Une innovation permet d’optimiser la formation des chuteurs opérationnels des commandos parachutistes de l’Air

Le concept peut sembler relativement simple… mais encore fallait-il y penser. Ainsi, affectés au Centre air de sauts en vol [CASV], implanté sur la base aérienne [BA] 123 d’Orléans-Bricy, le lieutenant Étienne et l’adjudant-chef Thomas, ont eu l’idée d’utiliser un « treuil ascensionnel » pour mettre au point une sorte de « simulateur de vol » pour les chuteurs opérationnels – novices ou confirmés – de l’Escadre Force Commando Air [EFCA], laquelle fédère notamment les Commandos Parachutistes de l’Air [CPA] 10 et 30.

Soutenue par la Brigade des forces spéciales Air [BFSA] et le Centre d’expertises aériennes militaires [CEAM], cette innovation a été présentée à l’occasion du « Prix de l’Audace », organisé par l’Agence de l’innovation de défense [AID] et financé par la Fondation Maréchal Leclerc de Hautecloque.

Si elle n’a pas été primée, il n’en reste pas moins que cette innovation, issue de la démarche HAPPI du CEAM, permettra d’améliorer la formation et la qualification des commandos parachutistes à moindre coût et avec davantage de flexibilité, étant donné que de telles activités sont souvent tributaires du manque de disponibilité d’avions dédiés.

Or, comme l’explique le dernier numéro d’Air Actualités, les commandos « restent parfois dans l’attente d’être qualifiés, ce qui impacte leur opérabilité et plus généralement la bonne exécution des opérations spéciales ».

Concrètement, le dispositif mis au point par les deux cadres du CASV permet à un élève parachutiste d’effectuer une descente sous voile, plusieurs fois par jour et dans des conditions différentes [jour, nuit, avec ou sans charge, etc.]. Grâce à ce treuil couplé à un parachute ascensionnel, le stagiaire peut atteindre une altitude de 700 mètres, ce qui correspond, grosso modo, à un vol sous voile « normal » après largage. Outre un meilleur encadrement, ce système réduit le risque de blessure.

Selon le CEAM, cet équipement « permet de faire 6 chutes sous voile par jour pour une équipe de 10 chuteurs, sans mise à disposition d’un aéronefs et son équipage ».

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78 contributions

  1. PHILIPPE dit :

    simple mais efficace.

    • Vieille suspente dit :

      Sans vouloir étaler ma science, ce n’est pas « simple et efficace ». Je m’explique :
      Pour sauter d’un avion en chute libre, car il s’agit de chuteurs et pas de parachutistes OA (ouverture automatique), il y a 3 phases essentielles et bien distinctes.
      1- la sortie de l’avion avec gaine, une chute stable face au sol avec prise de vitesse, largage du RSE (ralentisseur stabilisateur extracteur) si on n’est pas en RSE assisté, et ensuite ouverture
      2- normalement ouverture au plus haut pour faire de l’ISV (infiltration sous voile) en formation à plusieurs, avec contrôle du taux de chute pour respecter l’étalement, et bien sûr en réalisant la navigation aux instruments (planchette de nav, « ordinateur de bord », compas boule et gps)
      3- la phase de poser, leader en tête, prise de vent sans marquage sol et posé groupé de tous les équipiers
      Si vous vous gaufrez à la phase 1 vous pouvez faire tapis (impact rapide de la planète) ou ouvrir plus bas et vous vous retrouvez seul, privant votre équipe d’un équipement qui peut être primordial comme les trans par exemple, ou tous les autres arrivent à vous rejoindre et vous foutez en l’air la nav et la mission
      Si vous vous gaufrez à la phase 2 vous risquez globalement les mêmes choses que celles que je viens de citer
      Si vous vous gaufrez à la phase 3 vous risquez d’atterrir dans le vent et gamelle assurée avec pertes et fracas ou vous vous étalez et risquez de vous manger un obstacle
      Ici pas de travail réel de vent, vous décollez face au vent, pas de travail groupé vous volez seul, donc à part sentir sa voile et faire de la précision d’atterrissage vous ne travaillez rien d’autre.
      J’attire votre attention sur le fait que les sauts en condition opérationnelle se déroulent de nuit, par équipe de 6 à 10 et plus, avec gaine, casque, armes, protections balistiques, radio pour communiquer en l’air et JVN pour le vol sous voile, théoriquement au dessus d’une hostile et sans personne au sol pour vous aider, ce qui fait que ce n’est pas un sport de masse.
      Vouloir réduire ce mode d’insertion, car ça n’est qu’un mode d’insertion, à une traction dans un champ par un treuil, me paraît très réducteur. Vous n’y travaillerez qu’une infime partie des savoir faire à maîtriser, et sans les autres, cela ressemble plus à un ascenseur à faire mumuse qu’à une solution pour pallier le manque d’avions … c’est peut être pour cela que cette « super invention » n’a pas été primée.
      Si on n’a plus les moyens de faire autant arrêter plutôt que de bricoler en mettant en danger ceux qu’on larguerait en leur laissant croire qu’ils sont bien préparés

      • Mr Jeussétoux-le-passéiste dit :

        Il faut regarder la vidéo (puis réfléchir un peu dans votre cas) avant de critiquer comme un bon français râleur qui joue les experts mais ne sait visiblement pas écouter autre chose que sa propre opinion: cela sert aussi, je cite, au « travail de délestage de gaines et d’approche de terrain ». L’atterrissage étant la phase où les blessures sont les plus fréquentes, cela réduit aussi ces dernières (utile en opération, vous ne croyez pas?).

