Le porte-avions de nouvelle génération devrait bien être doté de trois catapultes électromagnétiques

Selon le projet de loi de finances en cours d’examen au Parlement, le ministère des Armées notifiera la commande du porte-avions de nouvelle génération [PA NG] à MO-Porte-avions [c’est-à-dire la coentreprise de Naval Group et des Chantiers de l’Atlantique] ainsi qu’à TechnicAtome en 2025. Ce qui suggère que les études conceptuelles relatives à ce futur navire sont pratiquement terminées et que les choix technologiques ont été arrêtés.

Selon les derniers détails révélés par Cols Bleus, le magazine officiel de la Marine nationale, le PA NG devrait afficher un déplacement de 80 000 tonnes [soit 5 000 de plus par rapport à ce qui avait initialement été envisagé] pour une longueur de 310 mètres.

Pour autant, cette masse supplémentaire ne devrait avoir aucune incidence sur la puissance que devront développer les deux chaufferies nucléaires K22 de son système de propulsion. Celle-ci devra être suffisante pour lui permettre de naviguer à la vitesse maximale de 30 nœuds et de mettre en œuvre des armes à énergie dirigée, des brouilleurs à forte puissance et, surtout, des catapultes électromagnétiques [EMALS] associées à l’AAG [Advanced Arresting Gear], c’est-à-dire le dispositif de récupération des aéronefs.

A priori, selon les dernières images du PA NG diffusées par la Direction générale de l’armement [DGA] et les industriels concernés à l’occasion de l’édition 2024 du salon Euronaval, le PA NG devrait bel et bien être doté de trois catapultes EMALS. Suggérée il y a deux ans, cette option n’avait pas encore été formellement confirmée.

En décembre 2021, la Defense Security Cooperation Agency [DSCA], chargé des exportations d’équipements militaires américains, avait donné son feu vert à la vente de deux EMALS et d’un dispositif AAG à la France pour un montant estimé à 1,2 milliard d’euros.

Puis, un an plus tard, le Pentagone fit savoir qu’il avait notifié à General Atomics un contrat de 9 millions de dollars pour développer un « sous-système comprenant deux ou trois moteurs de lancement et un dispositif AAG » pour le futur porte-avions de la Marine nationale. Ce qui laissait donc la porte ouverte à une éventuelle configuration à trois catapultes électromagnétiques.

Actuellement, le porte-avions Charles de Gaulle, avec ses deux catapultes à vapeur, peut théoriquement lancer une vague de vingt Rafale M armés en quinze minutes puis la récupérer et la relancer quatre heures plus tard. Or, comme l’explique Cols Bleus, le PA NG « devra être en mesure de délivrer une puissance aérienne offensive sans précédent, grâce à un doublement du nombre de sorties aériennes et à une amélioration de la létalité des armements qu’il embarquera ». En clair, il est question d’une soixantaine de sorties aériennes par jour dans un « scénario de haute intensité ».

Aussi, en plus d’augmenter significativement le rythme des opérations aériennes, une troisième EMALS donnerait plus de flexibilité tout en permettant de pallier éventuellement une déficience technique de l’une des deux autres catapultes.

Pour rappel, une catapulte de type EMALS utilise un moteur linéaire à induction électromagnétique [LIM], dont l’alimentation dépend de la masse de l’appareil à catapulter. Le champ magnétique généré de part et d’autre d’un rail de catapultage va ensuite mettre en mouvement un chariot mobile sur lequel est fixé l’avion à lancer. Étant donné l’importante quantité d’énergie à libérer en quelques secondes, elle utilise des volants d’inertie pouvant stocker jusqu’à 100 mégajoules et être rechargés en moins d’une minute.

Par rapport à la catapultes à vapeur, une EMALS offre plusieurs avantages : les contraintes mécaniques sur les cellules des aéronefs sont atténuées, le rendement énergétique est optimisé et la maintenance est plus aisée.

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152 contributions

  1. Le Breton dit :

    Le Charles de Gaulle n’a qu’un seul « défaut », les réacteurs nucléaires embarqués bien que d’une fiabilité qui a fait ses preuves semblent être limités en terme de puissance pour la vitesse du navire qui est plus lent que ces prédécesseurs même si ça n’enlève pas toutes les qualités qu’il a en supplément bien évidemment, néanmoins c’était notre premier navire à propulsion nucléaire de surface et on pardonne cette erreur de jeunesse, espérons que le png n’aura pas cette lacune.

    • Fralipolipi dit :

      @Le Breton
      Les K15 du PAN CDG pourraient cracher bien plus.
      Le problème est en aval, au niveau de la transmission avec les lignes d’arbres … parait-il 🙂

      • Requin dit :

        J’adore cette légende urbaine totalement ridicule vu que c’est bien la DGA qui a décidé de REDUIRE la puissance de propulsion du CdG par rapport aux PA de la classe Clemenceau, 80.000 cv au lieu de 120.000, pour un navire 10.000 tonnes plus lourd et alors que ces navires utilisent EXACTEMENT la même technologie de propulsion : des turbines à vapeur entrainant des lignes d’arbres.
        Donc si réellement les 2 K15 du CdG étaient capable de fournir bien plus de puissance, et bien le CdG aurait eu la même transmission que les Clem. Tout comme les Enterprise, Nimitz et Ford utilisent la même propulsion, à peine évoluée, que les Forrestal (au mazout) avec 4 lignes de 60.000 cv. Une puissance par ligne par ailleurs curieusement très proche des Clem (2x 60.000 cv). Cela aurait également permis d’éviter les problèmes de casses qu’a connu le CdG.
        C’est donc qu’il y a bien un problème avec les K15 du CdG. Sans doute à chercher du coté de la quantité d’uranium embarqué avec seulement 7 ans entre 2 recharges au lieu d’un peu plus de 20 pour les PA de la classe Nimitz (à mi- vie donc) et sans recharge sur toute la durée de vie des PA pour la classe Ford.
        Sur le PANG, c’est le choix de la propulsion électrique qui a été retenu. Et certainement pas pour un problème de place avec 39 m à la flottaison pour 3 hélices (contre 4 pour le PA US pour la même largeur) mais parce qu’à puissance égale, il y a un bien meilleur couple. Ce qui est particulièrement intéressant sur un PA qui n’arrête pas de passe d’une vitesse de croisière d’environ 20 nds à une vitesse avia autour de 27.

