Le groupe français Soframe a dévoilé un véhicule robotisé doté de l’arme laser antidrone Helma-P

Lors de la dernière édition du salon de l’armement aéroterrestre EuroSatory, le groupe français Soframe avait présenté le HE 441, un petit véhicule tout-terrain de type fardier / mule, pouvant être téléopéré et /ou se déplacer de manière autonome. Et d’assurer qu’il préfigurait « la mobilité innovante de demain », grâce à ses « quatre roues motrices et directrices ».

En outre, l’industriel avait souligné que ce HE 441 disposerait des interfaces nécessaires pour intégrer des capteurs, des calculateurs et des logiciels de navigation. « Configurable en temps réel en fonction de la mission à remplir et de la charge utile à embarquer », ce véhicule constitue une « plateforme multi missions, qui peut recevoir une très large gamme de charges utiles », avait-il insisté.

Cinq mois plus tard, à l’occasion des Journées nationales de l’Infanterie, organisées les 13 et 14 novembre, Soframe a dévoilé une nouvelle version de son petit véhicule tout-terrain, celui-ci étant équipé de l’arme à énergie dirigée Helma-P, développée par la Compagnie industrielle des lasers [CILAS] depuis 2017.

Pour rappel, un prototype opérationnel de ce système avait été commandé par la Direction générale de l’armement [DGA] en juin 2022, au titre du marché L2AD [Laser de lutte antidrone]. Un an plus tard, il fut testé, avec succès, depuis la Frégate de défense aérienne [FDA] Forbin. Enfin, à l’occasion des Jeux olympiques et paralympiques de Paris, ce système a été mis en œuvre par un blindé de type Sherpa Light, dans le cadre du dispositif de lutte antidrone déployé par le ministère des Armées.

Le système Helma-P est théoriquement capable de détecter, de suivre et de neutraliser des mini/micro drones à au moins 1 000 mètres de distance. Si les conditions météorologiques s’y prêtent, son taux de réussite est de 100 %.

Reste à voir l’intérêt d’intégrer cet arme à énergie dirigée sur un petit véhicule tout-terrain susceptible d’être téléopérée… Un tel système pourrait éventuellement apporter à une section d’infanterie une protection supplémentaire contre les drones, notamment contre ceux dits FPV [First Person View], d’autant plus que le Helma-P est précis et rapide. Une telle capacité serait sans doute utile lors d’une mission de reconnaissance étant donné qu’une arme à énergie dirigée est silencieuse.

Quoi qu’il en soit, la robotisation du combat terrestre n’en est qu’à ses débuts. En clair, il faut « défricher » le terrain en élaborant des concepts opérationnels tout en tenant compte des progrès technologiques. C’est d’ailleurs la mission de la section « Vulcain », créée par l’armée de Terre afin d’expérimenter « des robots aéroterrestres afin d’évaluer les gains opérationnels de la robotique et d’éclairer les choix d’équipements futurs ».

Photo : SOFRAME

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44 contributions

  1. Kobayashi Maru dit :

    Si sur le papier, une petite arme à énergie dirigée à de quoi séduire.
    Mais quelqu’un peut m’expliquer comment on fait en forêt, en zone montagneuse, en zone urbaine ? Sauf si je ne me trompe, il y a un certain délai pour faire « fondre » une partie de la cible avec si peu d’énergie , y a donc une latence entre sa destruction donc faut la repérer avant qu’il ne soit à 15-20 mètres en aplomb du « laser » ce qui est le domaine des fpv, rapides, maniables. Si on peut m’éclairer car si il faut une météo saharienne et des steppes russes, l’emploi reste limité. D’où ma demande, merci d’avance.

    • GotoRaptor dit :

      > Le système Helma-P est théoriquement capable de détecter, de suivre et de neutraliser des mini/micro drones à au moins 1 000 mètres de distance. Si les conditions météorologiques s’y prêtent, son taux de réussite est de 100 %.

      > d’autant plus que le Helma-P est précis et rapide.