        Et l’essentiel de « l’innovation » ne porte pas sur un remplacement des vols, mais un complément. Cela permet des économies importantes (aux vues du coût de l’heure de vol d’un A-400M par exemple). Donc des chuteurs pourront ainsi passer plus de vols à faire des chutes, et s’entrainer avec le treuils aux sauts en OA sans user les A-400M. Alors, au lieu de jouer les petits génies, apprenez à prendre un problème dans son ensemble: première chose: pour faire la guerre il faut de l’argent. En économiser, c’est donc mieux la mener…

        Enfin, la phase 2 relevant du calcul et étant de plus en plus automatisée grâce à l’électronique, cette partie de votre commentaire tient de la mauvaise foi. La topographie, cela se peaufine très bien les pieds sur terre. Reste la conduite sous voile qu’une altitude de 700m permet de travailler tout de même un minimum.

        Bref, raz le bol de ces vieux râleurs, dont je n’aimerais pas être la moitié (pour autant qu’ils en aient une, vu leur sale caractère de râleur-jamais-content-donneur-de-leçons…)

        • Opticien dit :

          Au vu du coût de l’heure de vol d’un A-400M. Pas « aux vues du coût de l’heure de vol ».

          Dans cet usage, il ne s’agit pas de « la vue » (le sens de la perception oculaire) ni « des vues », mais du « vu » (nom masculin).
          https://www.projet-voltaire.fr/regles-orthographe/vu-ou-vue/

        • Vieille suspente dit :

          @Mr jeussetoux jaitouvuetoucompris si votre cécité n’est pas trop prononcée et que votre cortex cérébral ne dysfonctionne pas trop, vous avez probablement lu et compris le libellé de l’article : « optimiser la formation des chuteurs opérationnels des CPA ». Donc déjà écartez les OA de votre réflexion il s’agit de CHUTEURS avec des voiles rectangulaires. Ensuite, l’AdT qui compte plus de chuteurs opérationnels que l’AAE (enfin je l’espère quand je compte la BP, les 2 régiments de forces spéciales et la compagnie de transmission du CFST), forme ses chuteurs opérationnels, ceux de la marine, de la gendarmerie et lors de mon chutops ceux de l’AAE. Globalement 2 à 3 cessions de 28 pax, par an. Donc on va acheter un manège avec ses spécialistes, ses formateurs et formateurs de formateurs pour faire passer quoi ? 15 à 20 pax des CPA par an ? Ça coutera moins cher, si vous tenez réellement à cet outil, de les envoyer faire faire 4 ou 5 treuillages dans un para-club équipé que de monter l’usine à gaz afférente. Par ailleurs, à l’ETAP ils sont tellement stupides qu’ils n’ont jamais évalué le potentiel de votre jouet.

        • Vieille suspente dit :

          Je ne vais pas forcément me faire des amis mais si après la formation initiale des problèmes persistent concernant l’atterrissage avec gaine de jour et de nuit, nécessitant un entraînement particulier, le problème se situe ailleurs. Comme en informatique le problème se situe bien souvent entre la chaise et le clavier… il faut peut être pour ces chuteurs là penser retourner au gardiennage des bases de l’AAE.

    • Vieille suspente dit :

      Oups un mot s’est échappé dans « théoriquement au dessus d’une zone hostile et sans personne au sol pour vous aider »

  2. Gab dit :

    une belle innovation, hâte qu’ils inventent l’eau tiède

    • Raph dit :

      utilisé par les parapentistes en plaine depuis un moment, donc vivement l’eau tiède !

  3. PK dit :

    Le nouveau Graal de l’armée de l’air : une armée sans avion 🙂

    Bon, comme d’hab, la bite et le couteau. Y’a que cela qui fonctionne bien, de toute façon !

    • Bangkapi dit :

      Déprimé comme il l’est, il n’est même pas sur que celle de PK fonctionne bien.

    • Pierre Koenig ou Philippe Katerine? dit :

      Les nord-vietnamiens et les talibans s’en sont très bien sortis avec ces deux ustensiles face à l’armée la mieux équipée du monde!

  4. Toujours étonné dit :

    « …le stagiaire peut atteindre une altitude de 700 mètres, ce qui correspond, grosso modo, à un vol sous voile « normal » après largage. »
    Pfiou…. champion du monde!

    • Vieille suspente dit :

      Naaaaaan, si vous faites un saut ouverture basse, vous ouvrez à 1000 m mais il n’y a pas énormément de plus value à le faire en chute, pour un saut grande hauteur vous ouvrez quasiment à la sortie de l’avion à 4500 mètres, si c’est un saut très grande hauteur (avec oxygène) c’est plutôt 8000 mètres. Donc 700 mètres de vol sous voile après largage c’est du para club et rien d’autre !!! C’est pas militaire, ça n’a aucun intérêt et à force de présenter la chute militaire comme une vaste fumisterie et un club de privilégiés qui font du para club gratos c’est contre productif.

