L’Aviation légère de l’armée de Terre développe le concept de « dronisation de l’aérocombat »
La généralisation des drones FPV [First Person View] et des munitions téléopérées [MTO] sur les champs de bataille ukrainiens sonne-t-elle le glas pour l’hélicoptère de reconnaissance et d’attaque ? Certains en sont convaincus. Tel est le cas de l’US Army, qui a décidé d’annuler son programme FARA [Future Attack Reconnaissance Aircraft], alors censé lui permettre de remplacer une partie de ses AH-64E Apache et ses OH-58 Kiowa. D’autres invitent à la prudence, estimant que la vérité d’un conflit ne sera pas forcément celle du prochain. Clairement, l’Aviation légère de l’armée de Terre [ALAT] s’inscrit dans cette logique.
D’ailleurs, l’hélicoptère, qu’il soit d’attaque ou de manœuvre, peut très bien cohabiter avec des drones.
Tel est le sens du projet européen MUSHER [Manned Unmanned System for HelicopteR], lequel a récemment fait l’objet d’une démonstration pleine de promesses, l’idée étant de faire évoluer des hélicoptères et des drones au sein d’un réseau « Manned-Unmanned Teaming » [MUM-T] unique. Une telle capacité devrait être intégrée à la version Mk2+ du Tigre ainsi qu’au NH-90 Caïman.
Au passage, comme l’a rappelé le général David Cruzille, le commandant de l’Aviation légère de l’armée de Terre [COMALAT], dans un entretien diffusé par le Commandement du combat futur [CCF], la nécessité de développer la coopération entre les hélicoptères et les drones figurait dans les documents de doctrine élaborés il y a déjà 15 ans.
« Le drone, aujourd’hui, c’est une belle opportunité. Il y a un tel bond technologique que l’on peut passer de la doctrine à la mise en œuvre », a estimé le général Cruzille. Et il n’est pas question pour l’ALAT de perdre du temps en attendant le développement du « drone parfait ».
« Le but n’est pas d’attendre le drone idéal qui fera 100 % de ce qu’on attend de lui. Mais si on a déjà des drones qui peuvent nous apporter deux tiers de ce qu’on attend, alors il faut saisir cette balle », a explique le COMALAT.
Aussi, l’ALAT s’est lancée dans la « dronisation de l’aérocombat », qui est, selon le général Cruzille, une « démarche ambitieuse et assumée ». En clair, il s’agit d’utiliser des drones – disponibles sur le marché – à partir d’un hélicoptère pour « voir et tirer plus loin » ainsi que pour leurrer l’adversaire.
Une expérimentation a d’ailleurs récemment été menée à cette fin par le 3e Régiment d’hélicoptères de combat [RHC], un drone FPV ayant été mis en œuvre par un opérateur installé dans la soute d’un hélicoptère de manœuvre.
Plus généralement, il s’agit de développer le concept ELA [engins lancés par aéronef].
« C’est un concept sur lequel travaille l’industrie. Pour faire simple, on peut imaginer qu’un drone puisse être lancé à partir d’un Tigre et qui permette d’observer une zone à 10 ou 20 km » en avant, a expliqué le COMALAT. Il pourrait également être possible de lancer des munitions téléopérées ou des drones chargés de « leurrer l’ennemi en attirant son attention sur une zone où vous n’avez pas l’intention d’aller avec vos hélicoptères », a-t-il ajouté.
Une telle capacité serait également intéressante pour les hélicoptères de manœuvre, comme le NH-90 Caïman, mais aussi pour le H160M « Guépard », le successeur de la Gazelle. Pour ces deux types d’appareils, un opérateur prendrait place dans la soute arrière afin de diriger le drone, ce qui permettrait de ne pas alourdir la charge cognitive de l’équipage.
Mais à plus long terme, c’est-à-dire dans 15 ou 20 ans, l’ALAT espère pouvoir disposer d’un « drone tactique d’aérocombat », performant « au juste niveau » afin qu’il ne soit pas trop coûteux, l’idée étant de gagner de la masse. Cet appareil serait une sorte « d’ailier fidèle » pour l’hélicoptère de combat du futur, dont l’une des principales qualités devra être la « connectivité ». Ce qui, pour l’armée de Terre, permettra d’accélérer la boucle du renseignement tout en renforçant ses capacités en matière de combat collaboratif.
