Des avions d’attaque A-10 Warthog américains ont de nouveau visé des positions de l’État islamique en Irak
En septembre, les États-Unis et l’Irak ont trouvé un accord en vue de mettre fin à la présence de la coalition anti-jihadiste « Inherent Resolve » [OIR] sur le sol irakien d’ici 2026. Pour autant, il n’est pas question d’un retrait total des forces américaines du pays.
« Pour être clair, les États-Unis ne se retirent pas d’Irak. […] Nous avons l’intention de rester en contact, à titre de conseil et d’assistance, avec les services de lutte contre le terrorisme [irakiens], le commandement des opérations conjointes, la force aérienne et les peshmergas kurdes, qui jouent tous un rôle très important dans les missions de lutte contre l’État islamique [EI ou Daesh] », avait alors expliqué le Pentagone.
Et d’ajouter : « Jusqu’à la fin de la mission militaire de la coalition en Irak, ce type d’activités de partenariat peut certainement se poursuivre. Nous continuerons de discuter avec les Irakiens – dans un cadre bilatéral – de la manière dont nous pouvons continuer à les conseiller, à les aider et à leur permettre de mener les opérations nécessaires contre le terrorisme au-delà de cette période ».
Depuis qu’il a proclamé sa victoire sur l’EI, en décembre 2017, le gouvernement irakien est mis sous pression pour réduire la présence des forces américaines. D’où cet accord conclu avec Washington. Seulement, comme en Syrie, la menace jihadiste n’a pas encore été totalement éradiquée.
« L’EI conserve des capacités, comme nous l’avons vu en Irak et en Syrie, et c’est pourquoi nous maintenons nos forces dans ces deux pays pour garantir qu’il ne puisse jamais se reconstituer et redevenir ce qu’il était il y a seulement dix ans », a ainsi fait valoir Sabrina Singh, la porte-parole adjointe du Pentagone, lors d’un point presse, le 3 janvier.
Après la chute du régime de Bachar el-Assad, à l’issue d’une offensive fulgurante menée par le groupe Hayat Tahrir al-Cham [HTS, ex-Front al-Nosra, autrefois lié à al-Qaïda] et des formations rebelles pro-turques réunies au sein de l’Armée nationale syrienne, les forces américaines ont effectué plusieurs frappes contre des positions tenues par l’EI en Syrie. De même, d’ailleurs, que les Rafale et les drones MQ-9A Reaper engagés par l’armée de l’Air & de l’Espace [AAE] dans l’opération Chammal.
Cela étant, les opérations menées par la coalition OIR contre l’EI ne se limitent pas à la seule Syrie.
En effet, le 6 janvier, l’US CENTCOM, dédié au Moyen-Orient et à l’Asie centrale, a indiqué que les forces américaines venaient d’appuyer leurs homologues irakiennes en effectuant plusieurs frappes contre des « sites connus de l’EI », dans les montagnes de Hamrin, durant près d’une semaine.
CENTCOM and Partner Forces Conduct Operations in Iraq and Syria to Defeat ISIS
U.S. Central Command (CENTCOM) and partner forces conducted operations in Iraq and Syria, December 30, 2024, to January 6, 2025, in support of the ongoing Defeat ISIS (D-ISIS) campaign.
From December… pic.twitter.com/5d4kd0QPpU
— U.S. Central Command (@CENTCOM) January 6, 2025
Selon les explications qu’il a données, plusieurs accrochages ont eu lieu entre les jihadistes et les « forces de la coalition ». Accrochages qui ont donné lieu « à des frappes aériennes » effectuées par des chasseurs-bombardiers F-16 et F-15 ainsi que par des avions d’attaque A-10 « Warthog ». Ces derniers, « chargés de soutenir les forces dans la région, ont réussi à éliminer des combattants de l’EI dans une grotte », a précisé l’US CENTCOM.
« Un membre de la coalition a été tué et deux autres ont été blessés, tous deux de nationalités différentes. Aucun membre du personnel américain n’a été blessé et aucun équipement américain n’a été endommagé », a-t-il continué, sans livrer plus de détails.
