L’armée belge immobilise temporairement ses blindés Piranha IIIC pour des raisons techniques
Il est assez rare qu’une flotte de véhicules militaires soit immobilisée après la découverte d’un problème technique, un tel traitement étant généralement réservé aux aéronefs.
Pourtant, le 18 octobre, pour la troisième fois en cinq ans, la Direction générale des ressources matérielles [DGMR] de la Défense belge a pris la décision de suspendre temporairement l’utilisation des blindés Mowag Piranha IIIC 8×8, après la découverte de fissures sur le châssis de plusieurs d’entre eux, lors d’une d’une opération de maintenance effectuée au Centre de Compétence du matériel Roulant et Armement [CC R&A] de Rocourt. Des problèmes similaires ont été constatés sur d’autres exemplaires à Bourg-Léopold et Marche-en Famenne.
« La sécurité est primordiale et nous ne souhaitons pas prendre de risques inutiles tant que nous n’avons pas une vision claire de la situation », a fait valoir la DGMR, via un communiqué. En clair, tous les blindés en service feront l’objet d’une inspection.
Pour rappel, depuis 2008, l’armée belge possède au moins 127 Piranha IIIC, déclinés en plusieurs versions [infanterie, génie, commandement, appui-feu, sanitaire, etc.]. Modèle le plus répandu, le « Fuselier » est armé d’une mitrailleuse de 12,7 mm et peut transporter dix fantassins. Il est prévu de les remplacer par des Véhicules blindés multirôle lourds [VBMR] Griffon, dans le cadre du partenariat CaMo [Capacité Motorisée] noué avec la France.
« La gravité et l’impact potentiel sur la sécurité lors de l’utilisation » du Piranha IIIC « ainsi que la cause possible de ce défaut, sont en cours d’évaluation avec le fabricant. La Défense et la société MOWAG mettent tout en œuvre pour réduire au maximum les désagréments et remettre en service le plus grand nombre de véhicules possible », a précisé la DGMR.
Reste à voir si ce problème est propre à l’armée belge ou s’il concerne d’autres forces armées, le Piranha IIIC étant en service au Danemark, au Canada, en Espagne ou encore en Suisse. En outre, la conception du Stryker américain repose sur celle de ce blindé.
En 2019, la DGMR avait décidé de suspendre temporairement l’utilisation de dix chars Pionnier et poseurs de pont ainsi que celle de 40 % des blindés Piranha IIIC et Pandur. Et cela, après la découverte d’un défaut au niveau de leur système d’extinction d’incendie automatique. La même année, elle en avait fait autant avec une partie des Véhicule Tactique Léger Multirôles [VTLM] Lynx, à cause, là encore de fissures au niveau du châssis.
Photo : Défense belge
Information intéressante dans la mesure où constructeurs et utilisateurs ne s’en
vantent pas. Faire trop léger ou inadapté avec les emplois et usages d’aujourd’hui peut apporter des désagréments. La problématique des fissures est récurrente dans le temps sur beaucoup de matériel. En temps de guerre cet événement aurait été passé sous silence… Vite, un Griffon sans fissure ! 🙂
Le simple ajout de blindage, kits de sur-blindage etc, sur un même châssis est souvent négligé. Or l’augmentation de la masse à vide n’est pas anodine, le phénomène métallurgique de fatigue de la structure s’en trouve accentué. Pour contrer cette tendance à l’embonpoint des véhicules, les constructeurs se contentent souvent de mettre un moteur plus puissant -et aussi plus lourd-.
Par ex. entre Piranha version 2 et Piranha 3, la masse à vide a été alourdie de 25% (+ 2,5 T) sans changer le châssis.
A leur décharge, si les militaires belges usent leurs Piranha c’est qu’ils s’en servent….
Du coup la question serait:
Est-ce que le bureau d’étude part avec un charge supplémentaire possible de 25% dans ses calculs et donc valide la résistance du châssis dans le temps? quels sont les coef de sécurité sur les blindés?
@V_C,
« les constructeurs se contentent souvent de mettre un moteur plus puissant -et aussi plus lourd ».
Mouais, je pense qu’ils doivent aussi revoir les suspensions, le système de freinage et toute la cinématique de la chaîne de transmission (boîte comprise) + direction, non ? ? ?
