Le Pilatus PC-7 a été retenu pour assurer la formation initiale des futurs pilotes de l’armée de l’Air et de la Marine

Actuellement, un élève pilote ou navigateur officier système d’armes [NOSA] de l’armée de l’Air & de l’Espace [AAE] entame son cursus à la base aérienne 701 de Salon-de-Provence [qui abrite l’École de l’Air] par une Formation militaire initiale [FMI], suivie par une Formation militaire générale de l’officier [FMGO]. Puis il rejoint l’Escadron d’instruction de vol à voile afin de s’initier aux rudiments de l’aéronautique.

Les choses sérieuses, si l’on peut dire, commencent avec la formation initiale en vol, effectuée à bord de l’un des avions Cirrus SR-20 mis en œuvre par les escadrons d’instruction en vol [EIV] 3/5 « Comtat-Venaissin » et 2/93 « Cévennes ». Si ses aptitudes sont confirmés, alors il continuera son parcours à la base aérienne 709 de Cognac-Châteaubernard, où il effectuera 45 vols aux commande d’un avion Grob 120. Cette phase est importante puisque c’est elle qui déterminera sa future orientation [chasse ou transport].

Depuis la mise en application des concepts FOMEDEC [Formation modernisée et entraînement différencié des équipages de chasse] et MENTOR 1, lesquels ont permis, avec le retrait du TB-30 Epsilon et de l’Alphajet, de réduire la durée et le coût de la formation des futurs pilotes de chasse de l’AAE, l’instruction se fait désormais uniquement avec des turbopropulseurs PC-21 Pilatus.

Cela étant, il est apparu que la formation initiale en vol ne donnait pas pleinement satisfaction, le Cirrus SR-20 étant « très limité dans ses évolutions dans la troisième dimension », avait expliqué l’état-major de l’AAE, en 2020. En clair, cet appareil n’était pas suffisamment « discriminant » pour sélectionner les futurs pilotes de chasse.

D’où l’élaboration du projet Mentor 2, afin de remplacer non seulement les Cirrus SR-20 mais aussi les Grob-120. L’idée était alors de réduire de 3 mois et demi le cursus d’un élève pilote.

Mais après l’expérience malheureuse des Embraer 312F, dont l’utilisation fut très brève car leur domaine de vol ne s’étendait « pas à la haute altitude », l’AAE avait expliqué que le successeur du Cirrus SR-20 devrait posséder des « performances compatibles avec l’exploitation des zones de moyenne altitude « .

Quatre ans plus tard, l’avion d’entraînement affichant les qualités requises a été trouvé. En effet, ce 10 janvier, la Direction générale de l’armement [DGA] a fait savoir qu’elle venait de notifier à Babcock International France Aviation le marché « Mentor 2 », lequel prévoit le déploiement de vingt-deux Pilatus PC-7 MKX et de douze simulateurs [développés par Exail] à Salon-de-Provence.

« Intervenue le 31 décembre 2024, cette notification concerne la dernière phase du processus de modernisation de la formation des pilotes de chasse et de transport, engagée il y a plusieurs années au profit des forces », a souligné la DGA, via un communiqué, précisant que ce marché a été passé au profit de l’AAE et de la Marine nationale.

Il « apportera des gains significatifs en matière d’optimisation de la formation des pilotes, en améliorant sa qualité tout en assurant une véritable continuité de la formation. Enfin, la rationalisation de la phase élémentaire sur un seul site avec un seul type d’avion permettra de réduire la durée du cursus de formation », a-t-elle expliqué.

Comme annoncé, le PC-7 MKX remplacera le Cirrus SR20 et le Grob 120A. « Plus moderne que ses prédécesseurs et équipé d’un turbopropulseur, il se rapproche davantage des performances et de l’instrumentation des avions que les élèves seront appelés à piloter à l’issue de leur formation », a fait valoir la DGA.

L’objectif de Mentor 2 est de réunir sur un même site l’ensemble des moyens nécessaires pour assurer la formation aéronautique initiale des futurs pilotes de l’AAE et de l’Aéronautique navale, « tout en donnant une part accrue à la simulation avec des outils pédagogiques modernes ».