        • Fralipolipi dit :

          @Requin
          Je pense que le problème est plus complexe (la DGA n’a pas décidé de tout … elle a aussi fait avec le budget qu’elle avait, qui lui imposait de faire avec du matériel déjà disponible sur étagère, et déjà utilisé en France pour des bateaux bcp bcp plus légers).
          .
          Par ailleurs;
          => « un problème avec les K15 du CdG. Sans doute à chercher du coté de la quantité d’uranium embarqué avec seulement 7 ans entre 2 recharges au lieu d’un peu plus de 20 pour les PA de la classe Nimitz (à mi- vie donc) »
          …. Là vous comparez des choux et des carottes !
          Les K15 du PAN CDG et des SNLE Triomphant carburent à l’uranium de qualité civile, faiblement enrichi (et recyclé via la filière civile française, tellement largement rodée),
          alors que les réacteurs US carburent à l’uranium hautement enrichi (qualité militaire) qui posent ensuite des tas de problèmes (insolubles) lors du démantèlement …. Je vous renvoie ici aux sous-marins à propulsion nucléaire du UK (qui carburent avec le même uranium que les US), et dont le UK ne sait que faire …. aucun démantèlement de fait. Tout reste dans les anciens SNA/SNLE qui rouillent en flottant dans les ports du UK.
          Un autre scandale étouffé chez nos amis anglo-saxons !
          => Spécial dédicace aux Australiens qui sont anti-Nuke depuis toujours, et qui commandent malgré tout des SNA Virginia qui finiront aussi comme les pires poubelles Nuke 😀

          • Requin dit :

            La DGA n’avait aucune propulsion de 40.000 cv sur étagère ou même papier dans les années 90. Reprendre le même modèle que les Clem aurait couté bien moins cher, cela aurait éviter d’avoir à dessiner une hélice de la mort qui tue pour gagner 1 ou 2 nds dont un morceau a fini au fond de l’eau alors qu’il y avait un jeu d’hélices qui n’avait jamais servi de disponible et qui a fini par être installé sur le CdG pendant 6 ans.
            Quant à comparer les choux et les carottes, bin désolé votre argumentation est juste RIDICULE car totalement hors-sujet. Les seuls enjeux dans l’histoire, ce sont les MWh stockés dans les réacteurs. Moins tu en as, moins tu peux en dépenser, c’est aussi simple que cela. La DGA ayant fait le choix du K15, il a fallu réduire la consommation… en limitant la puissance propulsive.
            Quant au « scandale », là-aussi, il est juste ridicule. Parce que :
            1 – en plusieurs décennies de réacteurs civils et miliaires, la France n’a TOUJOURS PAS mis en place de solution de stockage DEFINITIF pour les déchets nucléaires ultimes. Et pour cause, le projet de Bure est estimé par l’Etat à 25 MILLIARDS D’EUROS !!!! Et encore, des économistes de la construction du privé l’avait estimé il y a une dizaine d’années à près du double. Addition que personne n’est pressé de payer. Autant chez EDF qu’au gouvernement.
            2 – La dernière période d’activité du CdG est prévu pour être plus longue de 2-3 ans entre les IPER précédente et les K22 doivent emportés le DOUBLE d’énergie que les K15, ce qui est leur vrai évolution plus que l’augmentation de puissance. Par quelle miracle de la science croyez-vous que cela soit possible, en particulier sur le K15, mais aussi sur le K22 est une évolution du K15 et non un nouveau réacteur, la DGA ayant lourdement insisté sur ce point il y a quelques années, si ce n’est en augmentant l’enrichissement de l’uranium ???

          • Jean Aymard dit :

            c t hisoire de catapulte, ça m fascine comme les rail guns.

          • Fralipolipi dit :

            @Requin
            Que de beaux exemples de réponses de mauvaise foi, … sur toute la ligne.
            Un vrai cas d’ecole.
            Vous m’avez bien fait rire 😉

          • Infiniticipe dit :

            @Requin

            Cela aurait évité.
            La dernière période est prévue.
            Les K22 doivent emporter.

          • PK dit :

            « La DGA ayant fait le choix du K15, il a fallu réduire la consommation… en limitant la puissance propulsive. »

            LOL. On vous dit que la limite, c’est l’arbre et vous argumentez en prétendant que la limite est le réacteur…

            Puis, vous pondez une diatribe ultra-gauchiste habituelle des écolos anti-nuke…

            On connaît votre penchant et votre épanchement…

          • v_atekor dit :

            « si ce n’est en augmentant l’enrichissement de l’uranium ? »
            .
            Bon, outre qu’il y a un gros flou dans les unités d’énergie et de puissance, il y a une autre technique bien connue par la France, l’utilisation plus abondante de plutonium sous forme de MOX, et ça tombe bien car les réacteurs qui permettent d’embarquer plus de MOX sont justement des dérivés des technos plus anciennes, et qu’en plus la France a beaucoup de plutonium à consommer.
            .
            Donc, sans être dans les secrets du K22, je parie quand même sur du plutonium plutôt que de l’uranium plus enrichi.

        • SIU dit :

          L’abréviation du cheval-vapeur est ch en français : https://fr.wikipedia.org/wiki/Cheval-vapeur
          L’abréviation cv (ou plutôt CV) est celle du cheval fiscal, qui n’a pas du tout la même valeur : https://fr.wikipedia.org/wiki/Cheval_fiscal

          En outre, en français, le séparateur de milliers est une espace insécable, pas un point.

          80 000 ch.
          60 000 ch.

          Pour mémoire (la formule de calcul est dans le lien sur le cheval fiscal) :
          80 000 ch = 625 463 CV
          60 000 ch = 352 250 CV

          Cela étant, pour exprimer la puissance d’un moteur, il est préférable d’employer le watt (ou son multiple le kilowatt : kW), unité appartenant au Système international d’unités et qui a une valeur identique partout dans le monde : https://fr.wikipedia.org/wiki/Watt
          En effet, le cheval-vapeur n’étant pas une unité standardisée, le cheval-vapeur métrique (ch) n’a pas la même valeur que le cheval-vapeur anglo-saxon (horsepower : hp) : https://en.wikipedia.org/wiki/Horsepower
          1 ch ≈ 735,49875 W ; 1 hp ≈ 745,69987 W.

      • HMX dit :

        C’est en effet ce qui se dit, la transmission serait le maillon faible, davantage que les K15. Difficile à vérifier…

        Dans les faits, et sur le plan opérationnel, on constate que ce n’est pas trop pénalisant, grâce à la puissance des catapultes bien sûr, mais aussi en grande partie grâce au rapport poids/poussée du Rafale et à sa motorisation qui permettent des décollage à pleine charge, même à « seulement » 27 noeuds.

        • Fralipolipi dit :

          @HMX
          « mais aussi en grande partie grâce au rapport poids/poussée du Rafale et à sa motorisation qui permettent des décollage à pleine charge, même à « seulement » 27 noeuds. »
          … On saluera aussi ici les ingénieurs qui ont mis au point le très astucieux « train sauteur » du Rafale M … qui participe aussi à l’efficacité générale.
          .
          On notera en tous les cas que le bien lourd Hawkeye décolle sans problème depuis le PA CDG et ses « courtes » catapultes de 75m, couplées à sa vitesse (dite) lente. Aussi bien que depuis les « rapides » PA Nimitz et leurs catapultes de 90m !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
          … C’est l’exemple type qui suffit à lui seul à rabattre le caquet des rabats-joie chroniques de ce site !

      • E-Faystos dit :

        tous les sept ans, il faut changer les réducteurs sur les arbres d’hélice.
        et les tonnes de plomb supplémentaires rajoutées en plein milieu de la construction ne sont pas étrangères à la vitesse « basse » du CDG

    • Czar dit :

      30 noeuds, est-ce réellement plus faible que la vitesse de son escorte ?

      • MERCATOR dit :

        @Czar
        30 nœuds ?
        Certaines escort des champs Élysée faisaient plus de 30 nœuds à l’heure à la grande époque /

      • Requin dit :

        C’est plutôt l’inverse. Les FREMM sont donnés pour une vitesse max de 27 nds et les PR ne dépassent pas les 20 nds. Cela n’a d’ailleurs pas vraiment d’importance, la vitesse max en pratique pour un PA, c’est sa vitesse avia. Donc si 27 nds cela suffit pour faire décoller des NGF de 35 tonnes avec un vent réel nul, et bien le PANG n’ira pas plus vite. Ce n’est pas une vitesse de croisière.