« Ces opérations ont servi à perturber et à dégrader la capacité de l’EI à planifier, organiser et mener des attaques contre les civils de la région, ainsi que contre les citoyens, les alliés et les partenaires des États-Unis dans toute la région et au-delà », a conclu l’US CENTCOM.
La dernière grande opération antijihadiste menée conjointement par les forces américaines et irakiennes remonte au 29 août dernier, alors que l’EI avait revendiqué 153 attaques en Irak au cours du premier semestre de l’année 2024. Au cours de celle-ci, quinze membres de l’organisation terroriste avaient été tués dans le désert d’Al-Anbar [province voisine de la Syrie].
Bel Avion (48 ans)
J’adore
A quelle date est il prévu d’être retiré définitivement si cette affirmation est tjrs de mise?
https://www.avianews.ch/post/acc%C3%A9l%C3%A9ration-du-retrait-des-a-10
Les US accélère le retrait des A10 mais il ne me semble pas qu’une date définitive du retrait soit mentionnée.
Le « les » dans « les US » indique clairement que cette abréviation appelle le pluriel.
Les US accélèrent.
pour quant les A10 en ukraine???pourquoi les us ne les propose pas ….pas clair !!!
Pourquoi les US ne les proposent pas ?
Parce le A10 est obsolète
@JeanS. Son retrait est toujours prévu pour 2029-2030 voir bien avant..si possible https://www.twz.com/air/39-a-10-warthogs-went-to-the-boneyard-this-year-more-than-double-over-prior-year…. L’US Air Force a (enfin) obtenu le droit d’accélérer son retrait… 39 appareils retirés en 2024, ce sera plus de 50 en 2025 dont les 24 appareils en place en Corée du sud. Cet appareil après une belle carrière, mais mono-mission et inadapté au champ de bataille moderne va enfin rejoindre le musée. Que de temps perdu…
La NDAA 2025 prévoit de ne plus conserver que 96 appareils avant son retrait définitif.
@Bad « mono mission » oui mais parfaitement remplie! Vous espérez que le D35 avec un canon aussi précis que papy Mougeot, une blinde si abattu, une MCO et des installations dignes d’un Hillton face le job? Le temps sur zone? La capacité à virer vite et revenir sur zone ? Ou vous espérez un Drone?
Depuis son lancement, US AIR FORCE, est trop digne que pour assurer le CAS de l’US ARMY avec ce tank volant, pas assez noble, mon fils pour les défendre les « rampants ».
@Kobayashi Maru. Le canon??? L’arme principale du A-10 en 1991, c’est l’AGM-65..4800 missiles tirés sur les 5400 utilisés dans le conflit. C’est cette arme qui a détruit les formations blindées irakiennes. Et encore, fallait-il encore escorter ces A-10 avec quantités d’appareils pour le protéger tellement il est vulnérable. Et là, les coûts explosent.. C’est le coût de la mission qu’il faut voir… Il a même fallu interrompre ses missions pendant 4 jours suite aux premières pertes afin de faire de la place en s’occupant des défenses aériennes irakiennes. Jamais il n’est allé à Bagdad ou sa région là où les défenses aériennes étaient les plus solides. Il vire vite?? Attention aux impressions..il vole tellement lentement que son rayon de virage est certes relativement court mais pas le temps qu’il met à l’accomplir. Et cette lenteur est sa faiblesse… Le temps sur zone?? c’est une chose d’aller faire du contre-terrorisme contre une menace sol-air ou air-air inexistante que d’aller faire la même chose contre une vraie armée. Dans ce dernier cas, vous faites votre frappe et vous dégagez… c’est tout le concept du CAS qui est à revoir. D’ailleurs aujourd’hui, le A-10 a été modernisé et utilise des SDB ou des GBU à distance pour frapper.
L’US Air Force n’en voulait pas, on l’a obligé… Même le Marine corps n’en a jamais voulu. Ni aucun autre pays d’ailleurs, c’est dire la pertinence de cet avion dans une guerre moderne….Ni hier ni aujourd’hui. Quoique, peut être la Jordanie en prendra quelques-uns pour aller taper des Toyota dans le désert syrien…
Vous espérez qu’il fasse le job ?