De son côté, Babcock France explique que ce marché permettra de créer « une centaine de postes entre les communes de Salon-de-Provence et Le Cannet-des-Maures » afin de fournir près de 11 000 heures de vol et 6 500 heures de formation sur simulateur à environ 120 élèves-pilotes par an ».

Reste à voir les conséquences de cette évolution sur le cursus des élèves-officiers pilotes de l’aéronautique navale [EOPAN]. Pour rappel, celui-ci débute par une sélection en vol, assurée avec des Cap 10 mis en œuvre par l’escadrille 50S, sur la base d’aéronautique navale de Lanvéoc-Poulmic. Puis, en fonction de leurs résultats, les élèves sont envoyés aux États-Unis [chasse], à Salon-de-Provence [avion] ou Dax [hélicoptère].

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73 contributions

  1. marie dit :

    encore une mauvaise nouvelle pour l’industrie francaise, le grob france n’a pas ete pris en compte pourtant il aurait ete fabrique en france comme pour le fusil d’assaut VCD 15 l’armee semble favoriser tout ce qui n’est pas francais

  2. Yann dit :

    Encore de l’externalisation ! Elle était déjà réelle avec les Sirrus SR20 loué à Airbus, mais on arrive ici à un stade critique où on peut légitimement s’interroger sur la capacité (ou la volonté) de la France à maintenir une armée de l’air totalement souveraine et indépendante. La formation est tout de même le fondement même de la capacité à se renouveler; le RH est critique pour toute entreprise qui veut durer et conserver en interne le savoir faire est primordial; le sous-traiter par l’externalisation est mortel à court-moyen terme… l’industrie automobile le démontre malheureusement : par l’externalisation depuis 20 ans, elle tout donné à la Chine, et c’est irréversible.
    Le Bonzaï est en danger.

    • Roland Desparte dit :

      Bonjour@Yann,
      Je suis étonné de votre commentaire car l’externalisation est fréquente dans de nombreuses armées de l’air ! Pays-Bas, USA, R-U, …
      Quant à l’industrie automobile c’est la main d’oeuvre qui est délocalisée, pas la formation.

      • Yann dit :

        Pour l’industrie automobile, que je connais bien, c’est l’ensemble de la chaine, depuis la conception et ses cerveaux jusqu’à la production (à bas coût) qui a été progressivement externalisé. Les sous-traitants équipementiers des sous-ensembles on été les premiers (années 90-00), parallellement l’assemblage a évolué et à migré (vers des pays toujours plus « low cost »: Espagne-Turquie, puis Roumanie, puis Maroc…), et la création-conception aussi, avec un virage brutal vers la sous-traitance généralisée et sans contrôle autre que financier en 2008 ! Savez-vous ce que signifie le « process d’amélioration continue » dans l’automobile ? cela signifie pour un équipementier, de fournir au constructeur le même produit mais avec 10-30% d’économies chaque année… comment pouvez-vous maintenir des prix décents et des savoir faire à « ce tarif » ? Les Chinois ont été ravi de récupérer notre savoir faire… pour rien. Quel rapport avec l’armée, me demanderez-vous; et bien, il est direct : plus de savoir faire interne = dépendance = perte de souveraineté… et si ont pers les moyens financiers (ce qui notre cas), on devient des « putes » manipulées par ceux qui nous possèdent (par le dette, par la corruption de nos « zélites », etc.). C’est triste, mais la France en est là ! Et les RH est ce qu’il y a de plus long et difficile à reconstituer, surtout pour une armée qui se voudrait souveraine et citoyenne, et non de mercenaires.

    • Robmac dit :

      La France ne peut pas être « souveraine et indépendante » avec 3 200 milliards de dette, une désindustrialisation massive, sans ressources énergétique et une immigration hors de contrôle … Cela ne signifie pas que nous sommes devenu un pays incapable (les SNA et SNLE en sont la preuve), mais que nous sommes ’empêchés’.

