Le 4e Régiment de Chasseurs innove pour accroître le réalisme de sa préparation opérationnelle
Le 15 janvier, le Commandement du combat futur [CCF] de l’armée de Terre a levé le voile sur le plan ATHENA [Accélération de la Transformation à la Hauteur des ENgagements de l’Avenir], lequel doit permettre d’identifier des technologies innovantes susceptibles d’avoir un intérêt militaire, de les expérimenter au sein d’unités « pilotes » et, le cas échéant, d’accélérer leur appropriation par les régiments.
Pour cela, le CCF entend s’appuyer sur les centres de recherche et sur les entreprises tout en encourageant l’innovation venant de la base [c’est-à-dire l’innovation « participative »]. Comme l’a récemment expliqué son commandant, le général Bruno Baratz, il s’agit de faire en sorte qu’elle soit « plus réactive » afin d’exploiter « l’accélération technologique » qui, de nos jours, est « sans précédent ».
Grâce à cette innovation participative, de nombreuses solutions ont été trouvées pour améliorer l’efficacité opérationnelle. Récemment, deux sous-officiers du 3e Régiment du Génie ont eu l’idée d’associer un drone Parrot ANAFI à un détecteur de métal afin de reconnaître les axes ou les points susceptibles d’avoir été piégés avec des mines ou des engins explosifs improvisés. Autre exemple : un militaire du 1er Régiment de Hussard Parachutistes a développé la munition téléopérée « Fronde » en adaptant d’anciennes grenades à fusil [AC58 et APAV40] à un drone FPV Racer.
La dernière innovation évoquée par l’armée de Terre est le fait du 4e Régiment de Chasseurs [RCh]. Et elle n’a pas hésité à parler de « procédé révolutionnaire ».
Ainsi, afin d’améliorer le réalisme des entraînement au tir de ses AMX-10RC, le régiment a développé une solution permettant de « projeter des cibles modulaires à l’aide d’un laser ».
« Cette idée géniale résulte d’une culture très présente au sein du régiment, celle de faire de l’innovation une pierre angulaire de la préparation opérationnelle. Pour cela, le 4e RCh s’appuie sur sa cellule ‘Transformation et innovation ‘ », a souligné l’Inspection de l’armée de Terre, via le réseau social LinkedIn.
Cette solution repose sur un « boîtier laser, qui est relié à un ordinateur, avec un logiciel. L’alimentation nécessite un groupe électrogène », a succinctement expliqué l’adjudant-chef « Rudy », du 4e RCh.
« L’utilisation du système de projection laser pour l’entraînement est adaptable à une large gamme d’armements. Cela permet de personnaliser l’entraînement selon les besoins de chaque unité [fantassins, chars, artilleurs, missiles]. Cette technologie permet d’améliorer les compétences tactiques, la précision, la gestion des situations, tout en maintenant un environnement d’entraînement sécurisé et flexible », a ajouté le sous-officier.
Testé lors de la dernière édition de l’exercice CERCES 2024 de la 27e Brigade d’Infanterie de Montagne [BIM], ce dispositif, appelé « Laser RK », a donné pleinement satisfaction… au point qu’il fait désormais l’objet d’un financement pour qu’il soit déployé dans d’autres unités de l’armée de Terre.
Photo : armée de Terre
Curieux de voir si l’EBRC fait aussi bien dans ces conditions. Mais ça va être difficile. Avec la même base, mais plus de masse (et celle qui va s’ajouter avec les années), mais surtout l’impossibilité de faire un demi tour sur place comme un véhicule chenillé, ça va être moins pratique. Pas mauvais, mais sa mobilité ne sera pas dans les mêmes catégories.
@Fabien, pourquoi l’’EBRC ne ferait pas aussi bien que l’AMX 10 RC également à roue? 500 cv pour 25T pour le jaguar et 250 cv pour 17 t pour le 10RC… je vous laisse réfléchir
Marrant quand même d’utiliser les mauvaises données:
– AMX-10 RC FRANCAIS, 280 chevaux
Et donc, pour vous, la mobilité ne dépend que de la motorisation?