      • E-Faystos dit :

        l’escorte n’est que la moitié du problème.
        pour qu’un avion embarqué soit valorisé, il faut qu’il emporte du chargement. plus le PA peut lancer vite, et moins il y a besoin d’enfoncer le pilote dans son siège au catapultage pour que l’appareil puisse s’arracher.
        avec trois nœuds et 15 mètres de plus sur une catapulte plus douce au démarrage, ça fera un bonus appréciable pour lancer autre chose que du Rafale piloté par des forces de la nature et doté d’un carburant limité, l’obligeant à aller dare dare à la pompe.

        • Fralipolipi dit :

          @E-Faystos
           » pour lancer autre chose que du Rafale piloté par des forces de la nature et doté d’un carburant limité, l’obligeant à aller dare dare à la pompe. »
          … Pour votre info, une très large partie des catapultages de Rafale M depuis le PAN CDG se fait sans que les Rafale M aient besoin d’enclencher la Post-Combustion.
          Et quand ils le font, le plus souvent, c’est plus pour des raisons de marge de sécurité que de nécessité absolue.
          Donc votre idée sur la supposée « sur »-conso des Rafale M catapultés depuis un PAN CDG soit disant trop lent, ou avec soit disant des catapultes trop courtes, … elle tombe à l’eau !!! 😉

          • Quant-à-soi dit :

            Soi-disant.
            Sans « t » à « soi » (c’est le pronom personnel, pas le verbe « être ») et avec un trait d’union.
            Littéralement : disant de soi-même. Faisant état d’une qualité qu’on s’attribue soi-même.

            Un PAN CDG soi-disant trop lent.
            Avec soi-disant des catapultes trop courtes.

            Toutefois, « soi-disant » ne devrait en toute rigueur être employé que pour un sujet doué de la parole, ce qui n’est le cas ni d’un porte-avions (même s’il s’appelle le Charles de Gaulle) ni d’un catapulte. À défaut, il est préférable d’utiliser « prétendu » ou « prétendument ».

            Un PAN CDG prétendument trop lent.
            Avec des catapultes prétendument trop courtes.

          • Lothringer dit :

            D’ailleurs, les réacteurs ATAR 8K-50 des SEM n’avaient pas de PC.

    • Qui ça ? dit :

      De mémoire, suite à la catastrophe nucléaire de Tchernobyl (1986), les normes de sécurité pour les réacteurs nucléaires avaient été durcies, et du coup il avait fallu ajouter des protections supplémentaires qui pèsent de leur poids. Or ce n’était pas prévu dans la conception initiale du Charles de Gaulle. Bref le CDG se traîne littéralement ce poids supplémentaire et cela grève sa vitesse de pointe. (ses prédécesseurs, le Clemenceau et le Foch étaient bien rapides).

      • vno dit :

        Pas grand chose à voir avec Tchernobyl, juste une décision prise par un comité Théodule vert puis vendu à l’AIEA concernant le nucléaire civil qui a été reprise par nos politiques alors que rien ne les obligeaient. Le même genre de décisions que celle de fermer Fessenheim ! ou d’imposer à l’A400 l’obligation de naviguer comme les civils.

        • 3e personne du singulier dit :

          Rien ne les obligeait.

        • Requin dit :

          Ou alors il y a une autre raison à ce changement de norme, en rapport avec le fait que cela n’a pas été nécessaire sur les SNLE pendant longtemps mais maintenant, si…
          Je vous laisse chercher laquelle.
          Parce que votre argument souffre d’un problème d’anachronisme. L’application des normes civils dans le militaire n’a débuté avec les années 2000. Or le changement de norme pour le CdG est largement antérieure.

          • État civil dit :

            Un énorme civil, des énormes civils, une norme civile, des normes civiles.

    • EchoDelta dit :

      Si la catapulte est plus puissante, et la course de décollage plus longue, la vitesse de pointe nécessaire est donc moindre. Hélas je parierais que la vitesse va encore être un peu sacrifiée sur l’autel des coûts. C’est un moindre mal si nous pouvons quand même avoir ce PA avec des avions dessus… même si évidemment cela restera une faiblesse potentiel en cas de conflit lors d’une esquive d’un missile Hypersonique.

      • MERCATOR dit :

        @Echo Delta
        Je pense que vous voulez parler des missiles hypersoniques manœuvrables qui, grâce à leur capacité de manœuvre à haute vitesse, sont beaucoup plus difficiles à intercepter leur trajectoire n’étant pas prévisible (un ICBM vole beaucoup plus vite, mais suit une trajectoire parabolique classique) cependant, la vitesse de la manœuvrabilité du navire n’a que peu d’importance puisque ce type de missile est censé pouvoir changer de trajectoire à tout moment.

        • Howk dit :

          Pour que le missile hypersonique puisse détecter avec ondes EM ou imagerie IR, il doit repasser en supersonique. L’écran plasma sur l’avant oblige, par ionisation des molécules d’air au contact.

          On peut donc en déduire que la vitesse finale hypersonique oblige un point de pénétration fixé à l’avance, alors qu’un retour en subsonique rend le contrage possible (mur de ferraille, missile sol air dans l’azimut).

          Tout ça pour dire que l’evasive d’un navire n’est pas inopportune quoi qu’il arrive. Ma remarque est caduque hors charge conventionnelle.

          • Lothringer dit :

            Dans le cas de l’hypersonique, la bulle de plasma disparaît sur l’arrière, et laisse envisager la possibilité de dialogue entre le missile et sa base avec des antennes situées à l’arrière , en utilisant des satellites comme relais par exemple.

          • Howk dit :

            @Lothringer, bonjour. Avant de répondre à votre mise à jour, je relève ma faute de mauvaise relecture : j’ai écrit « retour en subsonique » alors qu’il s’agit de retour en supersonique.

            Je ne connais pas à ce jour les capacités de liaison avec missiles hypersoniques en service aujourd’hui. Bien que la bulle de plasma concerne la partie frontale en mouvement, j’accepte l’idée que des émetteurs récepteurs se situent ailleurs, mais le repositionnement en temps réel « aujourd’hui ou dans les cinq ans » me laisse songeur.

            Votre approche est très logique, mais les courts délais répétés de transmissions des girations du missile encouragent la cible à dérober radialement le plus tôt possible (dès détection initiale).

            Mon hypothèse profane est que:
            A vitesse hypersonique maintenue, même avec liaison missile future, la dérobade réduit les chances de pénétration directe. Les délais additionnés des transmissions à plus de Mach 5 suggèrent des décalages en distances non négligeables. J’accepte d’avoir tort sur ce point.

            Le ralentissement en supersonique avant courte finale, facilite la détection de cible (voie TV comme pour les missiles air/sol balistiques israéliens ?) parce que les rayons de girations sur cibles mobiles ne sont pas les mêmes.

            Désolé de me répéter, mais ma théorie profane ne s’applique pas aux charges non conventionnelles, aujourd’hui comme demain.