    • mich dit :

      Vous connaissez la différence entre externalisation de savoir faire en dehors du pays et externalisation d ‘une tache du public au privé ?

      • Diacritique dit :

        L’externalisation d’une « tache », c’est quand la saleté était incrustée dans les fibres et que la Mère Denis l’en a fait sortir grâce à son savoir-faire.
        L’externalisation d’une « tâche », c’est quand Vedette a confié à un prestataire extérieur la réalisation de ses publicités.

        Tâche : chose à faire.
        Tache : souillure.

  3. dambrugeac dit :

    La France est brave fille et pas ingrate pour 2 sous même si la Suisse nous a truandés sur l’achat du Rafale, nous on leur renouvelle celle des Pilatus ! c’est pas beau ?

    • Jojo dit :

      Cela compensera déjà les Mirages 3, les Super Puma, les Cougars, le système de surveillance aérien de Thales par exemple.

      • Marine dit :

        Les Mirage 3, ça commence à dater déjà !

        • Momo dit :

          Il a oublié les Morane 406, on peut donc estimer que jojo la vache milka a laissé de la marge….
          Quelle enclume!
          😉

        • Jojo dit :

          Oui les Mirages 3 datent ! Et de toute façon ce n’est pas parce que la Suisse a acheté du matériel à la France que la France doit quelque chose à la Suisse.
          C’est juste navrant de lire certains commentaires sur ce site.
          Merci Momo pour votre participation !

    • Pascal, (l'autre) dit :

      « nous on leur renouvelle celle des Pilatus ! c’est pas beau ? » Donc par rétorsion on devrait acquérir d’autres avions, c’est cela? Réécrire les procédures d’écolage, former pour la maintenannce (même si c’est externalisé la société qui assure cette externalisation va certainement vous faire cadeau de la maintenance!)! Ls relations entre pays, désolé mais ce n’est pas celles qui prévalent dans les cours d’école!

    • Jack dit :

      Et donc, on doit s’interdire d’utiliser le meilleur équipement chaque fois que pays dont il provient n’achète pas français. Comme les USA n’ont pas acheté de Rafale, on fait quoi pour les AWACS, Hawkeye, Predator… et Hercules ?

      • Fabien Tremm dit :

        Sauf que la Suisse achète français.
        On peut mentionner les 12 Cougar, les 15 Super Puma, et les deux ont été modernisés.
        Il y a les mines anti-chars HPD-2.
        Il y a le Dassault Falcon 900EX.
        Plus récemment, la Suisse a acheté pour CHF 120 millions d’équipements NBC à Paul Boyé Technologies.
        Il y a les achats à Safran Vectronix, certes produit en Suisse, mais qui appartient à un groupe français.
        Mais là où il y a de grosses dépenses auprès de Thales, c’est le system FLORAKO de surveillance aérienne et conduite de missions. Le Skyview pour CHF 300 millions débloqués en 2024.
        Il y a également les drones ANAFI/T SE.

    • Fabien Tremm dit :

      La Suisse a dépensé bien plus en achats pour la France, et en modernisations avec des équipements français que dans l’autre sens malgré tout.
      Et dans les 2 cas, quand l’offre est la meilleure, le client choisit.

    • Fabien Tremm dit :

      Rien que pour le Skyview de Thales, la Suisse avait signé un contrat de 155 millions en 2021, Thales demande maintenant 300 millions en 2024.

  4. Fabien Tremm dit :

    Bonne nouvelle pour les pilotes, avoir accès à de meilleurs appareils est une bonne chose.

    • lym dit :

      Pour de la formation initiale, c’est sans doute un peu luxueux. Le gros désavantage en prime, dans ce cadre, c’est le tandem vs cote à cote: L’instructeur ne voit pas directement ce que fait l’élève, dont potentiellement les conneries en devenir nombreuses dans ce cadre initial. Il les ressent (quand c’est possible) juste et avec forcément un peu de retard. Ce n’est donc de manière générale pas optimal pour de la formation à un tel stade voir dangereux, plus encore avec un avion déjà performant.
      J’espère qu’il ne s’agit pas plutôt d’économiser sur la 100LL largement surtaxée pour pouvoir passer au Jet A1 détaxé…

      • Avekoucenzeh dit :

        Pour dire « et même », il convient d’employer l’adverbe « voire » (généralement précédé d’une virgule) plutôt que le verbe « voir » (qui n’a pas ce sens).