Ce qui rajoute du poids, d’où les 2,5 t de prise de masse qui ne correspondent visiblement pas qu’au bloc moteur lui-même.
Mais non voyons les constructeurs savent a peine qu il y a un moteur dans un véhicule. Les seuls vrais experts sont au bistro de VC
« Reste à voir si ce problème est propre à l’armée belge ou s’il concerne d’autres forces armées, le Piranha IIIC étant en service au Danemark, au Canada, en Espagne ou encore en Suisse. »
Il est vrai qu’il serait intéressant de savoir si c’est un problème typiquement belge et pourquoi.
les pavés des Flandres sont trop rudes !
-Votre questionnement me semble quelque peu stigmatisant et suspicieux…
-Il est vrai que cet équipement a déjà suscité par mal de soucis à la Belgique.
-En 2022 déjà, deux IIIC avaient été victimes d’incendies criminels. À l’époque, on avait relié la présence de systèmes optiques israéliens à un étrange groupe d’activistes propalestinien dans l’armée belge.
-https://www.vrt.be/vrtnws/fr/2022/08/29/enquete-ouverte-apres-l-incendie-de-deux-vehicules-blindes-de-l/
-Avant cela en 2019, les Piranha DF90 ne pouvait plus tirer de munitions antichars suite à des problèmes d’extraction de douilles et ensuite d’usure de canon suite à des tirs d’obus flèches.
-https://defencebelgium.com/2020/03/06/pourquoi-les-piranha-df90-de-larmee-belge-ne-tirent-pas-des-munitions-antichars/
-Et voilà encore un problème de fissures …Étrange tout de même, non ?
-Est-ce que tout cela ne risque pas d’accélérer le passage au tout griffon prévu pour la période 2025-2030 ?
-Comme ça, les Piranhas seront disponibles plus tôt pour l’Ukraine.
Oui, c’est un problème localisé. En fait la Belgique repose un socle rocheux très dense, ce qui accroît localement l’intensité de la gravité d’un micropoil, mais c’est suffisant pour occasionner des dommages à des structures métalliques qui, ailleurs, subiraient les mêmes contraintes, mais sans présenter ces dommages.
Ils avaient pas aussi un véhicule qui prenait l eau?
Ils auraient pas un probleme de qualité d assemblage local ? genre une dga/stat belge qui déconne dans les receptions de matériel ?
Ces piranha ont été produit ou?
C’est du MOWAG et pour les mortiers non étanches, c’est en Suisse.
https://www.24heures.ch/les-32-nouveaux-chars-dartillerie-prennent-leau-615333694004
La critique ne concernait pas le véhicule porteur mais le système embarqué, à savoir le Mortier 16, alias Cobra, produit par RUAG.
On peut aussi penser que la presse romande adore ce genre d’article, même si tout n’est pas forcément vrai (pour le moins…), taper sur l’armée étant un sport national. Personnellement, j’ai assisté aux essais de ce matériel… sous la pluie, et il fonctionnait très bien. On doit d’ailleurs même pouvoir trouver la vidéo sur internet. Comme quoi…
Cette flotte ayant été acquise il y a finalement pas si longtemps que cela, et une autre ayant également connu des problèmes similaires en Belgique, l’on peut penser que le problème vient plutôt de l’entretien prodigué dans ce pays.
Quoi qu’il en soit, je trouve assez surprenant le fait de remplacer des blindés acquis en 2007 par d’autres. La flotte reste relativement jeune, sans parler du fait qu’ils n’ont pas ou très peu été engagés. Ainsi, et au moment où l’armée belge doit faire face à des investissements massifs, je me demande tout de même si cet achat-là était le plus pressant… Maintenant, c’est clair, si chaque modèle de leurs véhicules blindés est fissuré, il faudra remplacer le tout.
Vos opinions (constructives si possible) sur ce remplacement relativement rapide m’intéressent.
Je ne vois pas bien quel type d’erreur de manipulation pourrait générer des fissures sur une plaque de 3 cm (4 ?) d’acier issu des meilleurs alliages, traitements chimiques et autres thermiques pour de pouvoir porter l’engin tout en assurant une protection contre les déflagrations extrêmes venues par le bas.
S’il y a bien un composant qui a dû recevoir toute l’attention des ingénieurs pour assurer la viabilité de l’ensemble, c’est bien celui-là. Je crois donc qu’on peut raisonnablement évacuer la question de l’entretien.
