L’armée de l’Air et de l’Espace a créé un nouveau galon pour valoriser les compétences de ses militaires du rang

Selon la dernière édition des « Chiffres clés de la Défense », l’armée de l’Air & de l’Espace [AAE] comptait 9 406 militaires du rang [ou « militaires techniciens de l’Air – MTA] en 2023. Cependant, on parle plus souvent des officiers et des sous-officiers, notamment quand il s’agit d’évoquer les problèmes de fidélisation et / ou de recrutement.

En outre, selon le Haut Comité d’évaluation de la condition militaire [HCECM], le nombre de militaires du rang promus dans le corps des sous-officiers a diminué de 11 % au sein de l’AAE depuis 2017. Aussi, son chef d’état-major [CEMAAE], le général Jérôme Bellanger, a l’intention d’inverser cette tendance. « Il faut inciter les militaires techniciens de l’air à gravir l’escalier social. C’est, pour nous, un défi important en matière de formation », a-t-il dit, lors d’une audition au Sénat, le 23 octobre [le compte rendu vient d’être publié, ndlr].

Pour rappel, un MTA fraîchement engagé débute une formation militaire élémentaire [FME] suivie d’une formation professionnelle dont la réussite est sanctionnée par le certificat d’aptitude à l’emploi de technicien [CAET]. Puis, s’il réussit les épreuves de sélection de niveau 1 [SN1], il peut obtenir le Certificat élémentaire de technicien [CET] et le Brevet élémentaire de technicien [BET], sous réserve qu’il ait été promu caporal.

Enfin, s’il est caporal-chef, titulaire du BET et compte au moins neuf ans de « services militaires comptant pour pension » [voire moins, selon certaines spécialités], alors ce MTA peut se voir décerner le Brevet supérieur de technicien [BST], lequel « a vocation à reconnaître l’expérience professionnelle » qu’il a acquise.

Cela étant, et comme l’a fait l’armée de Terre pour ses caporaux-chefs [ou ses brigadiers-chefs] totalisant plus de onze ans de service ainsi que pour ses sergents-chefs [ou ses maréchaux des logis-chefs] titulaires de l’ancien BSTAT [Brevet supérieur de technicien de l’armée de Terre] ou du nouveau BM2 [Brevet militaire de deuxième niveau], l’armée de l’Air & de l’Espace vient de créer un nouveau galon pour distinguer ses militaires du rangs possédant le BST.

La cérémonie marquant la première remise officielle des ces nouveaux fourreaux de galons a été présidée par le général Bellanger, le 2 décembre.

Ces nouveaux fourreaux portent deux marques distinctives : une soutache dorée, censée valoriser « l’attribution du Brevet supérieur de technicien en tant qu’étape déterminante [de leur] parcours professionnel », et des brisques d’ancienneté, « témoins d’expérience et de fidélité ».

« Ces distinctions, fruit d’un dialogue nourri au sein de notre institution, témoignent de l’importance que nous accordons à nos militaires du rang engagés, véritables piliers de l’Armée de l’air et de l’espace », a fait valoir le général Bellanger, via le réseau social LinkedIn.

Par ailleurs, devant les sénateurs, le CEMAAE a laissé entendre que le modèle de formation allait être modifié prochainement.

« Notre modèle de ressources humaines repose aussi sur notre capacité à construire des parcours qualifiants qui permettent aux aviateurs de se former et de progresser tout au long de leur carrière. Là encore, nous avons des mesures très concrètes, avec de nouveaux parcours au profit des sous-officiers et des militaires du rang, ainsi qu’une modernisation de la politique de mobilité, en particulier avec le système de paliers pour les sous-officiers de trois, six et neuf ans, afin de leur donner davantage de mobilité », a-t-il en effet déclaré.