A propos d’hélicoptère, il serait peut-être utile de disposer de quelques moyens lourds pour aider la Sécurité civile si demain une catastrophe à l’espagnole venait à nous toucher… Une occasion par Leonardo de se rapprocher encore de l’Italie, et surtout d’anticiper avant de pleurer !
« FLYING WHALES, a game changer for cargo mobility »
https://www.youtube.com/watch?v=B9mAy3M4Jic
Mais c’est pas d’main la veille … malheureusement …
Nous avons assez de moyens aériens pour une catastrophe de ce genre. Ce qui manque aux espagnols comme aux français ce sont des moyens de troupe au sol avec du matériel de génie. Si nous avions le même genre de catastrophe, dans notre armée « mexicaine » je ne vois pas combien nous aurions de personnel disponible, et qui prendrait la décision de mettre des hommes sur le terrain tant les chaines de commandement sont redondantes.
@ Roland Desparte
La sécurité civile est déjà soulagée de voir arriver de nouveaux petits hélicoptères.
https://www.forcesoperations.com/double-coup-gagnant-avec-le-client-francais-pour-airbus-helicopters/
AIRBYS HELICOPTERS aussi est soulagé…
Avec « Airbys Helicopters », vous avez deux appareils pour le prix d’un ?
Vous pouvez tous racontez ce que vous voulez, généraux 4 etoiles ou homme du rang, dans 10 ans il sera possible de faire voler de manière indetectable des drones de surveillance à 100 km du front, pour au moins 3h d’endurance, des optiques de surveillance de quelques centaines de grammes et des moyens de communication associés pour la meme durée. (transmission et guidage)
Que les futurs drones d’attaque soient lancés du sol, par helico, par avion, ce materiel sera discret, efficace, puissant et précis.
Le tigre s’entend arriver à une dizaine de km a cause de son rotor principal et de son rotor de queue.
l’hélicoptère d’attaque au sol et les avions d’attaque au sol sont dépassés.
L’avenir sera aux petits drones fpv ou gps ou guidés lasers.
Les cibles fortement protégées seront traitées par des missiles balistiques évolués, a faible signature radar, disposant d’une forte vélocité tout en ayant des capacités de manoeuvre. La cible finale etant atteinte par designation gps ou laser, ou analyse d’image grace a l’ia, ou grace à une drone présent sur zone.
Ce que nous vivons actuellement est ni plus ni moins l’arrivée du fusil et du canon face à des troupes à pied ou a cheval munies d’épées!
Les avions garderont un role dans l’antiaerien et la frappe complexe dans la profondeur en utilisant des axes pouvant surprendre l’ennemi.
Le fantassin restera la clé pour avancer et defendre, aidé par des outils lui permettant danticiper le champs de bataille à 5 ou 10000m. Il va sen dire que la capacité a cacher de l’ennemi les fantassins et leyr armement sera également un défi à relever.
Les Afghans ont leurė ont leuré les tigres en se cachants sous des peaux de chèvres, à nous d’inventer de nouveau produits rendant nos troupes invisibles.
« Le tigre s’entend arriver à une dizaine de km a cause de son rotor principal et de son rotor de queue. »
Pour en avoir vu et entendu voler : non. Surtout s’il y a du relief. Pas à « l’oreille nue » du moins.
Même les H135 ne s’entendent pas « à une dizaine de kilomètres ».
Sur une plaine parfaitement plane et sans arbres, peut-être … à haute altitude alors ?
PS : Les règles de la physique et de l’acoustique sont les mêmes pour tout le monde (à ma connaissance [mais on peut se demander quand on voit le nombre « d’artistes » qui chantent faux et sont tout de même appréciés …]).
