Pour M. Lecornu, l’armée de Terre est « sans doute celle qui mérite l’attention politique la plus forte »

Avec le démantèlement de ses missiles sol-sol Hadès, en 1997, l’armée de Terre ne participe plus à la dissuasion nucléaire. Ce qui fait qu’elle a ainsi probablement perdu la dimension « stratégique » qu’elle pouvait alors revendiquer. Ce qui n’est évidemment pas le cas de la Marine nationale ni de l’armée de l’Air & de l’Espace [AAE].

En outre, la dissuasion nucléaire étant toujours prioritaire [sa modernisation doit « consommer » 13 % des crédits d’équipements prévus par la Loi de programmation militaire 2024-30], l’armée de Terre est aussi la plus exposée aux risques d’ajustements budgétaires.

Cependant, dans un éditorial à paraître dans le prochain numéro de Terre Mag, son magazine officiel, le ministre des Armées, Sébastien Lecornu, a fait valoir qu’il fallait « sans doute interroger son modèle, ses moyens et ses missions » afin de la préparer à faire face « à de nouvelles menaces qui découlent – ou qui sont le reflets – de bouleversements géopolitiques et de ruptures technologiques ».

Pour le ministre, l’armée de Terre doit ainsi « se considérer désormais comme une armée de haute technologie, faisant référence pour nos alliés, qu’ils soient membres ou non de l’Otan ».

Ce qui est peu ou prou déjà le cas, grâce au programme SCORPION [Synergie du contact renforcée par la polyvalence et l’infovalorisation], dont la réalisation a été lancée il y a maintenant dix ans. Mais il s’agit d’aller plus loin, « en trouvant le bon équilibre entre les matériels et les hommes, la technologie et le courage, la cohérence et la masse, dans un esprit tourné vers les conflits à venir et non vers ceux du passé », a expliqué M. Lecornu, après avoir souligné que l’armée de Terre portait en elle « historiquement la conscience de son rôle majeur au service de la résilience du pays ».

Mais, selon lui, en plus de se considérer comme une « armée de haute technologie », l’armée de Terre doit aussi se penser « davantage comme une armée stratégique » à l’aune des « ruptures technologiques récentes » [intelligence artificielle, robotique,] et de l’émergence « de nouveaux milieux de confrontation comme l’espace ou le cyber ». Ce qui suppose une « transformation des missions » qui lui sont confiées, a écrit le ministre.

« Certes, il y aura toujours besoin de canons pour remporter la bataille et de soldats pour tenir le terrain. Mais la révolution numérique et robotique place, d’une certaine façon, le soldat et ses équipements traditionnels en deuxième plan dans ces affrontements d’un nouveau genre. Moins de fantassins et davantage de cybercombattants, c’est l’esprit de la transformation en cours qui va faire évoluer, dans un premier temps, 9 000 postes d’ici à 2030 », a poursuivi M. Lecornu.

Ayant la conviction que la période à venir « promet une rupture en profondeur », ce dernier a insisté sur le risque de « déclassement » si celle-ci n’est pas anticipée. Aussi, l’armée de Terre doit être accompagnée dans sa transformation, lancée par le général Pierre Schill, son chef d’état-major.

« L’armée de Terre est sans doute celle qui mérite l’attention politique la plus forte. Il s’agit non seulement de l’armée la plus ancienne, de la formation la plus nombreuse, mais aussi de la plus diverse socialement et dans ses cultures historiques, emportant avec elle de glorieuses traditions », a ainsi conclu M. Lecornu.

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77 contributions

  1. Le Cyprès dit :

    « Mais il s’agit d’aller plus loin, « en trouvant le bon équilibre entre les matériels et les hommes, la technologie et le courage, la cohérence et la masse, dans un esprit tourné vers les conflits à venir et non vers ceux du passé », a expliqué M. Lecornu »
    Mais ce dernier oublie les conflits du PRÉSENT. Concrètement on fait quoi maintenant tout de suite si l’on était confronté à une guerre de haute intensité comme en Ukraine ?
    C’est un discours que l’on entend depuis des années
    Juste des paroles, du verbiage pour masquer nos manques, notre impuissance et notre procrastination.
    Au lieu de parler, il vaudrait mieux agir vite et fort

    • Fabien Tremm dit :

      Guerre offensive ou défensive? En guerre défensive, c’est simple, c’est à cela que sert la dissuasion nucléaire.
      Guerre offensive, où et contre qui la France voudrait entrer en guerre?
      La dissuasion contre la Russie est pour le moment assurée, le problème viendrait avec les USA qui se retirent de l’OTAN (bien possible) et les membres européens qui ne maîtrisent pas le flanc à l’est. Mais quoi qu’il en soit, les industriels de la défense aux USA manipulent le papy orange. Et les ventes à l’UE sont massives. Donc un retrait de l’OTAN signifiera une chute des ventes d’armement.
      Pas sûr que Trump soit prêt à voir tous les industriels perdre des emplois.