    • vrai_chasseur dit :

      @Koba M.
      Sans entrer dans les détails, le but est de concentrer le faisceau laser sur la plus petite surface possible (et à la plus grande distance possible) pour maximiser la puissance par cm².
      Avoir 100 kW ne sert à rien si le faisceau illumine la cible sur un cercle de plusieurs mètres, avoir 2 kW de puissance très concentrée sur moins d’1 cm² suffit à l’endommager irrémédiablement en quelques secondes à 1 km.
      On sait concentrer un faisceau laser au départ avec des fibres optiques, la grosse difficulté est de s’affranchir des perturbations atmosphériques qui le disperse. Cherchez « Optique Adaptative » (OA) sur votre moteur de recherche favori. Les USA et la France dont CILAS sont les plus avancés dans ce domaine.
      L’autre difficulté c’est de fournir l’énergie au laser, sous un format compact et mobile…
      Par ex. sur cette photo du laser « Iron Beam » israélien ( http://qph.cf2.quoracdn.net/main-qimg-dafd82828c67e0f35af68d03f66ae66e ), donné pour 100 kW théorique, une partie du gros bazar à transporter est visible à droite sur la photo : container IBC de diesel, groupe électrogène, redresseurs, clim pour refroidir les équipements etc etc…
      La dernière difficulté est de rendre l’arme mobile ‘en tirant’ : il faut donc une visée capable de détecter et de verrouiller la cible mobile tout en s’affranchissant des mouvements de la plateforme porteuse (navire, véhicule en marche) – ça on sait très bien faire en France.

      • PK dit :

        « On sait concentrer un faisceau laser au départ avec des fibres optiques »

        Non. Un laser utilise une source d’émission photonique, des miroirs, un trou de sortie et une optique éventuellement de sortie pour focaliser. La fibre optique sert pour transporter un rayon (par simple ricochet à l’intérieur, selon un bête principe de réfraction optique).

        • Sorensen dit :

          Si, les lasers à effet militaire utilisent pratiquement tous des laser à fibre optique. Mais sa phrase est fausse, un faisceau étant un ensemble de rayons concentrés.

      • Roland Desparte dit :

        Bonjour vrai_chasseur,
        Je pense que vous ‘n’avez pas eu le temps de répondre à ma question concernant l’article : Le futur drone aérien embarqué de la Marine nationale pourrait avoir une capacité de lutte anti-sous-marine, du 13 novembre 2024 (Commentaires fermés).
        Si sur la photo de votre lien, si je reconnais une SonoFlash, je ne connais pas ce type de grenade photographiée ? Sauriez-vous me dire de quelle grenade ASM il s’agit ? Je ne trouve pas d’infos récentes concernant les grenades actuellement en service au sein de la Marine nationale. Merci

      • 3e personne du pluriel dit :

        Des perturbations atmosphériques qui le dispersent.

      • Sorensen dit :

         » donné pour 100 kW théorique, une partie du gros bazar à transporter est visible à droite sur la photo : « .
        N’importe quoi.
        C’est un test effectué sur une plateforme qui n’a pas été pensée pour ce niveau de puissance. C’est littéralement un démonstrateur, d’où ce groupe externe.

        La version commerciale sera présentée l’année prochaine sur Tatra T815-7 8×8. Aucune difficulté particulière.

    • dolgan dit :

      La destruction est quasi instantanée a plusieurs centaines de metres dans toutes les conditions ou un drone de cette catégorie peut voler.

      soyez rassuré.

    • Roland Desparte dit :

      Bonjour Kobayashi Maru,
      Une petite vidéo plutôt qu’une longue explication :
      https://youtu.be/Z-DeRAZuqqM
      • Pas besoin de soleil.
      • Portée actuelle 1000m.
      • Destruction des drones par laser de puissance 2kW.
      • Suivi automatique du drone par lidar et système optronique.
      • Destruction de drones même entièrement autonomes.
      • Dépôt d’énergie très concentré permettant un traitement rapide (1,5 seconde).
      • Possibilité de traiter plusieurs drones successivement.
      • Près de 2 millions d’euros l’unité.
      • 3 systèmes commandés par la DGA.