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51 contributions

  1. Bastan dit :

    Et faudrait rajouter des médailles, et ……..un paquet de bonbons. Le mal est plus profond. Le mérite doit primer et permettre aux meilleurs de ne pas attendre que les années passent pour espérer pouvoir progresser. Le salaire dépend du grade, et ce n’est pas un décors sur un fourreau qui améliorera la vie familiale. L’aspect familial est trop souvent négligé par la Haute hiérarchie.

    • Salins du Midi dit :

      La solde dépend du grade, pas « le salaire ».
      Les militaires ne sont pas des salariés.

      • FPE dit :

        Distinction primordiale. On ne saurait confondre la solde, somme d’argent versée par l’employeur en échange du travail rendu, le traitement, somme d’argent versée par l’employeur en échange du travail rendu, et le salaire, somme d’argent versée par l’employeur en échange du travail rendu.

        C’est cette distinction fondamentale entre solde, salaire et traitement qui fait que les militaires sont incapables de comparer leur solde et les salaires qu’ils pourraient avoir dans le privé, ou les traitements ailleurs dans la fonction publique.

        Réellement cet abus de langage de Bastan rend son propos incompréhensible. Quand il dit « le salaire dépend du grade », on ne comprend pas ce qu’il dit, puisque les militaires n’ont pas de salaire. Comment pourrait-il alors varier ? Incompréhensible.

        Merci d’avoir éclairé notre discussion.

        • Salins du Midi dit :

          Qu’un militaire se considère comme un salarié est une question qui a beaucoup plus de conséquences qu’un simple abus de langage.
          La différence dans les termes reflète aussi une différence fondamentale dans le statut.
          Ne faites pas semblant de ne pas l’avoir compris.

  2. Pardinus96 dit :

    Et beh, les compagnies aériennes et autres opérateurs privés n’ont qu’à bien se tenir niveau concurrence si il y a un galon doré en face…

    • speedbird101A dit :

      @ Pardinus………sauf que dans les compagnies aériennes et maritimes privées , les galons portés sur un uniforme PNT indiquent une fonction à bord ,si haute soit t’elle ,et certainement pas un grade selon la dénomination militaire …Alors ,on ne craint pas grand chose coté concurrence , et pas meme celle d’un Amiral !

      • Le ‶T apostrophe″ prolifère insidieusement dit :

        Si haute soit-elle.

        Il est totalement inutile d’y ajouter un « t’ ».

  3. ji_louis dit :

    Si mobilité sous-entend déménagement, je ne crois pas que « leur donner davantage de mobilité » favorisera les familles, les carrières et les renouvellements de contrats.

    Les militaires commencent jeunes adultes, et ont à construire leur vie (de famille) en parallèle de leur carrière. Il est plus facile en étant officier de privilégier la carrière à la famille, beaucoup moins pour les catégories aux revenus inférieurs. Il me semble que les pontes (donc cadres supérieurs bien payés) DRH du ministère n’ont pas encore compris cela (tout du moins le CEMAAE puisque c’est son affirmation que je remets en cause).

  4. Winter dit :

    On réinvente les caporaux- chefs de plus de 10 ans de service, qui ont disparu dans les années quatre-vingt… quel progrès !

  5. Kaskapointe dit :

    Pour un caporal-chef, franchir le pas pour devenir sous-officier implique d’envisager, entre autres arguments, la très sensible perspective de nombreuses mutation. (En ce qui me concerne, 9 en 38 années de sous-officier en comptant une dissolution, un déménagement du régiment au complet etc, etc…). Je comprends aisément la frivolité d’un caporal-chef (et de sa famille) qui priorise une sédentarisation au détriment d’une carrière jugée logiquement trop mobile à son sens. Le jeu en vaut-il vraiment la chandelle ?
    Je ne vais pas avoir le mauvais goût de détailler ici tous les inconvénients bien connus de
    notre métier car nous sommes entre fins connaisseurs du système n’est-ce pas ? En ce qui me concerne je les ai acceptés même si je les ai aussi parfois subis. Mais encore une
    fois j’assimile tout à fait qu’aujourd’hui la stabilité familiale l’emporte sur d’autres facteurs aux yeux de certains.