      • Felipe dit :

        merci de nous expliquer cette subtilité entre guerre défensive et guerre offensive. dans le champ opérationnel, le combat, il ne s’agit que de modes opératoires sans différence autre que la notion de rapport de force. on conduit une manoeuvre défensive quand le rapport de force nous est défavorable mais toujours dans la perspective d’user l’ennemi pour relancer l’action. la guerre défensive n’existe pas au plan opérationnel. elle n’existe que dans le champ politique. exemple l’ukraine et la russie. tenir ce genre de considération reste un pu exercice de sémantique philosophique. la guerre , on la fait pour gagner, gagner par la destruction de l’armée ennemie, la reconquête du terrain , pour amener l’ennemi à la négociation conduite au plan politique

      • dit :

        Avec Trump, même s’il ne se retire pas de l’Otan (il ne le fera sans doute pas, tu as raison), rien ne dit qu’il engagerait son pays en cas d’attaque de l’Europe par son ami Poutine (et du coup, en sus, l’effet dissuasif est dores et déjà en berne). Ses démarches passées en Corée du Nord doivent nous inquiéter sérieusement.

        Lorsque la Russie organise d’immenses manœuvres en Biélorussie, nous n’avons pas grand chose à opposer en face. Il y a une possibilité de débordement très rapide des pays frontaliers, bien plus rapide que le transfert des autres forces européennes.

        • tschok dit :

          A propos de la Corée du Nord, ce qui devrait nous interpeler quand même un petit peu, c’est qu’elle devienne un acteur de la sécurité collective en Europe.

          Pour augmenter l’insécurité, en plus.

          Et l’Iran, c’est pareil.

          Et nous, on est en mesure d’agir sur leur sécurité, à ces deux-là? Est-ce qu’on est capable de mettre ces deux pays en état d’insécurité?

      • VinceToto dit :

        L’OTAN, organisation politique, médiatique et militaire, sert principalement à envoyer le contrôle et le pognon vers les USA (dividendes de la « paix » inclus) en graissant quelques pattes au passage.
        Dans la situation actuelle en Europe, avec des normes, matériels, commandement, renseignements dépendant grandement des USA, que seuls les USA peuvent gérer comme « alliance », ils n’ont même plus besoin de cette couche d’intermédiaires véreux. Cette strate de courtisans nuisibles, aussi bien pour les USA que les autres membres de l’OTAN, les a planté dans la m. à de nombreuses reprises(même si cela a permis de goinfrer l’économie US).
        N’oublions pas que quand un pays OTAN veut commander des systèmes militaires aux USA, c’est les USA qui décident pas l’OTAN. Les normes OTAN sont basées sur des US. La Corée du Sud, le Japon, etc. ne sont pas dans l’OTAN mais ont des bases US et etc. .
        Donc, Trump et son administration vont probablement faire du chantage pour plus de pognon et contrôle pour les USA sous menace de quitter l’OTAN. Dans cette période de tension, si les USA veulent pouvoir réagir rapidement, directement avec des « alliés », être militairement efficaces, ils se débarrasseront de la couche de nuisibles OTAN.

    • Dodo dit :

      On viendra te chercher et tu seras alors très heureux de participer à la guerre de haute intensité, ce ne sera plus du verbiage derrière un écran.
      C’est ainsi le « on fera quoi », j’espère que tu n’es pas à croire que l’effort ce sera pour les autres pendant que tu regarderas la télé.
      Mais en toute logique les gens comme vous sont déjà engagé pour défendre leur conviction et leur volonté de renforcer l’armée.

      • Participe dit :

        Les gens comme vous sont déjà engagés.

      • Stoltenberg dit :

        Commentaire idiot. Qu’il soit le 1er à se présenter à un centre de recrutement ou la 1er à Roissy avec un ticket pour les Maldives en main au moment du déclenchement d’un tel conflit, cela ne change rien aux chances objectives d’une guerre. Toutes les personnes sensées veulent que la France soit préparée à une telle éventualité.

    • Argo dit :

      Ça veut dire aussi arrêter de financer la paix sociale qui plombe notre économie et là, il va y avoir du boulot.

      • tschok dit :

        Ecoutez, je pense comme vous, mais j’ai un problème: le Prèz adoré pour lequel les Français ont voté pensait exactement comme nous deux. Sauf qu’à l’épreuve du pouvoir, il a complètement viré sa cuti et il a sorti le chéquier pour acheter la paix sociale à grands coups de deniers publics, ce qui n’est pas pour rien dans la dérive des comptes publics.

        Le mec est arrivé à l’Elysée avec la ferme intention de rompre avec ces mauvaises habitudes, eh ben avant même la fin de son premier mandat, il a fait un 180° et il a sorti le chéquier pour être le président qui a le plus acheté de la paix sociale de toute l’histoire de la république.

        Donc, il y a un truc qui déconne.

        Et par dessus le marché, ça n’empêche même pas qu’on se retrouve avec un climat de proto-guerre civile. Acheter la paix sociale et se retrouver avec une société au bord de la crise de nerf, je comprends pas la logique non pas de ce qu’il a fait – parce que ça, on peut le comprendre – mais du résultat obtenu.

        • Sillons dit :

          La guerre informationnelle de déstabilisation active que nous fait la Russie depuis des années n’est pas pour rien dans le résultat obtenu, sans parler de la trumpisation d’une bonne partie de la classe politique française (mais les deux phénomènes sont liés).

    • Goose dit :

      Et contre quel ennemi cette guerre de haute intensité où la France serait engagée seule ?