      • tschok dit :

        @Vieille suspente,

        Il y a deux adjudants qui causent dans la vidéo, Thomas et Ben:

        – Thomas dit qu’il fait du parachutisme sportif, c’est lui qui lance le projet: il en a eu l’idée quand il a vu son fils en faire et il est dans l’approche qualifiante pour les formateurs et les élèves, c’est-à-dire qu’il est plutôt axé formation des élèves et formations des formateurs.

        Donc, il recherche un outil pédagogique et pour lui l’avantage du treuil c’est qu’il permet à quelqu’un qui n’a jamais sauté d’accéder directement à la conduite sous voile. Et il ajoute que ça permet aussi de « démystifier l’atterrissage », c’est donc vraiment la dimension pédagogique qui l’intéresse et très certainement tout l’aspect vaincre son appréhension afin de se mettre dans la bonne posture psychologique et physique pour la phase Ben.

        – Ben est instructeur saut pour les chuteurs opérationnels: il a pour mission de tester l’engin et il est dans la gestion du risque. Lui, ce qui l’intéresse plus, c’est la dimension entraînement, donc moins la pédagogie, mais la répétition des gestes militaires et en particulier ce qui se passe quand on est à l’approche du sol et à l’atterrissage, moment critique. Lui c’est l’acquisition des bons gestes par la répétition des exercices.

        Pour lui, l’intérêt de la chose c’est qu’on peut multiplier la fréquence des descentes sous voilure et des atterrissages à bas coût et en condition de sécurité, tout en reproduisant des conditions proches du saut réel. Il dit ainsi: « on a réussi a monter un expérimentateur à 700 m ce qui correspond ni plus ni moins une fois qu’il est lâché à un vol après avoir été ouvert sur une descente normale en parachute ».

        Je précise pour les mal-comprenants, y-compris parachutistes confirmés: cette phrase ne signifie pas qu’un vol treuillé équivaut à un saut à 700 m, mais qu’un vol treuillé lâché à 700 m équivaut à un vol normal après ouverture de la voile.

        Donc, le vol treuillé reproduit des conditions réelles de façon satisfaisantes pour la descente sous voilure et l’atterrissage nous dit Ben, en substance.

        Et les deux adjudants concluent que cet engin est un simulateur qui permet à la fois la formation des formateurs et des élèves (dimension qualifiante de la chose, Thomas) et de l’entraînement (au vol sous voilure et à l’atterrissage, Ben).

        Aucun des deux n’affirme que le procédé reproduit l’intégralité du saut, de la chute, du vol, ou appelez ça comme vous voulez, ni même de la mission, de l’opération ou de la guerre. Ben et Thomas ont défini très précisément les contours du truc et de l’intérêt qu’il représente.

        Visiblement, la pédagogie n’est pas votre truc (c’est votre droit le plus strict) et vous estimez ne pas avoir besoin d’entraînement à la descente sous voilure ni à l’atterrissage, ce dont je me réjouis, puisque cela fait de vous un sur-homme et notre armée en a besoin (un sur-homme est toujours sous-entraîné par construction, sinon, s’il a besoin de s’entraîner, c’est un mec normal).

        Souffrez, Übermensch, que les gens normaux aient besoin d’être formés et de s’entraîner et n’y voyez pas d’offense. Nul ne songe à dévaloriser votre art, il s’agit juste de simuler une descente sous voilure et un atterrissage au plus proche des conditions d’un saut normal (depuis un avion).

        Et, normalement, pas besoin d’avoir fait Polytechnique pour le comprendre.

        • Thierry le plus ancien dit :

          L’article précise bien que cela concerne les novices comme les confirmés et cela a bel et bien vocation à remplacer l’avion par défaut, et de faire du parachutiste un simple combattant au sol similaire au fantassin, voir au mieux d’être déposé par hélicoptère de transport.

          A L’école des troupes aéroportés à Pau il y avait une tour de saut dans les années 1970 :

          https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89cole_des_troupes_a%C3%A9roport%C3%A9es#/media/Fichier:Tour_d'entra%C3%AEnement_au_saut_parachute.jpg

          qui n’existait déjà plus dans les années 1980 quand le Transall était disponible en nombre suffisant pour remplacer les Noratlas, preuve que ce genre de gadget n’était qu’un pauvre palliatif qui ne remplacera jamais le véritable saut d’un avion en vol. et encore c’est bien supérieur au treuil puisque la recrue doit s’élancer de lui-même de la plateforne, et non se faire tirer par un moteur.

          J’ai souvenir lors de ma formation en 1986 que 3 jeunes de ma promotion ont fait un refus de saut lors de leur premier parachutage, ils ont été refoulé des paras et versé dans l’infanterie par la suite.

          Sauf qu’avec ce saut par treuil, vous gaspillez du temps et de l’argent à former des novices qui se rendront compte mais un peu tard que ce n’est pas fait pour eux quand ils devront vraiment sauter d’un avion, car psychologiquement le seuil est là, franchir la porte d’un avion en vol n’est pas donné à tout le monde et ça n’est pas moins important que d’atterrir. Une demie formation ça vaut zéro en pratique.