Face à la mer, face contre terre, regarder en face, perdre la face, faire face.
Que je fasse, que tu fasses, qu’il fasse, que nous fassions, que vous fassiez, qu’ils fassent.
Il doit faire face. Il faut qu’il fasse face.
Un Hilton, je vous prie.
L’adverbe « voire » signifie « et même », mais pas le verbe « voir ».
Son retrait est toujours prévu pour 2029-2030, voire bien avant… si possible.
Apparemment le retrait s’accélère… environ 40 par an
https://www.avianews.ch/post/accélération-du-retrait-des-a-10
Après tout cela est plus politique que technique… Trumb peut très bien ralentir les retraits de moitié sans pb
et y avoir encore une centaine d’appareil en ligne à l’horizon 2030
La présence étasunienne sur le sol syrien est illégale ; c’est une occupation.
Les sanctions étasuniennes mortifères dites « Loi César » qui privent le peuple syrien d’absolument tout, sont illégales.
Le soutien étasunien à des factions islamistes fondamentalistes et terroristes est factuel, et illégal. (Cf : Opération Timber Sycamore). Il se poursuit aujourd’hui par d’autres biais et intermédiaires.
Rebadger des anciens de l’E.I en « rebelles modérés » d’HTS est une farce obscène.
Bombarder tout ce qu’on veut sur zone en disant systématiquement « on a bombardé l’E.I », ne dupe plus que les derniers naïfs croyants qui demeurent sous le joug d’une tromperie permanente.
C’est toi dont la propagande ne dupe personne.
Même l’EI n’a pu faire pire qu’Assad et les russes en terme de nombre de victimes civiles. Son régime s’est effondré et personne ne semble le regretter. En comparaison Saddam Hussein avait conservé bien plus de partisans après avoir perdu le pouvoir.
Donc le terme illégal que vous utilisez de nombreuses fois, comme pour mieux vous convaincre vous même, est un peu curieux. Illégal par rapport à quelles lois? Pour le moment le pouvoir actuel en Syrie ne semble pas s’opposer à la présence US….
L’expression « en termes de » est toujours employée avec le pluriel au mot « termes ».
Faire pire qu’Assad et les Russes en termes de nombre de victimes.
Toutefois, « en termes de » n’aurait, selon nos académiciens, pour seul sens que « dans le vocabulaire de ».
https://www.academie-francaise.fr/en-termes-de
Faire pire qu’Assad et les Russes en matière de nombre de victimes.
La bonne blague, c’est exactement ce que dit Cati : ce sont les États-Unis qui ont boosté le djihadisme depuis des décennies. Pourquoi HTS, dont le leader est soutenu par l’Ouest serait contre eux aujourd’hui ? Il va les laisser où ils sont, dans les champs pétrolifères de Syrie 🙂
L’ennemi de mon ennemi est mon ami .
Quel avion !
« chargés de soutenir les forces dans la région, ont réussi à éliminer des combattants de l’EI dans une grotte »
… et oui, quoi de mieux qu’un Warthog (= phacochère) pour aller réduire la vermine jusqu’au fond de son trou !!! 🙂
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Cet avion est sans égal, et malheureusement, pour des raisons uniquement budgétaires, il va bientôt disparaître.
https://www.avianews.ch/post/acc%C3%A9l%C3%A9ration-du-retrait-des-a-10
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Et qu’on ne vienne pas dire que le fragilissime F35 Dindon sera en mesure de faire son job … Une brique volante en cristal ne pourra jamais faire le même boulot que le Warthog, cet authentique char d’assaut des airs, qui peut continuer à voler sur un seul moteur et même avec des bouts d’ailes et d’empennages arrachés.
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Une belle bêtise de mettre à la retraite le seul aéronef qui puisse encaisser les coups en vol … et qui bombarde comme aucun.