    • Félix GARCIA dit :

      « Evolution des conflits : enjeux et défis pour l’armée de terre »
      https://www.youtube.com/watch?v=J6Nmajf2d5M

  2. Rakam dit :

    Tout est dit…armée de terre, variable d’ajustement…rupture en profondeur..
    oui mais pas trop ,on est à l’os…

    • Naoned 46 dit :

      oui
      l armee de terre peut disposer d’une force de 77000 hommes et femmes pour intervenir
      la totalité de l effectif tient dans le stade de France
      je suggère que l’on ajoute à cette force les 55000 employés de la mairie de Paris,non vous ne rêvez pas ,qui ,dotés d’armes légères et lourdes en lieu et place des stylos,ordinateurs ,pelles et balais feront masse

  3. Fulcrum dit :

    En attendant les FA russes et ukrainienne chassent les Mi-24 et Ka-52 avec des FPV, quelle horreur!
    https://baginett.blogspot.com/2024/11/24-2024.html
    https://baginett.blogspot.com/2024/08/28-2024.html
    EC 665 Tigre HAP en danger! Que faire?!

  4. Nicolas dit :

    « Moins de fantassins et davantage de cybercombattants »…tout est dit. La prochaine défaite est en préparation. Cela fait 40 ans qu’on veut nous faire croire qu’on peut faire mieux avec moins. La guerre en Ukraine montre que c’est faux. Espérer l’emporter à 1 contre dix grâce à la technologie est une chimère! Cela peut fonctionner contre des ploucs en pick-up et en tongues, mais pas face à l’armée d’un pays développé. Autant dire qu’on continuera à jouer les seconds couteaux à côté, pardon! loin derrière les Américains.

    • Czar dit :

      euh, je dirais le contre il est plus facile de gagner face à une puissance conventionnelle en ayant recours au cyber (attaques contre les infras numériques et énergétiques) que contre des barbus à sandale où, au contraire, on a toujours besoin de biffins pour faire le boulot

  5. Félix GARCIA dit :

    « Moins de fantassins et davantage de cybercombattants »
    —> Davantage de fantassins et de cybercombattants.
    Davantage de fantassins par la réserve.
    Parmi les fantassins : les dronistes, les conducteurs/pilotes, les logisticiens, les infirmiers, les traducteurs, les sapeurs, plongeurs, « fusiliers marins », etc …

    Davantage de fantassins !
    « Le cerveau du chef de groupe de combat comme priorité stratégique »
    https://shs.cairn.info/revue-defense-nationale-2023-HS4-page-57?lang=fr&tab=auteurs

  6. Anonyme dit :

    Les marins et les aviateurs apprécieront…

    • Nimbus - parfois cumulo dit :

      Ils ne sont pas dénigrés, et de plus Terre Mag n’est pas vraiment une revue qu’il leur est destinée !… Marins et aviateurs ont tellement l’habitude de se moquer de la biffe, qu’ils savent pertinemment qui est le parent pauvre.
      Personnellement je pense que si Aviateurs et Marins sont les gardiens et les garants de la puissance nucléaire de la France, je serais clairement rassuré ( ayant connu la montée en puissance de la Gendarmerie à l’époque d’Hernu ) si un ministre avait clairement pour mission de moderniser et mettre à niveau des enjeux actuels notre armée de Terre. Je ne crois qu’à moitié à cette possibilité tellement la tradition est ancrée de toujours raboter ses crédits et capacités.

    • Czar dit :

      Oui c’est étrange, j’espère que ce n’est pas encore une technique pour monter les uns contre les autres avant un grand coup de rabot global.

      Si la situation se stabilise en Ukraine avec des belles garanties des États-Unis, en ces temps de recherche d’économie … méfiance pour ceux qui ont pour se défendre le droit de fermer leur gueule !

    • KOUDLANSKI Romain dit :

      Les Marins ils ont des SNA nouvelle génération, qui arrivent ils auront des SNLE3G ,le PANG entre autre les aviateurs ils auront du Rafale F.5 avec drones accompagnateurs, plus le NGF ils ont les MRTT qui arrivent .

      • C'est logique dit :

        Entre autres.
        Avec « autres » au pluriel. Entre autres choses.
        Il faut nécessairement qu’il y ait plusieurs autres choses pour que ce dont on parle puisse être « entre » ces autres choses.

  7. dambrugeac dit :

    Il ne se mouille pas… Un stratège aurait dit ”1 Nucléaire 2 marine 3 aviation” mais un suiveur dirait 1 chars 2 infanterie et 3 para !

    • Fabien Tremm dit :

      Il ne donne pas l’ordre d’importance des branches, mais l’ordre d’importance des besoins en investissements.
      Dans le nucléaire, les investissements sont approuvés, avec le nouveau SNLE 3G en développement, avec le développement du MBDA ASN-4G.
      Pour la Marine, les choix ont été fairs dans le format (nombre de sous-marins nucléaires, porte-avion, frégates, corvettes, hélicos, patrouille maritime), donc il l’a bien compris.
      Dans l’aviation, les choix ont aussi été faits, et les investissements se poursuivent (Rafale F4 + F5, drone pour le Rafale dont le développement a commencé, Eurodrone, SCAF).
      Par contre, pour l’Armée de Terre? Tout change tout le temps, et les programmes ont de sacrés retards ! Le nombre de chars n’est pas clair, le nombre de VCI est insuffisant, pour l’artillerie, les nombres sont faibles, et pour l’artillerie roquette, c’est très très faible. En termes de nombre de missiles anti-char et d’armement anti-char, il y a un déficit massif et ça semble ne pas trop avancer. Pour les drones, il y a des petits programmes, mais pas de grosses commandes.
      Bref, oui, l’armée est la priorité actuelle DANS L’ATTENTION NECESSAIRE !