        • Vieille suspente dit :

          @tschok pour ce qui concerne l’AdT vous avez globalement une centaine de chutops à la BP, une centaine au 13eme RDP et une centaine au 1er RPima. Ces chuteurs sont formés à l’ETAP où ils font entre 80 et 100 sauts pour avoir leur brevet de chutops. Ce brevet c’est le permis de conduire, mais il faut encore beaucoup de sauts pour piloter, c’est à dire s’intégrer parfaitement dans une équipe de chutops. Je doute que ce soit cette population qui soit visée. Les rares accidents arrivés au sol, sont dus à une zone de merde (rochers par exemple) et vous pouvez treuiller autant que vous voudrez, vous ne changerez pas ce paramètre là. Pour le reste de ceux qui font de la chute, vous avez les moniteurs para, les OSTA et les chuteurs sauvages (brevets C civils autorisés à sauter). Vous avez là l’immense population des séances pilatus, sauts de jour para-club avec bien souvent leurs voiles civiles perso. Et parfois dans l’ambiance para-club il y a effectivement des gens qui impactent la planète, le plus souvent en essayant de réaliser des gestes qu’ils ne maîtrisent pas (j’ai le souvenir de quelques flair qui se sont transformés en blaire), ou par manque de maîtrise du saut en général (virages bas, incapacité à tenir sa voile, …). Mais en aucun cas il ne s’agit de chuteurs opérationnels. Si comme moi vous êtes capables de lire et comprendre le libellé de l’article il s’agit d’optimiser la formation des CHUTEURS OPÉRATIONNELS de commandos de l’air. J’ose dire que les chuteurs opérationnels sont bien formés et n’ont pas besoin de ce gadget, mais que rapidement cela va devenir un manège pour les non chutops et que l’occasion sera trop belle pour restreindre encore les sauts pour ceux qui sont réellement opérationnels. Pour finir, et désolé de la pique pour mes camarades aviateurs, pour la formation si vous voulez vous affranchir de l’ETAP envoyez les passer leur brevet A en para-club avant de faire de la chute militaire, et pour ceux déjà formés, sautez régulièrement et pas juste les 6 sauts pour justifier de la prime TAP et vous verrez que vous n’aurez pas de soucis à l’atterrissage.

  5. Rakam dit :

    Le système D quoi…reflet d’une armée en déliquescence… il faut vraiment ce battre et aimer çà pour continuer….vraiment pas normal et rageant…

    • Pour qui sont ces serpents qui sifflent sur vos têtes ? dit :

       
      Il faut vraiment Se battre.

      https://jeretiens.net/ca-ou-sa-ce-ou-se-ces-ou-ses-cest-ou-ses

      • ça va bien n'est ce pas dit :

        en complément un mnémonique:
        sa ses se soi siens désigne SOI-même (se peigner ses cheveux) ;
        ça( cela) ces ce désigne des « choses » qui sont extérieures à soi-même

    • Ceci cela dit :

      Le pronom démonstratif « ça » s’écrit sans accent. Il est la forme familière de « cela », qui n’en a pas non plus.

      Il faut aimer ça.

      Si votre correcteur orthographique ne vous signale pas cette erreur, c’est que le mot « çà » accentué existe bien, mais c’est alors un adverbe de lieu (comme dans l’expression « çà et là ») ou une interjection surannée (comme dans « Ah çà ! »).

  6. Vertaco dit :

    Je ne sais pas pour le parachutisme, mais cette technique est assez couramment employée en parapente (aile delta et planeur aussi) dans les zones de plaine pour permettre le décollage et « accrocher » ensuite les thermiques. C’est un peu technique pour le pilote du treuil, il y a quelques éléments de sécurité qui garantissent de ne pas avoir un effet « cerf-volant piqueur » par fort vent ou traction trop forte (coupe-câble, tensiomètre …) C’est étonnant que les parachutistes n’y ai pas pensé avant, mais c’est très certainement un bon moyen d’entrainement.

  7. Bastan dit :

    Une idée venue certainement après un séjour au club Méditerranée ou des vacances au bord de la mer.

  8. LucD2 dit :

    c’est bien d’avoir adapté un système qui existe depuis des décennies…pour le planeur.

  9. Félix GARCIA dit :

    Est-ce que ça pourrait nous permettre d’entraîner notre infanterie au saut en parachute, et ce, en masse ?
    L’idée —> pouvoir projeter notre infanterie par les airs et en nombre (oui, je sais que les paras existent déjà).

    Avec ~50 A400M et ~50 A200M, on pourrait projeter et soutenir une infanterie nombreuse.
    Bien appuyée par les airs, notamment par ses propres drones, cette infanterie parachutée serait un atout considérable sans investissements excessifs.
    Les réservistes pourraient être intégrés à ces exercices/entraînements.

    L’arrivée d’aéronefs tels les EENUEE pourraient encore accroître cette mobilité et notre force de projection.

    Tout cela, en plus des paras (au risque de me répéter).