            L’hypersonique est la prochaine innovation destructrice du XXIe siècle, ok. J’ose croire que les défenseurs sur cibles mobiles envisagent des réponses d’évitement (dérobade radiale et rapprochement sur menace?) (leurrage EM de puissance dans l’azimut et le site?) (fumigènes de saturation pour compliquer une acquisition TV?).

            Merci pour l’esprit d’anticipation.

      • NRJ dit :

        @EchoDelta
        Face à un missile hypersonique, je doute que le fait d’avoir une vitesse réduite de 10% suffise à faire la différence pour un porte-avion 😉

        • Fralipolipi dit :

          @NRJ
          Bien d’accord avec vous 😉
          @EchoDelta semble un peu fatigué aujourd’hui …

        • EchoDelta dit :

          Oui je parlait d’un ICBM à trajectoire parabolique définie, effectivement un peu fatigué ces temps-ci… Et en ce cas se mettre un peu distance pendant le tir n’est pas du luxe.

      • James dit :

        Trop d’inconnues pour déduire que les vitesses de sortie de pont soient inférieures à celles sur le CdG;
        – Course de décollage
        – La progressivité et la puissance max appliquée de la catapulte EM

      • Un défaut potentiel, une faiblesse potentielle.

      • Hypersonique ta mère et ton PA dit :

        Esquiver un hypersonique manœuvrant avec un bateau, faut y croire ;o)

    • GeorgeAbitbol dit :

      Le CDG a pour habitude d’opérer les Rafale à 15nds. Donc le vitesse n’est pas si limitante.

    • Pour qui sont ces serpents qui sifflent sur vos têtes ? dit :

       
      Qui est plus lent que Ses prédécesseurs.

      https://jeretiens.net/ca-ou-sa-ce-ou-se-ces-ou-ses-cest-ou-ses

    • Ah ! Qu'en termes galants ces choses-là sont mises. dit :

      « les réacteurs […] semblent être limités en terme de puissance »

      « En termes de » s’écrit avec « termes » au pluriel, alors qu’« en matière de » s’écrit avec « matière » au singulier.

      Mais dans la mesure où l’Académie réprouve l’emploi d’« en termes de » en dehors de son seul sens de « dans le vocabulaire de », autant conserver le singulier et utiliser directement « en matière de » :

      Les réacteurs semblent être limités en matière de puissance.

      https://www.academie-francaise.fr/en-termes-de

  2. Titeuf dit :

    60 sorties aérienne/ jour en haute intensité ???
    Il me semble avoir lu que sur le CDG ou les anciens Foch ou Clemenceau ça atteignez les 100/ jours déjà , bien qu’exeptionnelle ???
    Après pour 310 mètres de long et 80.000 T j’ose espérer que le groupe aérien sera plus conséquent qu’actuellement.
    J’espère sincèrement le voir en vrai, ça va être un sacré bestiaux !!!
    J’espère aussi qu’il sera bien pourvu en missilerie et autres systèmes rapprocher.

    • SpecialAgent dit :

      Les PA Ford sont annoncés de 160 à 270 sorties avec, certes, 4 EMALS.

    • vrai_chasseur dit :

      Le critère du nombre de sorties / jour est celui qui permet de juger véritablement de l’efficacité d’une aéronavale et de sa capacité réelle à projeter une force aérienne.

      Le CDG français et les PA américains classe Nimitz arrivent à effectuer plus de 90 / jours EN MOYENNE, avec des pics pouvant dépasser 100 pour le CDG et jusqu’à 170 et même au-delà (pendant 24h max) pour le nouveau PA américain Gerald Ford.
      Ces pics ne sont toutefois soutenables que durant une très courte période, disons 48h max, car ils supposent un équipage qui tourne 24h non stop puis en quart par bordées (6 h de quart, 6 heures de repos, 6 heures de quart, etc); on aura compris que le facteur limitant est la résistance de l’équipage.
      En comparaison, le Liaoning chinois tourne actuellement à 22 sorties/jour (« over 320 sorties in 15 days » selon la presse officielle chinoise), le Shandong est arrivé à soutenir 40 sorties/jour en 2023 durant un exercice jugé très intense par les observateurs.
      La marine indienne est à 50 max (ce qui est une bonne performance et doit faire prendre au sérieux le savoir-faire de l’aéronavale indienne, d’autant qu’elle sera équipée de Rafale M dans un futur proche).
      La Royal Navy (Queen Elizabeth) tourne « entre 70 et 110 sorties/jour » mais ce chiffre issu de sources non officielles est peu crédible en raison du nombre insuffisant de chasseurs embarqués F35B britanniques, même additionnés avec ceux de l’US Marine Corps. Il n’est d’ailleurs pas confirmé par la Royal Navy.
      Pour la petite histoire le PA russe Kuznetzov était, dans ses meilleurs jours et quand il naviguait, à 420 sorties en 6 mois soit une moyenne de 7 par jour (campagne Syrie 2016). L’aéronavale n’a jamais été une priorité pour l’état-major russe.

      Enfin il faut rappeler qu’un PA CATOBAR « sort » un chasseur « lourd » (emport carburant et munitions à 100%) alors qu’un PA STOBAR ne peut sortir qu’un chasseur « semi-lourd » (un compromis a été fait entre emport de carburant et de munitions).

      • Fralipolipi dit :

        @vrai_chasseur
        Merci pour ces Rappels.

      • Titeuf dit :

        @vrai_chasseur
        Merci pour vos explications

      • Requin dit :

        « Ces pics ne sont toutefois soutenables que durant une très courte période, disons 48h max, car ils supposent un équipage qui tourne 24h non stop puis en quart par bordées (6 h de quart, 6 heures de repos, 6 heures de quart, etc); on aura compris que le facteur limitant est la résistance de l’équipage. »
        C’est là qu’on voit que n’avez jamais été sur un PA français… La bordée est le rythme NORMAL pour le personnel de pont d’envol.

        • vrai_chasseur dit :

          @Requin
          C’est pas les quarts par bordées, effectivement normaux pour le pont d’envol, c’est les 24h de « Surge » non stop avant, le problème….faut lire calmement.
          Et croyez-moi je sais de quoi je parle.

    • Themistocles dit :

      100 sorties/jour, non ce n’est pas réaliste. La moyenne du CDG est de 35 sorties et peut monter à 50 mais sans pouvoir tenir dans la durée. Avec deux équipes de pont c’est le maximum possible. Pour le Foch et le Clem, il faut demander aux anciens mais cela me semble très au dessus du possible.

      • Momo dit :

        Cela ne semble pas du tout crédible. Pas du tout.
        A moins que vous ne sourciez de manière irréfutable ce qui n’est pas gagné.
        On attend mais en respirant 😉

      • CN74 dit :

        Oui, il y a eu 100 sorties/jour, certains jours d’entrainement… Les avions n’étaient pas armés. Il n’y avait donc pas de temps neutralisé par le chargement des munitions sur les avions.
        Bonne journée

    • Schwarzwald dit :

      oui mais l’emport des super-étendards et des Crusaders ne sont pas les mêmes que le rafale marine. Je pense qu’il vaut mieux 60 sorties avec 10t d’emport que 100 à 5t au mieux, non ? (je crois que ça doit être çà le ratio).

      • Ceci cela dit :

        Le pronom démonstratif « ça » s’écrit sans accent. Il est la forme familière de « cela », qui n’en a pas non plus.

