Le futur drone aérien embarqué de la Marine nationale pourrait avoir une capacité de lutte anti-sous-marine
Depuis 2017, sous l’égide la Direction générale de l’armement [DGA] Airbus Helicopters et Naval Group développent le Système de drone aérien de la Marine [SDAM] à partir du démonstrateur VSR-700, conçu à partir de l’hélicoptère civil léger Cabri G2 du constructeur français Gimbal.
L’un des objectifs de ce programme est de pouvoir disposer, à terme, d’un aéronef télépiloté ayant la capacité d’apponter automatiquement sur une frégate, quel que soit l’état de la mer, grâce au système Deckfinder. Selon Airbus Helicopters, celui-ci permet en effet de lancer et de récupérer des drones « avec une précision de 10 à 20 cm, dans des conditions difficiles, indépendamment des dispositifs de géolocalisation par satellite [GNSS/GPS] ».
« Nous sommes sur le point de parvenir à une très grande avancée technologique sur le SDAM. […] L’appontage automatique d’un drone hélicoptère sur un bateau n’a jamais été réussi jusqu’à présent. Si nous y parvenons, il s’agira d’une véritable rupture en matière de drone », avait ainsi expliqué l’amiral Nicolas Vaujour, le chef d’état-major de la Marine nationale [CEMM], en octobre 2023. Soit peu avant les premiers essais – réussis – de ce VSR-700 à bord de la frégate multimissions [FREMM] Provence.
Cependant, le programme SDAM a été menacé pendant un temps. Du moins, c’est ce qu’avait suggéré le sénateur Cédric Perrin en juillet 2022, lors d’une audition de Sébastien Lecornu, le ministre des Armées. Et cela en raison de « difficultés techniques ». Alors CEMM, l’amiral Pierre Vandier avait indiqué qu’il allait être « examiné dans le cadre des travaux sur la loi de programmation militaire en vue d’assurer une convergence coût / performance / délai ».
À l’époque, le SDAM faisait l’objet de quelques critiques, certains estimant que ce nouveau drone, faute de pouvoir emporter des munitions, n’apporterait pas de capacités militaires « décisives » par rapport au S-100 « Serval » mis en œuvre par les porte-hélicoptères amphibies [PHA].
Finalement, le concept du SDAM a depuis évolué. En effet, la semaine passée, lors de la dernière édition du salon Euronaval, Airbus Helicopters a fait part de son intention de doter cet appareil de nouvelles capacités, notamment en matière de lutte anti-sous-marine [ASM], sans pour autant renoncer à celles relatives aux missions ISR [renseignement, surveillance, reconnaissance].
Ainsi, la solution trouvée par l’industriel consiste à doter ce drone aérien de quatre paniers latéraux [deux de chaque côté] pouvant contenir au total quatre bouées acoustiques SonoFlash [fournies par Thales] et / ou quatre grenades anti-sous-marines proposées par Naval Group. Le tout serait relié au détecteur d’anomalies magnétiques MAD ER [Magnetic Anomaly Detection Extended Role].
Dans une telle configuration, et grâce à ses capteurs optroniques [toujours utiles pour repérer un périscope, par exemple], un SDAM/VSR-700 pourrait ainsi traquer un sous-marin en collaboration avec l’hélicoptère NH-90 Caïman NFH [Nato Frigate Helicopters], doté notamment du sonar basse fréquence léger à grande immersion « Sonar Flash », d’un MAD et de torpilles MU90. Le tout contribuerait à accroître les capacités ASM des FREMM [dont la réputation n’est déjà plus à faire] ainsi que celle des futures Frégates de défense et d’intervention [FDI].
L’ajout de ce « kit » de mission fera prendre un peu de masse au SDAM/VSR-700… ce qui réduira son « endurance », qui est normalement de huit heures, pour un rayon d’action de 150 km.
Pour rappel, le SDAM/VSR-700 devra pouvoir voler à 5 000 mètres d’altitude, à la vitesse de 185 km/h grâce à un moteur de 145 ch, tout en étant doté d’un radar Diades C-Ranger 200, d’une boule optronique Wescam MW-10 et d’un récepteur AIS.