    • Felis Catus dit :

      Il me semble avoir lu il n’y a pas longtemps dans les commentaires de ce site qu’en l’état l’AAE n’a déjà pas assez d’avions pour parachuter en une fois la totalité des troupes parachutistes françaises.
      Donc, en former des supplémentaires n’est peut-être pas une priorité…

      • Félix GARCIA dit :

        Rien n’empêche de s’projeter (mentalement ! ^^).

      • Félix GARCIA dit :

        « en l’état l’AAE n’a déjà pas assez d’avions pour parachuter en une fois la totalité des troupes parachutistes françaises »
        On fera des allers-retours !
        😀

      • Félix GARCIA dit :

        Capacité théorique de parachutage de « paras pas paras » :
        —> A400M : 116 soldats avec leur équipement
        —> Transall / Transall 2.0 : « La capacité de transport de passagers est de 91 personnes ou 87 parachutistes en place assise ; néanmoins, dans le cas de parachutistes équipés pour le combat cette capacité chute à 60 »
        https://fr.wikipedia.org/wiki/C-160_Transall#Sp%C3%A9cifications_techniques

        Avec les équipements (eau, munitions, carburant, véhicules …) ? Plusieurs allers-retours !
        ^^

    • Vieille suspente dit :

      Ici il s’agit d’entraînement de chuteurs pas de parachutistes OA avec les parachutes ronds. Je pense que si on a créé des unités parachutistes que l’on forme et que l’on entraîne, ce n’est pas pour les remplacer aussi facilement par des cohortes à qui on fait faire deux ou trois galipettes dans les champs avec des treuils de parapentistes… ou alors on nous a tous menti depuis des dizaines d’années et nos chefs sont tous stupides.

    • Félix GARCIA dit :

      Il y a aussi les sauts depuis les hélicos : Caracal, Caïman, Guépard …

      • Vieille suspente dit :

        Sinon pour préserver le potentiel de nos avions et de nos hélicoptères on achète des centaines de flying whales et on largue toute l’AdT grâce à tous nos dirigeables, en plus si le vent est avec nous on utilise peu de carburant et donc c’est plus écologique… en dernier ressort on place des centaines de treuils pas très loin de la zone de mise à terre, on fait monter tout le monde et comme ça ils peuvent se poser sur place. Reste à régler le problème du nombre de parachutes, pour larguer 15000 hommes il nous faut au moins 15000 parachutes de type aile. Le budget va encore en prendre un coup !!!

    • Nimbus - parfois cumulo dit :

      Vous êtes au courant @FG, que si l’on prend le tout venant pour sauter d’un avion ( par exemple demande de volontaires même non brevetés comme cela a été le cas à la fin du siège de DBP ) vous avez des l’atterrissage, avant même de combattre, une attrition assez significative des hommes comme des matériels ?… Il me semble qu’elle est évaluée à 10 à 15 %, cela variant bien sûr beaucoup avec les conditions, météo, terrain etc…

      • Félix GARCIA dit :

        Que pensez-vous, ainsi que « Vieille suspente », des arguments évoqués par « Mr Jeussétoux-le-passéiste
        28 octobre 2024 à 15:11 » ?

        • Nimbus - parfois cumulo dit :

          L’intervenant est assez brutal dans sa formulation ; son pseudo lui convient bien, il sait tout ce qu’il faut savoir pour venir rabaisser les critiques. Il y a des intervenants de type professionnel qui viennent faire la morale et il en fait partie, je pense, un peu comme @tschok le moralisateur raisonnable, mais sa ligne critique se trouve toujours suivre la doxa. .

  10. Thierry le plus ancien dit :

    Elle est ou l’innovation ?????????????????????????

    N’importe qui fait du parachute ascensionnel en été sur la cote d’Azur et depuis des décennies :

    https://generationvoyage.fr/parachute-ascensionnel-nice/

    le parachute est tiré par un hors bord, c’est accessible à tout le monde y compris les enfants ou personnes âgées.

    L’armée française faute d’avions de transport s’offre des manèges à sensation à nos frais pour distraire le personnel, non seulement on n’économise rien du tout mais en plus l’entrainement est bidon.

    • Rhâlala dit :

      Et pourquoi l’entraînement serait bidon ?
      L’article vous dit pourtant que cela permet de reproduire la majorité des configurations de sauts traditionnels après ouverture de la voile.
      Que le parachutiste ait été largué à 2000 m par un avion ou qu’il soit monté à plusieurs centaines de mètres par ce moyen, la gestion de la phase d’atterrissage sera la même.

      • Vieille suspente dit :

        Si vous regardez un peu plus haut je détaille des phases critiques d’un saut. Donc FBI, Fausse Bonne Idée, c’est un entraînement bidon qui se résume à la phase d’atterrissage solo qui ne correspond à rien puisque le saut c’est toujours en équipe. J’ai juste passé 12 ans chutops dans une unité des forces spéciales, et si je suis revenu à la vie civile il y a 7 ans j’ai encore les idées claires sur ce domaine, d’ailleurs mon pote broquis doit tousser en voyant que c’est l’AAE qui vend cette super idée.

        • tschok dit :

          Mais dans votre unité de supermecs, ils savaient faire la différence entre la préparation opérationnelle et la qualification, ou ils sont tous sortis du ventre de leur mère en étant directement qualifiés chuteurs opérationnels et entraînés aux opérations spéciales, mais avec un QI de 80?