      • Alain d dit :

        Merci pour ces infos
        2 M l’unité? Oups !
        Le commentaire que je viens de placer plus bas va se faire dézinguer.
        Je pensais plutôt à un ordre de grandeur entre 300 000 et 400 000 €.
        2 millions, oui mais pour 3 quasi prototypes? Et R&D comprise?
        En série, par l’achats de dizaines en interne + des exportations par dizaines, le prix devrait méchamment dégringoler pour faire face à la concurrence.
        3 unités, c’est de l’artisanat.

        • Roland Desparte dit :

          Alain d,
          Oui, c’est bien l’unité :
          https://www.ecozoom-centrevaldeloire.fr/actualites/cilas-obtenu-un-contrat-aupres-de-la-dga-pour-la-vente-de-3-armes-laser-anti-drones
          Et c’est confirmé par quelques autres articles de presse.
          Bien entendu, si les 3 premiers donnent satisfaction, d’autres commandes suivront et avec les économies d’échelle le coût unitaire va décroitre. Pourquoi seulement 3 ? Parce qu’il est nécessaire d’avoir un retour des 3 armes concernées aux fins de peaufiner l’outil avant une commande plus sérieuse. Bien entendu, sur les premières commandes, CILAS se paie de sa R&D. Il faut souligner l’exploit réalisé par CILAS, car beaucoup douter… y compris certains commentaires de ce blog…
          Attendons la suite.

    • Roland Desparte dit :

      @Kobayashi Maru,
      Pour le soleil, je précise que des essais ont été effectués avec succès par temps nuageux.
      Il suffit de lumière (photons).
      Pour tenter de vulgariser (mille excuses aux puristes), la technologie permet, par des caméras à photodiode à avalanche, la détection de photons uniques et grâce à une optique adaptative de contrôler la propagation des faisceaux laser dans l’atmosphère.
      Par ailleurs, le coût d’un tir laser n’est que de quelques euros

    • Marine dit :

      Le but n’est pas forcément de détruire physiquement le drone, mais au moins de l’aveugler en « grillant » ses caméras.

    • Ricko dit :

      @ Kobayashi Maru.
      L’article ne dit pas que c’est la réponse miracle qui va rendre les drones obsolètes.
      Néanmoins, positionné correctement, ce système présente l’avantage d’être discret lorsqu’il entre en action et peut donc traiter des cibles sans être repéré contrairement à un canon ou un lance-missiles qui émettent des fumées.

    • Aymard de Ledonner dit :

      La puissance n’est qu’une partie de la solution. Il faut aussi une très grande précision pour maintenir le rayon laser dans la même zone suffisamment longtemps exactement comme lorsque vous essayez d’enflammer une feuille de papier avec une loupe.
      Les communications viriles portant uniquement sur la puissance du laser ne permettent donc pas de connaitre la performance du dispositif.
      Le Helma-P a déjà été testé avec succès. Un dispositif plus puissant mais incapable de suivre sa cible n’aurait aucun intérêt.

    • Alain d dit :

      Mais comment font bien d’autres systèmes « en forêt, en zone montagneuse, en zone urbaine ? » Les opérateurs se démerdent, s’adaptent et tentent de trouver des solutions.
      Comme les cibles des drones sont les blindés, les systèmes d’artillerie et les camions, pourquoi ceux-ci ne pourraient t’ils pas être accompagnés sur zone par ce type de petit robot, et sur routes et chemins par des 4×4 auto ou quad avec un laser embarqué ?
      « Petit robot » donc pas cher, assemblage rapide, logistique légère, voire facilement bidouillable, utile pour gagner du nombre rapidement et couvrit de larges zones ?

    • Un début de réponse:
      https://fr.wikipedia.org/wiki/HELMA-P
      Vous pourrez lire que la puissance sera augmentée dans le futur.

      Pour la protection en montagne , la possibilité de détruire un drone à 1000m ,c’est déjà pas mal . Elle sera augmentée par un laser plus puissant .Il suffit que le HELMA soit bien positionné.