La Loi de programmation militaire [LPM] 2024-30 prévoit l’acquisition de 8 exemplaires d’ici 2030, l’objectif étant ensuite d’en doter tous les navires dits de premier rang à l’horizon 2035.
Le « télépilotage » à l’heure des succès croissants du brouillage de faisceaux GPS et des communications semble moins adapté que le développement de l’IA pour ce genre de drone.
Demarré en 2017 donc 13 ans pour espérer avoir en 2030 dans 7 ans 8 exemplaires et en partant d’un helicoptere civil existant. Donc en fabriquer 1 par an après 6 ans de mise au point………
Ben fais-en un, on passe te voir dans six mois.
Il est hautement souhaitable de voir le SDAM prendre (enfin) un peu d’épaisseur, avec une capacité d’emport en armement ou en capteurs qui le différencient de drones beaucoup plus légers (à commencer par le Camcopter S100). Une configuration lutte ASM avec emport de bouées acoustiques et/ou grenades sous-marines, ainsi qu’un détecteur d’anomalies magnétiques, constitue un premier pas en ce sens. D’autres configurations restent à défricher, notamment la lutte anti-embarcation légères, ou l’action vers la terre avec roquette guidée laser, et/ou l’emport de missiles antichar. Bientôt ?
Reste le péché originel : le choix d’un appareil très léger (700kg) dans cette gamme de drone, qui dispose nativement de peu de réserve de place et de puissance pour des évolutions ultérieures. Or, c’est justement ce qu’on cherche à faire aujourd’hui : aller au delà d’un simple appareil d’observation, et ajouter des capteurs et armements sur ce drone… c’était évidemment très prévisible dès le départ, sauf hélas pour ceux qui ont rédigé le cahier des charges…
La solution espérée reposerait sur le grand frère du Cabri G2, l’hélicoptère qui sert de base au VSR700. la société Guimbal travaillerait en effet sur un modèle 4 place, probablement dénommé Cabri G4. En supposant que le gabarit de ce futur G4 soit compatible avec les contraintes d’embarquement dans le hangar d’une frégate, et en reprenant le travail déjà réalisé pour la dronisation du G2, on obtiendrait une base d’hélidrone nettement plus musclée (1000 à 1500kg), avec une autonomie supérieure et une capacité d’emport en armement largement revue à la hausse. On note par ailleurs qu’un tel drone, correctement armé et avec une bonne autonomie, serait susceptible d’intéresser fortement l’ALAT, sans parler de nombreux clients potentiels en Europe et dans le monde…
@HMX
Depuis 2022, plus beaucoup de nouvelles au sujet du Guimbal Cabri G4 …
https://www.aerobuzz.fr/helicoptere/helicopteres-guimbal-veut-plus-de-places/
Espérons en avoir bientôt ?!… Car oui, un SDAM un peu plus musclé serait idéal.
Il a dit que c’est bel et bien dans les cartons, et que ce faisant, nous n’en entendrons plus parler avant qu’il soit prêt.
Et c’est développé sur fond propre, il ne veut pas d’influence extérieure.
Au-delà du SDAM, hâte de voir ce qu’il vaut en tant que tel.
*fonds propres (« fond propre », c’est rigolo mine de rien ^^).
Quand le fond est propre, c’est parce que la piscine est bien entretenue.
C’est exact, et le contexte économique ne pousse pas à un optimisme béat… pour autant, il semble bien exister un marché civil, en Europe, aux USA et à l’étranger pour un hélicoptère léger 4 places avec un faible coût d’exploitation, qui pourrait surfer sur le succès du G2. Par ailleurs, Guimbal pourrait aussi espérer un soutien du Mindef, de la DGA, et/ou d’Airbus, qui pourraient jouer un rôle symbolique mais important (client de lancement ?) dans le lancement du G4, en marquant leur intérêt pour une version plus musclée du G2/VSR 700.