Il va falloir gagner en cohérence pour beaucoup si c’est cela la logique.
VBCI, jusqu’à 32 tonnes, 550 chevaux.
Et certains critiquent le Boxer qui serait moins mobile car trop lourd, et que le VBCI est meilleur.
Mais le Boxer A3 atteint 38.5 tonnes, pour 820 chevaux.
Donc faisons les rapports puissance / masse de chaque véhicule:
AMX-10RC: 15.55 cv / tonne (280 / 18 tonnes)
EBRC: 20 cv / tonne (500 / 20)
VBCI: 17.2 cv / tonne (550 / 32)
Boxer A3: 21.3 (820 /38.5)
Est-ce que le poids par roue n’a pas une énorme influence sur la mobilité en terrain difficile? Parce que si la réponse est non, toutes les critiques du poids du Boxer sont absurdes.
Pour en revenir à l’EBRC, oui, il gagne des compétences par rapport à l’AMX-10. Mais la fierté française de la légèreté, et même le mythe de la légèreté en prend un coup.
Et en plus, l’EBRC a un centre de gravité qui semble très haut. L’EBRC a un rayon de braquage de loin inférieur à l’AMX-10.
Depuis quand la mobilité c’est que la capacité à se déplacer sur la route du point de vue français? Ici, on parle bien des troupes de montagnes. L’AMX-10 est utilisé dans des terrains compliqués, sur des chemins escarpés. Oui, l’EBRC va amener une perte de capacités dans certains cas. Ne pas vouloir le reconnaître est absurde.
Le symbole du cheval-vapeur est ch, alors que cv (ou plutôt CV) est celui du cheval fiscal.
AMX-10RC : 15,55 ch/t (280 ch / 18 t)
EBRC : 20 ch/t (500 ch / 20 t)
VBCI : 17,2 ch/t (550 ch / 32 t)
Boxer A3 : 21,3 ch/t (820 ch / 38,5 t)
@spad et Fabien Tremm, vous avez bien conscience que la puissance d’un véhicule, c’est le couple newton-mètre et sa disponibilité à tout régime moteur ? Les cv ce n’est que pour la partie sportive (moto , bcp de cv mais peu de couple, car petite cylindrée mais dépassant les 10.000 tours / min.)
Et le must pour avoir du couple c’est un moteur électrique, mais ça c’est un autre sujet.
Les ch, les chevaux.
Bcp de ch, beaucoup de chevaux.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Cheval-vapeur
Le symbole du cheval-vapeur est ch : https://fr.wikipedia.org/wiki/Cheval-vapeur
500 ch pour 25 t pour le jaguar et 250 ch pour 17 t pour le 10RC.
C’est du cheval fiscal que cv (ou plutôt CV) est le symbole : https://fr.wikipedia.org/wiki/Cheval_fiscal
Or, ces deux unités n’ont pas du tout la même valeur. Pour mémoire (cf. formule dans le lien ci-dessus) : 250 ch = 15 CV ; 500 ch = 40 CV.
Toutefois, pour exprimer la puissance d’un moteur, il est préférable d’employer le watt (ou son multiple le kilowatt : kW), qui est une unité appartenant au Système international d’unités. 1 ch ≈ 0,7355 kW.
250 ch ≈ 184 kW ; 500 ch ≈ 368 kW.
On s’en fout.
Mon paternel, mécanicien dans l’âme, ne jurait que par le cheval vapeur. Ah oui !!!!……. Lui : C’est quoi le kW ? Un machin pour les électriciens… Ces « proprets » incapables de trouver la panne ( sous entendu ici électrique) qui « nous met en rade nos machines à nous ». A propos de rade…… : « Marcel ! S’teplait. Tu nous remets une tournée de « Guignolet/fraises » ??!! M’ci.
Pas fatigué de vous ridiculiser?
Les 2 véhicules n ont pas la meme base du tout.
L amx 10rc n est pas chenillé… celle la il faut oser la sortir en ayant l image au dessus et en ayant écrit la ligne au dessus qu il avait la meme base que l erbc.