        Je crois que ça doit être ça, le ratio.

    • Conjugaisons dit :

      Ça atteignait les 100/jour.
      Et autres systèmes rapprochés.

    • HMX dit :

      Le groupe aérien embarqué du PA-NG sera constitué de NGF, sensiblement plus lourds et encombrants que le Rafale.

      Surtout, ces NGF seront accompagnés de drones ailiers, qui prendront eux aussi de la place dans les hangars et sur le pont.

      Une solution pour maximiser la capacité d’emport du PA-NG consisterait à déporter les drones ailiers sur un PA d’escorte, ou porte drones. Le PA-NG pourrait ainsi emporter davantage de NGF.

    • Lex dit :

      Le groupe aérien sera plus réduit que sur le CDG, d’une part parce que les avions (NGF) seront plus gros et plus lourds et d’autre part parce qu’il y aura des drones qui vont aussi prendre de la place.
      Et faire un peu de place pour de l’autoprotection ne ferai pas de mal.

      C’est sûr qu’en restant avec des Rafale, la place supplémentaire serait au bénéfice de l’effectif volant, mais ça ne sera pas le cas apparemment….

      • 3e personne du singulier dit :

        Et faire un peu de place ne ferait pas de mal.

      • Requin dit :

        Les drones feront intégralement parti du groupe aérien embarqué. Ce n’est pas un truc en plus ou en moins par rapport à celui-ci. Il n’y aura donc aucun espace de libre en plus parce que ce seront des drones à la place d’avions pilotés.

        • Surprise-party dit :

          « Les drones feront intégralement parti »

          Si les drones se mettent à fonder un parti politique, c’est que les revendication des IA pour accéder au statut de citoyens à part entière vont être satisfaites.
          À moins que le parti des drones ce soit le parti des électeurs qui votent sans réfléchir ?

          Une partie. La partie d’un tout. Faire partie de quelque chose.
          Les drones feront intégralement partie du groupe aérien embarqué.

  3. Aymard de Ledonner dit :

    On note que les technologies utilisées sont complètement différentes de celles d’un railgun. Ici le stockage d’énergie est mécanique par volant d’inertie. les vitesses sont également beaucoup plus faibles bien sur.

  4. Clavier dit :

    Il ne restera plus qu’à espérer trouver de quoi financer ce fleuron de la marine nationale à un moment où nos équilibres financiers seront très compromis …..

  5. LM dit :

    Les contraintes budgétaires actuelles et futures limiteront drastiquement le nombre d’avion que la Marine pourra acheter.
    3 Emals pour lancer une douzaine d’avion ou 2 Emals pour en lancer une quinzaine…
    Au moins, elles ne s’useront pas trop.

    • rainbowknight dit :

      Vous parlez d’un truc rikiki qui pourrait être utile à la diplomatie moribonde d’un pays qui s’entête à ne devenir qu’une ombre alors oui vous avez raison…..
      Mais si cet outil formidable vous l’intégrez dans un concept différent, dans lequel la France reste souveraine, qui vise à servir les intérêts de l’Europe voire de « l’Occident » alors peut-être trouverez vous les finances nécessaires pour armer ce futur PAN.
      Vous pouvez aussi abandonner d’autres pans de la Défense Nationale, budget oblige, pour remettre aux mains de pays européens alliés des champs d’actions dans lesquels la présence française sera symbolique sinon absente.
      Si ce PAN NG n’est pas la première pierre d’une Défense Européenne il pourrait en être la pierre angulaire autour de laquelle l’Europe pourrait comprendre qu’unie elle est plus forte qu’il n’y parait……
      Vous pourriez avoir des appareils, nombreux, portant cocarde européenne seule ou en complément des couleurs tricolores..
      Pour assister, protéger cet outil militaire, politique/diplomatique, une Task Force de l’UE qui s’articule autour de la France.
      Finalement les moyens humains, financiers, technologiques existent , il faut maintenant trouver les bonnes volontés…..

    • Bavoir dit :

      D’ici à ce que sa construction soit achevée, vous aurez eu le temps de faire soigner vos glandes salivaires.

  6. Fralipolipi dit :

    Top.
    La capacité Catapo du PANG (catapultage et appontage possibles en simultané) offrira aussi bcp plus de souplesse et de réactivité.
    Il ne restera plus qu’à commander 2 Hawkeye de plus, pour pouvoir en embarquer 3 en mer, car 2 Hawkeye seulement (format GAe du CDG), pour le PAN NG et ses nettement plus grandes capacités de sorties, … c’est trop peu.
    PS : les PA US embarquent 5 Hawkeye lors des deploiements.

    • EchoDelta dit :

      Seuls trois ont été commandé il me semble. Donc on resterait sur un format à deux avions à bord et un a terre pour l’instruction et la maintenance.

      • anthonyl dit :

        Pour l’instant, le passage à 4 appareil est demandé depuis longtemps.

      • Fralipolipi dit :

        @Echodelta
        🙂
        C’est justement pour cela que je suggère d’en commander « 2 de plus ».
        Avec 5 Hawkeye – au total – en flotte, nous pourrions en embarquer 3 à chaque mission du PAN NG.

      • Participe dit :

        Seuls trois ont été commandés.

    • Wolf0I3 dit :

      Je pense que la commande de Rafale M ce fera en même temps. Les Rafales actuel de la Marine sont les plus vieux de la flotte.. et aussi les plus éprouvés. Si l’Inde passe commande, il faut que toute la flotte de Rafales M de la Marine soit MAJ suite à un envoi d’occasion des actuels pour une première livraison rapide à l’Inde. Croisons les doigts.

    • Requin dit :

      Sauf que vous oubliez que les E3D qui vont remplacer les C avant 2030 sont ravitaillables en vol. Leurs vols vont donc être beaucoup plus long, ce qui limite le besoin. Il y aura aussi des drones de surveillance sur le CdG et dites-vous bien que la Terre n’est pas si grande que cela. Si besoin, il y aura un E2 ou équivalent pour assurer la vision lointaine du PA.

      • Fralipolipi dit :

        @Requin
        Non, deux E2-D seulement, même ravitaillables en vol, ne pourront jamais en faire autant que 5 E2-C non ravitaillables en vol.
        Vous oubliez qu’un avion, cela peut avoir des pannes (souvent).
        Si l’un des 2 est en carafe, alors avec un seul, même ravitaillable en vol, vous ne pourrez pas assurer assez de veille aérienne ….
        Lorsque je préconise 3 Hawkeye à bord du PAN CDG, c’est déjà en considérant le bonus des ravitaillements en vol.
        .
        Par ailleurs, à date, les A330 MRTT ne sont pas sacrifiables ni déployables à souhait partout autour du globle à la suite du PA. Et les Rafale M gréés en Nounou vont eux avoir du mal à ravitailler en vol nos futurs E2-D dans les volumes requis ou possibles.
        Vous soulevez donc une autre question : celle des capacités ravitos de nos PA.
        Et là, pour l’instant, une seule réponse : le MQ-25 😉
        https://www.avionslegendaires.net/2021/08/actu/et-le-mq-25-stingray-ravitailla-en-vol-un-e-2d-advanced-hawkeye/

    • vno dit :

      Les E2D dispose de la capacité ravitaillement par chasseur nounou. ils sont donc en l’air tant qu’ils ont de l’huile et l’équipage des bouteilles à pipi.