Par contre, je suis assez dubitatif quant à la charge de travail sur un châssis à quatre axes d’un seul tenant (châssis).
La stabilité doit sans doute faire des merveilles sur terrain plat, mais qu’en est-il en terrains accidentés où un 4 axes ne peut répartir la charge de manière uniforme en continu. Il ne faut pas oublier que les Piranhas sont censés remplacer les chars avec une charge massique assez proche mais avec des systèmes de roulement très différents ; les chenilles des chars assurant une répartition du poids bien plus harmonieuse. Et bien que les suspensions (à grand débattement) ont été conçues à cet effet, je crains que la répartition du poids ne soit pas suffisamment équilibré et que l’engin ne soit la plupart du temps portée que sur 3 axes, voir exceptionnellement sur deux, en opération . Ajoutez à cela le facteur de la longueur et le poids des renforts de blindages sauvages (sans doute calculés sur la tolérance des 4 axes en continu ?) et je crois qu’on devrait approcher des causes possibles du problème !
Pour dire « et même », il convient d’employer l’adverbe « voire » (avec un e final)) plutôt que le verbe « voir » (qui n’a absolument pas ce sens).
… que l’engin ne soit la plupart du temps porté que sur 3 axes, voire exceptionnellement sur deux.
Merci Monsieur le professeur de français qui corrige nos « coquilles »! Concernant votre remarque sur le terme trillion (dans un post antérieur), il y a bien deux écoles : la classique = 10^18 et l’anglaise = 10^12 (dite échelle courte).
Je veux bien me ranger (politesse oblige) sur l’usage de la langue française, utilisée sur ce site, mais on ne peut pas parler d’erreur stricto sensu ; les deux versions étant usitées. 😉
Que l’engin ne soit porté.
@Stigolon,
Vous pourriez développer « châssis à quatre axes »?
Par axe, vous entendez poutre (architecture) ou vecteur de la force (cinématique)?
J’ai du mal à visualiser ce que dit votre intéressant commentaire.
Option 1 😉
Pas de quoi rassurer les Russes.
Ils savent que nous avons des cailloux.
Le problème, c’est que les engins blindés sont des caisses rigides indéformables. Le métal travaille très peu dans sa zone d’élasticité (deformation reversible) mais quasi directement dans sa zone de plasticité (déformation permanente jusqu’à la rupture) aux points de convergence des contraintes. La marge de dimensionnement est plus réduite que pour un chassis deformable contrairement à ce ce qu’on pourrait penser, sauf à alourdir inconsidérément le blindé.
Les Belges auraient -ils ajouté quelques blindages sur un véhicule pas conçu pour?.Ce ne serait pas la première fois.Sinon,c’est mon dieu pas possible que la Suisse puisse fabriquer des engins de piètre qualité.Non,non ! ,je me refuse à le croire.Quoi que elle a déjà fait de la m….,mais jamais pour des pays du « même monde ».
Quoiqu’elle ait déjà fait de la m…., pas « Quoi que elle a déjà fait de la m…. ».
Écrit en un seul mot « quoique » signifie « bien que », « encore que », ce qui convient parfaitement dans le cas de cette phrase.
https://vitrinelinguistique.oqlf.gouv.qc.ca/21571/la-grammaire/les-homophones-grammaticaux/les-homophones-quoique-et-quoi-que
J’ai oublié la virgule après le « quoi que » ou des points de suspension.Mais c’est quand même une erreur,que dis-je,une faute.
Même avec des points de suspension, il aurait fallu écrire « quoique ».
Quoique… Elle a déjà fait de la m….
Moi je sais: surcharge au niveau de la friteuse de combat embarqué, juste au dessous du tourelleau, entre le panier de munitions et le réservoir de gas-oil. Trop de poids, surtout lorsque la friteuse est garnie de ses 5 litres d’huile de tournesol TTA. En dessous, fatalement, le châssis souffre.
Rien de bien méchant, il suffit de dégrailler la cadence de la friteuse: au lieu de 50 cornets/heure, ils ne devront pas dépasser 25, voilà tout.
Et surtout, n’hésitez pas à me solliciter, je suis habilité cosmic (ou comique ?) secret par le lémurien suprême (Gloire à lui), mais aussi la DGA, la DARPA et j’en passe.
Votre examen pour faire l’espion infiltré en Belgique, …, ben il est raté !