        Ce n’est donc pas optimal pour de la formation à un tel stade, voire dangereux.

  5. Fydryss dit :

    Grob France a fermé l’AAE voulait des sièges ejectables

  6. Sourires et ++++. Nous savons que le Suisse aime la technologie. Le très bien fait, ou supposé l’être le rassure et disons-le, il en tire une discrète fierté pour ne pas dire. o

  7. Suite à un arrêt, conséquence de mauvaises conditions météo, ma contribution sera un temps inachevée. Rassurez vous, cela ne sera pas éternel.

  8. Oxygène dit :

    Euhhhh juste une question!
    Quand je lis:
    « il est apparu que la formation initiale en vol ne donnait pas pleinement satisfaction, le Cirrus SR-20 étant « très limité dans ses évolutions dans la troisième dimension » »
    « Mais après l’expérience malheureuse des Embraer 312F, dont l’utilisation fut très brève car leur domaine de vol ne s’étendait « pas à la haute altitude » »,
    Je me pose la question de la manière dont sont évalués les aéronefs au stade des appels d’offre.
    Ça se passe comment, y a un commercial en BX et cheveux gras qui se pointe en expliquant « qu’il a le même à la maison »!?
    Parce que là ça frise l’incompétence ou…la corruption…

    • dolgan dit :

      Les Embraer c était il me semble une compensation pour un achat brésilien. Pratique courante.

      Les Cirrus, c est plutot une conséquence du changement des formations et appareils utilisés. Le besoin a évolué. Les capacités des appareils aussi.

    • Jack dit :

      .. Ou plus simplement les limites d’un budget. Il faut arrêter de voir des complots et des traitres à la Nation partout !

      • Momo dit :

        Ok sur la deuxième phrase mais pas la première (sorry).
        Les pilatus coutent une véritable fortune. Ceux qui connaissent même en club savent que définitivement la qualité se paie, mais là c’est du lourd, très lourd.
        😉

      • Oxygène dit :

        « Il faut arrêter de voir des complots et des traitres à la Nation partout ! »
        Qu’est-ce qui vous dit que je vois des complots et des traitres à la Nation partout!?

    • anthonyl dit :

      Dans ce cas c’est plutôt avantageux d’externaliser, en cas de mauvais choix on ne se retrouve pas avec 50 Embraer à mi-vie sur les bras. Le prestataire se débrouille avec les avions retoqués à la fin des 10 ans de contrat et l’on émet un nouvel appel d’offre.

    • PK dit :

      « Je me pose la question de la manière dont sont évalués les aéronefs au stade des appels d’offre. […] Parce que là ça frise l’incompétence ou…la corruption… »

      J’allais poser la même question. Mais vu les réponses obtenues, je pense que cela ne choque personne.

      Tout va donc très bien : fermez le ban !

  9. Lothringer dit :

    Une idée que j’ai partiellement exprimée déjà il y a quelques semaines , dans la perspective de la fin de vie des AlphaJet.
    Ne serait-il pas pertinent de demander à Dassault de développer un petit avion bi-réacteur basé sur le réacteur MK-951 (poussée 29 kN) , qui est un réacteur sans post-combustion. Avec 2 réacteurs, on obtient 58 kN.
    C’est le réacteur actuellement utilisé par le nEUROn.
    On ferait ainsi d’une pierre 5 coups
    – la version « production » grande taille du nEUROn pourrait continuer à utiliser ce réacteur, en en faisant un bi-réacteur
    – nos futurs pilotes disposeraient d’un avion à réaction sans PC mais capable de voler en super-croisière (mach 1,1 à 1,2) , successeur de l’ AlphaJet , éventuellement avec cockpit identique au Rafale, pour la partie finale de leur formation avant de passer au Rafale
    – avion disponible à l’export pour quelques pays aux capacités financière réduites
    – avion capable de mission dédiée en vitesse super-croisière (ex: guerre électronique, brouillage radar en fixant un pod idoine) pour accompagner la flotte attaquante
    – remplacement des AlphaJet de la P-A-F

    Avec l’avantage d’un avion bi-réacteur pour la sécurité de ses pilotes.