    • Kaskapointe dit :

      Lire « frilosité » au lieu de « frivolité ».
      Pardon…

    • civis17 dit :

      je considère cela comme normal , il faut avancer il faut bouger , pas mal comme lapalissade, et dans ma courte vie professionnelle de pékin pour atteindre mon objectif, j’ai bougé 11 fois sur 41 années avec un changement géographique à chaque fois .Bon c’est vrai que fils de mili , j’avais de l’entrainement .Allez on se bouge le jeu en vaut la chandelle bien sur .

      • ji_louis dit :

        Fils de mili, j’ai profondément souffert d’avoir déménagé 13 fois avant l’âge de 13 ans. Mili moi-même, j’ai mis fin à ma carrière pour que mes enfants ne connaissent pas la même souffrance (ils ont quand même déménagé 3 fois en 4 ans).

        • Arthur vince dit :

          13 fois en 13 ans !!!! Je ne veux pas remettre en question ce que vous dites mais j’avoue que j’ai un peu de mal à y croire. Moi même fils de mili, mili par la suite moi même pendant 27 ans, je ne totalise pas sur l’ensemble de ma vie plus de la moitié de vos déménagements.
          Peut y voir également la « bougeotte » de votre père (sans lui manquer de respects), ou alors les mutations à caractère carrière parce que autant il est vrai que l’on déménage mais autant en 13 ans, j’ai un peu de mal à y voir un rythme normal outre de la volonté du personnel ou du disciplinaire (voir de la restructuration à chaque affectation mais là, c’est quand même pas de bol).
          Et pourtant, mes repères vers les anciens n’en n’ont même pas autant sur l’ensemble de la carrière.
          Moi en 27 ans, c’est 4 affectations. Durant mon enfance de ma naissance à ma majorité, c’est 3 affectations.
          Après c’est vrai que j’en ai connu qui déménageait souvent mais c’était par profil carriériste.

          • Abbé Cherèle dit :

            La défense de l’emploi du « ne » dans les phrases négatives est une juste cause, mais il convient toutefois de ne pas en abuser.
            Ainsi, il y a un « n’ » excédentaire dans « mes repères vers les anciens n’en n’ont même pas autant », qui aurait dû être écrit « mes repères vers les anciens n’en ont même pas autant ».

          • Avekoucenzeh dit :

            Le verbe « voir » ne signifie pas « et même ». C’est l’adverbe « voire » qui a cette signification.

            … ou du disciplinaire (voire de la restructuration à chaque affectation […]).

      • Jean dit :

        Il y a de nombreux types de carrière où pour avancer il faut bouger (de poste, d’institution), mais pas bouger géographiquement. Ce n’est pas une lapalissade de rappeler que la progression dans les armées implique une mobilité géographique, ce qui n’est pas toujours le cas ailleurs.

    • La méduse dit :

      Je suis assez d’accord avec vous. Issu du recrutement demi-direct, j’ai accepté dès mon accès au corps des SOFF le concept de responsabilité, mutation etc…
      Bon nombre de mes camarades restés CCh n’acceptaient pas l’idée non seulement de la mutation mais également d’autres responsabilités du SOFF.
      Arrivé au bout de 15 ans d’ancienneté, beaucoup se sont vu d’un coup besoin d’être considéré comme un SCh.
      Et pour fidéliser, on s’est retrouvé avec des CCh1 qui en peu de temps arrivent avec le grade de SCh voir Adj alors qu’il a fallu plus de temps pour un demi-direct pour y arriver.
      Et si certain CCh le méritait franchement au vu de la qualité de leur travail il y en a beaucoup, mais vraiment beaucoup qui n’aurait pas dû franchir le cap.
      Comme me disait un ancien, il vaut mieux être un bon CCh qu’un mauvais Sgt.
      Mais quand ça pleurniche et qu’il faut fidéliser, alors les manœuvres RH regorge d’idée qui dépassent la logique et le respect pour ceux qui ont fait le choix plus tôt.
      Remarquez, les générations de SOFF il y a quelques années qui refusaient de passer le BSTAT, inimaginable pour ceux de ma génération. Le BSTAT faisait partie du cursus dès lors que l’on accédait au monde SOFF.
      Et le système à encore plié face à ceux qui refusaient en inventant encore des « aides au cursus » avec en prime des reconnaissance comme si le gars était remarquable.
      C’est un peu comme la possibilité pour un EVAT de passer le concours EMIA, ou un CCh de passer le concours OAEA (alors que pour un SOFF il fallait être BSTAT, du grand Mendez).
      Chacun sa place, si tu veux progresser, prends toi y dans l’ordre.