          Cet engin ne sert pas à former et entrainer des chuteurs opérationnels, il sert à qualifier des gens qui, peut-être, un jour le deviendront.

          Je vais tenter de vous l’expliquer autrement: votre parachute, est-ce qu’il est sorti d’usine directement qualifié pour faire ce que vous faisiez avec? Non, il a été qualifié avant: https://www.forcesoperations.com/la-nouvelle-voile-des-chuteurs-operationnels-francais-qualifiee-par-la-dga/

          Et maintenant, lisez bien:

          « Le SMTCOPS pourra être utilisé « aussi bien pour des missions d’infiltration sous voile (ISV), notamment de nuit, que pour des sauts à ouverture basse (SOB), ou encore pour la FORMATION et la PREPARATION OPERATIONNELLE des chuteurs opérationnels », complète le ministère des Armées ».

          J’ai mis en majuscules pour que ça imprime mieux dans votre tête. Ca veut simplement dire que la formation et la préparation opérationnelle des chuteurs opérationnels n’est pas faite au moyen du treuil ascensionnel dont il est question dans l’article de notre hôte, mais avec ledit parachute, qui a donc été qualifié par la DGA et certifié par la DGAC.

          Le treuil ascensionnel fait ce que Thomas et Ben disent: il va servir à qualifier des élèves. Et comme il est mis en œuvre par des formateurs, il faut former ces formateurs. Et pourquoi on fait ça? Pour toutes les raisons qui sont expliquées dans l’article. Mais l’idée générale, c’est que c’est pas cher, c’est pratique et ça réduit les risques de blessures.

          La préparation opérationnelle des unités spéciales, c’est autre chose. C’est un autre univers du multivers, une autre dimension de la galaxie. C’est là où vous étiez pendant 12 ans et dont vous êtes sorti il y a 7 ans.

          En fait, vous vous êtes gouré d’article: vous auriez dû commenter sous ce billet-là, en 2022:https://www.opex360.com/2022/06/12/forces-speciales-destine-aux-chuteurs-operationnels-le-smtcops-est-enfin-en-cours-de-qualification-par-la-dga/

          • Ben en fait, dit :

            De mémoire, Vieille suspente avait amplement et utilement commenté cet article.

  11. Sempre en Davant dit :

    Les GCM doivent être pliés de rire devant les parapentistes beaucerons.
    Zont pas vu l’AZM sur la sucrerie d’Artenay !

    La marine doit préparer des tapis de réceptions « engagez vous dans la sous marinade ».
    Démotiver des gens qui font de l’ascensionnel sans qu’aucune fille en maillot de bain soit présente!

    Les écologistes vont vouloirs qu’ils se branchent sur les éoliennes.
    Ça va énerver Don Quichotte!

    En tout cas c’est mieux que rien et ils ont osé : chapeau !

  12. Jannu dit :

    En fait d’innovation , c’est seulement que l’armée se met à une activité qui existe dans le civil depuis des décennies !!!
    Le parapente , déjà , avait été ‘inventé » par des parachutistes civils du club d’Annemasse (74) :
    Ils voulaient simplement s’entrainer à la précision d’atterrissage sans y passer tout leur salaire ..
    A l’époque , c’était encore du « vol de pente » , on était fin des années 70 ( au 20 eme siècle !) , et ils utilisaient des voiles de chute réformées .
    Chaque année , un club de Reims pratiquant le parachute ascensionnel venait à Mieussy s’essayer au « vol de pente » , histoire de faire en une seule journée une dizaine de vols de 1000 m de dénivellé …
    Pour dire que les parachutistes civils ont depuis très longtemps cherché à limiter le coût de leur sport favori , avec un certain succès il faut le dire .
    Ce qui est aberrant , c’est que ce n’est qu’aujourd’hui que l’armée semble se préoccuper de limiter les coûts tout en améliorant l’entrainement de ses troupes .
    Les restrictions de crédits peuvent parfois avoir du bon .

    • Vieille suspente dit :

      Ce qui me paraît aberrant c’est que au nom de plus de fric on puisse faire de la merde en faisant croire que c’est génial. Si nous n’avons plus les moyens autant arrêter. Un parachutiste civil ne sautera jamais avec une charge de type gaine , ni de nuit, ni sur une zone inconnue et surtout pas hostile, et jamais au grand jamais avec une bouteille d’oxygène. Je le répète, le parachutisme militaire ce n’est pas juste de la précision d’atterrissage et en l’occurrence ici il n’y a aucune amélioration de l’entraînement.

      • Vieille Bique dit :

        Oui oui, et les chuteurs ont un bac+10 aussi. Les militaires ont beaucoup à apprendre du civil (et le font quand ils ne sont pas dirigés par des individus fiers et bornés: wingsuit par exemple, forme du parachute moderne développé grâce au parapente, bref, quelques éléments que les chuteurs opérationnel ont intégrés et qui constituent même leur particularité).

        Donc cessez donc de vous répéter (oubliez le « vous ré-« ), vos commentaires empestent la vieillesse incontinente.

        • Nimbus - parfois cumulo dit :

          Un peu de courtoisie SVP. On peut dialoguer sans insulter ! Sur ce forum cohabitent diverses générations, même si cela vous déplaît.