Comme indiqué dans mon commentaire ci-dessus, le besoin français ne se limite pas nécessairement à une poignée de cellules, pour équiper une poignée de frégates : ces hélidrones pourraient également intéresser fortement l’ALAT. Le besoin passerait alors à plusieurs dizaines de cellules (sans parler de futures commandes export), justifiant alors beaucoup plus facilement la décision de lancer le développement et la production en série du G4.
Oui ce Cabri G4 devrait pouvoir trouver un marché (le Robinson R44 est un peu seul sur le créneau depuis 30 ans).
Mais le marché actuel est complexe, sans une fiabilité absolue sur le long terme.
A l’exemple de ceci : https://air-cosmos.com/article/atr-abandonne-son-atr-42-600-a-decollage-et-atterrissage-court-69620
… alors que cet ATR STOL était pourtant une bonne idée avec un vrai marché.
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Aussi, pour une petite entreprise comme Guimbal, on peut aussi avoir envie de freiner pour tout ce qui est investissement lourd et engageant … comme pour un Cabri G4, car si ça foire, c’est toute la boite qui serait en péril.
Pour éviter ce risque, il doit y avoir un accompagnement financier d’un partenaire fiable et bien intentionné à l’égard de Guimbal : soit d’Airbus, soit de l’Etat français … soit des deux.
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Mais sinon, oui, il y aurait une place à prendre dans une catégorie juste en-dessous de celle du Kopter de Leonardo (qui, lui, turbine à l’Ariel).
https://fr.wikipedia.org/wiki/Kopter_SH09
Erratum : l’Arriel … avec deux « r » => nom d’un sommet des Pyrénées, comme bien d’autres moteurs de Safran (Turboméca) Bordes 🙂
https://fr.wikipedia.org/wiki/Pic_d%27Arriel
En effet, avec un seul r, c’est la lessive.
Pub Ariel (1971 : du temps où elle était en baril) : http://www.culturepub.fr/videos/ariel-lessive-l-echange/
@ HMX
Ou alors on achètera américain.
https://www.areion24.news/2024/11/06/des-drones-de-surveillance-maritime-endurants-pour-quoi-faire/
Top !
Hâte de le voir en exercice ces SDAM/VSR-700.
Même si, ainsi équipé et armé, il ne vole que 6 heures au lieu de 8, il ne faut pas oublier qu’il est conçu pour n’être qu’un complément – utile et souple – au NH90 Caïman. Il ne sera pas censé tout faire tout seul (*)
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Pour rendre ce SDAM le plus discret possible (acoustiquement … ce qui peut être intéressant pour éviter de se signaler aux sous-marins adverses de trop loin), ne serait-il pas possible d’y associer un profil de pale (inspiré de celui des pales de l’H160) amoindrissant sensiblement son bruit ?
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(*) Mais du coup, cela ne vaudrait-il pas le coup d’en armer aussi nos futurs Patrouilleurs Hauturiers Océaniques (qui seront aussi équipés de sonar de coque), dont la mission sera aussi la surveillance ASM ?.. Au moins quelques-uns, notamment ceux missionnés pour escorter les SNLE au départ ou en retour de patrouille.
https://www.naval-group.com/fr/naval-group-acheve-la-conception-des-futurs-patrouilleurs-hauturiers-de-la-marine-nationale-et
On note que ces PO auront la capacité d’embarquer le Guépard Marine … mais si le Guépard Marine n’a pas de capacité ASM (ce n’est pas prévu à date, même si je suis certain qu’il finira par en avoir), alors, au moins pour certaines missions spécifiques ASM, ce serait intéressant de compléter le Guépard par un SDAM .. ou plutôt de le remplacer (car je doute qu’il y ait la place pour deux appareils à bord de ces PO … déjà que cela semble étriqué dans le hanger d’une Fremm …).
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« l’objectif étant ensuite d’en doter tous les navires dits de premier rang à l’horizon 2035. »
…. Du coup, il faudrait des SDAM pour bien plus que les seules frégates de 1er rang.