      • Avekoucenzeh dit :

        Pour dire « et même », l’adverbe « voire » convient parfaitement, mais pas le verbe « voir ».

        Des CCh1 qui en peu de temps arrivent au grade de SCh, voire Adj.

      • C'est quoi que je vous cause en rapport avec dit :

        Chacun sa place, si tu veux progresser, PRENDS-T’Y dans l’ordre.

  6. Drh dit :

    Toutes sérieuses et représentatives de réelles compétences qu’elles soient, ces niveaux n’ont pas d’équivalence avec le civil et n’ont donc pas de valeur professionnelle directe en France comme au sein de l’UE. En matière de carrière, il est donc légitime de se demander pourquoi devoir attendre 10 ou 12 ans de bons et sérieux services pour avoir le salaire qui est obtenu dans le civil dans n’importe quel pays de l’UE avec une formation initiale ou une reconnaissance des acquis professionnels deux ou trois fois plus rapidement. Imaginer qu’on fait de la rétention de salariés en organisant des parcours non reconnus et en faisant miroiter des médailles en chocolat n’est pas malin du tout et – en tout cas, ceci est démonté par les difficultés croissantes à recruter et à retenir – inefficace (car au final oui sur un plan économique les militaires sont des salariés : rémunération en contrepartie d’un contrat avec des obligations librement consenties, y compris de loyauté, et sous supervision d’un supérieur et d’une hiérarchie, dans un contexte où le pouvoir est en réalité du côté du salarié qui peut aller voir ailleurs… ce que les militaires du rang ne se privent pas de faire avant qu’on souhaite qu’ils le fassent).

    • Pourquoi tant de e ? dit :

      Tout sérieux et représentatifs de réelles compétences qu’ils soient, ces niveaux n’ont pas d’équivalence.

  7. Alfred dit :

    Rien de nouveau. L’armée a toujours été ainsi faite qu’en effectuant le même travail à grade, ancienneté et expérience égaux, le total de la feuille de solde primes incluses était different selon les origines et le statut. Idem pour la notation (dite utile) lorsqu’on approchait du plafond d’avancement statutaire. Alors évidemment, il arrivait un moment où il fallait faire un choix quand les perspectives d’emploi se rétrécissaient, pour éviter de sombrer dans la monotonie du quotidien dans un bureau notamment .

    • Bangkapi dit :

      Oui rien de nouveau. De tout temps les armées ont changé d’uniformes et aussi de grades.
      On a eu des adjudant-major, des sergents fourriers etc..
      J’ai commencé à servir à une époque ou il y avait des sergent-majors, qui ont disparu dans les années 70 et revu le jour il y a peu.
      Les majors , arrivés avec la réforme de 74/75.
      Cela réponds à des besoins et à des contraintes, rien de plus normal.

  8. Pascal, (l'autre) dit :

    C’est beau les galons mais c’est en bas à droite de la fiche de solde que ça « parle »! Ce qui paye ce sont les brevets, qualifications B.S., D.Q.S. (j’ignore si elle existe encore!), C.M. Ce n’est pas le « saut » de solde entre grades qui met du beurre dans les épinards!