      • Bricoleur dit :

        M. Lecornu a raison sur le fond, mais son « baratin » est bien léger. Si l’Afrique, c’est terminé, le rôle de l’AT contre un éventuelle Russie capable d’une invasion, ayant traversé les forces polonaises et allemandes pose question. Qu’allons-nous faire avec une division à 15000 hommes? Seul le nucléaire pourrait jouer. La question politique est bien: une armée de terre: pourquoi faire ? La réponse « baveuse » actuelle n’est pas suffisante. Les politiques, au boulot.

        • Qui qu'il fussent dit :

          Une armée de terre : pour quoi faire ? Pas « Pourquoi faire ».

          « Pourquoi » pose la question de la cause. On y répond habituellement par « parce que ». Pourquoi faire ? Parce qu’il faut le faire.
          « Pour quoi » pose la question du but. On y répond habituellement par « pour ». Pour quoi faire ? Pour faire la guerre au sol.

          https://www.academie-francaise.fr/pourquoi-et-pour-quoi

      • dambrugeac dit :

        Et bien non justement. Vous êtes satisfait par les formats décidés et les orientations traditionnelles, moi pas. Le nombre de Snle est insuffisant, celui des Sna également, des submersibles non nucléaires sont indispensables pour des missions non stratégiques, le format du futur PAN au niveau du tonnage des américains est une absurdité hors de prix dictée par les allemands sur le projet Scaf, le chasseur multirole issu du Scaf sera trop lourd et cher, le nombre d’avions programmé est à peine la moitié de nos besoins, la Marine est sacrifiée, enfin désolé pour l’AT mais elle coûte trop cher pour une nation endettée, dotée d’une dissuasion nucleaire et pas en première ligne. Elle devient inutile en tant que force de 1ere ligne. Les polonais et les allemands auront des milliers de chars en cas de nécessité. Quoique la France investisse, notre armée de terre ne pourrait pas tenir le choc. Nous devrions jouer une autre partition : présence globale, projection rapide, dissuasion renforcée. Il faudrait faire des choix courageux et ne plus rester sur une approche typée seconde guerre mondiale. La puissance ne se jauge plus au nombre de fantassins et de chevaux pour la cavalerie.

        • Qui qu'ils fussent dit :

          « Quoique la France investisse, notre armée de terre ne pourrait pas tenir le choc. »

          Que vouliez-vous dire ?
          – Quel que soit ce que la France investit. ⇒ Quoi que la France investisse.
          – Bien que la France investisse. ⇒ Quoique la France investisse.

          https://vitrinelinguistique.oqlf.gouv.qc.ca/21571/la-grammaire/les-homophones-grammaticaux/les-homophones-quoique-et-quoi-que

          • Vraiment ? dit :

            J’apprécie l’attention portée à la précision linguistique, mais je crois que corriger sans nécessité peut parfois détourner l’attention du propos lui-même… et agacer les lecteurs.

        • tschok dit :

          Salauds de Boches! Tout est de leur faute!

          J’avais entendu un autre son de cloche de la part de marins, à propos du tonnage des porte-avions français et américains. Ils disaient que la bonne taille pour un porte-avions, c’est le standard américain. Mais nous on n’a pas pu le faire parce que les installations où on les construit, où on les accueille et on les entretient limitent la taille maximum de la coque à quelque chose qui, en longueur, fait 265 m.

          Et ça gouverne tout le reste: le maître-bau, le format du pont et ce qu’il y a en-dessous, par conséquent le nombre d’aéronefs embarqués, donc l’équipage et in fine le tonnage. Ce n’est même pas tant que ça une question de type de propulsion, en fait.

          Et là, avec le nouveau PAN dont il est question, qui dépasse les 300 m, on atteint le standard américain, ce qui serait un choix ressortissant totalement du libre arbitre des décideurs français. D’après ce que j’ai entendu dire. Du reste, Berlin n’a pas été consulté.

          Maintenant, si vous me dites que tout ça, c’est de la faute des Allemands, évidemment, vous me connaissez: tel une Jeanne d’Arc des temps modernes, le doigt sur la couture du pantalon, le regard fixé sur la ligne bleue des Vosges, je suis prêt à sauter à la gorge du feldgrau, armé de mon Lebel, mes bandes molletières et ma ration de topinambours. Humpf!

          Ca va saigner!

      • Félix GARCIA dit :

        Bien résumé.

  8. Thorgal dit :

    La technologie oui, mais pas au détriment de la masse de manœuvre, notamment de l’infanterie, qui tient physiquement le terrain, le défend, le conquiert.
    Je suis inquiet.