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Et on verrait aussi ici un intérêt pour les futures Frégates de Surveillance outre-mer (qui remplaceront les classe Floréal).
… Bon d’ici là, Guimbal et Airbus auront sans doute encore amélioré les capacités de leur hélico-drone.
Les drones de surface viendront encore accroître ces capacités.
Les hydravions d’HYNAERO en version militaire pourraient encore accroître ces capacités ASM (dans une « France idéale » …).
Leur éventuelle version ravitailleur (version de la version militaire [« Inception/Vache Qui Rit ! » ^^]) accroîtraient encore plus l’allonge de ces hydravions ASM (ou guet aérien, ou transport, ou porte-drones, etc …) si ceux-ci se voyaient dotés d’une perche (de ravitaillement …).
Ravitailleurs qui viendraient s’approvisionner auprès de bâtiments de surface … ou d’autres aéronefs, bien entendu !
Au côtés de notre (nos) porte-avions et de nos PHA, il nous faudra des porte-aéronefs (drones, hydravions …), ainsi que des ravitailleurs d’hydravions (et/ou des modules de ravitaillement d’hydravions).
HYNAERO n’est qu’une start-up de généraux de l’armée de l’air et de la sécurité civile qui n’a aucun produit à vendre à part un éventuel projet de bombardier d’eau vers 2030 et plus et pour le transformer en prototype, les levées de fonds sont estimées à 900 millions d’euros …
D’ici là, les DHC-515 auront tout raflé.
https://www.aerobuzz.fr/industrie/leurope-commande-officiellement-22-canadair-de-nouvelle-generation/
Il n’y a pas de version militaire prévue, Félix, mais continuez de rêver…
« Les futurs avions de lutte contre les incendies seront français »
La Sécurité civile a signé deux lettres d’intention pour renouveler sa flotte d’avions bombardiers d’eau. Deux projets français, le KE 72 et le Fregate-F100, ont été sélectionnés par la DGSCGC pour répondre aux futurs défis de la lutte contre les incendies.
https://air-cosmos.com/article/les-futurs-avions-de-lutte-contre-les-incendies-seront-francais-69495
Bien vu, Félix, rendez-vous sur objectif après 2030 pour voir ce quevaut des lettres d’intention…
-_-‘
Voilà, faisons comme ça, reparlons-en en 2030 …
PS : Joli nom.
^^
Nous le savons et pas seulement de Marseille. ^^
Votre pseudo est un excellent jeu de mots.
Un calembour bon ?
Les mots rendent les cris vains. ^^
Bravo, mais le Cabri G2 est quand même très léger.
C’est beaucoup mieux que le S100, mais la charge utile est quand même limitée.
J’espère qu’après cet essai réussi, il y aura un drone sur base EC125 ou EC130 capable d’embarquer un sonar Flash.
Avec le développement d’un Asroc de 100km de portée embarquant une mu90 (c’est techniquement faisable) cela serait le top.
Plus besoin d’un lourd NH90.
pour le même prix : 3 drones Sonar/radar et un armement longue portée sur la frégate.
Ce n’est pas pour rien que les americains developent la Very Lightweight Torpedo et les ruses la torpille UMT. Les deux font environ 100 kg et sont donc compatibles de drones embarques de la taille du VSR-700. Peut etre devrait-on surtout aussi developpe un petit frere a la torpille MU-90. Elle servirait pour les drones mais aussi pour faire de la defense hard-kill contre les torpilles et probablement contre les drones sous-amrins qui vont bientot aussi proliferer. Comme armement, 4 MMP serait aussi ideale pour lutter a distance contre les drones de surface.
4 MMP seraient idéaux (ou idéals).
4 MMP serait l’idéal.
Au passage on peut noter que ce drone dispose d’un moteur fourni par une société allemande. La dite société rachetée il y a un peu plus de dix ans par une holding publique chinoise.