          • Brassens dit :

            Vous avez raison, le temps ne fait rien à l’affaire comme dit la chanson. Certains naissent ainsi…

        • Vieille suspente dit :

          Probablement @monsieurjessetoux … tout d’abord il n’est nullement question de bac+10 ou pas. Question chute militaire la wingsuit n’a aucun intérêt et si vous aviez sauté une seule fois de votre vie avec une gaine de 50kg vous verriez que l’emploi d’une wingsuit est antagoniste avec l’emploi d’une gaine (changement du centre de gravité et mauvais aérodynamisme). Pour ce qui est du profil des voiles, les actuelles sportives sont des timbres poste destinées à aller vite et pas à avoir une finesse maximale avec une charge importante, là ce sont des spécifications toutes militaires. Vous pensez peut être aux voiles hybrides, actuellement pas encore au point, absolument pas destinées aux parachutistes civils, et dont les prototypes ont été testées par le COS aux USA il y a plus de 10 ans. Pour ce qui est de la dérive sous voile, reportez vous à la réglementation aéro civile et vous vous apercevrez qu’elle est là aussi antagoniste avec la gestion d’une plateforme aéronautique civile et hors de portée des civils ne serait ce que à cause des NOTAM à déposer.
          Pour la vieillesse incontinente je souris qu’un tel béotien ne me connaissant pas se permette un tel commentaire… j’oserais vous conseiller d’avoir bien plus de 1500 sauts inscrits sur votre carnet militaire avant de parler et je doute avoir jamais croisé « le jeune trou du cul » que vous prétendez être

          • Moi, ma vie mon oeuvre dit :

            Plus vous écrivez, plus vous confirmez… la vieillesse est un naufrage (intellectuel, ravi pour vous que vous que votre ego se porte aussi bien).

          • tschok dit :

            Ca fait 7 ans que vous êtes dans le civil et vous n’avez toujours pas pigé que l’argument d’autorité ça marche pas?

            Ouch!

            Je peux me permettre de vous donner un petit truc? Parce que je suis dans le civil depuis très longtemps, en fait. Je suis très expérimenté en matière civil (hi hi hi).

            Dans le civil, il faut souvent aborder une discussion en se disant que tout ce qu’on sait d’un domaine particulier, dans lequel on peut être très compétent par ailleurs, ne vous servira à rien, ou du moins à rien d’autre que de braquer votre interlocuteur, voire commettre une erreur plus grave, comme se gourer de domaine, ce qui est votre cas.

            Vous, vous abordez le sujet sous l’angle de la préparation opérationnelle des unités spéciales, ce qui est manifestement votre rayon et personne, à commencer par moi, ne vous le contestera.

            Le problème, c’est que ce fichu treuil n’a rien à voir avec ça. Il répond à des besoins plus basiques et je ne pense pas qu’il soit question une seule milliseconde d’étendre son domaine d’emploi à votre ancienne spécialité, à moins que…

            (j’essaye d’imaginer un scénario d’opération spéciale avec un treuil ascensionnel dedans)

            … Et le seul scénario qui me vienne à l’esprit, c’est une opération type 7 octobre du Hamas. Bon, on va dire qu’on laisse cette question de côté.

            Bon bref, vous vous retrouvez à devoir gérer une erreur de domaine (c’est l’équivalent d’un hors sujet si vous préférez) ce qui fait que vous allez vous enferrer dans des discussions interminables où vous voudrez retrouver l’ascendant par l’argument d’autorité. Et les noms d’oiseau vont pas tarder à voler bas.

            Le mieux, c’est de dire « oups! Je regardais le truc avec mes yeux de supermec, ancien membre d’une unité d’élite, on bouffait deux kilos de clous au p’tit déj, on se lavait les dents à l’acide, on faisait trois fois le tour de la base avec un sac de 50 kilos de briques sur le dos avant de se coucher, quand j’ai vu ce truc, ça m’a paru farfelu, désolé. Mais maintenant que j’y réfléchis un peu mieux, je comprends: c’est pour la formation des puceaux, ok, ça s’accepte, faut pas les traumatiser pour leur toute première fois, c’est dans l’air du temps, et si ça permet de faire des éconocroques, bon, très bien ».

            Et roule ma poule.

            Sinon, justement, le treuil ascensionnel pour des opérations spéciales, vous voyez quoi comme applications possibles, vous?

          • Sept caissons dit :

            @ « Vieille suspente »
            Avant tout, je reprends mon message d’hier de 17h34 qui vous était destiné:
            « Merci pour la qualité de vos interventions, c’est toujours un plaisir de vous lire. »

            Pour autant, je souhaite apporter mon point de vue sur une partie de vos propos au sujets des voiles hybrides.
            Je suis breveté « voile hybride » au sein de la FFP.
            J’ai été breveté par Jacques à Tallard et si vous le croisez, il sera mieux placé que moi pour vous exposer les performances actuelles de ces bestioles.
            Aussi, il est possible de réaliser des saut avec VH en coordination avec les DT.
            Certains veulent bien faire l’effort de modifier leurs habitudes de gestions des séances de sauts, d’autres ne veulent pas…
            Pour ce qui est de la DSV, j’ai eu récemment l’opportunité d’effectuer un saut dans un cadre civil depuis le FL250 avec une ouverture au FL195. Mais c’était chez LFFN, en parallèle de vos anciens collègues en entrainement.
            Au plaisir de vous croiser sur une DZ si vous pratiquez encore.
            Me concernant, il se pourrait que je sois à Tallard la semaine prochaine.