  9. Kaskapointe dit :

    Bla, bla, bla… Baratin gratuit et stérile destiné à noyer le poisson et à hypnotiser les foules. Rien d’original donc.

  10. VinceToto dit :

    « rupture en profondeur » « aller plus loin » « changement » ‘transformation » « membre »
    ?
    Ah! Cyber combattants!
    Un moment j’ai eu peur de la nécessité d’une clarification dans ce style (campagne Démocrates US):
    https://youtu.be/TKBJoj4XyFc?t=717s

  11. PHILIPPE dit :

    le général de Villiers aurait-il eu raison trop tôt ?

    • LaMeuse dit :

      Il a surtout accompagné sans faiblir la déconstruction de l’adT à Matignon, puis comme MGA, puis comme CEMA, en la réduisant, mutualisant, interarmisant, etc… Sarkozy, Fillon en étaient très contents.

      Alors les réveils tardifs à quelques mois de la 2eme section …

  12. Arnaud dit :

    Alors que tous les pays se réarment ou s’arment à toute vitesse, les mêmes équipes qui nous ont désarmés avec leurs discours débiles de dividendes de la paix continuent à ne pas voir la réalité: avoir un gros bâton est la seule chose qui dissuade l’agresseur.
    On se prépare des lendemains qui vont faire mal mais les priorités sont autres pour nos « décideurs » dont les résultats depuis 40 ans sont merveilleux.

  13. Belzebuth dit :

    L’armée de terre française est la grande perdante de la LPM 2024-2030 :
    https://www.lopinion.fr/politique/en-2030-larmee-francaise-ne-sera-pas-prete-a-une-guerre-de-haute-intensite

    « L’attention » du politique, c’est juste se payer de mots à défaut de faire avancer le schmilblick, cela n’augmente pas les crédits budgétaires fléchés ailleurs…

    L’armée de terre n’a pas d’utilité pour le politique, sinon il ne serait pas utilisée pour faire n’importe quoi sauf s’entraîner à faire la guerre (car SENTINELLE, c’est pratiquement que l’armée de terre).
    https://www.opex360.com/2024/11/07/loperation-sentinelle-pourrait-se-voir-confier-des-missions-autres-que-la-lutte-contre-le-terrorisme/

    • Paul Bismuth dit :

      @ Belzebuth
      Cela rappelle dans ses effets mortifères les conséquences de 2008 et à la sortie le Livre blanc de 2013…
      https://www.forcesoperations.com/forte-baisse-contrat-operationnel-larmee-terre-a-prevoir/

      Après le nain Sarkozy qui est toujours reçu au Château, il y a eu Hollandouille, micron est dans la continuité.
      Bientôt le retour du discours sur le thème de l’armée de terre à 30 000 hommes-femmes mais non binaires suffisantes face à l’impossibilité d’une guerre en Europe pour les penseurs complexes ?

      Des épées…

  14. Nico 80 dit :

    Pauvre France. L’armée française est saccagée depuis 1993. A ce jour il nous faudrait un groupement de frappe nucléaire terrestre, un RA composé de Céasar, mortier de 120, AGT 155 mm juste en réserve juste un régiment de d’artillerie de réservistes.

  15. Alfred dit :

    « L’armee de terre est sans doute celle qui merite l’attention politique la plus forte ». La formule est pour le moins ambiguë. Que faut il entendre par là, outre la simple nécessité d’une adaptation face a l’evolution de la ou des menaces extérieures ? Car cela pourrait aussi s’interpréter comme l’expression d’une certaine défiance politique envers la composante « la plus diverse socialement et dans ses cultures historiques », ou encore annoncer l’élargissement de son emploi contre des menaces intérieures qui resteraient à préciser.

  16. Guilhom dit :

    ce qu’il faut comprendre c’est que la masse sera faite via les reserves et quelques recrutements mais surtout par des drones
    drones de patrouille, drone d’appui feu, drone de reconnaissance, drone fpv
    industrie 3.0 avec imprimante 3D et drones fabriquées en millions tuant x milliers de soldats par jour

    drone chenillé, drone hélicoptère, drones LRU, drone bombardier
    voila la réalité

    bientot on aura un fantassin humain pour 10 robots humanoides ( le robot tesla par exemple) , on veut une guerre zero mort.

    le cyber espace , les liaisons, le brouillage , la guerre electronique, les combattants cyber hacking etc.

    vu que l’on aura de moins en moins d’humain sur le terrain sauf pour les dictatures se basant sur l’humain en prio car quantité négligeable pour eux en risque politique ; il y aura moins de mort et donc la guerre se fera dans le cyber espace et l’influence média et les capacités de communications.

    la limite est le developpement des memes tech par nos ennemis et qu’ils gardent la masse , car si toute la tech s effondre et les liaisons entre l homme et la machine disparaissent , on aura le choix de mettre l’IA en autonomie decisionnelle (risqué) ou bien se prendre les memes vagues d’humains sacrifiables sans que l’on soit en capacité d’y faire face au final. On choisira l ‘ IA, l’autonomie pour faire des économies et des meilleurs choix operationnels et une masse autonome directement opérationnel sans formation sans besoin et sans valeur aussi.

