Un nouvel appel d’offres a été lancé pour l’entretien des hélicoptères Fennec de l’armée de l’Air et de l’Espace

Dans le cadre de la réforme du Maintien en condition opérationnelle aéronautique [MCO Aéro], lancée en décembre 2017, il fut décidé de généraliser les « contrats verticalisés », c’est-à-dire de regrouper tous les marchés relatifs à l’entretien d’une flotte d’aéronefs à un prestataire unique.

L’un de ces premiers contrats verticalisés fut notifié en janvier 2019 par la Direction de la maintenance aéronautique [DMAé] à Heli-Dax pour le MCO des dix-huit hélicoptères Fennec de l’Aviation légère de l’armée de Terre. Ce qui donna des résultats très rapidement : le coût de l’heure de vol passa de 3500 à 1800 euros tandis que le taux de disponibilité fut multiplié par deux.

Deux ans plus tard, la DMAé en fit autant pour les Fennec exploités par l’armée de l’Air & de l’Espace [40 appareils] et par DGA Essais en vol [3 appareils], en attribuant un contrat verticalisé de dix ans à Sabena Technics.

L’objectif était alors d’accroître le nombre d’heures de vol de 20 %. A-t-il été atteint ? Les données sur la disponibilité des aéronefs n’étant plus publiées par la ministère des Armées, il n’est pas possible de répondre à cette question. En outre, le rapport sur le MCO des équipements militaires récemment publié par le Sénat n’évoque que le cas des Fennec de l’armée de Terre.

Quoi qu’il en soit, la publication d’un nouvel appel d’offres pour le MCO de ces mêmes Fennec a de quoi surprendre.

« Le marché a pour objet le maintien en condition opérationnelle des hélicoptères Fennec de l’armée de l’Air et de l’Espace et de DGA essais en vol, et prestations associées », indique le texte.

Et d’ajouter : « Les principales prestations à réaliser sont les suivantes : gestion de maintien de navigabilité, assistance technique centrale, assistance technique sur site, fourniture de rechanges, maintenance des aéronefs [hors moteurs], y compris leur système de mission, gestion des faits techniques et des obsolescences, formation des utilisateurs, etc. »

En outre, l’objectif fixé par la DMAé est de permettre aux Fennec de l’armée de l’Air & de l’Espace, par ailleurs très sollicités pour mettre en œuvre les Mesures actives de sûreté aérienne [MASA], d’effectuer entre 5 900 et 10 700 heures de vol par an et au trois exploités par DGA Essais en vol d’en réaliser entre 225 et 375 heures. Quant à la durée de ce marché, elle est de 120 mois, soit jusqu’à la mise en service des premiers hélicoptères interarmées légers « Guépard ».

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4 contributions

  1. Encore du gâteau dit :

    Sabena Technics, du connu…

    L’oeil de Lynx des Fennec, c’est Heli-Union, on reste en famille…
    https://www.forcesoperations.com/un-oeil-de-lynx-pour-les-fennec-de-larmee-de-lair-et-de-lespace/

    L’ALAT avait aussi des Fennec à une époque, non ?

  2. Roland Desparte dit :

    HS (Commentaires fermés), remerciements.
    Je remercie les contributeurs qui m’ont aidé à comprendre l’invulnérabilité des viseurs stellaires, en l’état actuel de la science… (Article du 23/10/2024 concernant le système VISION).
    Merci en particulier à Myf, phil135, un autre ingénieur, PK, Slasher, ji_louis, et Motrandini pour son lien instructif.

  3. Wrecker47 dit :

    Quand il n’y a plus d’argent en caisse on ne peut pas s’attendre à des miracles …Il y en a combien qui sont inaptes au vol ?…GEKADO !