Et l essieu arriere directionnel arriere c est pas pour la décoration.
Même base = les deux sont un 6×6. Merci, je suis bien conscient qu’ils ne sont pas les mêmes, et vous l’avez bien compris puisque vous semblez croire que j’ai dit qu’il était chenillé….
Vous pouvez interpréter comme un déb*le, ou alors chercher un peu à réfléchir. 2 véhicules 6×6, un qui a 50% de plus de poids que l’autre, devinez lequel est le plus à la peine quand le sol est moins porteur?
Donc il faudra apprendre à lire.
Vous ne savez pas que l’AMX-10RC tourne comme un véhicule chenillé? Qu’il n’a pas de roue directrice, et qu’il tourne grâce à un différentiel de direction, et par ripage. Cela lui donne la possibilité de mieux se déplacer qu’un véhicule à roue classique dans des zones très serrées. Pour qqun qui sait tout, vous semblez avoir bcp de peine.
Donc oui, curieux de voir comment il va s’en sortir.
Je n interprete pas, apres je fais avec ce que vous écrivez. Je ne peux pas inventer.
Ne faites pas semblant qu on ne vous a pas déja expliqué les évolutions technologiques qui rendent ce miracle possible.
Ou alors vous etes victime d usurpation de pseudo? bref, mentez, mais mentez mieux, cela se voit trop.
« les évolutions technologiques qui rendent ce miracle possible. »
Comme si les « évolutions technologiques » étaient capables d’aller contre les lois de la physique…
Mais bon, en 2025, il suffit de raconter n’importe quoi pour être cru, tellement le niveau général est descendu bas. Même le bon sens n’existe plus…
Lorsqu’on ne sait pas écrire, le mieux c’est de s’abstenir. Cela évite des débats stériles, dont l’origine est votre manque de maitrise de notre langue.
Et si vous le lui disiez avec un autre pseudo ? Merci.
L’AMX 10-RC est un vieux véhicule, qui doit durer jusqu’à 2030-2035, avec une mécanique comme on en voit plus nulle part sauf dans l’armée française. Il faut dire que son arrivée dans l’ordre de bataille français commence à dater:
https://theatrum-belli.com/lamx-10-rc-ou-la-petite-histoire-dun-bel-engin-blinde/
C’est bien connu, une chose marche jusqu’à ce qu’elle tombe en panne, ce qui peut arriver n’importe où: c’est distrayant pour ceux qui regardent l’équipage avec un oeil attendri.
https://www.hauteprovenceinfo.com/actualite-36521-un-char-d-assaut-en-panne-dans-cruis
C’est là qu’interviennent le savoir-faire et l’ingéniosité des mécaniciens.
Or, les engins chenillės ne sont plus produits en France, il faudrait créer et entretenir des stocks de pièces détachées avec des ateliers outillės et entretenir des savoir-faire spécifiques des mecaniciens, à l’heure où les contrats d’externalisations fleurissent à la SIMMT. Depuis 40 ans, l’armée française refuse d’envisager un engin chenillė, hors l’arlėsienne du MGCS qui n’aurait de fait aucun véhicule d’accompagnement et donc aucun intérêt militaire à part servir de cible très intéressante pour l’ennemi.
https://blablachars.blogspot.com/2020/03/ca-roule-pour-larmee-de-terre.html
Revenons-en à l’article, projeter la cible c’est super, mais quid du tir ? Si ce système economise les tirs de 105 mm, ce serait déjà beaucoup: les stocks des obus de 105mm sont certainement fléchés vers l’Ukraine, efficaces conre l’infanterie (leurs tirs sont guidés grâce aux drones, ces fameux « jouets pour enfants » selon certains très étoilés jusqu’au conflit du Haut Karabakh).
https://meta-defense.fr/2024/12/16/amx-10rc-ukraine-plus-efficace/
Pouvoir s’enfuir rapidement de sa dernière position de tir est l’unique façon de survivre pour l’engin, en attendant la robotisation des engins terrestres sur laquelle certains travaillent et prendra un temps certain.