La frite belge se fait à la graisse de bœuf que vous trouverez sous l’appellation « Blanc de Bœuf » dans les commerces.
Mêmement, il faudrait réviser le TTA friture gauloise. L’huile de tournesol à un point de fumée recommandable pour les cuissons à la poêle mais pour les fritures à gros bouillon, c’est l’huile de colza raffinée qui tient la corde.
Sauf pour les fishs and ships… qui coulent dans la graisse de bœuf. Sauf pour les rigolos qui font des batters avec de la farine de riz pour le croustillant et emploient de l’huile pour la cuisson.
Possiblement le matelot bourré de chips depuis son enfance ne coule pas avec son ship : il flotte! C’est affaire de marins pas de terriens qui seront jaloux des économies de gilets de sauvetage.
Dernière astuce pour la cuisson des nems : trouver de l’huile d’arachide adaptée à la friteuse et parfumez le premier bain avec une tête d’ail coupée en deux et un oignon (qu’on enlève quand ils brunisse). Faire de même pour le deuxième bain qui sera un peu moins chaud et ajoutez 10/15 % d’huile de sésame. Hop vous avez rallié les Viets à votre cause!
Bon, c’est l’heure du dessert : vive les beignets!
P.S. en hommage à Maurice Genevoix et a ses camarades faites cuire de gros oignons rosés de Roscoff sous la cendre comme les pommes de terre. Avec une tranche de poitrine, une saucisse fumée ou autre « moitié porc moitié cochon » ça changera de la merguez et les Bretons s’engageront dans les réserves!
Tout cela m’a donné faim…
Culture culinaire toujours bonne à prendre.
Respect ! 🙂
Trouvez et parfumez. / Trouver et parfumer.
Une tête d’ail et un oignon brunissent.
Faites de même et ajoutez. / Faire de même et ajouter.
Je vais peut-être vous paraître affreusement iconoclaste, mais ne pourrait-on pas envisager l’air fryer,toute dernière conquête technologique en matière culinaire du bobo empressé et vaguement soucieux de réduire son empreinte carbone?
Tschok envisagez… et puis abstenez vous 😆
Voyez le livre le plus triste du monde est certainement celui ci https://www.amazon.com/Microwave-One-Sonia-Allison/dp/1852250437?ref_=ast_author_dp
ou https://www.microwavecookingforone.com/About/WorldsSaddestCookbook.php
Ceci dit : le recyclage des fritures en carburant laisse envisager un monde ou les obèses dans leur diesel ne descendraient plus de voiture pour se fournir ce qu’ils désirent : Soylent Green en camping car blindé ! Snif et bouhouhou et au suivant. En voila de l’économie circulaire.
Merci aux autres également correcteurs compris. 😉
Ouahou, ça donne envie de remonter le Mékong avec vous, on prendra des munitions de tous calibres (je tiens à ma 33 export, toute ma jeunesse, envolée !), histoire de ne pas mourir de soif…
La friteuse embarquée.
Et non, cher ami, il s’agit de la friteuse de combat embarqué, cad le combat qui se fait depuis le véhicule par les tapes de tir et non à pied derrière ce dernier.
Je ne peux vous reprocher de perdre l’esprit fantassin, vous ne l’avez certainement jamais eu, par expérience les as du subjonctif plus que parfait n’ont jamais été de bons grenadiers voltigeurs… GV pour les connaisseurs.
Il ne m’est à l’heure actuelle pas possible de confirmer les propos de monsieur Zaratoustra, mais je vais me renseigner.
En complément de mon premier diagnostic, je conseille aussi d’abandonner la patate Bintje, trop lourde, pour passer à la pomme de terre primeur de Roscoff, en plus les sympathiques Bretons vous offriront des oignons, délicieux en accompagnement.
Et pour finir, bien sur, remplacer la Chimay, trop inflammable et aux propriétés atomiques trop denses, proches de l’eau lourde, par de la 33 export ou de la Kronenbourg, mais je crois que cette option est déjà incluse dans le contrat CAMO.
Avec tout ça, le châssis du Piranha devrait mieux se porter.
Ne me remerciez pas. Vive la Belgique (et la Chimay aussi, mais pas dans le Piranha) !