    • tehel dit :

      Plein d’avantages, par contre le tarif à l’heure de vol n’est peut-être pas le même… À prendre en compte pour des élèves qui doivent tout de même voler un petit peu…

      • PK dit :

        Il y a besoin de faire bouffer des heures de vol aux pilotes déjà formés et un avion « pas cher à l’heure de vol à l’avionique identique au Rafale ou presque » serait un moyen d’y arriver.

        Mais il semble que cette idée n’intéresse personne : nos pilotes continuent régulièrement à faire moins des 180h/an obligatoires pour rester opérationnel sans que cela ne dérange personne… Et encore 180h/an est un minimum, sans doute insuffisant pour les néophytes qui ont besoin de beaucoup voler avant d’acquérir expérience et vrai fealing..

        • Robert Collins dit :

          Puisque vous vous mettez à votre tour aux anglicismes, permettez-moi de vous suggérer de le faire correctement, en écrivant « feeling ».
          Mais vous pourriez tout aussi bien parler d’un vrai ressenti.

    • Anne Attaumy dit :

      Bien vu !

    • Anne Attaumy dit :

      Pardon, ma remarque était pour Pascal.

  10. albert dit :

    Incroyable, on reproche aux partenaires européens de ne pas acheter d’avions de combats ou matériels d’orgiine de l’UE et préférer prendre américain sou israélien et nous on fait quoi ? la meme chose, on achète à un pays non membre de l’UE.
    Comme pour les PC12, reprendre du Pilatus est une grave erreur politique, économique et technique.
    Les suisses nous l’ont mis profond avec le Rafale et comme à notre habitude on tend l’autre joue. nos dirigeants baissent toujours leurs frocs, que ce soit avec les suisses, les australiens les algériens, les malien set autres. Ca devient une spécialité française. On a vraiment besoin d’un Trump la française, ça urge.
    Qu’on arrête de faire des fleurs aux suisses, eux ne se privent pas pour nous cracher dessus.

    • Pascal, (l'autre) dit :

      « la meme chose, on achète à un pays non membre de l’UE. » Adéquation de la machine et de nos besoins, ça vous parle? Qui peut fournir une machine équivalente et qui répond à nos besoins en Europe?
      « reprendre du Pilatus est une grave erreur politique, économique et technique. » Et si vous développiez ces trois volets?
      « Les suisses nous l’ont mis profond avec le Rafale et comme à notre habitude on tend l’autre joue.  » Anatomiquement c’est…………………original!
      « On a vraiment besoin d’un Trump la française, » On a surtout besoin d’individus…………………….intelligents pas de pleureurs!
      « eux ne se privent pas pour nous cracher dessus. » C’est vrai, c’est honteux, on devrait leur déclarer la guerre et leur foutre sur la g….., non mais……………….sans blague! (comme le leitmotiv d’une marque de lait, « c’est qui le patron? »

    • jp_perfect dit :