Pour votre remarque sur l’engin/concept EBRC JAGUAR, à part les belges (et les luxembourgeois ?), vu le prix, il n’y a pas de marché export envisagé pour ce type de produit, vu la férocité de la concurrence dans l’armement qui ont un positionnement prix bien plus bas et qui nous ont taillé des croupières dans ce segment depuis longtemps déjà.
Au vu de la hauteur de ses capteurs, il ne faudra pas se balader avec au milieu des branches d’arbres, ce qui pour un véhicule de reconnaissance est remarquablement « innovant » (ironique)…
Le 4ème RC n’a rien à faire dans les vallées encaissées , il était parfaitement positionne dans les plaines Ain/Rhône en défense de Lyon ( La Valbone ).
Le petit génie militaire qui envoie au désastre le 10RC peu motorisé et sur roues dans les chemins escarpés de vallées étroites doit impérativement faire un stage dans un service des pistes.
je ne vous parle même pas de la « rigolade » des opérateurs de drôles.
Les troupes alpines , chasseurs Alpins doivent être équipés de moyens de mobilité agiles ( Qwads,Casboer de transport chenilles, avec en appuie l’artillerie de montagne, le génie/train et bien sûr DRONEES à haute dose.
l’EBRC a une puissance de feu sans commune mesure avec le 10 RC. Il peut tirer en site à +45 avec capacités de rafales de 3 et 5 coups, une capacités de tir en munitions alternées pour des effets combinés. Il peut traiter des cibles lourdes jusqu’à 4000 m grâce à ces deux akerons, a deux viseurs thermiques HD, un tourelleau 7.62, une capacité native d’installation de kit de protection active etc
L’AMX 10 RC avec son 105 basse pression avec pointage à +20/-8, sa coaxiale, sa 7.62 en superstructure, son unique caméra thermique obsolète pour le tireur est clairement dépassé.
Quatre MMP : deux prêts au tir dans la nacelle escamotable, deux dans la tourelle – recharge de l’intérieur.
Les deux MMP sont stockés dans un coffre a l arriere.
« – recharge de l’intérieur. »
Non ça c’est impossible. Le rechargement se fait de l’extérieur en déployant la nacelle.
La réthorique et la littérature nouveau concept pour les Armées. De belles phrases, de belles formules, une addition de sigles pompeux pour cacher quelques échantillons d’armements. En cas de conflit généralisé en Europe cela sera-t-il suffisant?
En cas de conflit généralisé, on sera justement en coalition avec l’ensemble de nos alliés européens. Là, tous ensemble, on a la quantité. C’est le principe d’être dans des alliances (UE et/ou OTAN) : on ne sera jamais seuls pour se battre contre un agresseur (au hasard : qui viendrait de l’Est).
Dans la littérature on parle plus de rhétorique que de « réthorique », quoique dans les blindés on ait peut-être plus l’occasion d’employer des joints toriques.
Et voilà, encore un h baladeur. Il faudrait pouvoir les attacher à leur place ! Moi, j’ai essayé de scotcher le mien, mais ça marche moyennement…
Pour ma part, je déconseille l’usage du sparadrap, moussaillon.
http://moserm.free.fr/moulinsart/chroniques65.html
Le H, mieux vaut le fumer…
Fabien Tremm, pensez vous au génial EBR ?
https://fr.wikipedia.org/wiki/Engin_blind%C3%A9_de_reconnaissance
Questions à ceux qui savent. La caméra de recul est elle présente sur les nouveaux engins modernes, et permet elle une marche arrière aussi sûre sur une piste carrossable de montagne de plusieurs centaines de mètres que le conducteur inverse de l’EBR ?
Caméra de recul sans doute.
Plus généralement, un ensemble de caméras périmétriques et la possibilité pour le pilote d utiliser les optiques du tourelleau.
On est très loin du compte.
Bien regarder comment se passe la guerre en ukraine.
la moitié ou presque des pertes sont dues aux drones.
Tout est vu et neutraliser à distance par ces effecteurs et de l’artillerie sans risquer la vie et la perte de matériel premièrement.