@tintinpayeur
« dans 10 ans il sera possible de faire voler de manière indetectable des drones de surveillance à 100 km du front, pour au moins 3h d’endurance, des optiques de surveillance de quelques centaines de grammes et des moyens de communication associés pour la meme durée. (transmission et guidage) » Pas besoin d’attendre 10 ans, c’est déjà le cas. Pourtant, la ligne de front en Ukraine ne bouge que marginalement à coups de bombes planantes et de vagues d’infanterie. Comment expliquez vous ?
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« L’avenir sera aux petits drones fpv ou gps ou guidés lasers. » La guerre en Ukraine a certes montré les capacités des drones FPV produits en grande série. Par contre elle démontre également les limites, notamment au brouillage. Comment voulez vous utiliser des drones fpv quand votre adversaire bloque les fréquences ?
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« La cible finale etant atteinte par designation gps ou laser, ou analyse d’image grace a l’ia, ou grace à une drone présent sur zone. » C’est rare aujourd’hui les cibles importantes qui restent statiques et en face de la ligne de front. A partir de là, j’ai du mal à comprendre ce que vous voulez faire du guidage gps et laser. Quant à l’IA vous semblez ignorer que c’est le degré 0 de l’intelligence. Vous pouvez avoir la meilleure IA du monde pour taper des hommes, il suffira que je plante dans le sol des épouvantails et votre drone sera bousillés pour rien.
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« Les Afghans ont leurė ont leuré les tigres en se cachants sous des peaux de chèvres, à nous d’inventer de nouveau produits rendant nos troupes invisibles. » Tentative bien désespérée pour éviter l’arme meurtrière qui vient du ciel.
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« Le fantassin restera la clé pour avancer et defendre, aidé par des outils lui permettant danticiper le champs de bataille à 5 ou 10000m. Il va sen dire que la capacité a cacher de l’ennemi les fantassins et leyr armement sera également un défi à relever. » Il y a une façon simple pour se cacher de l’ennemi, ça s’appelle une tranchée de combat avec des systèmes de brouillage. C’est utilisé en Ukraine, et ça marche très bien. Par ailleurs, le fantassins peut avoir des outils pour anticiper le champ de bataille, ça ne le débarrasse pas des obstacles sur le champs de bataille.
Bref, en un mot comme en 100, comment faites vous pour passer l’obstacle représenté par 500 mètres de champs de mines, une tranchée renforcée, et l’artillerie adverse en appui ? Avec des hélicoptères d’attaque au sol je vois bien une option, mais avec vos drones, je me pose la question.
Soit dit en passant, ils se posent aussi la question en Ukraine 😉
Dans nos belles campagnes françaises, ce ne sont pas les champs qui manquent. C’est pour cette raison qu’il nous est possible d’affirmer haut et fort que le mot champ s’écrit sans s au singulier.
Le champ de bataille, le champ de mines, le champ de tir, le champ de manœuvre, le Champ-de-Mars, le champ d’honneur, le champ de bleuets.
Et le champignon, bien sûr.
Dont c’est la saison.
Vous pouvez tous raconter.
Les Afghans ont leurré.
En se cachant.
« Il va sen dire »
Et il va beaucoup mieux en disant que cela s’écrit « il va sans dire ».
Et pour information, un sen (prononcer « sène ») est un centième de yen.
Un hélico Tigre ça pèse plus de 6 tonnes et outre les multiples capteurs, système de vision et de ciblage y compris nocturne ça embarque plus d ‘armes que des centaines de drone réunis.
Parmi toute une panoplie de missile se trouve aussi le canon de 30mm qu’aucun drone ne pourra jamais mettre en œuvre
En outre les systèmes de vision nocturne coutent horriblement cher et ça n’est pas une option viable sur un drone à bas cout destiné à être sacrifié, seul des drones assez cher peuvent effectuer leur mission la nuit et il n’est pas question de les perdre par centaine chaque semaine.
Bon d’accord, le Tigre c’est pas non plus une référence en terme de disponibilité, et les drones ne sont pas davantage disponible quand ils se trouvent face à un système de brouillage, mais par contre l’Hélico Apache supplante tout le monde en la matière. Et s’il n’a pas de successeur alors il aura une durée de vie très prolongé (comme les B-52 !).