    Si l’on tire le trait jusqu’au bout, on est en train de tuer le concept de l’armée populaire nationale avec la volonté d’une nation derrière pour en faire une armée de sci fi avec des limites structurelles évidentes et un risque de perte de controle , pour des choix politiques et budgétaire évidents. Un détachement de la question de défense par la population qui ne verra la guerre que comme une activité tech gérée par la machine. Quelque chose d’éloigné. Pourquoi mourrir pour la nation, la démocratie, la liberté? Quelles sont les causes qui méritent le sacrifice ultime? Le but final recherché nous faisant perdre notre Humanité en tuant des humains sans s’exposer sans risque et sans respect au final.

    la voie que l’on prend est celle du déshonneur et de la facilité budgétaire

    • Une masse autonome directement opérationnelle.

    • tschok dit :

      « bientot on aura un fantassin humain pour 10 robots humanoides »

      Attendez, je réfléchis. Elle veut dire quoi cette phrase?

      Si vous voulez dire que pour un combattant humain au front, il faut dix robots en soutien, je serais tenté de vous dire oui.

      Si maintenant vous voulez dire que sur onze combattants au front, il y aura un combattant humain et dix combattants robots humanoïdes, je serais plutôt tenté de vous dire non, parce que chaque robot exige trop d’hommes en soutien. Donc, si vous mettez beaucoup de robots à l’avant, vous êtes obligé de mettre beaucoup d’hommes à l’arrière. Donc, toute vos forces humaines sont dans le soutien, en fait. Vous vous retrouvez avec une armée de mécaniciens, quoi.

      En effet, pour le moment, les robots ne sont autonomes que durant des périodes assez courtes, vu qu’on n’a pas encore inventé ce truc que nous voyons tous dans les films de science fiction, à savoir cette petite canette miraculeuse émettant en général une lumière bleue, très facile à connecter à n’importe quoi, contenant une énergie quasi-inépuisable et sans danger.

      Mais le jour où on inventera cette canette à la lumière bleue, ça changera tout: les robots pourront fonctionner indéfiniment, et ils pourront s’auto-réparer (parce que l’auto-réparation, ça demande de l’énergie). Donc, ils n’auront quasiment plus besoin de soutien humain. Et à ce moment-là, oui, on pourra observer le ratio dont vous parlez.

      Mais tant que chaque robot exigera, mettons, dix ou quinze humains pour son MCO, on se dira que ça vaut pas le coût et qu’il suffit de mettre directement les gus au front, quoi.

      Après, je me demande pourquoi vous focalisez sur le robot humanoïde, qui est de loin le plus complexe: c’est celui auquel on donne une forme humaine pour des motifs qui sont jugés indispensables.

      Ex: un robot sexuel. Vous n’allez pas lui donner une forme de machine à coudre, on est bien d’accord. Vous allez lui donner une forme humaine qui correspond à des canons de beauté, avec une expressivité, un contact tactile particulier, un langage corporel, etc, qui permettent une interaction sexuelle avec un être humain. C’est très compliqué.

      Et il est indispensable de le faire parce que si vous ne le faites pas, vous ne le vendrez pas. Personne va vouloir d’un robot sexuel ressemblant à une machine à coudre, ou même un animal domestique comme un chien, sauf clientèle aux goûts particuliers, donc marché de niche (hi hi hi).

      A partir de là, si vous imaginez un robot de combat ou autre, mais humanoïde, il faut se demander en quoi on est obligé de lui donner forme humaine. Il peut y avoir d’excellentes raisons, ou pas. Faut voir, quoi.

      Par exemple, dans un film de SF qui s’appelait Planète Rouge, il y avait un robot de combat des Marines, AMEE, qui était assez terrifiant dans son genre, mais qui n’était pas humanoïde. Il avait plutôt une forme de chien, ou de gorille ou de on ne sait quoi (j’hésite entre monstre de Frankenstein et videur de boite de nuit). Et, dans le film, il était très adapté à son environnement et tout à fait apte à foutre un bordel cosmique dans ce qui restait d’une expédition martienne foireuse.

      Bref, ça se discute, quoi.

      Et sinon, dans ce film, le héros récupère sur AMEE la petite canette miraculeuse, vous savez le truc qui fournit de l’énergie inépuisable, et ça lui sauve la vie.

      AMEE dans ses oeuvres:https://www.youtube.com/watch?v=E-AAqJTwVx0

  17. Long-John dit :

    Il a du demander des conseils avisés à l’ homme qui murmure à l’oreille du président, Yassine Belattar, lors du dernier déplacement au Maroc.

  18. Elwin dit :

    Ce qui se dégage, ça reste une armée de Terre destinée uniquement à faire un petit corps expéditionnaire d’élite, et un accent mis sur la défense contre des menaces lointaines : armée de l’Air, Cyber, Dissuasion pour le poids diplomatique et stratégique, et la Marine. Les Polonais vont nous servir de bouclier, et on fera le support, si c’est le cas. Même selon ce schéma on est encore loin du compte, et il faut continuer les efforts.