@Zaratoustra,
J’ai pas compris pour la Chimay, faut pas la mettre dans le réservoir à la place du gasoil ou dans la friteuse ? 🙁
Ben en fait, je sais plus trop, j’ai été démasqué par Sempre en Davant…
Des frites cuites dans la graisse de bœuf, j’ai jamais gouté, je me demande bien ce que ça doit donner… par contre la Chimay, quel délice, j’en boirais bien encore quelques litres, ça répond à votre question : ni dans la friteuse, ni dans le réservoir, mais bien dans mon goulet ! Santé !
« par de la 33 export ou de la Kronenbourg, » Vous avez sorti la « bibine »? Sinon il y a…………………ça!
https://www.curatorsofcraft.co.uk/images/beers/orval-2020-64.png
https://8aa7dc6c85.clvaw-cdnwnd.com/cc24dcfd095472c9cea1af001d7fc62c/200000882-040da040dd/700/Ciney%200.jpg?ph=8aa7dc6c85
Glop glop!
Problèmes de surpoids?
https://www.rtl.be/actu/belgique/politique/pres-dun-militaire-sur-deux-est-en-surpoids/2024-04-05/article/655350
Va falloir arrêter de frire deux fois les frites? (pour eux pas pour les gens normaux, évidement).
Il y a ptet de ça, mais évidement ptet aussi les allégements de la coque de base pour faire plus modulaire et du châssis pour permettre plus de charge sur les Piranha III? (et puis si c’est poubelle après dix ans, cela permet de vendre de nouveaux modèles?).
Sans plus de précisions sur les fissures de châssis, la vie et le type de Piranha IIIC, difficile de faire autre chose que des hypothèses.
Les matériels et produits suisses bénéficient d’une réputation de qualité, réputation à priori qui s’avère bien souvent surfaite.
Nous en avons une nouvelle preuve ici.
Il en fallait forcément un pour cracher son venin, sans plus de fondement qui plus est.
De un, la Belgique n’a pas seulement immobilisé ses Piranhas, mais aussi ses Véhicule Tactique Léger Multirôles Lynx en 2019, et pour la même raison comme expliqué dans l’article. Donc manifestement, ce problème ne touche pas que les Piranhas. Ensuite, les Piranhas III sont en service au Botswana, au Brésil, au Danemark, en Espagne, en Irlande, en Nouvelle-Zélande, en Suède, et en Suisse, sans parler du fait que le Canada et les USA en produisent des versions modifiées sous licences. Donc si la production était mauvaise, ça se saurait et le succès commercial ne serait pas au rendez-vous. D’ailleurs, le Danemark a fait l’acquisition de Piranhas V et les derniers viennent de lui être livrés. C’est donc qu’ils ont été satisfaits de leur expérience avec les Piranhas III.
Les matériels suisses bénéficient d’une réputation de qualité, réputation à priori qui s’avère souvent surfaite.
Nous en avons une nouvelle preuve ici.
Ils seront certainement dédommages et trouveront d’autres accords avec le fournisseur, qui améliorera le matériel. De plus, le nouveau matériel arrivera prochainement, et fait important nos matériels seront tous quasiment en harmonie avec les belges. Par contre et ce qui est certain, il n’y a que dans certains pays , comme l’Occident, où la critique est faite et lancée à bon escient afin qu’une amélioration se fasse. Rien à voir avec beaucoup de pays où même si le matériel est défectueux et dangereux pour les troupes, on l’ignore et tant pis pour ces derniers. C’est du style de la boucherie à la Russe, et en complément pour agrémenter l’ambiance démocratique et sociale, et avec le sourire, on nettoie ou on extermine les opposants! Hé oui et dit en souriant, c’est exactement ça que les Russes , les Chinois et d’autres de leur acabit, veulent apporter au Monde pour les délivrer de notre « Nuisance ». Bref, ils vont nous apporter la paix car pendant ce temps là, on n’aura plus à intervenir dans des merdiers qui ne nous concernent plus, et nous pourrons enfin porter notre énergie sur des projets innovants et constructifs pour notre avenir et celui du monde.
à vous lire ce matériel est presque aussi fiable que le moteur Puretech de Renault. Novice en la matière et donc prudent Je cherche à connaître le fabriquant de ce matériel en espérant que ce ne soit pas la France mais comme rien n´est dit sur son origine je crainds le pire…
C’est en fabriquant du matériel qu’on devient fabricant de matériel.
Je crains.