  9. Bangkapi dit :

    L’Armée de l’Air qui en général est souvent en avance, vient de faire ce que l’Armée de Terre a fait depuis pas mal d’année, le CC1.
    Le caporal-chef de 1ère classe.

  10. Lolo-Ito dit :

    Un galon … de l’espace !

  11. Mili dit :

    ma banquière serait impressionné quand j’aurais ce nouveau grade. Elle ne pourra plus me refuser ma demande de prêt devant tant d’honneur.

    • Petit Gibus dit :

      « ma banquière serait impressionné quand j’aurais ce nouveau grade. »

      Ma banquière sera impressionnée quand j’aurai ce nouveau grade.
      Ma banquière serait impressionné si j’avais ce nouveau grade.
      Aurais-je ce nouveau grade, ma banquière serait impressionné.

  12. Guindon dit :

    bravo ! Avant d’informer, il est bon de savoir.

  13. Rogger dit :

    bonjour. bon la réalités s’est que nous gardons des militaires du rang de plus en plus longtemps…
    Mais normalement un soldats est fatigué apres 15 ans de service… ( la vie de soldats e’est entraînement phisique 24/24, travail et instruction )
    donc si a 18 ans de service tous vas s’est que la vie vas bien … ( des fonctionnaire tranquille).
    Se n’est pas comme cela que l’ons gagne une guerre …
    une bonne troupess s’est des hommes jeune … le plus vieux avant s’etait le capitaine qui avez 45 ans max…
    bien sur cela s’était avant…

    • Bangkapi dit :

       » c’est pas comme cela qu’on gagne un guerre  » Peut-être mais on voit que ni les russes ni les ukraimiens ne brillent par leur jeunesse.

       » le plus vieux c’était le capitaine qui avait 45 ans  » Il y a bien bien longtemps alors. Car j’ai souvent vu des capitaines bien plus jeunes que les adjudants même si on les appelait  » le vieux  » .

      • Alfred dit :

        Pas si longtemps que ça. Le jeunisme s’est accelere a partir de la fin des annees soixante dix après qu’on ait reduit la duree de service entre les premiers grades et pris en compte le temps de formation en ecole pour l’avancement au grade suivant. On a alors commencé à voir des differences d’age entre ceux qui étaient passés avant ces reformes, et ceux qui en ont bénéficié après. Puis sont arrivés les carrièristes qui avaient prévu comment booster leur future carrière par le jeu des formations suivies et des affectations, avant même de l’avoir commencée. On les reconnaissait notamment a leur attitude et a leurs propos. L’unité a laquelle j’appartenais alors en a renvoyé un au régiment, qui était arrivé par erreur au milieu de gens habitués à se salir les mains et à regler les problemes en interne quand il le fallait. Elle a helas été dissoute quelques années après.

        • Trenet dit :

          Le subjonctif est presque systématiquement précédé de « que », mais « que » n’est pas toujours suivi du subjonctif. Ainsi, si « avant que » est bien employé avec le subjonctif, en revanche « après que » l’est avec l’indicatif : https://www.academie-francaise.fr/apres-que

          Après qu’on a réduit la durée de service

          ∼ ⋄ ∽

          Longtemps, longtemps, longtemps
          Après que les poètes ont disparu
          Leurs chansons courent encore dans les rues
          (L’Âme des poètes,1951)

    • Physique de prof dit :

      L’entraînement physique devrait être plus efficace que l’entraînement « phisique ». Mais tant que ce n’est pas de l’entraînement phtisique, ça peut aller.