      • Fralipolipi dit :

        @vno
        Même réponse qu’à Requin ci-dessus.
        Tous les avions du GAe n’ont pas 100% de disponibilité … et encore moins les Hawkeye.
        D’ailleurs deux de nos 3 Hawkeye ne s’appellent pas « Arabesque » ou « pas d’bol » pour rien.
        https://omnirole-rafale.com/lann-bihoue-fait-son-show/
        .
        Je réitère => il nous faut absolument 3 Hawkeye à bord de notre PAN CDG, et surtout pas seulement deux (même ravitaillables en vol) !!!

        • Fralipolipi dit :

          Erratum : … à bord de notre « PAN NG » (car à bord du PAN CDG, il n’y aurait pas vraiment la place pour un 3eme Hawkeye sans gréver la place nécessaire pour les Rafale).

          • Charlie Golf Tango dit :

            Malgré les efforts incessants de nos camarades syndiqués, le verbe « gréver » n’existe hélas pas encore.
            Mais pour l’usage que vous voulez en faire, le verbe grever suffira.

            Au passage, le fait que vous ayez écrit « gréver la place » est une coïncidence intéressante, car c’est de la place de Grève, à Paris, que le mot « grève » (au sens de cessation de travail) tire son origine.
            La « grève » du nom de la place de Grève est à comprendre au sens de « plage », « rivage », car cette place (actuelle place de l’Hôtel-de-Ville) est située sur la rive de la Seine.
            Cette place de Grève était au Moyen-âge un haut-lieu d’activité économique et les personnes qui cherchaient du travail s’y rassemblaient et y attendaient l’embauche.
            C’est de cette pratique que vient l’expression « faire la grève », qui signifiait donc à l’époque « chercher du travail ».
            Ce n’est que bien plus tard qu’a eu lieu le glissement vers le sens de « cesser le travail de manière organisée » ! Mais il est vrai que de nos jours, quand on est sur la plage, on n’a pas l’esprit au travail…
            L’actuelle place de l’Hôtel-de-Ville a été réhaussée au fil du temps et un quai a été élevé le long de la Seine, ce qui a fait perdre à cette place son ancien aspect « pieds dans l’eau », mais… sous les pavés, la plage ?
            Pour finir, la place de Grève a aussi longtemps été un lieu où les condamnés parisiens étaient suppliciés et exécutés. Or, certains estiment que l’étymologie du mot « travail » serait le latin « tripalium », du nom d’un instrument de torture (formé de trois pieux) sur lequel était entravé un supplicié pour y être, pour reprendre les mots d’Audiard, « travaillé en férocité ». Ce qui serait symbolique du fait que le travail soit un asservissement et une torture pour le travailleur. Cette étymologie est aujourd’hui contestée mais elle donne quand même envie de faire grève, non ?

          • choucroute dit :

            @ CGT
            Totalement hors sujet, mais intéressant.

          • Fralipolipi dit :

            @CGT
            Merci à vous d’avoir mis le bon « accent » son toute cette Histoire 😉
            .
            Des suppliciés de la place de Grève, je ne connaissais que Ravaillac, écartelé.
            .
            Aujourd’hui, c’est la France qui est écartelée, entre l’oisiveté et le travail.
            Mais je ne fais pas confiance à la CGT pour permettre de détendre tout cela 🙂

      • 3e personne du pluriel dit :

        Les E-2D disposent.

  7. Eurafale dit :

    Pourquoi avoir un porte-avions avec une capacité offensive plus importante si derrière le format de l’aéronaval se réduit encore avec moins de pilotes et des avions renouvelés en moins grand nombre ? Car si j’ai bien compris le futur NGF sera plus grand et lourd que l’actuel Rafale. Sauf si on se dirige vers un Super Rafale ?

    • Goose dit :

      Drones ?……….

    • Fralipolipi dit :

      @Eurafale
      il y aura forcement des commandes de Rafale M supplémentaires.
      Et au delà, il faut compter aussi sur des drones UCAV de grande taille,
      et naturellement, il faut aussi prévoir le NGF (ou super Rafale plan B) qui suivra ensuite.
      Il ne faut pas s’en faire, … il n’y aura jamais bien longtemps « trop » de place à bord de ce PA NG 😉

    • rainbowknight dit :

      Interopérabilité ! Un beau PAN NG payé par les contribuables français, européens et américains doit pouvoir s’inscrire dans une large coalition.
      L’ UE passe à la caisse, les US acceptent les prix les plus bas, petit geste sympa, pour les Frenchies… Financièrement je ne crois pas la France être seule en mesure de conduire l’opération pour s’offrir ce futur bijou.
      Les « arrangements » entre amis permettront d’avoir des lignes de convergences et de voir les forces alliées s’imbriquer dans un but unique : la défense des démocraties occidentales.
      Une TASK FORCE de l’UE laisse une belle opportunité pour un groupe aéronaval US de se concentrer sur un autre terrain de jeu…..
      Si nous manquons d’avions nos alliés( US & GB) sauront se poser sur l’outil mis à disposition. Terrain de jeu du PAN NG :
      Indo-Pacifique et Méditerranée , que ferait il en Mer baltique ou Océan Atlantique ?
      Un petit « renoncement » pour que nous puissions nous offrir un bien bel outil militaire et diplomatique….. affirmer notre pleine indépendance mais en affichant une solidarité de tous les instants avec nos alliés afin de protéger les intérêts d’un Occident menacé.

      • Felipe dit :

        rien que la première phrase amuse : « payé par … ». s’agissant des questions de défense, je ne vois pas d’autre banquier que le peuple de chaque nation.

        • rainbowknight dit :

          Tiens c’est ballot les ricains multiplient par 10 le prix à payer pour les « catapultes » , taxes obligent, que faites vous, vous oubliez le joli bateau ? A contrario la France paie à prix coûtant le produit US mais parce qu’elle n’est pas une ingrate elle saura  » rendre service » d’une autre manière….
          Les polonais et d’autres vont être désolés de voir les « fonds européens » se tarir. Les dispositifs mis en place par l’UE pour favoriser la BITD européenne …. OCCAR c’est finie ?
          Quand votre économie bénéficie d’aides « extra – nationales » ça laisse dans vos caisses des fonds pour faire certaines choses que vous ne pourriez faire sans aides….
          La France pourrait faire seule ce beau programme mais il lui faudrait oublier tant d’autres choses car les finances ne pourraient suivre….
          Le contribuable français et aussi un contribuable européen c’est également vrai pour d’autres…..

    • EchoDelta dit :

      Dans ses débuts, ils sera surement équipés de Rafales, le NGF est encore trop hypothétique pour être opérationnel en même temps que PA. Après il pourra sans doute panacher Rafale-M et NGF-M, comme nous faisions avec les SEM et les Rafales.
      Si les indiens commandent des Rafale-M nous pourrons peut être avoir un commande de complément pour nous a moindre frais.