… pas un hasard si l’Ukraine a déjà demandé plusieurs fois à en recevoir …
L’article que vous avez mis en lien vous explique pas mal de chose pourtant…
copié/collé :
Pour l’USAF, un avion de combat se doit d’être capable de remplir plusieurs types de missions, ce dont l’A-10 est incapable. Trop spécialisé, l’avion ne peut répondre qu’à une mission unique. Cette hyperspécialisation est utile dans un cadre de conflit basique, mais n’est plus viable dans la haute intensité telle que nous l’observons au sein du conflit ukrainien. Ce dernier nous montre que l’appui aérien rapproché (CAS) est en chute libre du fait de l’efficacité des défenses aériennes modernes et de leur concentration. Pour l’USAF : L’A-10 un avion formidable dans un environnement incontesté. Le défi est de le remplacer pour faire face à l’appui rapproché contesté (CAS).
Si l’A-10 n’est ainsi plus adapté pour l’appui rapproché dans un conflit moderne, d’autres avions le sont également. Et c’est l’ensemble du concept CAS qui doit être repensé à l’avenir. Le terme « Air » est-il toujours tout à fait adéquat dans le nom et la définition du CAS ? (C’est-à-dire que le mot « Air » implique uniquement le soutien fourni par avion ?
Un concept « Air Only » doit-il évoluer vers une vision cross-Service/Domaine. Par exemple, avec des tirs conjoints/tir indirect.
Les équipements, les actifs, la formation d’aujourd’hui doivent évoluer et se standardiser pour faire face aux changements technologiques et conceptuels du futur. En effet, les ressources sont moins nombreuses et plus chères, et leur utilisation doit être optimisée pour un meilleur résultat.
Les composants doivent accepter le fait que l’état d’esprit de l’assistance rapprochée doit changer radicalement d’une intervention uniquement aérienne à un concept interservices/multi-domaines (éventuellement à « tous les domaines ») pour contrer les défis futurs du champ de bataille moderne. L’évolution des menaces ne permettra plus à aux équipages d’opérer en toute liberté comme ils le faisaient auparavant. Parce qu’il sera toujours impératif de fournir un soutien rapproché où et quand il est nécessaire aussi rapidement et aussi précisément que possible, un changement radical de la doctrine et des CAS est nécessaire. Non seulement il faudra enseigner au personnel l’importance de la réflexion commune, mais il faudra également changer institutionnellement la façon dont nous nous formons et opérons ensemble. Il va sans dire qu’un changement aussi radical aura des conséquences historiques et des implications sur l’environnement de commandement.
Quels remplaçants ?
De ce point de vue, il n’y aura pas « un » mais des remplaçants au A-10. De l’artillerie fonctionnant en mode guerre réseau (canons, roquettes guidées), des drones d’attaques lancés depuis le sol et les futures formations de F-35 épaulées par des drones de combat. Dans ce contexte, l’USAF cherche des solutions ayant des capacités multi-rôle. Les combattants doivent être capables de remplir plusieurs ensembles de missions. Les bombardiers ne sont pas oubliés avec l’emploi d’armes de haute précision.
En clair, cela veut dire que les remplaçants du A-10 n’attaqueront plus au canon en tournoyant au-dessus de l’adversaire. La menace sera identifiée à distance à travers le F-35 par exemple. Ce dernier servira de « nœud décisionnel » pour diriger, guider et lancer les systèmes (armes, drones) qui répondront à cette menace.
-Les composants doivent accepter le fait que l’état d’esprit de l’assistance rapprochée doit changer radicalement d’une intervention uniquement aérienne à un concept interservices/multi-domaines (éventuellement à « tous les domaines ») pour contrer les défis futurs du champ de bataille moderne.—
Je ne suis pas militaire et je pense que vous non plus mais si j’étais un « composant » entre espérer que 2 D33 soient sur zone, que l’EM accepte de prendre le risque de perdre l’un de ceux ci, que son pilote soit bigleux pour viser juste à la place du canon récalcitrant du D35 , qu’un Himars ( vu que vous nous expliquez que le support n’est plus seulement aérien) que des copains-composants soient à moins de 50 km pour lancer une munition rôdeuse, qu’un drone MALE arrive avec ses petites hélices sur place, ou qu’un B2 se soit taper 10 000 bornes au bon endroit, au bon moment, perso , en tant que « composant-chair-à-canon, je choisis le À 10. Après, Allez y et vous nous raconterez avec une médaille et 2 jambes en moins.