    • Pour qui sont ces serpents qui sifflent sur vos têtes ? dit :

       
      La réalité C’est que nous gardons des militaires du rang.
      La vie de soldat C’est entraînement physique 24/24.
      Si à 18 ans de service tout va, C’est que la vie va bien.
      Ce n’est pas comme cela que l’on gagne une guerre.
      Une bonne troupe C’est des hommes jeunes.
      Le plus vieux avant C’était le capitaine qui avait 45 ans max.
      Bien sûr, cela C’était avant.

      https://jeretiens.net/ca-ou-sa-ce-ou-se-ces-ou-ses-cest-ou-ses

    • Il gagne, elle gagne, ON gagne.
      Ils ONT, elles ONT.

      Ce n’est pas comme cela que l’ON gagne une guerre…

  14. Fabrice Garnier dit :

    on appelait ça  » les mexicains  » ..

  15. LYP dit :

    Beaucoup de MTA préfèrent ne pas devenir Sous Officier pour privilégier les aspects familiaux en limitant les mutations et en favorisant l’accès à la propriété. Cette évolution est juste une reconnaissance de l’ancienneté et de la qualification mais elle n’apporte rien de plus. A l’image de la Marine Nationale et de l’Armée de Terre, l’AAEF adopte le même principe même si il ne se limite, pour l’instant, que pour les Caporaux Chefs. Cela ne répond pas aux problèmes de fond de la DRH de l’AAEF.

  16. halte aux blablas dit :

    De la poudre aux yeux. Cela rappel le COVID, quand le gouvernement voulait donner des médailles aux soignants. Il faut revaloriser les salaires et pas des créer des farces et attrapes. Ils ont fait de même dans l’armée de terre avec les sergents -chef à 4 chevrons sans valoriser le salaire. Sommes-nous si bêtes ?

    • Salins du Midi dit :

      Les militaires touchent une solde, pas un salaire.
      Parlez de rémunération si vous voulez, mais pas de salaire. Les militaires ne sont pas des salariés.

  17. Aviateur dit :

    Ce n’est certainement pas une modification cosmétique qui va permettre de remplacer une perspective de carrière et une solde conforme aux sujétions et aux compétences !

  18. JeanS dit :

    Il n’y a pas à dire, c’est un réel progrès !
    Avec ça, nous allons recruter ET conserver les capochef!!

    J’ai découvert que l’Armée de Terre (je ne sais pas depuis combien de temps) a créé un grade de sergent-chef avec 4 chevrons.
    Signifiant que le quidam arborant a passé un step (je ne sais lequel)

    Est ce que ça paye?

    Ne manque t il pas une méduche à 5, puis 10, puis 15 (chaque 5 ans) en plus pour revenir sur les propos de Bastan (les bonbeck, moyen pour les chicots)

    Faut payer plus

    Pour en avoir cotoyer qques unes et uns, il est vrai que le MTA ne veut pas être muter à 95 % (sauf en OM).

    C’est du décorum lorsque l’on ne sait plus quoi faire

  19. Wreckert47 dit :

    Un Cabot-chef c’est une légume !
    …ça boit ça pète ça fume …
    Un Cabot c’est tellement con
    qu’ça sait pas écrire son nom … Chanson Colo…

    • Bangkapi dit :

      Il y a aussi .

       » les caporaux qui nous commandent,
      c’est cons là « .

      Mais attention on fini pas les colons !

  20. Ben El Mehli dit :

    Déjà connu sous le vocable de « trottoir a puces  » et il y a longtemps.

  21. MC² dit :

    J’ai connu des chouffes qui auraient dû porter ces galons de Mexicains, mais ils n’existaient plus. Ils étaient largement assez compétents pour passer second-maître, mais il manquait le diplôme machin et le papier truc, les vrais choses qui comptent. Ce nouveau galon sert à quoi ? A simuler la reconnaissance de la compétence ou à signaler qu’on ne fait pas passer dans le corps supérieur au mérite ?
    Dans tous les cas, je ne connais aucun homme du rang qui soit assez bête pour se laisser berner par un galon doré ou une breloque. Plus haut dans la hiérarchie par contre…