Que quand il y a un effet de masse cela ne suffit des fois pas et là encore le fantassin planqué dans sa tranchée ne doit sa vie que grâce à son courage et son opérateur de drones
Ils y a pleins de vidéos qui circulent sur le net pour bien comprendre comment les dronistes et les fantassins communiquent entre eux en boucle courte. ça sauvent des vies
On a qu’à faire des simulations entre notre armée avec des ukrainiens .
Je suis certain qu’on se ferait hacher menu.
Les reco en vbl pour voir la ligne de forêt à 400 m c’est fini ça
cela évitera de perdre des hommes du vbl et des chars.
du drones en quantité et des dronistes.
Si les ukrainiens n’avaient pas eu ça en plus du manque de matériel ils auraient déjà capitulé.
C est pas comme si on avait tous les jours de nouvelles vidéos contredisant vos propos.
Tout à fait, votre analyse est éclairée.
Correction :
– la moitié ou presque des pertes que vous VOYEZ sont dues aux drones.-
Attention a « l’effet loupe » du a la surexposition médiatique des drones.
D’autant plus que la réalité est sans doute beaucoup plus prosaïque : c’est l’artillerie qui reste la reine des batailles.
Il y a des gens qui pensent que répéter à longueur d’année les mêmes chose en fait des vérités. La guerre en Ukraine n’est pas l’affrontement de l’OTAN et de sa puissance de feu avec un autre pays dans un environnement de haute technologie . Je salue le courage des ukrainiens sacrifies dans un combat imbécile .
Je vais faire oeuvre de contrition.
Il y a bien un domaine ou notre armée est une référence mondiale.
Celui des acronymes.
Retse plus qu’à exporter….
C’est hélas ambigu Athena !
Faut-il comprendre on est en slip ? Où on voudrait des slips ?
Vivement que le printemps ramène les feuilles.
Ayant fait le grincheux : https://www.tf1info.fr/regions/video-reportage-on-a-du-mal-a-se-parler-en-haute-savoie-les-voisins-du-champ-de-tir-militaire-n-en-peuvent-plus-2340642.html
Riverains patriotes que n’offrez vous quelques « suppressors » à vos voisins ?
Et pourquoi pas un système laser avec un de ces pack de batterie qui permettra de laisser le groupe électrogène au dépôt ?
Quand les habitations se construisent près d’installations de ce genre, mettre la main au portefeuille pourrait rendre la vie plus confortable, bien plus vite, pour ceux qui se sont installés là et sans nuire à l’ indispensable entraînement.
Magnifique illustration de nos unités toujours à la recherche d’une efficacité maximum malgré de maigres moyens!
Qu’en pensent nos « brillants cerveaux » de la DGA?
Cette initiative est en effet tout à fait louable pour améliorer le réalisme des entraînements, le tout avec des moyens particulièrement low cost. Le seul « reproche » étant que l’image laser est par définition extrêmement visible, permettant une acquisition instantanée et sans doute « trop facile » de la cible. En contrepartie, cela permet aux équipages de s’entraîner sur des cibles mobiles dans des environnements et contextes beaucoup plus variés.
Dans la même veine, et sans faire preuve d’une imagination débordante, on pourrait fabriquer quelques dizaines d’engins cibles motorisés, téléguidés par une équipe au sol, avec une carcasse métallique tubulaire recouverte de tissu et/ou de contreplaqué reproduisant les formes d’une cible. Ces engins seraient très peu coûteux (quelques milliers d’euros, « bricolage » avec usage massif de pièces de récup), et dans la mesure du possible, facilement réparables. De quoi s’entraîner de façon très réaliste au tir réel sur de « vraies » cibles mobiles.
Plus high tech, des système holographiques reproduisant de façon très réaliste des cibles en mouvement pourraient être créés, soit à partir d’installation fixes au sol, soit depuis des drones volant à basse altitude et projetant au sol une image 3D réaliste de cible en mouvement. Cette dernière hypothèse ouvrirait des possibilités intéressantes, permettant potentiellement de s’entraîner dans n’importe quel cadre ou environnement, et de simuler pratiquement n’importe quelle menace ou situation tactique.