Vous avez le droit de donner votre avis. J’ai l’impression que dans votre imaginaire, les A10 sont toujours disponibles sous la main H24 et qu’ils accepteront de venir vous soutenir sur une zone contestée.
@Jojo. Et dans votre imaginaire, quelle support aérien est plus disponible qu’un A10?
Ça me rappelle l’exemple du constat de la guerre de Corée où on était au « tout missile ». Les missiles ont très largement évolués, bien sur, ainsi que certains spectres de la furtivité, de contre mesure électronique, l’histoire du glaive et du bouclier. Donc si on se casse la tête à caser un canon dans nos avions multiroles, à mettre de l’anti personnel sur nos blindés et de l’anti drone c’est qu’un appareil « dépassé » à peut être toujours sa place pour ceux d’en bas, sur leurs deux jambes ou dans un char, qui sont sous le feu ennemi.
On pourrait même refaire l’inventaire de l’année 1945 Wehrmacht vs U.S. army, M4-vs Tiger, Me 262 vs P51, fiabilité, logistique stratégique, disponibilité, et pas la recherche de wunderwaffen a tout prix (même si ces dernières sont à la base de nos armes modernes, SNA-type XXl, V2-missile balistique, Panther-MBT, Panzerfaust-manpad,…) On peut en discuter sereinement.
Pour le reste, Fralipolipi vous a largement répondu en dessous et je rejoins à 100 % son commentaire que je trouve même très fair play, comme à son habitude.
En cas de doute, appelez Starfleet, on est dispo h24 dans nos vaisseaux à nacelles très éloignées et nos déflecteurs protégeant notre contrôle humain:)
@Kobayshi Maru
Quel support aérien est plus disponible qu’un A10 ?
Réponse 1 : n’importe quel support qui ne se fait pas abattre par un tire sol/air.
Réponse 2 : la somme de plusieurs types de supports.
Irak 1991 quel est l’avion qui a subit le plus de perte ? le A10.
Sinon l’article est très clair et il reprend ni plus ni moins les propos de l’USAF. Et non les US ne retirent pas le A10 uniquement pour des raisons budgétaires.
Vous ne comprenez pas que la réalité du front en haute intensité a changé depuis les années 70-80-90 ?
Votre A-10 ne fera pas deux passes canon. Il sera dézingué avant même d’avoir pu constater les effets de sa première rafale. Et des pilotes de A-10 qui acceptent d’aller au suicide pour aider les collègues au sol, il n’y en a plus beaucoup.
Ce que dit l’article est plutôt clair : il faut des vecteurs soit furtifs, soit éloignés du front. Et le fait qu’ils soient disponibles rapidement n’est qu’une question d’organisation et de circulation rapide de l’information. Concernant la circulation de l’information, je pense que l’on est dans une nouvelle ère qui doit permettre de solder ce point. Pour l’organisation, la chaîne de commandement doit se repenser.
Et pour rentrer dans vos critères de validité de vos interlocuteurs, oui j’ai été militaire et oui, je m’intéresse encore à ces questions de doctrines et bonnes pratiques du champ de bataille.
@Jojo
Quel intérêt de copier/coller tout l’article que j’avais posté juste avant (et que j’avais évidemment lu en intégralité, rassurez-vous camarade !!! ) ?
Contentez vous d’en reprendre les 3 phrases qui soutiennent peu ou prou votre passionaria du Fail 35, et ça suffira bien.
Merci.
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Pour votre gouverne, et pour rappel (vu que vous semblez ne pas vouloir entendre ni comprendre), le Fail 35 depuis sa haute altitude hypraconnectée ne pourra JAMAIS faire le même boulot qu’un A10 sur le terrain.
Un A10, c’est rustique, de proximité immédiate, fiable, aéronef le plus résiliant en vol qui soit, et hyper puissant !