Vu les capacités d’emport tout de même limitées du VSR7000, si on les ajoute en sus de l’équipement standard (ou de quatre quatre SonoFlash), quelle peut donc être la masse d’une de ces QUATRE mines (destinées à percer l’épaisse coque d’un sous-marin ? Sont-ce des mines à charge creuse destinées à rejoindre par gravité un soum. en plongée périscopique ? Est-ce envisageable, la visée me paraissant bien problématique ?
Je suis un poil interloqué, quasi dubitatif.
photo
http://assets.meretmarine.com/s3fs-public/styles/medium_lg/public/images/2024-11/20241105_094001.jpg?itok=BW_KZ2cx
Merci. C’est clair. Bon…
Ça ressemble aux dispositifs ultra-sophistiqués de largage de bombe de la fin de la Première GM – après le largage manuel des débuts – :o) Mais pourquoi faire plus compliqué après tout ?
Bonjour vrai_chasseur,
Sauriez-vous quelles grenades ASM sont proposées par NavalGroup ?
Si sur la photo je reconnais une SonoFlash, je ne connais pas ce type de grenade ? Merci
La charge de profondeur ne semble pas destinée a couler le sous marin adverse mais a créer suffisamment de dommage pour le rendre bruyant, et donc facile a traquer. Il me semble qu’un projet de torpille anti-torpille était sur la table il n’y a pas si longtemps, on pourrait sans doute remettre cela au goût du jour pour contrer les drones sous marins. Quant au VSR-700, c’est un bon début mais ça fait léger comme machine je trouve… amha, on ferait bien de doubler la commande histoire d’en avoir en rab (l’attrition c’est pas que pour les autres) et aussi pour mieux sécuriser les emprises militaires de la MN comme Brest (l’Ile-Longue), Toulon, Cherbourg (pourquoi pas Papeete, Nouméa, La Réunion?), et équiper également nos bâtiments Mistral.
grosse difference avec la russie … les navires francais embarquent 1 drone … les navires Russe 5
Autre grosse différence, les navires russes sont au fond de l’eau et les familles des équipages n’ont pas le droit de savoir ce qui leur est arrivé
Ce n’est pas le nombre de coups qui compte, c’est la qualité du coup !
la marine doit équiper ses hélicoptères dauphins de MAD et peut être ses futur H160, ses MAD sont très légers et pourraient être embarqués sur les VSR700.
@penandreff
« ces MAD sont très légers et pourraient être embarqués sur les VSR700. »
… justement, il semble qu’il soit bien prévu d’ajouter un tel capteur MAD au VSR700, en parallèle des 4 paniers latéraux pour bouées acoustiques et/ou grenade ASM.
=> « Le tout serait relié au détecteur d’anomalies magnétiques MAD ER [Magnetic Anomaly Detection Extended Role]. »
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Et tant mieux si ce capteur MAD est très léger.
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Pour le H160M, je pense qu’il faudra à terme qu’Airbus propose un équipement ASM complet pour cet hélico qui semble très bien né.
Il y a bien eu des Dauphin « ASM » vendus à l’Indonésie il y a qques années. Comme le H160M est plus grand et a plus d’autonomie encore que le Dauphin, ce doit être tout aussi possible.
… et cela pourrait intéresser notre MN au premier chef, en plus de l’Export.
Comme précisé dans l’article, c’est prévu : « … Le tout serait relié au détecteur d’anomalies magnétiques MAD ER [Magnetic Anomaly Detection Extended Role] ».
Ce modèle est déjà effectivement assez petit et léger (2,7kg)
https://www.defense.gouv.fr/mad-xr-magnetic-anomaly-detector-extended-role
Il n’y aura pas de G4, il s’appelle déjà G5…
« La composante hélicoptère 2030 se dessine ainsi peu à peu autour du NH 90 Caïman, du HIL Guépard, et des drones » Capitaine de vaisseau Frédéric Barbe, Commandant la frégate de surveillance Nivôse.
Histoire de l’aéro, actualités et perspectives, “Études marines“, une publication du Centre d’études stratégiques de la Marine (CESM) :
https://www.defense.gouv.fr/sites/default/files/cesm/EtudesMarines20_Air%20et%20Mer.pdf