Enfin, encore plus prometteur et sans doute moins coûteux que les drones, l’utilisation de la réalité augmentée par les équipages devrait réellement permettre de faire un bond en avant en matière de réalisme des entraînements. En utilisant un casque de réalité virtuelle (ou directement sur les écrans à l’intérieur des véhicules scorpionisés) les équipages pourront visualiser des menaces simulées, mais très crédibles, comme s’ils étaient à bord d’un simulateur. Solution en apparence parfaite… si ce n’est qu’elle n’apportera pas le réalisme des tirs à munitions réelles.
Il faudra donc trouver le mix adapté entre réalité augmentée, et techniques de ciblerie plus classique, pour entraîner efficacement et à moindre frais nos équipages.
Ces perspectives sont intéressantes. Le drone projecteur (pas forcément d’hologrammes dans un premier temps) semble prometteur.
@ Fabien
Je ne vois pas en quoi l’EBRC à roue ferait moins bien que l’AMX10RC également à roue…
Sachant que le premier est mieux motorisé (20 cv/t) que le second atteint péniblement 15 cv/t.
20 ch/t (soit 14,7 kW/t).
15 ch/t (soit 11 kW/t).
L’AMX10-RC fut conçu comme un lévrier des steppes. Vitesse, allonge, poids contenu, discrétion relative.
Je le vois mal combattre en montagne pour de vrai.
Mais ça n’interdit pas d’entraîner les équipages, et si les Ukrainiens en disent du bien sans être sollicités pour le faire, alors tout baigne !
Mes meilleurs souvenirs sont ceux de la guerre du Golfe en 1991.
Déjà si on avait gardé nos 10 RC au lieu d’en donner à l’Ukraine (la valeur d’un régiment) l’Armée de terre se porterait mieux.
Alors on justifie cette perte en disant qu’on entraine mieux ceux qui restent… si ça peut en convaincre certains.
Les 10 RC sont très bien en Ukraine, où ils connaissent une fin de carrière aussi utile qu’active.
Côté blindés, le mieux serait un mixte entre des modèles à roue et des modèles à chenille.
Moyennement blindés, équipés d’une artillerie embarquée variée, disposant de ses systèmes de drones embarqués.
Entre 1000 et 2000 unités « consommables » tout en limitant les pertes d’équipage et facilement remplaçable avec les moyens de production de la BITD nationale.
C’est super bien, puis ça dois bien fonctionner de jour 😡
Et la nuit ? sur la vidéo ça rend quand même plus simple l’acquisition de cible, reste à s’assurer que l’ennemi mettra des guirlandes de LED sur leurs véhicules pour que l’entrainement serve 😡
Ridicule, vous avez vraiment besoin de ça les mecs ? tirez 1000 obus sur un champs de tir, sur cible statique et en mouvement ce sera tout aussi bien.
En montagne ou dans les campagnes, le mot champ s’écrit sans s au singulier.
Sur un champ de tir, au champ de manœuvre, sur le champ de bataille, dans un champ de mines, au Champ-de-Mars, au champ d’honneur, dans un grand champ de fleurs.
Bravo aux cavalo du 4 ème
Parfait, sauf qu’en l’espèce c’est le couple en nm qui compte.
La puissance fait vendre , le couple moteur fait rouler . de je ne sais plus qui
Des grenades adaptées sur des drônes, des détecteurs de métaux sur des drônes civils. C’est aujourd’hui en majorité comme cela que l’on fait la guerre à l’Est de l’Europe. Il est rassurant que ce genre de démarches soit valorisées au sein des armées françaises.
Il viennent peut-être de la Drôme, mais ce sont des drones.
Lequel « procédé révolutionnaire » consiste à utiliser la technologie présente dans les jeux actuels qu’on trouve facilement dans le « civil »
A propos de la montagne, de ses militaires spécialisés et histoire d’enquiquiner ALIYEV ce « truand de la Caspienne ». Quid de l’éventuelle recréation du 22 BCA, mais cette fois façon Légion Etrangère, car « Engerbant en priorité des Caucasiens » ?