      La Suisse achète beaucoup plus d’équipements européens que bon nombre de membres de l’UE: hélicoptères Cougar, Super Puma et EC635, passablement de système électroniques, notamment pour la surveillance du ciel, chez Thalès, chars CV-90 et Leopard 2, artillerie chez KNDS (RCH monté sur châssis Piranha), bientôt le système antiaérien Iris-T de l’allemand Diehl, camions Iveco, véhicules tactiques chez Mercedes, véhicules civils européens (Skoda, Peugeot, VW, etc.), et encore moult équipements divers que je ne citerai pas ici.
      Oui, la Suisse n’a pas acheté de Rafale, ni de SAMP/T. Non, la Suisse ne crache pas sur la France. Elle en fait même bien plus que nombre de membres de l’OTAN et de l’UE qui ne se privent pas d’acheter de très nombreux équipements aux États-Unis, à Israël ou à la Corée du Sud (quand ce n’est pas les trois en même temps). Fort heureusement, la diplomatie française l’a bien compris, au contraire de bon nombre de commentateurs (de bistrot).
      Je rajouterais qu’en outre, l’UE ne nous finance pas. C’est même le contraire: la Suisse verse un montant annuel de plusieurs centaines de millions de francs pour la « cohésion européenne ». La Suisse emploie en outre des centaines de milliers de frontaliers tandis que la balance commerciale de l’UE est positive avec la Suisse: en effet, cette dernière achète plus aux membres de l’UE que ceux-ci n’achètent à la Suisse. Alors si vous pensez que la Suisse crache au visage de la France, on peut se demander quel pays ne le fait pas!

      • mich dit :

        Bonsoir , à votre place je prendrai encore moins de temps à répondre à ce genre de pseudo commentateurs lesquels on l’a bien compris depuis le temps ne sont pas sur ce site pour les post de mr LAGNEAU .

        • Rhâlala dit :

          Certes, mais il semble utile de ne pas leur laisser le dernier mot.

        • Robert Larousse dit :

          Ils ne sont pas sur ce site pour les « posts » de M. Lagneau.

          « Mr. » est l’abréviation de « Mister », M. est celle de monsieur.

      • Rga dit :

        Résidant en « France voisine », secteur Haute Savoie, mes clients suisse m’envoient en mission dans des pays « chauds », et me paie sans rechigner. Alors, estimé voisin, je vous admire, votre démocratie directe, votre législation sur la fin de vie. Et les 300 Garde Suisse qui ont défendu les Tuileries en 1792, notre traité de « Paix perpétuelle » de 1515, signé par François 1er. Donc, merci de pardonner notre occasionnelle arrogance.( nous en sommes des experts)

    • L'abus de carotène est dangereux pour la santé dit :

      « On a vraiment besoin d’un Trump la française, ça urge. »
      Ah non, pitié, pas ça !

  11. speedbird101A dit :

    GROB 120 et Cirrus SR 20 c’est franchement bof, car c’est petitou coté pistons ………..mieux vaut un Black-shape Gabriel qui est une version réduite du PC 21 ….Sinon un PC 9 pour commencer c’est bien , mais aprés il faut vite passer sur le PC 21 …..il est presque deux fois plus rapide que le PC 9 et trois fois plus puissant coté turbine avec prés de 1600 CV ……c’est l’avion qu’il faut si on veut aprés passer sur Rafale….

    • olgi dit :

      Pour de la formation initiale, est ce vraiment nécessaire ?
      Quand on rentre dans le dur de la formation de pilote militaire, que l’on ait besoin d’avion « haute performance » , pas de problème, mais pour « découvrir » le pilotage, un « côte à côte  » à piston voire électrique (aura aero il me semble) est suffisant

      • speedbird101A dit :

        ………….@ Olgi ………gérer les ITT sur une turbine libre, c’est beaucoup plus délicat à gérer que de gérer la P.A. sur un moteur à piston turbocompressé ..Et si on dépasse de plus de 5 secondes la butée rouge du cadrant des tempés, il y a un CRM à remplir et à signaler à la maintenance, plus une engueulade du chef pilote ….sur ce, j’ai connu il y a une trentaine d’années , un gars très trés fortuné, qui avait entiérement passé son PPL ,en ab initio , directement sur un biturbo -prop Beechcraft King Air 90 …..d’ailleurs c ‘était le sien !

    • SIU dit :

      L’abréviation du cheval-vapeur est ch en français.
      https://fr.wikipedia.org/wiki/Cheval-vapeur

      Trois fois plus puissant coté turbine avec près de 1 600 ch.

