Les forces spéciales seront bientôt dotées de nouveaux gilets pare-balles « polyvalents »
Avec la mise en circulation d’armes toujours plus puissantes et, partant, l’évolution continue des menaces, la protection balistique des combattants doit évidemment s’adapter, sans pour autant sacrifier leur mobilité. D’où les efforts pour développer de nouveaux matériaux devant être à la fois légers et [très] résistants.
Ces dernières années, la recherche s’est ainsi concentrée sur la soie d’araignée, trois fois plus résistante que le kevlar, qui est le plus utilisé pour confectionner des gilets pare-balles, la structure de la nacre, dont l’étude a permis de concevoir une matière plastique quatorze fois plus résistante et huit fois plus légère que l’acier, ou encore sur les matériaux dits architecturés, qui offrent une grande capacité d’absorption des chocs.
En 2017, dans le cadre de son programme « Combattant 2020 », l’armée de Terre avait présenté la « Structure Modulaire Balistique Électronique [SMB], censée remplacer le gilet de protection balistique individuel [GPB]. Ergonomique, légère et offrant une protection balistique de classe 4 [contre les munitions perforantes] grâce à des plaques blindées, cette protection a dû faire l’objet d’améliorations, en tenant compte des commentaires de ses utilisateurs.
Aussi, une nouvelle version, appelée SMB-V2, fut mise au point sous l’égide du Service du commissariat des armées [SCA]. Et 80’000 exemplaires furent commandés pour les besoins de l’armée de Terre. Mais il n’est évidemment pas question de s’en tenir là.
En octobre 2022, le Centre interarmées du soutien équipements commissariat [CIEC] présenta son projet de Gilet porte-plaques polyvalent [G3P], à l’occasion de la Présentation des capacités de l’armée de Terre [PCAT].
« La conception et le développement du projet G3P s’inscrit dans la volonté du CIEC d’anticiper les besoins du combattant afin d’assurer la qualité et l’efficacité du soutien. Une amélioration de la qualité du soutien donc, qui passe notamment par le développement de nouveaux effets visant à répondre aux besoins des armées », avait expliqué le SCA, à l’époque.
Le défi relevé par le CIEC était d’allier modularité, ergonomie et légèreté tout en assurant une protection balistique la plus efficace possible. Ce qui s’est donc concrétisé par le G3P, dont la particularité est qu’il peut être configuré en fonction de la mission et de la nature des menaces.
« C’est un gilet qui est destiné aux opérateurs du commandement des opérations spéciales [COS]. Il permet de se protéger balistiquement contre des munitions perforantes et il permet également de pouvoir moduler sa protection par rapport à la menace présente sur le théâtre. En fonction du niveau de menace, l’opérateur peut ainsi mettre soit une plaque plus légère pour améliorer sa mobilité, soit ajouter des plaques de classe 4 pour obtenir une protection complète, notamment contre des munitions de type sniper« , explique le CIEC.
Ce G3P se compose de plaques interchangeables, conçues à partir d’un mélange de plusieurs types de céramiques [carbure de bore, carbure de silicium, titane, etc.]. Mais elles ont aussi la particularité d’être dotées de capteurs permettant de contrôler leur intégrité en permanence.
Ce système, appelé GMOS-TherMOS [GaMma One Shot – TherMique One Shot], a été développé par le CIEC, en partenariat avec un industriel. Les plaques sont chacune dotées de quatre puces [deux sur la face interne et deux sur la tranche] afin de détecter un possible dommage après un choc [auquel cas, un témoin rouge s’allume] ou une exposition à des températures susceptibles de dégrader leur performance.
Un tel dispositif présente plusieurs avantages. D’abord, le combattant peut contrôler lui-même l’état de son gilet pare-balles, ce qui fait qu’il est « autonome » pour le réparer le cas échéant. Ensuite, il n’est plus besoin d’avoir recours à des moyens radiographiques pour vérifier l’intégrité de ce type de protection, ce qui fait gagner du temps et de l’argent.