Comme quoi ,ça cogite dans l’ALAT ,pour faire cohabité les hélicos de combat et de manoeuvre et les drones .
L’ALAT, c’est 70% du budget de fonctionnement de l’armée de terre française.
Tout ça pour des ventilateurs peu disponibles dans un monde où de très nombreux MANPADS vont se revendre pour pas cher.
Imaginez une armée de terre sans hélicoptères puisqu’il n’y a plus d’OPEX avec de l’asymétrie (que nous avons toutes perdues au passage)…
Vous avez un budget pour équiper le reste de l’armée de terre de tout ce qu’il lui manque!
Ce chiffre de 70 %, c’est du lard ou du cochon ?
Pendant des décennies, on a snobé les drones en France par lobbyisme du personnel navigant. On essaie maintenant de prendre le train en marche avec des idées « farfelues » comme ce tandem drone-hélicoptère, alors que les drones doivent être mis en œuvre à partir du sol par du personnel maitrisant seulement le pilotage par télécommande ou de l’intelligence artificiel.
L’intellect artificiel, l’intelligence artificielle.
Ne jamais oublier que l’intelligence est féminine !
Et la mémoire masculine.
C’est la grande mission de l’homme: rappeler à la femme qu’elle est intelligente, en gros, toutes les cinq minutes.
Harassant.
Pour faire cohabiter.
ah ah ah… une fois de plus la France est a la ramasse. et pendant ce temps la chine controle 8100 drones a la perfection… le tout sous couvert de « divertissement »…. maintenant imaginez juste ces mêmes 8100 drones équipés d’explosif… la chine maîtrise les drones au centimètres prêt… faut voir la vidéos du décollage et retour en base des drones. donc ah ah ah la France. a votre place je commencerai à ne plus sous traiter pour économiser les coûts et maîtriser en interne la technologie, le futur de la guerre arrive, il est déjà en aperçu en Ukraine
Un hélico ne se brouille pas , des drones ça se brouillent .
Pas tous non.
Intéressez vous à la question : comment faisaient les anciens missiles de croisière avant l’apparition du GPS.
En tous les cas AVANT d’envoyer un message étalant votre ignorance à tout le monde.
Des drones, ça se brouille*.
* L’accord est au singulier car le sujet du verbe est « ça », pas « des drones » :
Des drones se brouillent. Des drones, cela se brouille.
Dès qu’il y a le verbe brouiller dans un commentaire, le risque de contrepèterie augmente sensiblement…
Ce qui est sur, monzieur Wuang, c’est que la Zhine z’en zort mieux avec les drones qu’avec les zous-marins ah ah ah !!!
@Eh Manu tu descends ?
La guerre n’est pas un spectacle, malheureusement !
Programmer des drones pour un spectacle de 18mn c’est juste une programmation qui nécessite des jours de travail… Ceci dit, c’est très beau, mais je me suis enrhumé Ah ah ah Atchoum !
C’est très fort, mais ce n’est pas la même chose qu’un essaim de drones militaires: c’est une chorégraphie, en fait.
C’est-à-dire que chaque drone est programmée pour occuper une suite de points dans l’espace au fur et à mesure du déroulement d’un spectacle. Et il y a un logiciel qui vérifie qu’aucun d’entre eux n’occupera le même point qu’un autre drone au même moment (quand deux objets occupent la même position au même moment = collision).
Ce qui est donc important dans ce genre de spectacle, c’est que chaque drone puisse se situer dans l’espace et dans le temps, afin de réaliser la figure voulue, sans entrer en collision avec le voisin.
Ces drones se contentent de dérouler un programme et vous pouvez en mettre deux, deux cent, deux mille ou vingt mille, ça dépend de la puissance de calcul de votre logiciel, parce que l’air de rien, entre chaque figure, les drones bougent pour gagner une nouvelle position et c’est là que les collisions peuvent se produire.