    • Yan490 dit :

      Bonjour Eurafale, ces dimensions plus imposantes sont dictées pour des nouvelles contraintes d’emploi des armements. Si super Rafale il y a, il devrait logiquement être plus imposant que son prédécesseur, avec des ailiers fidèles (drones). Le NGAD, si lui aussi voit le jour (ce dont je doute) aura aussi des dimensions plus grandes. Il devrait aussi y avoir plus de voilure tournantes. Tous ces matériels doivent être équipés d’armements, qu’il faut stoker et sécuriser. S’il est correctement pourvu en moyen aéronautique, nul doute que toute cette place supplémentaire sera exploitée. ccordialement

    • Carnaval dit :

      Le format aéronaval, le format de l’Aéronavale.

  8. Maksy dit :

    Sait-on si ce seront des catapultes de 75 m ou de 90 m ? Peut-être un panachage ?

    • Wolf0I3 dit :

      90 mètres. Les EMALS sont plus longue et plus puissantes en prévention du NGF, qui sera plus gros, et donc plus lourd.

    • Requin dit :

      Les catapultes électromagnétiques sont plutôt de l’ordre de 100 m de long. C’est ce qui est retenu pour le PANG. C’est de toute façon un non-choix. C’est le seul modèle produit.

  9. sambart nicolas dit :

    oui toujours 24 rafales ou successeur plus le double en drone amis et voilà le besoin de 3 catapultes, quelles utilitées voyez vous pour ces derniers? ravitaillement armes détection?

  10. anti-troll dit :

    Sur tous les visuels rendus-prospective du PANG….Aucun SCAF ! Que du Rafale F5…..Signe des temps ?

    • Requin dit :

      Ou juste que le PANG débutera ses essais en mer en 2035 pour une mise en service en 2038 quand le NGF n’entrera en production qu’après 2040, qu’il faut 2 ans pour produire un avion. Donc au mieux, la première flottille de NGF ne sera opérationnel que vers 4045. 10 ans après les premiers essais du PANG, soit à une date proche de sa première recharge de réacteur. Comme il faut toujours changer des aménagements pour un nouvel avion, on peut donc légitiment penser que ce ne sera que vers 2046-47 que les premières flottille de NGF seront en opération sur le PANG.
      Les premiers Rafale étant en service depuis l’an 2000, il est prévu depuis longtemps que des Rafale F5 marine seront commandés durant la LPM 2030-2034 avec un potentiel de vie qui dépassera donc 2060. Ces images sont donc un non-événement.

    • Lothringer dit :

      This is the sign of the times
      Piece of more to come
      This is the sign of the times
      Time to be alone
      This is the sign of the times
      Piece of more to come
      This is the sign of the times
      Time to be alone

  11. Le Suren dit :

    Je n’ai qu’un regret, c’est que les catapultes ne soient pas françaises. Sinon, bravo et j’espère qu’on pourra embarquer 60 appareils.

    • SpecialAgent dit :

      Concevoir pes EMALS en France pour n’en fabriquer que 3 ? Idem pour les Hawkeyes ?

    • anthonyl dit :

      La France n’a jamais construit de catapulte, on s’est toujours fourni outre manche ou outre atlantique…

    • Wolf0I3 dit :

      Nous y pensons tous un peu. Mais l’argent qui a financé le développement des EMALS était bien trop important pour nous.

    • basile dit :

      trop demandé !

    • EchoDelta dit :

      Elles ne sont pas de conception française mais une mission de GA avait pour objet d’identifier les fournisseurs potentiels pour la fabrication, sous la supervision de la DGA. Je n’ai pas encore le résultat mais il sans doute probable qu’une partie des composants sera fabriquée en France.

    • david dit :

      d’ailleurs seront-elles vraiment disponibles ?

  12. JeanS dit :

    Question catapulte, il faut demander conseil à Leodagan (Kameloot)
    Il en connait un rayon
    Tout comme en formation des balistères!!
    Dac, Je sors
    Mais c’était trop tentant

    • Jojo dit :

      Est-ce qu’il sera possible de s’en servir pour donner de l’élan à un pigeon ?

    • Marine dit :

      Si on considère les avions embarqués comme des oiseaux… alors, oui, une catapulte peut effectivement servir à donner de l’élan à un pigeon !

    • Lance l'eau du lac dit :

      Le matériel de Leodagan serait probablement plus efficace si c’était des balistaires qu’il formait.

      Et ça s’écrit Kaamelott (avec AA comme les initiales d’Alexandre Astier et avec TT pour qu’on prononce bien « camelote »).

    • peterr dit :

      Victoriae mundis et mundis lacrima. Bon, ça ne veut absolument rien dire, mais je trouve que c’est assez dans le ton.
      (dirait le roi Loth)

  13. Tom dit :

    Le porte avion de nouvelle génération devra envoyer en l’air une force sans précédent, sauf que seul, il ne pourra le faire que quand il sera en service et pas en entretien…

  14. Frede6 dit :

    Il n’est absolument pas acquis qu’il soit doté de 3 catas, (très) loin de là. Si maintenant on se fie à des images de synthèse…

    • Requin dit :

      Entièrement d’accord.
      D’autant que les 3 réservations peuvent être prévu à la construction, n’en mettre que 2 en neuf, et éventuellement la 3e qu’à la première IPER.
      Avant la commande fin 2025, rien n’est définitif et comme la construction du navire en lui-même ne débutera que vers 2030-31, il pourra y avoir des modifs jusque là.
      Ici, la seul chose vraiment remarquable, c’est que les lanceurs ASTER tribord ont disparu pour faciliter le parcage des avions. Ils sont passés sur bâbord. L’ilot a aussi été amélioré.

  15. Un sentiment diffus d'insécurité énergétique et stratégique dit :

    Super, on branchera le PANG sur nos parcs éoliens offshore en Méditerranée pour ne pas abuser de notre technologie nucléaire à bord…
    https://theatrum-belli.com/leolien-offshore-un-defi-pour-la-securite-et-la-surete-maritimes/

    Même les suédois viennent de s’en apercevoir: c’est unee connerie.
    https://www.lesechos.fr/monde/europe/la-suede-renonce-a-leolien-en-mer-en-raison-des-menaces-russes-2129812

  16. GeorgeAbitbol dit :

    Le plus important n’est pas 2 ou 3 catapultes, le plus important c’est 1 ou 2 portes-avions !

    Le monde devient plus dangereux, la permanence opérationnelle est indispensable.

    À condition que le PANG soit opérationnel comme prévu en 2038 pour l’IPER ou l’ultime arrêt du CDG, et qu’un PANG2 puisse arriver en 2048, ça fait beaucoup de « si » avec de si tristes sires au pouvoir, mais on pourrait dans les faits récupérer la permanence opérationnelle dès 2030 avec le retour du CDG de son IPER3.

  17. Lolo13 dit :

    Petit rappel totalement inutile, mais qui montre bien le fond de l’alliance franco américaine :
    la crise des sous-marins australiens c’est septembre 2021.
    Comme quoi, si les Chinois draguent la France avec des pandas, les Américains ont une façon bien à eux de se faire pardonner…

  18. Trent dit :

    Dans Olive et Tom il y avait les jumeaux Derrick qui pratiquaient la catapulte infernale

  19. HD59 dit :

    Mais c’est ITAR free tout cela ?? On risque de se retrouver avec une bête de course en laisse, non ?