      Pour ce qui est d’une zone boisée, certes, cela dépend de l étendue , de sa densité, de ses accès.
      Après reste le fusil à pompe , la chevrotine ou grenaille et la chance du chasseur.

      Avis personnel toutefois.

  2. fabrice dit :

    Helma P, 2kw de puissance.

    • SIU dit :

      Dans le Système international d’unité (qui a valeur légale en France), le symbole du watt est W (majuscule) et celui du kilowatt est kW.

      2 kW de puissance.

  3. Czar dit :

    léger hors-sujet : permettez-moi de vous présenter le gonze qui aura à gérer 40% des dépenses militaires mondiales : https://x.com/RichardHanania/status/1856503954814971988

    (oui je sais, c’est pas paul quilès qui fait du topless à Mururoa pour montrer que nos essais nucléaires à nous sont totalement républicains©, mais c’est marrant quand même)

  4. blavan dit :

    Le front ukrainien fait 1000 km. Quel est le nombre de poste de tir nécessaire pour couvrir une telle zone, et surtout quel est le coût ???

  5. phil135 dit :

    100% de réussite, mais pas en situation opérationnelle réelle. et avec cette puissance il faut passer du temps sur chaque cible

  6. Elwin dit :

    C’est aussi un quasi lance-flammes d’une portée d’un kilomètre. Je ne sais pas combien de temps il faudra pour que les lasers soient utilisés contre du personnel ou pour enflammer des éléments d’environnement. ça ne devrait plus trop tarder.

  7. Keops001 dit :

    Théoriquement, si le laser frappe la cible et y apporte en moins de 1ms une énergie supérieure à 170J, ça devrait neutraliser les drones non blindés.

  8. vno dit :

    C’est le nouveau modèle de roulante, plus besoin d’envoyer une corvée de bouffe à l’arrière ? une vingtaine de ses robots travaillant dans la détection infrarouge doit imposer un stock de Biafine important en face ? mieux que le phosphore…et plus facile d’emploi que le lance flamme.

  9. Patatra dit :

    Au passage, il ne fait pas que détruire, il peut également aveugler ce qui est pas mal également dans le cadre du FPV qui sont plus la plupart des drones à faibles charges qui ont besoin d’être précis à l’impact pour être efficients.
    Au delà également, avec le perfectionnement de ces outils, je vois la potentialité d’aveuglement des capteurs passifs de la missilerie moderne. Si je prend, pour moi, la déclinaison ultime du sea skimmer subsonique, le NSM, s’il utilise une centrale inertielle, le GPS/TERKOM, en final c’est un autodirecteur optique IR qui fait le job. Je ne sais pas s’il résisterait à un laser pointé sur lui suite à une détection optique.

  10. Tannenberg dit :

    Perso sur un navire ou on dispose de place, je mettrais 3 laser Helma-P (avec chacun son accu) sur le même affût, de sorte a pouvoir procéder a des illuminations combinées (3x2kw sur une même cible en rapprochement direct rapide) ou successives (2kw sur une durée plus longue sur une ou plusieurs cibles en rapprochement lent) ce qui permet alors de recharger les accus a tour de rôle en ayant moins de latence entre les tirs. Industriellement (et opérationnellement) parlant, on accentue les bénéfices de l’effet de série et de la fréquence de retex. Pour la défense rapprochée des unités de premières ligne, un MLP a l’avant, un « tri-Helma » a l’arrière. Pour les applications terrestres, l’usage est plus délicat, d’une part du fait de l’encombrement de la source d’énergie et de son autonomie, d’autre part pour éviter les dommages collatéraux tout en restant efficace… en ce qui concerne l’évolution de la robotisation dans le domaine de l’AdT, je suis moyennement convaincu pour l’instant.