  19. Parabellum dit :

    Lamentable bla bla…où sont les nouveaux chars et les missiles sol sol longue portée et les drones de combat? La Défense doit à la fois tirer les leçons de choc de l’Ukraine et penser frappe et défense cyber . Les américains ne viendront plus

    • rainbowknight dit :

      Pourquoi les « amiricains » devraient ils venir, s’ils sont venus par le passé aider leur vieille amie la France n’était ce pas parce qu’une puissante voisine faisait des misères à notre pays ?
      Les temps ont changé , la brutale Allemagne ou la perfide Albion ne sont plus nos ennemies….
      Qui craindre, la Russie empêtrée chez sa voisine ukrainienne dans une Opération Militaire Spéciale qui n’aura pas mobilisé les russes ? Trembler devant un Maitre qui, s’il soumet son peuple, sait que l’Europe Unie est un trop gros morceau pour la soumettre à sa volonté ?
      Les « amiricains » n’ont plus de raison de venir « libérer » la vieille Europe, par contre peut-être attendent ils que l’Union Européenne soit capable, si les circonstances l’exigeaient, de répondre présente à leurs côtés dans des contrées où nous n’aurions guère intérêt à faire la guerre…
      Partager les mêmes « valeurs » oblige à ne pas se dérober à son devoir…. sinon à quoi bon les Alliances ?
      Imaginer les matériels pour combattre sur le sol de notre Europe , n’est-ce pas déjà avoir pris du retard sur d’autres ?
      Il faut penser à voir ailleurs et commencer à manger du riz…..

  20. Tintouin dit :

    Toutes ces discussions pour tenter d’optimiser les moyens et de les allouer au mieux, pour un budget donné (2% du PIB).
    A mon sens, la seule question qui vaille: qui aurait le courage politique de passer le budget des armées à 3% voire à 4% du PIB?
    Effort budgétaire qui seul permettrait de combler sur quelques années nos défauts capacitaires et de gagner l’épaisseur nécessaire.
    Je crains que ce courage politique ne vienne pas.
    On continuera donc d’optimiser comme on peut, en attendant le grand conflit qui clarifiera immédiatement aux yeux de tous les Français, quelles sont les priorités budgétaires.
    Tout est affaire de perception. Tant que la guerre n’est pas perçue comme probable voire inévitable à court terme, on se refuse à consentir un effort supplémentaire, qu’on estime aujourd’hui trop important.
    C’est donc un gros travail d’information et de pédagogie qu’il faut mener auprès de la population, si on veut que les opinions bougent.

    • tschok dit :

      @Tintouin,

      Ben oui.

      Pendant trente ans – plus d’une génération, donc – on a vécu dans une bulle de paix et de prospérité relativement épargnée par les fracas du monde. Depuis l’invasion de l’Ukraine – moins de trois ans, donc le dixième de la durée de la période précédente – cette perception ne résiste plus à l’analyse rationnelle.

      L’étape purement intellectuelle du processus est à peu près atteinte: à part quelques irréductibles qui vivent dans leur monde, une majorité de gens a compris, ou a une compréhension suffisante. Le monde est dangereux, cruel et cynique et notre bulle de bonheur paisible et doux ne nous protège plus autant qu’auparavant, c’est-à-dire qu’elle ne nous garantit plus le niveau de risque auquel on s’était accoutumé et qui était proche de zéro.

      Bon, ça c’est la phase intellectuelle pure. On va dire l’étage 1. Ce qu’il faut accepter, c’est que la compréhension intellectuelle de quelque chose, ce n’est pas la prise de conscience de ce qu’il faut faire.

      Maintenant, il faut passer à la prise de conscience (étage 2), qui déclenche les processus de prise de décision collective (étage 3).

      Et puis après, l’application (étage 4).

      Faut pas croire que le diesel va démarrer comme ça. Là, pour l’instant, on est au préchauffage. Bon, honnêtement, je nous trouve un peu lent. Mais quand on se remet à la gym après trente piges d’avachissement, il y a forcément un temps de latence. Et à l’échelle européenne, le paquebot est encore plus gros, donc les différences de perception sont encore plus importantes, donc ça retarde les processus de prise de conscience, etc.

      En fait, c’est le modèle des débats sur le changement climatique: dans ce domaine, on est à peine à l’étage 1, la véracité du phénomène étant encore vivement réfutée au niveau politique. Donc, on reste bloqué sous le seuil de l’étage 1. Donc, on peut pas atteindre le 2, puis le 3 et le 4.

      Donc, les scientifiques nous expliquent sereinement qu’on a loupé le coche et qu’on en est à un stade où il va falloir nous adapter à une dégradations rapide et sévère du climat et ils ajoutent que l’être humain peut survivre dans un monde catastrophique, mais évidemment pas de la même façon.

      Ce que je veux dire par-là, c’est qu’il y a des cas où on reste bloqué à un étage. Faut pas croire qu’on arrive toujours à passer les étapes. Par exemple, la France a loupé le coche avec l’Allemagne hitlérienne. Quand elle a pris conscience du danger, il était trop tard: elle était déjà vaincue.

      Et dans ces cas-là, il faut intégrer cet échec dans la stratégie de survie, ce qu’on est en train de faire pour le climat.

      Voilà, c’est simple dans le fond.

  21. Klaus Maffrei dit :

    Le discours de Lecornu ressemble à de l’enfumage, pour masquer son impuissance budgétaire.
    Préparer la guerre de demain, ok, mais ne pas être capable de supporter la guerre d’aujourd’hui, Ca risque de faire mal, surtout si demain ressemble à aujourd’hui!