Alors qu’un Fail 35 Dindon (censé remplacer aussi le A10 … regardez à ce sujet ttes les auditions au Sénat avec Mc Cain à la manoeuvre, ridiculisant les généraux de l’USAF, ça vous fera du bien), ce dindon là en or massif n’est pas fiable du tout (aussi fragile au hangar que dans les airs), il est très distant du combat même et surtout pour le CAS (aucune capacité de vol en TBA de manière sereine, et encore moins en vol tournoyant en TBA) , contraint par les exigences d’un fonctionnement en réseau hyper-connecté (what if it does not work any longer ?… pour des tas de raisons possibles), n’est pas assez lourdement et spécifiquement armé … 2 grosses bombes et puis s’en va … d’autant que son tir canon est imprécis (et avec un emport munitions ridicule), voire pire, son canon fait plus peur à son propre pilote qu’à l’ennemi !
https://www.twz.com/39920/a-marine-f-35b-fighter-jet-accidentally-shot-itself-with-its-own-gun-pod
(je sais ce dernier lien n’est pas fairplay …. mais comme vous ne l’êtes pas non plus, ce n’est plus un problème).
Avant de faire des théories, la seule chose que je pourrais vous demander lorsque vous postez le lien d’un article, c’est que l’article en question reprenne au moins vos propos.
¨Cet avion est sans égal, et malheureusement, pour des raisons uniquement budgétaires, il va bientôt disparaître.¨
–> l’article ne dit pas ça du tout ! il va même à l’encontre de vos affirmations.
J’ai compris vos propos ne vous inquiétez pas pour moi, tout va bien ! Faut pas vous énerver parce que les gens ne partagent pas vos points de vue.
Bien à vous.
Juste pour précision, se qui va à l’encontre de vos affirmations c’est que le A10 ne disparaît pas uniquement pour des raisons budgétaires. C’est pour cette raison que j’ai copié/collé une partie de l’article.
L’histoire avec Mc Cain date de 2016, visiblement l’USAF a gagné.
Il se dit que l’administration prochaine va revoir certaines priorités dans le domaine.
Les performances éblouissantes du F35 pour un budget minime n’impressionnent pas qu’en Europe et en Asie.
Bien sûr LM n’a rien à craindre ni aucun de la BITD US, les enjeux sont multidimensionnels, mais il devrait y avoir des évolutions significatives dans certains programmes comme dans les organisations qui les portent/supportent.
L’A10 n’est peut-être pas encore à la ferraille.
l’ A-10 qui vole déjà depuis presque 50 ans est amené à disparaître pour cause d’obsolescence… c’est évident !
Eh oui, les avions ça vieillit et les coûts d’entretien et de maintien opérationnel sont de plus en plus lourds à soutenir avec le temps. Et puis les technologies et tactiques de combat évoluent. Si à une époque une « Gatling » volante suffisait à faire le job, on se demande si l’évolution de la menace avec les Manpad portatifs qui pullulent sur tous les terrains insurrectionnels du monde ne le rende pas inutile, voire dangereux pour ses pilotes.
Il fut une époque où il suffisait de faire du bruit pour disperser les barbus en sapâtes, mais de nos jours cela ne suffit plus.
Le F-35 est le maillon technologique suivant. Au lieu d’arroser allègrement comme l’A-10, la technologie d’aujourd’hui doit permettre un ciblage multiple laser suivit d’un largage de pod à charges intelligentes multiples et ce serait vite réglé. Probablement beaucoup plus vite qu’avec un A-10, avec une précision inégalée limitant les singulièrement les dégâts fratricides. Les Barbudos ne verraient pas et n’entendraient même pas l’avion à l’abri en altitude.
S’ils continuaient à voler, les A-10 seraient vite décimés sur les terrains de conflits actuels. Ce n’est pas pour rien qu’on ne les envoie plus nulle part depuis quelque temps…Et même pas en Ukraine où les F-16 lui sont préférés…tout un symbole.