Ces chorégraphie, aussi impressionnantes soient-elles, n’ont rien à voir avec les essaims de drones qui doivent évoluer de façon spontanée et coordonnée dans un volume, sans que leur trajectoire particulière n’ait été préalablement définie. Là, c’est complètement différent, parce que les drones vont définir eux-mêmes leur trajectoire et il faut qu’ils dialoguent entre eux au sein d’un réseau gouverné par une IA, pour éviter de se rentrer dedans les uns les autres.
A la limite, ils n’ont plus besoin de connaître leur position, mais il faut absolument qu’ils collaborent. Dans une chorégraphie, c’est l’inverse: il faut absolument que chaque drone soit capable de se géolocaliser de façon très précise, mais il n’a nul besoin de collaborer avec le groupe, il faut mais il suffit qu’aucun d’entre eux n’occupe le même point dans l’espace qu’un autre drone au même moment, sinon = collisions en cascade et tout s’écroule.
Bref, c’est impressionnant, mais c’est relativement primitif. Enfin, je dis ça, il y a quand même un sacré logiciel de conception et d’anti-collision derrière ces chorégraphies, puisqu’il faut quand même calculer 8100 trajectoires simultanées en 3 D et vérifier qu’aucune d’elle n’a un point commun avec une autre au même moment. Je suppose que ces calculs doivent être assez complexes et assez massifs.
Par ailleurs, dans cette chorégraphie à 8100 drones, on a l’impression que les drones tournent à très grande vitesse: en fait non, il porte chacun des LED synchronisés ce qui permet de créer l’illusion d’un mouvement alors qu’en réalité les drones sont statiques.
Mais c’est très beau, hein? Je dis pas le contraire.
@tschok
cf vidéo AAE
http://www.youtube.com/watch?v=tyIGAzwFmuA
Le plus ch*ant c’est de charger des centaines de batteries …
Le nombre « cent » prend la marque du pluriel quand il est multiplié par un nombre et qu’il n’est suivi d’aucun nombre.
La même règle s’applique à « vingt ».
En revanche, le nombre « mille » est invariable.
Deux.
Deux cents.
Deux mille.
Vingt mille.
https://www.francaisfacile.com/exercices/exercice-francais-2/exercice-francais-70784.php
Oui, j’ai clairement honte. Mais j’ai aussi oublié un s à « Ces chorégraphie », et vous l’avez loupé. Z’êtes pas complètement infaillible, vous non plus. La perfection n’est pas de ce monde, visiblement.
M’enfin bon, je ne me le pardonne pas. Je vais ouvrir le robinet du gaz, prévenez les pompiers de pas venir, j’veux pas qu’il y ait des morts, chaque année je leur achète un calendrier.
Et je vais laisser un post-it sur le frigo, pour éviter qu’un innocent soit accusé de mon suicide à ma place, avec la justice et la police qu’on a, on n’est sûr de rien. Ils sont tellement nuls.
Voilà, je quitte ce monde l’esprit serein, enfin presque: je ne voudrais pas abuser, mais est-ce que ça vous dérangerait d’aller chercher un colis à un point relai? Ma femme commande des trucs sur Vinted, c’est pénible. Siouplait? Je voudrais comparaître devant mon créateur libéré de toute contrainte matérielle.
Et c’est promis, après je ferai les exercices de français facile que vous me recommandez, tous, jusqu’au bout. Je vous jure!
Alleeeez, por favor.
Je ne crois pas trop aux FPS actuels. Je crois que l’on va vers 2 types de drones. Les gros ailiers des avions de combats travaillant dans le haut subsonique et emportant de gros stocks de bombes, de caméra/radars/brouilleur, de carburants, de l’électronique jusque dans les pneumatiques, travaillant en semi-autonomes…
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L’autre catégorie seront les drones façon mouches ou coléoptères qui entreront directement dans les tranchées ou dans les bâtiments, qui tomberont comme des mouches… mais seront fabriqués et vendus au kg, voleront en nombre suffisant pour aller faire leur mission. Ce n’est pas parce que les moustiques sont des animaux vulnérables qu’ils ne sont pas capables provoquer des épidémies de paludisme ou de dengue… ou d’avoir une petite caméra.