    • peterr dit :

      ITAR empêche de (re)vendre à l’étranger sans accord des US (enfin si j’ai bien compris) mais pas de s’en servir.
      Par contre le MCO en cas de friction (genre refus de participer à une aventure illégale en Irak) est loin d’être garanti. I.e la version vapeur à cette même occasion (si je me rappelle bien).
      Et cela peut aller très loin. Il suffit qu’un stagiaire US soit incorporé sur un projet pour qu’ils puissent revendiquer la close.

    • Requin dit :

      Les catapultes du CdG sont également américaines. Il n’y a aucun changement donc

  20. jojo dit :

    donc du H24 en bordée avec autant voir moins de ponev que sur le cdg, hum hum ????????

    • Avekoucenzeh dit :

      Pour dire « et même », l’adverbe « voire » convient parfaitement, mais pas le verbe « voir ».

      Avec autant, voire moins de ponev que sur le CDG.

  21. totoro dit :

    Pour la petite histoire, la france possédait un moteur LIM Merlin-Gérin capable de propulser un vagon d’une 20aine de tonnes à plus de 300 km/h dès les années 70.

    Ce bidule équipait les derniers prototype de l’Aérotrain, dont l’incroyable, futuriste et absolument oublié de tous « Rohr », vendu sous licence aux américains.
    Tapez « Aérotrain Rohr » dans google pour avoir une idée de la chose.

    • peterr dit :

      >> oublié de tous
      non, non. Pas sûr que la version S44 ait été réellement testée. La sustentation se faisait par coussin d’air. Pour les autres versions la sustentation était par coussin d’air et propulsée soit par turbine soit par réacteur.
      La voie expérimentale qu’on pouvait voir en prenant le train vers Bordeau n’était pas magnétique (il me semble)
      Jugé trop couteux comme infrastructure ça a été abandonné puis des solutions techniques ont été trouvées (TGV).
      https://fr.wikipedia.org/wiki/A%C3%A9rotrain_S44
      => pas vraiment adapté pour un PA
      En revanche les catapultes pour les crash tests automobile étaient pour moi très similaires au besoin PA.

      Le turbotrain a eu une exploitation commerciale (ligne Paris Cherbourg). On pouvait en voir gare St Lazare.

      • totoro dit :

        Attention tu te trompes chronologiquement, même si les essais « thermiques » se sont bien poursuivis jusqu’en 77 :

        – je te confirme que le S44 a bien été testé, ça allait même plus loin puisque tout le parcours et le système de transport ( c’est à dire les rails, les choix de fréquence, les types de gares et de quais, les aiguillages, les règles de sécurité, la signalétique etc etc étaient validées lors de l’abandon du projet.

        – les premiers protos étaient effectivement à turbine + sustentation « thermique » (moteur de R8 gordini)
        – les protos intermédiaires à réacteur ° moteur fusée pour les records + sustentation thermique
        – on a cru pouvoir commercialiser en l’améliorant, le « gros » proto à turbine carrénée puis réacteur pour de la longue ligne / haute vitesse ( + 450 km/h) . Construction du proto 168, voie béton 1969.

        mais au final celui qui aurait été l’exemplaire de production qui a eu le plus de chances d’aboutir « politiquement » et donc industriellement était bien le S 44 et ses évolutions.

        – le Rohr est le plus abouti, 1970-71 il est full électrique (y compris la sustentation), et vendu comme particulièrement silencieux ( voir le « prospectus » de Rohr qui annonce les décibels )

        « pas vraiment adapté pour un PA » : on est dans les ordres de grandeur en masse et puissance. les catapultes de crash-test tirent rarement (ou pas) au desssus de 50km/h et au dessus de 2T
        , là on parle de plusieurs centaines de km/h et plusieurs dizaines de tonnes un peu .. comme un avion.
        Et ils pousse si fort que les ingénieurs de rohr se plaignait que le moteur pouvait « tordre » le rail central tellement le couple était monstrueux

        Mais surtout on est en 1970, avec 50 ans de recul ça n’aurait pas été foufou de commander une évo de ça, si ces projets n’avaient pas été abandonnés.

    • SNCF dit :

      Chez nous, on fait plutôt rouler des wagons que des vagons.

  22. Parabellum dit :

    Mieux vaudrait plus de sous marins même non nucléaires et des drones longue portée parce qu un porte avions est une grosse cible saut bardé de Dca …

    • Requin dit :

      LOL, c’est vrai que pour faire de l’appuis de force au sol, un sous-marin, c’est très utile…

      • Parabellum dit :

        Des forces au sol ou? C est fini l Afrique.et des missiles et drones largués en capsule depuis des soum peuvent agir.

      • Puis puits puy dit :

        Quand on appuie une force au sol, on fait de l’appui de force au sol.

  23. VinceToto dit :

    Les USA me semblent avoir envie d’un autre port dans la Méditerranée que celui en Crête, US NSA Souda Bay, pour leurs Porte-Avions. Donc, il leur faut un port adapté aux gros porte-avions US et à leur maintenance(dont catapultes) plus loin de potentiels menaces conventionnelles que celui de Souda Bay.
    Sous cet angle US, le projet PANG français a l’air beaucoup moins crétin.

  24. toufik dit :

    3 EMALS, et aucun tremplin (rétractable ?) qui nous permettrait une interopérabilité avec au moins les heureux possesseurs de F-35B en Europe, à savoir UK et Italie? Voire avec les Rafale M de la Marine Indienne…? (j’imagine que leurs pilotes ne sont pas formés au catapultage…).
    A date, le lendemain de l’élection de Trump, notre prestigieuse interropéabilité avec les porte-avions US serait-elle vraiment la seule à soigner?
    https://www.navalnews.com/naval-news/2022/03/french-navy-and-us-navy-conduct-dual-carrier-operation/
    (surtout que le PA NG, comme le CDG, n’aura pas de jumeau permettant d’assurer une interim durant ses IPER)
    Nous suffit-elle, pendant que la Royal Navy ne sait pas comment se sortir (seule) du bourbier de ses 2 porte-avions STOBAR ?
    ´comprends pas…

    • Robert Larousse dit :

      Le mot intérim est masculin. Un intérim.
      … pas de jumeau permettant d’assurer un intérim durant ses IPER.

      https://dictionnaire.lerobert.com/definition/interim
      https://www.larousse.fr/dictionnaires/francais/int%C3%A9rim/43709

    • Fralipolipi dit :

      @toufik
      « et aucun tremplin (rétractable ?) »
      … un tremplin ne servirait « vraiment à rien » pour un PA Catobar.
      .
      Pour l’interopérabilité avec des PA Stobar (en Inde), pas de souci, le Rafale M est qualifié pour les 2 plateformes.
      .
      Par contre avec le UK, il ne peut pas y avoir d’interopérabilité complète, et les tremplins n’ont rien à voir là-dedans.
      Car les PA du UK ne sont pas STOBAR, mais STOVL !!!…
      il n’ont pas de brins d’arrêt, de sorte qu’aucun avion au monde – en dehors des Harrier et F35B – ne peut apponter sur les PA QE et PoW du UK !!!
      A contrario, un F35B pourrait apponter sur n’importe quel PA Catobar-Stobar ou Stovl (à condition que le surfaçage du pont d’envol puisse résister à la chaleur des réacteurs orientés à la verticale durant l’appontage), et il peut également en re-décoller … sans aucun tremplin (!) …. comme le font tous les F35B des US Marines (aucun tremplin aux US).