    • tschok dit :

      @Klaus,

      Et si c’était le contraire?

      Lecornu enfume, mais pas pour masquer la baisse de son budget, mais pour masquer le fait qu’il soit au contraire privilégié par rapport aux autres ministères, avec un budget qui se maintient à la hausse.

      Perdez pas de vue que le pognon qu’on met dans la défense ne bénéficie qu’à une tête d’épingle de gens: l’armée, c’est tout petit dans l’univers administratif français. C’est quoi, 250.000 agents? Pfff, comparez ça à la fonction publique territoriale ou hospitalière. C’est un village de Schtroumpfs. Et la BITD, c’est quoi? Ben dans l’économie française, c’est une locomotive de taille moyenne à petite: une grosse draisine, on va dire. Ca pèse moins lourd que la filière bois, par exemple. Etanov, niet?

      Le challenge, c’est d’expliquer à des contribuables surtaxés qu’on va balancer autant de pognon dans un entonnoir aussi petit, et faut pas croire que ça va passer comme une lettre à la poste au motif que les gens sont patriotes.

      Donc, moi, je vous conseille de laisser notre ministre faire son numéro de claquettes sans ramener votre fraise, parce que vous allez finir par agacer ceux qui payent leurs impôts pour financer tout ça et qui ferment leur gueule.

      • Les français sont des veaux et vous en êtes un. dit :

        Lorsque les français votent que ce soit le référendum de 2005 ou les législatives de juillet 2024, les politiques et leurs sponsors s’assoient sur les résultats.

        Leurs impôts n’y suffisent pas depuis 50 ans, les emprunts impossibles à rembourser sont faits en leur nom alors que l’argent est distribués dans les paradis fiscaux et dans les transactions Western Union…

        Alors ils peuvent gueuler et faire la leçon que personne n’écoute comme vous, l’UE sera à 36 pays sans référendum pour la forme cette fois-ci et américains comme chinois se satisfaront de ne pas être dérangé par un vieux continent tiers-mondisé.

      • Texas dit :

        @tschok
        « sans ramener votre fraise, parce que vous allez finir par agacer »
        Si vous pouviez appliquer à vous même ce que vous recommandez aux autres , ça ferait du bien aux contributeurs qui en ont marre de vos tartines de mer.. totalement délirantes, de votre ton professoral du monsieur je sais tout sur tout et mieux que les autres, sauf que pour vous, c’est loin d’être le cas.
        Vos contributions imbuvables mettent surtout en avant votre esprit torturé et complétement barré, vous êtes en permanence dans l’invective et dans l’insulte contre ceux qui plus posément avancent avec leurs mots et leur style d’autres hypothèses et qui, de par leur expérience contribuent aux débats avec des commentaires sensés, contrairement à vous.
        De plus, beaucoup d’entre eux s’y connaissent bien mieux que vous !!
        Votre seule raison de vivre c’est de contrecarrer tous ceux qui ne sont pas de votre avis avec vos proses toutes aussi inutiles qu’ineptes.
        Enfin, vous êtes en permanence dans la propagande pro européenne, pro allemande mais comme votre copain macron et sa clique vous risquez d’être fortement déçu vu que votre monde va s’écrouler et que l’UE prend l’eau de toute part, (idem pour la pseudo défense européenne), c’est aussi simple que ça car Trump vient de siffler la fin du match ! 😉
        Au final, j’ai le sentiment que vous et vos amis n’aiment pas la France et les français, vous êtes pires que Talleyrand qui lui et malgré ses multiples trahisons a eu au moins le mérite avant 1815 de penser « France » et donc, d’avoir su bien négocier et ainsi préserver les intérêts de la France, ça vous parle la France, à vous lire j’en doute…

        Alors un conseil, allez vous faire soigner mon pauvre et prenez un rdv chez un psy……vous en aurez fortement besoin car vous allez avoir de mauvaises nuits, « des nervous breakdown »…

        • Houston, nous avons un problème dit :

          C’est l’antieuropéisme et l’antigermanisme qui sont de la propagande.
          Quant au patriotisme, il y a ceux qui en parlent (généralement très fort) et ceux qui le pratiquent en silence…

  22. Flo dit :

    Vous la sentez arriver la douille ?

  23. marcor dit :

    L’armée de terre est déjà peu nombreuse, et l’on peine déjà à l’équiper de manière convenable. C’est étonnant cette rengaine permanente sur la recherche de la cohérence pour expliquer la diminution des effectifs. L’absence de discours fermes de la part des chefs militaires n’est pas étonnante mais ne finit pas de décevoir. Ils se conçoivent comme des prestataires de service, non comme des stratèges et récoltent donc ce que d’autres sèment à leur place. Le discours du ministre sort tout droit des années 90 : on n’en finit pas de mal comprendre la RMA en provenance d’outre-atlantique. Finalement, ces jeunes hommes politiques sentent l’obsolescence, comme de médiocres conservateurs, incapables de comprendre leur époque, mais habiles à synthétiser et élaborer des éléments de langage sans profondeur. La réalité historique demeure pourtant, espérons que le sang français ne paye pas tout cela.