      L’abréviation CV est celle du cheval fiscal, qui n’a pas du tout la même valeur.
      https://fr.wikipedia.org/wiki/Cheval_fiscal
      Pour mémoire : 1 600 ch = 296 CV (formule de calcul dans le lien précédent).

      Toutefois, pour exprimer la puissance d’un moteur, il est préférable d’employer le watt (ou son multiple le kilowatt : kW), unité appartenant au Système international d’unités et qui a une valeur identique partout dans le monde. 1 ch ≈ 0,7355 kW
      En effet, le cheval-vapeur n’est pas une unité standardisée et le cheval-vapeur métrique (ch) a une valeur différente du cheval-vapeur anglo-saxon (horsepower : hp) : 1 ch ≈ 0,98626 hp ; 1 hp ≈ 1,01393 ch.
      https://en.wikipedia.org/wiki/Horsepower
      1 ch ≈ 735,49875 W ; 1 hp ≈ 745,69987 W.

      Trois fois plus puissant coté turbine avec près de 1 177 kW.

      • speedbird101A dit :

        @ siu ……….Toi t’est du genre à encu…..les mouches à merde !!

  12. tehel dit :

    Pour les critiques : le débat est le même que pour le HK416F : privilégie t-on la commande française, ou le choix de l’outil le mieux adapté pour nos forces ? Le choix du PC-7 semble s’être fait après plusieurs expériences négatives et pas mal de réflexions sur la formation des futurs pilotes.

    Il y a d’autres secteurs industriels où l’on peut transiger sur l’adéquation exacte de l’outil au besoin, quitte à accepter sans problème une perte de capacités. Je voudrais bien pouvoir privilégier, par exemple, un téléphone ou une voiture pas au top niveau, mais produits en France. Mais pour le matériel fourni à nos forces armées, c’est inacceptable. C’est parfois possible de concilier les deux (Rafale, SNLE, SNA, Jaguar, radars je pense, missiles, etc.), parfois non, tant pis. Il faut d’abord créer la base industrielle au niveau, pas lancer les commandes en priant pour que la base existante suive en qualité si le niveau requis n’a pas été constaté au préalable.

    Les USA font ça, cela dit, avec quelques réussites et énormément de gaspillage visiblement. Pouvons-nous nous le permettre ?

  13. tehel dit :

    « Si ses aptitudes sont confirmés, alors il continuera son parcours » : c’est une question que je me suis déjà posée : que devient l’élève pilote s’il s’avère trop limité sur le pilotage ?

    • Pascal, (l'autre) dit :

      « que devient l’élève pilote s’il s’avère trop limité sur le pilotage ? » Reversé dans une spé « sol » et si le choix ne convient pas……………………….. »bye »!

    • Gallifet dit :

      Il devient comme vous

      • Pascal, (l'autre) dit :

        Très intelligent pour quelqu’un qui s’est revendiqué « chevalier du ciel »! Sérieux ne serait ce pas de votre part l’expression d’un…………………….vécu?

  14. marie dit :

    concernant l’appareil grob france il s’agit du TPF cobra pas du grob 120 le TPF cobra est de fabrication 100 pour cent francaise

    • dolgan dit :

      https://fr.wikipedia.org/wiki/Grob_TPX_Cobra

      Au stade de proto volant.

      Assemblage francais. Les éléments principaux sont US, All ou canadiens.

      Il est tres limité par rapport au PC7 en terme de facteur de charge et d altitude. Il ne repond juste pas au besoin de remplacer 2 avions et de permettre une approche plus sélective des cette étape de formation.

  15. Charognard dit :

    L’entraînement des pilotes est un vrai sujet :
    https://meta-defense.fr/2024/12/10/pilotes-de-chasse-180-heures-de-vol-aae/

    La rénovation des avions est-elle meilleure qu’un achat neuf d’un appareil adapté au contexte ?
    https://meta-defense.fr/2025/01/11/avions-de-combat-evolutivite-paradigme/

  16. JeanS dit :

    Les coucous Suisses sont bons
    Comme le chocolat

    J’ai moins de difficulté à accepter des achats aux helvètes qu’à la Turquie (turkey, dinde en français)