Les opérateurs du Commandement des opérations spéciales [COS] seront les principaux utilisateurs de ce G3P, dont quelques exemplaires ont déjà été livrés. Mais, dans un « hors-série » de son magazine « Soutenir », qui vient d’être mis en ligne, le SCA indique que « plus de 60’000 puces » du système GMOS-TherMOS seront « produites et livrées en 2025 », ce qui permettre « d’équiper plus de 15’000 plaques, en priorité dans les unités des forces spéciales ».
Photo : © Marion Lottegier/SCA/Défense
un rangement à munitions sur le devant du gilet pareballe… c’est pertinent ça ? oO
@ l’âne Onyme:
OUI! Bien plus que dans le dos!
Ou que ces infâmes « pochettes porte-chargeur » à glisser sur le ceinturon,qui empêchent ensuite de mettre le gilet pare-balles (ou qui imposent sur certains d’être « à découvert » sur les flancs)
Alors,dans le cas d’une prise à partie,il est quand même « un peu » utile de pouvoir accéder VITE à ses chargeurs de rechange,le temps de l’échange de tir,tout en gardant un minimum de mobilité (sur le devant,les chargeurs supplémentaires n’empêchent pas de bouger)…
Cela augmente la protection et c est facilement accessible.
Ils ont essayé sur l’arrière, c’était moins pratique…
Des études sont en cours pour les intégrer à l’intérieur du casque ainsi que sur le dessous des semelles des chaussures
Excellent. 😉
C’est quand même plus simple que de récupérer un chargeur dans son dos en cas de besoin, non ?
Si vous utilisez votre arme, au point de vider votre chargeur, en déplacement : oui.
Si vous n’êtes qu’un brave TTA pour qui le risque éclat est supérieur au risque balle, qui riposte avant de se poster, ce qui laisse le temps aux copains de prendre la suite, puis change de chargeur avant de changer de poste : non.
Seulement en ces temps d’avant le gilet pare éclat « frak » réservé au statique (trop lourd et perméable aux balles), des véhicules non blindés, le dos était utilisé par le sac.
Ou plutôt les sacs, car le F1 ou la musette c’était pas pareil. La musette sous la patelette du F1, le F1 qu’on laisse a un point de ralliement, la musette qui tombe sur le dos… toujours occupé le dos.
Donc les 6 dans les pochettes étaient sur le devant du brelage et le recomplètement dans la musette avec la parka la rasquette, le rab de flotte et les munitions de réserves etc.
Donc ceux qui bricolaient le brelage pour avoir facilement accès aux 6 autres chargeurs et qui étaient jolis dans terre intox c’était les amants du figuier qui avaient une mission de garde dans un coin ou fleurisse les RPG contre lesquels un feu précis bénéficiant du bipied, à la plus longue portée et nourri, car les fâcheux peuvent être une moultitude doté de force roquettes anti-personnels…
Ce qui est le mieux pour les FS qui investissent un immeuble n’est pas forcément l’idéal insurpassable pour Dédé le GV a qui on a confié un point chichiteu qu’il aura amélioré avec amour pour employer ses armes dans toutes les directions avec des réserves protégés contre les écureuils dans ses diverses positions de replacement.
Quand Dédé devra se déplacer il s’adaptera de nouveau.
Au demeurant bien des équipements étaient étudiés pour ne pas perdre le matériel qu’on y rangeait.
Tout le reste : chargeur du PA MAC 50, goupilles du FAMAS, … etc Chatterton !!!
La ration et le Chatterton sont la cohésion de l’Armée Française. Pour la cohérence…
« les fâcheux peuvent être une moultitude (sic) »
Entre la multitude et la foultitude, il va vous falloir choisir.
C’est poétique donc acceptable.
https://www.bedetheque.com/media/Versos/Verso_435714.jpg
Un coin où fleurissent les RPG.
Une multitude dotée.
Des réserves protégées.
Je vous remercie pour avoir souligné la nuance entre les FS et Dédé le bon GV. Mais, laissez-moi deviner, vous étiez marin vous, non ?
Non chien de berger 😉
Plus sérieusement : il me semble que les modernes sont persuadés qu’ils combattront debout, que mettre un genoux a terre est bien assez protecteur et que les « swats teams » sont une forme de perfection insurpassable.