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Et si une intelligence artificielle ne dépasse pas l’homme dans des situations complexes, dépasser le moustique ça devrait quand même le faire.
Ah ah ah ! Encore un peintre qui a tout suivi dans le développement des drones ! Et il commente, quitte à se ridiculiser !
Quelqu’un peut m’expliquer ce que les militaires ont contre les peintres ?
@Manu Vous faites bien rire. Contrairement à ce que vous dites, la France n’est pas à la traine dans le domaine du spectacle avec drone synchronisés. Un des leader mondial et pionnier dans ce domaine est justement Français ( https://fr.dronisos.com/ ) et ce n’est pas la seule société française à la réputation internationale.
Un leader mondial, des leaders mondiaux. Un des leader mondiaux.
Un des *leaders mondiaux. Pardon.
À votre place je commencerais.
Prêt : disposé à.
Près : proche.
Au centimètre près.
« h ah ah… une fois de plus la France est a la ramasse………………………..je commencerai à ne plus sous traiter pour économiser les coûts et maîtriser en interne la technologie, le futur de la guerre arrive, il est déjà en aperçu en Ukraine » Laissez votre adresse, on vous écrira!
« Plus généralement, il s’agit de développer le concept ELA [engins lancés par aéronef]. »
—> « Que t’espanouille ?! »
https://www.facebook.com/cineseriecom/videos/100-culte-les-visiteurs/1423175467837559/?locale=fr_FR
(ça ferait un bonne devise [notamment avec nos voisins du Sud ! pas taper … 😀 ] ^^)
Et c’est bien là l’avenir de l’hélicoptère de combat auquel je crois fermement, une plateforme de tir qui désormais inclue les drones dans son éventail d’armes et de capteurs.
Bien sûr, mieux vaut des drones imparfait que rien du tout si l’on a que ça à se mettre sous la dent, mais quand même on n’est plus à la première génération de drones qui ne franchissent plus le front en Ukraine faute de capacité anti-brouillage, et sur ce point là il faut être intraitable, la technologie existe, tant pis pour ceux qui n’en veulent pas, on ne voudra pas non plus de leurs drones qui resteront des jouets.
En Ukraine toutes les armes classique habituel performent sans problème aux cotés, ou contre les drones, les soldats des deux camps se battent dans des tranchés comme en 1914-18 mais entouré de caméras qui les surveillent de part et d ‘autres en permanence comme une vidéosurveillance, ce qui rend l’attaque surprise très improbable au plan tactique, sauf de manière très immédiate et temporaire.
Mais pour le reste rien de fondamental n’a vraiment changé dans la guerre conventionnel en 2024, les armes les plus cher et de très haute technologies se construisent sur des décennies et c’est dans ce tempo là que se font les changements les plus important, les drones ont encore un grand potentiel de mise au point et d’amélioration avant d’atteindre une forme plus définitive, ils ont de l’avenir c’est certains mais à eux seul ne constituent pas une suprématie sauf si vous vous battez contre un adversaire qui a très peu ou pas du tout de drones.
L’allonge que procure les drones à un hélicoptère de combat est en tout point supérieur à une formation de drone plus nombreuse mais sans hélicoptère ! Dans ce dernier cas la portée est bien moindre. L’hélicoptère avec drone est un atout fort, il peut surveiller, détruire et rester hors de portée.
Toutes les armes classiques habituelles.
Dans la guerre conventionnelle.
Les armes les plus chères.
L’allonge est en tout point supérieure.
Une plateforme qui inclut.
Les soldats entourés.
L’allonge que procurent les drones.
Lui seul, elle seule, eux seuls, elles seules.
Ils ont de l’avenir, c’est certain, mais à eux seuls ne constituent pas une suprématie.
Mais vous êtes combien au juste? Nan parce que là, on a un peu l’impression d’une meute.
Les armes ne sont pas les plus « cher », mais ce sont les plus chères.
Un armement cher, une arme chère, des armements chers, des armes chères.
Tapas ôtrechoz a fer deux taies jour-nez ?