En attendant l’A10 à largement plus prouvé sa valeur , que le fer à repassé , dont tu nous vante les mérites , ça paye bien de faire du lobbying pour le Fail 35 ?
Vous manquez de proportionnalité mon cher KOUDLANSKI ! Comparer le palmarès d’un avion qui vole depuis 50 ans, avec un autre qui vient juste de recevoir sa licence opérationnelle… Pas très pertinent comme comparaison. Quant à bosser pour Lockheed Martin, je ne demanderai pas mieux ! Ça m’éviterait de rouler en une vieille Golf de 2014 ! AVIS AUX PONTES DE LOCKHEED s’ils nous lisent, je vous envoie mes coordonnées bancaires (pour le chèque) sur simple demande !
Le meilleur tueur de chars de l’USAF, déjà en 91, ce n’était pas le A-10 avec un gatling, mais le F-111 avec un GBU.8
Ah, je me disais, aussi.
Le KARABOUDJAN :
https://static.wikia.nocookie.net/tintinfr/images/1/19/Karaboudjan.jpg/revision/latest?cb=20190614120852&path-prefix=fr
Le DJEBEL AMILAH (« Mille s-s-sabords !… C’est le K-K-KARABOUDJAN ! ») :
https://media.ouest-france.fr/v1/pictures/MjAxNjEwYTNhZWZmYjhlMzJhZjU1YzAzMzdkODgxZTc1ZTk2Y2U?width=630&focuspoint=50%2C25&cropresize=1&client_id=bpeditorial&sign=ac5efea120a2cfc25db88ca6297adfed9835cf36d62db95e8bc9017b599f13e8
Vous devez envoyer un petit message au commandement, Israeli Air Force…
Condoléances au soldat tué , dans les combats contre Daesh .
Toujours fidèle au poste, à condition d’intervenir dans des zones ou la défense anti aérienne n’est pas trop intense et ce malgré que le « Hog » ait des capacités d’encaisser non négligeables!
« Treasury Sanctions Sudanese Paramilitary Leader, Weapons Supplier, and Related Companies »
– RSF’s leader
– RSF Weapons Supplier AND RELATED COMPANIES
Capital Tap Holding L.L.C.
Capital Tap Management Consultancies L.L.C.
Creative Python L.L.C.
Al Zumoroud and Al Yaqoot Gold & Jewellers L.L.C.
Al Jil Al Qadem General Trading L.L.C.
Horizon Advanced Solutions General Trading L.L.C. – Sole Proprietorship
https://home.treasury.gov/news/press-releases/jy2772
Et ?
Et surtout, le rapport avec l’article ?
Les groupes armés non-étatiques vers lesquels les États-Unis portent leur regard.
C’est à se demander si Fairchild ne s’est pas inspiré de Disney!
https://th.bing.com/th/id/R.61b9ef2a5e51957bc461d2a4f83b442f?rik=iawnEw4Et%2b%2fphw&pid=ImgRaw&r=0
https://th.bing.com/th/id/R.a183de5708b55bd02fc161db43c3ed8f?rik=tTFmXYIRSxa75A&pid=ImgRaw&r=0
Pas mal! 😉
@Pascal
2 beaux réacteurs bien disjoints pour que la destruction totale de l’un ne puisse jamais empêcher le 2nd de turbiner comme si de rien n’était => la redondance et la résilience à son sommet.
C’est esthétiquement moche, mais ça marche très bien.
(et c’est idem pour l’empennage vertical, etc …)
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En revanche, un Typhoon, tout bi-réacteur qu’il est, s’il ingère un trop gros piaf dans un de ses réacteurs, les tuyères étant si voisines, par effet de souffle, cela peut aussi couper le second … c con.
… et on ne parle là que d’un gros piaf.