Quand le cas ce présente comment ne pas rappeler que ce n’était pas la méthode de ceux qui avaient connus les obus comme risque principal ? Nos vieux instructeurs qui avaient connu le Liban avaient eu des Chibani qui etc…
Et j’essaye d’y mettre un peu d’humour car ce qui ennui ne se retient pas.
Votre affirmation n’est pas fausse mais cela dépend de la position… ou du port de la radio sur la poitrine.
Beaucoup de marins fréquentent ce blog, dont certains qui s’ignorent.
Merci Sempre en Davant pour cette page d’histoire qui m’a rappelé plein de souvenirs !
Les goupilles du FaMas, le Chatterton, la fichue musette F1 😉
Si Dédé le GV est bien encadré (bien pris en charge) il s’adaptera toujours.
Mon avis est très profane.
Dans l’hypothèse où une explosion a lieu au contact, l’orientation de l’explosion pourrait se produire de l’intérieur vers l’extérieur, puisque le tissu externe offre un vecteur de souffle plus facile que la protection balistique après les chargeurs.
En partant du principe qu’il faut des chargeurs accessibles rapidement, qui n’ont pas toujours leur place ailleurs, on pourrait peut-être considérer que l’ogive initiale n’est pas poussée « dans l’organisme » si explosion de chargeur.
Je ne parle pas d’explosion de chargeur systématique, car il faut plusieurs conditions pour obtenir ça. Je pense quand même à un souffle inverse au contact, dont certains connaisseurs peuvent parler dans d’autres domaines. Dans le meilleur des cas, sans explosion, petite hypothèse d’incapacitation chargeur sans conséquence obligatoire, réduisant l’énergie cinétique après, dans la partie protectrice.
Ce qui précède est absolument explosable, mais je serais étonné que les concepteurs ne se soient jamais posé de questions sur le sujet. Je n’affirme rien, un spécialiste peut complètement défoncer le programme de gilet.
Oui, pourquoi? Vous voulez les avoir ou les chargeurs?
De plus, ils offrend une meilleur centrage de pare-balle puis protection additionelle du face.
Vous voulez les avoir où les chargeurs ?
Il est un endroit envisageable où ils seraient bien au chaud, mais le nommer ici nuirait à la bonne tenue de ce blog.
@Objets perdus « mais le nommer ici nuirait à la bonne tenue de ce blog. » Il y a un intervenant qui n’a pas votre………………….retenue, obnubilé qu’il est par le « renflement brun » qu’il met en avant dans nombre de ses commentaires! C’est terrible les………………névroses!
Très bon sujet d’article par Monsieur Lagneau. Merci !
On aborde ici les nouvelles technologies en vue de protéger le soldat, et pour une fois cette innovation n’est pas française… mais le fruit des recherches menées par le groupe norvégien NFM, leader mondial dans le domaine des équipements de protection individuelle [ https://nfm.no/fr ].
Le marché DGA est de 46,6 M€, dont 41,6 M€ pour les SMB V2 et 5 M€ pour les accessoires.
https://youtu.be/I6uAneGjpG8
Et pour la soie d’araignée, trois fois plus résistante que le kevlar, c’est un chercheur biochimiste allemand qui est distingué.
https://www.lesechos.fr/thema/articles/de-la-soie-daraignee-artificielle-pour-des-fibres-ultraresistantes-132238
Mais les chinois ont été plus loin ! De la soie d’araignée six fois plus résistante que le Kevlar, filée par des vers transgéniques… (Source :Université de Donghua, Junpeng Mi, chercheur).
Et pour aller plus loin :
https://youtu.be/zTzWDU1iWl8
Note : La soie d’araignée, hyper-résistante, est cependant trop élastique pour constituer une protection efficace contre les projectiles.