À votre avis, ma chère ?
C’est faux , voire un peu idiot ce que vous racontez ramené au contexte ukrainien. On peut très bien remplacer un hélicoptère par une cabine de pilotage au sol , autrement moins vulnérable. En hauteur, un hélicoptère est vite descendu par tous TOUS les missiles SA qui traînent depuis l’époque soviétique. À basse altitude par les manpads.
Et par dessus tous un drone comme le lancet passe du mode pilote à distance au vol autonome à l’envi. Y compris pour la phase d’attaque qui peut être sélectionnée en mode intelligence artificielle. Le gros problème des russes est l’accès aux composants électroniques complexes américains qui gèrent ça. Nous, on n’ a pas ce problème là et à terme, plus besoin d’exposer des pilotes ni des hélicoptères non plus.
Quand je lis que « l’hélicoptère, qu’il soit d’attaque ou de manœuvre, peut très bien cohabiter avec des drones » (sur le champ de bataille) j’en attends les preuves. Cela ressemble à la méthode Coué. Qu’une guerre le prouve d’abord ! Tiens, justement, il s’en déroule une pas si loin qui franchement n’a pas tranché en faveur de l »hélicoptère d’attaque.
@ Kardaillac
En revanche, la guerre en Ukraine est un laboratoire pour les produits des industriels de l’armement du monde entier, l’un des derniers en date: les drones kamikazes de DELAIR.
https://www.challenges.fr/entreprise/defense/le-fabricant-francais-delair-va-envoyer-ses-premiers-drones-kamikazes-en-ukraine_909619
Les courtisans vieillissent mal en général.
Par contre, les vieux drones eux peuvent évoluer, exemples: Tu-141->Grom-U, Shahed(munition)->Gerbera (possibilité reco FPV à des centaines de km), reco auto, communication entre drones, + munition)
@ VinceToto
Il y a beaucoup de matériels différents qui sont recouverts par le mot « drone », mais des leçons à tirer, il y en a aussi un bon oaquet:
https://theatrum-belli.com/les-drones-dans-la-guerre-moderne-les-lecons-tirees-de-la-guerre-en-ukraine/
ça fait juste 5 ans que sa existe au sein de l’us army avec les apaches……….
Ça fait juste cinq ans que Ça existe.
https://jeretiens.net/ca-ou-sa-ce-ou-se-ces-ou-ses-cest-ou-ses
Les drones seraient enfin reconnus comme autre chose que des jouets ?
Les États-majors peuvent enfin nous annoncer que nous sommes face à un bouleversement ( avrc un certain retard comme pour l’aviation il y a 90 ans) ?
C’est indéniable, même Blablachars en parle…
https://blablachars.blogspot.com/2024/11/une-fois-nestpas-coutume.html
En France, la blessure est d’orgueil et c’est elle qui déclenche l’évolution, tardive.
Les états-majors français sont très longtemps restés indifférents au drone, par conservatisme intellectuel, tant qu’il restait un objet technologique, sophistiqué et coûteux ce qui leur offrait la possibilité du déni plausible. Donc ça les auto-renforçait dans leur conservatisme congénital.
Mais du moment où les Ukrainiens ont mis en déroute l’armée russe en utilisant des drones FPV, ils ont commencé à flipper leur race parce qu’ils se sont dits que des jeunes de banlieue de génération z pouvaient leur foutre une peignée avec des drones achetés à la FNAC, et là ça leur a vraiment fait mal au cul.
Et c’est à partir de ce moment-là que l’armée française et la haute administration de la défense ont commencé à évoluer sur le sujet des drones, mais pas avant. Avant, ils étaient complètement cons et c’était vraiment rigide, comme en atteste l’extraordinaire succès de tous nos programmes de drone.
On dit qu’il faut que l’aiguillon de la nécessité nous pique les fesses pour que nous bougions notre cul: c’est Darwin et ça s’applique partout sur Terre. Mais pas en France. La France est un pas qui déroge aux lois de l’évolution. En France, il faut que l’aiguillon de la nécessité nous pique l’orgueil.