  11. albatros dit :

    Le dispositif laser portable est vraiment une révolution dans la défense anti aérienne. Surtout avec un volume aussi faible d’encombrement pour une telle arme jusqu’à une portée de 1 000 mètres
    Mais il nécessite un temps adéquat (ni pluvieux ni trop nuageux) ce qui en limite vraiment l’efficience…
    D’où l’intérêt de le coupler avec du canon de 20 ou 30 mm et du missile, portés par un Sherpa, véhicule de même automatisé/robotisé, et là nous l’exporterons une fois utilisé par l’Armée française (comme pour le CAERAS et le Rafale en fait)

  12. Félix GARCIA dit :

    « Menaces drones en mer Rouge »
    https://www.youtube.com/watch?v=1IMz1Uae8XE

  13. Roland Desparte dit :

    Je peux peut-être apporter quelques compléments de réponse à certaines questions…
    La plupart des lasers militaires émettent dans la région spectrale infrarouge qui n’est pas visible pour l’œil humain ; ils sont donc effectivement très discrets. Plus d’infos sur :
    https://www.rp-photonics.com/visible_lasers.html
    HELMA-P français : https://youtu.be/uaquu6FMpB8
    Les lasers militaires qui émettent directement de la lumière visible constituent une minorité (pointeurs laser, certains désignateurs ou éblouisseurs, secteur civil, …).
    Certains systèmes disposent de la conjugaison de plusieurs lasers, un dans le visible et un dans l’invisible, parfois couplé à un illuminateur infrarouge.
    “Dragon Fire“ britannique : https://youtu.be/c6Ray4tdLuA
    Il est cependant possible de visualiser un faisceau laser infrarouge grâce en particulier à des appareils de vision nocturne ou dispositifs appropriés dotés d’une carte de visualisation IR. Cependant la brièveté du tir est un atout, et encore faut-il que la longueur d’onde entre dans la bande de travail de l’appareil de détection…
    Si cela vous intéresse vous avez un bon article de vulgarisation en suivant ce lien « Le laser sur le champ de bataille » (avril 2024) :
    https://www.revistaejercitos.com/fr/articulos/el-laser-en-el-campo-de-batalla/
    Par ailleurs,
    * l’intégration de laser de défense sur des aéronefs est une idée ancienne déjà discrètement travaillée sur des avions Mirage.
    * la prouesse de CILAS est la fiabilité du système capable d’opérer en conditions atmosphériques défavorables, et en particulier lors de la présence de nuages et/ou de pluies dans l’atmosphère (Jusqu’à une certaine intensité bien entendu).
    * Dans les années à venir, malgré la turbidité de l’eau, des lasers militaires bien spécifiques seront utilisés pour pénétrer les surfaces marines, pour détecter les mines et les sous-marins (Jusqu’à une certaine profondeur bien entendu ; des essais ont déjà été effectués jusqu’à 200m de profondeur dans le cadre du très discret programme “Airborne Laser Mine Detection System“. [Contrairement aux scanners terrestres qui utilisent principalement des lasers possédant des longueurs d’onde situées dans le proche infrarouge et/ou dans le rouge visible, les scanners sous-marins travaillent dans le vert ou le bleu visible car ces couleurs se propagent mieux dans l’eau de mer.]
    * En l’état de la science et des recherches menées (et malgré les succès prometteurs du système “Iron Beam“ israélien d’une portée d’une dizaine de km), actuellement les lasers militaires ne sont pas efficacement capables de neutraliser des missiles.
    * Certaines lasers seraient d’ores et déjà capables d’aveugler un satellite en orbite basse. La Russie et la Chine semblent être en pointe dans ce domaine. La France développe le programme BLOOMLASE.
    * La France à l’offensive ; à l’horizon 2030 la France devrait placer en orbite géostationnaire un satellite de 100 kg doté d’un laser de forte puissance :
    https://www.ladepeche.fr/2024/03/08/guerre-spatiale-pourquoi-la-france-est-en-pointe-dans-le-developpement-des-lasers-11810835.php

  14. Jean Aymard dit :

    laser, EM portable….
    tout cela est bien beau en thèorie mais nécessit de déplacer des tonnes de groupes EG, batteries, condensateurs, inductances pour parvenir à l’éjaculation laser maser.

  15. Kobayashi Maru dit :

    Un tout grande merci pour vos nombreuses réponses.