Plus loin les Chinois avec les vers à soie ? Pas sûr : Nexia l’a fait avec des… Chèvres ! :o)
Noter au passage que les tout premiers gilets pare-balles étaient en soie naturelle non OGM.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Gilet_pare-balles#La_soie_d'araignée
nécessaire
Les forces de l’ordre françaises comme l’armée s’équipent chez le même fournisseur :
https://www.forcesoperations.com/nfm-et-coonen-protection-livreront-plus-dun-demi-million-de-gilets-pare-balles-au-ministere-de-linterieur/
Il y a encore des acteurs économiques du secteur qui sont français, mais là encore, les délocalisations ont fait du mal…
https://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/reindustrialisation-protecop-relocalise-la-fabrication-des-gilets-pare-balles-921424.html
Les marchés de niche permeetront peut être de fabriquer en France, puisque la morphologie commen à être prise en compte :
https://www.francebleu.fr/emissions/l-eco-d-ici-en-nord-pas-de-calais/tibeka-a-mis-au-point-un-tissu-technique-pour-faire-des-gilet-par-balle-pour-femme-2746642
Pour passer plus inaperçu, le marché créant le produit, le leader pour les vêtements « civils » pare-balles est sud-américain (ce n’est pas du tout le même prix non plus) :
https://www.courrierinternational.com/article/2003/10/01/bogota-temple-de-la-haute-couture-pare-balles
https://fr.fashionnetwork.com/news/Robes-du-soir-tee-shirts-et-chemisettes-a-l-epreuve-des-balles,14562.html
Mais là ce serait plus pour le service action, que pour les forces spéciales qui opèrent en treillis.
Cela parait clair ! Ce gilet sera réservé aux combattants, euh pardon ! Aux opérateurs du COS et à un tout petit peu plus….
Et pour les autres ?
Lisez l article.
Nan, nan, nan !!!!!!
Contrairement aux Cos et Consorts, pour les autres rien n’est écrit dans le marbre.
Blurps !!!!!!
Lisez l article, ce n est pourtant pas compliqué.
Tant mieux pour nos FS…Après trop de techno ,faut voir de pas passer son temps à régler la bâche…
c’est vrai que c’est plus efficace les portes chargeurs dans le dos…
une vraie réflexion d’âne…
je suis un néophyte, pas besoin d’être méprisant. y’a aussi sur les côtés qui pourrait être une solution….
On dirait vachement un AVS, quand même…
Le seule truc nouveau quand on lit l’article c’est des capteurs sur les plaques, c’est tout..
… Des plaques différentes, plus ou moins lourdes… Et sans doute des tas de petits détails et raffinements propres aux FS dont nous ne serons pas informé.e.s ;o)
Est ce que ces gilets arretent les balles téflon ??? et qu’en est il pour arreter des balles de 12 /7 ??
Ces nouveaux G3P offrent une protection niveau IV (le maximum de la norme). Mais pour les balles de mitrailleuse de calibre 12,7 mm, ça ne suffit pas :
https://bodyprotek.fr/blogs/conseils/types-gilets-pare-balles
https://fr.wikipedia.org/wiki/Gilet_pare-balles#Standards_de_performance
Ce n’est pas demain la veille qu’un équipement de protection individuelle pourra résister à de la 12,7.
https://www.generalarmour.com/pagesGA/protectionlevel.htm#stanag4569
Les gilets sont classés suivant le NIJ, pour le niveau 4 on est sur une balle 7.62×63 tirée à 15m
Le calibre .50 est dans le Stanag 3+
L’énergie développée est tellement supérieure que, même si la plaque de protection dans le gilet résiste, le porteur sera tout cassé….
Vu la légèreté des balles en téflon, de toute évidence, oui. Pour le 12.7 non (gilet type IV), ou alors si la mitrailleuse est à 10 km ;o)
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Ça, c’est la munition de référence la plus puissante bloquée par un gilet type IV par définition : https://fr.wikipedia.org/wiki/.30-06_Springfield
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Voir le tableau des performances : https://fr.wikipedia.org/wiki/Gilet_pare-balles#Standards_de_performance
En admettant qu’ils arrêtent du calibre 50, restera à gérer l’onde de choc.
A des fins didactiques, je vais poser un principe bête dont je ne garantis pas la véracité scientifique: quand vous soumettez un matériau quelconque à une forte énergie, il a tendance à se comporter comme se comporterait son constituant principal. Ici, il s’agit du corps humain, donc la flotte.