      • Nimbus - parfois cumulo dit :

        Vous avez raison pour ce qui est l’optimisation de la formation cela paraît critiquable ( d’accord avec votre précédent post sur les détails techniques ). Mais là il me semble surtout qu’on parle de se passer d’avions, et personnellement j’ai vu la vidéo en pensant surtout à l’initiation et aux répétitions à moindres frais concernant le maniement des équipements en particulier des gaines… J’aurais aimé essayer ça avant de sauter pour le BP !
        En formation initiale ce qui serait intéressant, ce serait de mesurer ensuite une éventuelle diminution significative du stress, lors du saut réel d’un aéronef… C’est vrai que s’ils sont déjà Ops… pas primordial !
        Je pense qu’il ne faut pas décevoir la jeunesse en leur disant, c’est nul !… Alors qu’on leur vend « c’est nouveau, ça vient de sortir » comme disait Coluche !
        Sinon le cadre qui s’exprime en second et parle de son fils ayant pratiqué à 12 ans, me fait penser à la mode et surtout l’expansion récente en France des simulateurs de chute libre, où l’on accepte les enfants dès l’âge de 5 ans ! Cela sert surtout donc à des baptêmes ou initiations, parfois en groupe, car si seuls les sportifs pratiquant le parachutisme y avaient accès, ces installations ne seraient pas rentables ; ils font payer 50 € pour 2 passages « adulte » de 4 à 5 minutes avec un moniteur…
        J’ai découvert récemment sur YouTube cette multiplication des simulateurs, parfois situés dans un complexe de loisirs, parfois plus isolés, avec nombreuses vidéos publicitaires !

        • Vieille suspente dit :

          Pour vous répondre, il s’agit juste de parachutes OR puisque destiné aux chutops. Par ailleurs avant d’être présenté au chutops vous devez justifier de mémoire de plus de 30 sauts OA en unité et certaines unités ne vous y envoient qu’à la condition que vous déteniez le brevet A civil et de réussir le test de dérive efficace, histoire de ne pas avoir d’échec qui leur feraient perdre une place. Ici on ne parle pas d’initiation à la chute mais bien de chuteurs opérationnels qui de toute façon passent un « équivalent de brevet A+ » à l’ETAP et donc ont déjà sauté et atterri en version « light ». Donc je ne vois aucune plus value à cet appareil, au contraire ceux qui ne connaissent pas, et à priori ceux qui cherchent à dénigrer le vrai côté operationnel de la chute, diront que c’est si simple que avec un treuil on forme et on entraine du personnel. À partir de là pourquoi utiliser des avions pour cela ?

          • Suceur de pentes dit :

            Encore un qui n’a même pas inventé l’eau froide (tiède ou chaude serait déjà trop, vu l’illogisme de l’argumentation qui se résume à l’empirisme d’un imbécile incapable de comprendre que 1+1=2 dans cette histoire et non1-1=0.) Mais soyons magnanime et généreux. Donc notre mansuétude, mais surtout par pitié: https://www.larousse.fr/dictionnaires/francais/compl%C3%A9mentarit%C3%A9/17675

          • Félix GARCIA dit :

            « diront que c’est si simple que avec un treuil on forme et on entraine du personnel. »
            Le treuil est un équipement pour travailler un « morceau de la descente », une séquence, et pour pouvoir la répéter (parce-que pas chère et pratique), pas pour remplacer complètement les sauts.
            Il s’agit de pouvoir faire des « morceaux de descente » plus fréquemment encore.
            Dans le cas contraire, je n’ai pas compris les explications fournies.

          • Nimbus - parfois cumulo dit :

            Merci, j’avais bien compris !

      • Gab dit :

        Ben si les parachutistes civlls font des sauts de nuits, pareil pour les sauts à haute altitude sous oxygène. Il y a juste besoin du BPA (100 sauts).

  13. Stakhan Vada dit :

    Y a pas d’helice hélas, c’est là qu’est l’os!

  14. Félix GARCIA dit :

    HS Gnééééééé : « Comment suivre le président Macron à la trace | #StravaLeaks Ep 1/2 »
    https://www.youtube.com/watch?v=jlrvU6nVja4

  15. Clavier dit :

    Cela faisait tellement ; « Armée du tiers monde » que personne n’y avait osé le mettre en application jusqu’à présent !
    Mais les « dividendes financières » de la guerre en Ukraine ont fait que l’on est obligé de s’en remettre aujourd’hui à des expédients
    Heureusement que le « doublement » annoncé par certains du budget de la défense ainsi que l’entrée dans une économie de guerre voulue par notre Président nous permettra à terme de remédier à l’appauvrissement continu de nos finances…

  16. Sept caissons dit :

    Merci pour la qualité de vos interventions, c’est toujours un plaisir de vous lire.