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Quant à la fragilité du dindon, mieux vaut ne pas trop en parler 😉
Fralipolipi @ »2 beaux réacteurs bien disjoints pour que la destruction totale de l’un ne puisse jamais empêcher le 2nd de turbiner comme si de rien n’était » Exact et idem pour le F14 Tomcat dont les nacelles moteurs étaient séparées ainsi que pour la « Sukhoi family » mais en cas de mise hors service d’un moteur le pilote devrait gérer la dissymétrie de vol (maintenant, avec les C.D.V.E………………..)
https://nationalinterest.org/sites/default/files/styles/desktop__1486_x_614/public/main_images/juykuykuy.jpg?itok=QL4jVODD
https://img.goodfon.com/wallpaper/nbig/5/df/istrebitel-mnogotselevoi-su-30sm-su-30sm-vvs-rossi.webp
https://proptors.com/wp-content/uploads/2023/03/Sukhoi-Su-57-Fighter-Jet-768×768.jpg
« Quant à la fragilité du dindon, mieux vaut ne pas trop en parler » N’en parlons pas pour éviter les « fâcheries » de certains!
Je les ai vu à l’oeuvre ,c’est spectaculaire et d’une efficacité redoutable !
Je les ai vus à l’œuvre. Pas « je les ai vu à l’oeuvre ».
Dans cet usage, il ne s’agit pas de la préposition « vu » (qui est invariable) mais du participe passé du verbe « voir » (accordé au masculin pluriel avec le COD « les », placé avant).
Il semblerait que le Sultan soit un peu furax,il se prend une grosse branler dans le nord de la Syrie ( ses proxy) par les FDS et les Américains ne lacheront pas les Kurdes…et les Français n’ont plus..
enfin d’après Manu1er…quant à Daesch ,une tête tombe,une autre revient, espérons qu’ un jour les hommes de ces pays se sortirons de cette pourriture, le problème c’est que tout ce beau monde s’en sert…
« et les Français n’ont plus. »
Et les Français non plus.
Aussi / non plus : et les Français aussi / et pas les Français non plus.
Une branlée.
Ils ont bien raison de s’entrainer en Syrie et surtout qu’ils continuent bien leur training sur ISIS… parce que quand il faudra défourailler sur les Turcs, membres de l’Otan, qui seront « peut etre » prochainement en guerre contre Israel ,va falloir choisir le bon camp du bien …et ne pas se gourer…
@speedbird101A : en effet, car Israël n’est pas membre de l’OTAN.
Le débat sur son adhésion a eu lieu, et ce, de plus en plus depuis les années 2005-2006. Peut-être que certains pays européens y seraient très opposés en tout cas tant que Netanyahou et sa clique d’extrême-droite sont au pouvoir, mais Trump pourrait y pousser avec sa finesse habituelle pour
1. « servir » son copain Netanyahou bien sûr
2. obliger à contrario Israël à un peu de retenue et de décence au moins dans ses actions en Syrie (le reste, je n’en parle même pas)
3. envisager sérieusement le lâchage de la Turquie d’Erdogan, qui va décidément devenir incompatible avec l’OTAN.
4. dés-Européanniser et américaniser un peu plus l’OTAN. Pour les pays européens, ça pourrait être une concession acceptable si ça permet de préserver un soutien durable des Etats-Unis à l’Ukraine, en attendant qu’enfin une Europe de la Défense se constitue pour défendre nos seuls intérêts.
Je doute que le choix soit long aux US entre Israel et la Turquie…
Comme les turcs ont de l’armement US pour la majeure partie, un gros stop sur les approvisionnements en pièces détaillées, et l’armée turque sera vite en difficulté, sans armement de pointe, surtout l’aviation, primordiale dans ces affrontements.
Donc la probabilité réelle de ce scénario me semble faible et la communication actuelle est sans doute juste là pour indiquer aux turcs les limites de leurs actions de conquête par la force.
Notre établissement ne détaille pas les pièces aéronautiques.
Pour satisfaire votre besoin, il vous faut vous adresser à un revendeur spécialisé en pièces détachées.
Le A 10 n’à pas fait, la chasse au scud pendant Tempête du désert en 1991 ?
@Romain Vu que le S.C.U.D. est considéré comme un missile balistique je doute que le A 10 soit en capacité de l’intercepter, à la limite les F15 et encore! Le principal untercepteur fut le « Patriot »……….. quand le S.C.U.D. n’arrivait pas en …………………….pièces détachées!