Ce sont les blessures d’orgueil qui nous forcent à nous bouger, pas la contrainte darwinienne. C’est d’ailleurs pour ça qu’on perd les guerres, en fait. Et d’ailleurs, c’est pour ça qu’on va disparaître.
Parce que l’orgueil est un indicateur du danger trop tardif. Si on se fie à son orgueil, surtout l’orgueil français qui est assez puissant, quand on se sent enfin en danger, en réalité on est déjà mort.
Donc, la survie de la France implique la perte de l’orgueil français. Ca va pas être facile, on n’est pas tiré d’affaire.
Regardez par exemple ce qui se passe en matière de déficit: est-ce que c’est la contrainte darwinienne qui nous a fait prendre conscience de la dette et du danger qu’elle représente? Pas du tout. C’est le déclassement par rapport aux autres pays, notamment le Portugal. Donc une blessure d’orgueil. La contrainte darwinienne aurait fait prendre conscience du danger du surendettement à n’importe quel autre peuple – d »ailleurs, tous les autres peuples en ont pris conscience – mais pas nous!
Le problème de l’orgueil, c’est qu’il nous fait tirer sur le manche quand l’avion est sur le point de taper le paysage, quoi. C’est toute dernière limite.
Donc, en France, on vit avec ce système d’évolution non darwinien. Les adaptations à la contrainte évolutive n’ont lieu qu’à la dernière seconde. C’est très sportif, quand même.
Bon, les mecs de l’armée française et de la haute administration de la défense vont pas bouger sur l’orgueil, hein? Là, ils vont évoluer sur les drones parce que l’Ukraine leur a foutu la honte, mais globalement, ils resteront ce qu’ils sont, des gens bouffis d’orgueil.
Donc, on va rester globalement peu adapté et peu adaptable aux changements de ce monde.
Mais on peut s’en tirer si ça va pas trop vite et qu’avant de boire le bouillon on subit la blessure d’orgueil non fatale qui nous fait enfin bouger notre cul. On a donc trois conditions de la survie:
– Faut pas que le monde bouge trop vite sinon on est mal
– Faut subir une blessure d’orgueil, pour enclencher le réflexe de survie
– Faut pas que cette blessure soit fatale, sinon c’est râpé
Moyennant quoi on a nos chances. Mais c’est vraiment sportif. Perso, je conseillerais plutôt de basculer en mode darwinien, comme le reste du monde. D’autant plus qu’on commence à prendre de l’âge: le peuple français vieillit. C’est plus de son âge toutes ces conneries. Il vaut mieux être jeune pour l’orgueil.
On a effectivement trop tergiversé quant à l’utilisation du drone! Quant à son utilité, le « problème » qu’une machine puisse délivrer la mort en mode plus où moins « automatique » et aussi une certaine relégation de l’être humain « au deuxième plan »! Ce n’est pas nouveau cette « défiance » de ce qui est nouveau , au début du XX ème siècle l’aviation était vue par de hauts gradés comme un loisir et qu’elle n’aurait aucune utilité militairement parlant!
Depuis le début de l’histoire de l’aviation la France a toujours été leader (notamment au tout début) ou parmi les premiers. Le point sur lequel le pays a parfois été en retrait est la motorisation, notamment dans les années 30 et partiellement dans les années 50/60.
Mais la qualité des avions produits a permis de garder cette industrie au top niveau mondial. Le leader mondial du civil, Airbus, n’a pu exister et réussir que grâce aux industries aéronautiques Francaise, le Concorde est né à Toulouse, sans parler de Dassault.
Les leçons ont été tirées et les industriels comme les donneurs d’ordres bénéficient maintenant de cet apprentissage de plus d’un siècle pour prendre les bonnes orientations en bénéficiant des compétences uniques du pays.
Seul bémol: le pouvoir politique qui a plusieurs fois été vecteur de troubles et de désillusions du fait de sa vision cour-termiste basée sur l’intérêt exclusif de la plupart des dirigeants qui se sont succédés. Les renoncements pro-germaniques des derniers en faisant les premiers.