Comment se comporte la flotte lorsqu’elle est percutée par un bolide? Quand vous jetez un caillou dans l’eau il se passe quoi? Ca fait des vagues. C’est l’onde de choc. Et cette onde de choc peut provoquer des lésions graves, un peu comme le ferait un tsunami sur un littoral.
Donc, l’idée c’est que le gilet absorbe, ou dévie, ou restitue vers l’extérieur cette onde de choc. Déjà qu’avec le 7,62 Otan classique on a du mal, mais avec du 12,7, j’anticipe mal. Cela dit, il y a maintenant des matériaux tout à fait miraculeux qui ouvrent de nouvelles perspectives, mais je ne pense pas que cela concerne déjà ce modèle de gilet.
« balles téflon » Dans les applications liées au téflon je n’en ai pas vu concernant les munitions! Vous ne confondriez pas avec les les balles au carbure de tungstène?
https://animalia-life.club/qa/pictures/tungsten-carbide-bullets
« qu’en est il pour arreter des balles de 12 /7 ?? » Si on se réfère à la « 50AE » un gilet doit pouvoir l’arrêter mais je vous mal cette munition être utilisé en combat! L’arme de poing qui délivre ce genre de « praline » n’est pas spécialement légère!
Dans le temps (1982), pour les premiers exercices au Mas 49/56, on utilisait des « balplast », c’est à dire des cartouches à balle de téflon (peu précises et il fallait réarmer à chaque tir ; elles partaient parfois en rotation longitudinale avec un sympathique bruit de frelon, et ça faisait un joli et plaisant trou dans le carton, on s’amuse de rien quand on est appelé, même EOR :o).
https://www.tircollection.com/t54946-7-5-mas-balle-plastique
Quid aujourd’hui ? J’en doute fort avec un calibre plus petit.
Un autre fil : https://www.passionmilitaria.com/t98570-portee-pratique-des-balplasts-ou-munition-a-tir-reduit
« c’est à dire des cartouches à balle de téflon (peu précises et il fallait réarmer à chaque tir ;! A cause de la charge de poudre plutôt faible de la « balplast » (si reconnaissable à son étui « argenté » et à son ogive orange!) du fait du fonctionnement par emprunt des gaz du M.A.S.49 56.
Je vois mal cette munition être utilisée.
et pour le 155 à pointe d’uranium appauvri …….ils ont prévu quelque chose..?
Tirer avec du 155……………………….vous devez avoir l’habitude de chasser le lapin de garenne avec un fusil pour la chasse au buffle!
« ils ont prévu quelque chose..? » Peut être trouveront il la parade………………un jour, par contre pour la c……e…………………………
Mais arrêtez de vouloir faire du mal aux lapins !
Ils se vengeront, un jour.
Ce matin, …
Pourtant au vin blanc échalottes et lardons, aux pruneaux, à la moutarde et au verjus, aux girolles…………………..miam miam!
Il n’est pas question de lapins dans ma chanson :
Ce matin, le Kremlin, a tué un blogueur,
C’était un blogueur qui, c’était un blogueur qui,
Ce matin, le Kremlin, a tué un blogueur,
C’était un blogueur qui l’avait contredit.
Ils sont dessus. Dès qu’ils ont un concept, ils demandent à Speedy de l’essayer.
………..@ petit gonzales….tiens j’ai un concept : je veux bien que tu fasses le plastron avec ce gilet pour l’essayer …..par contre moi je serais du coté du Barret 50….allez petit rongeur ,souris ! pas besoin d’en faire tout un gruyére à trous car çà se passera bien !!!
@Speedyblabla, vous écrivez : « et qu’en est il pour arreter des balles de 12 /7 ?? » étonnante question de la part d’un tireur sportif qui a déjà raconté ici ses exploits au stand!!!!!
Bref, sans être un grand spécialiste de la balistique et des caractéristiques des munitions mili, il me semble que ce n’est pas demain la veille qu’on mettra au point un gilet pare-balles capable d’arrêter du 12.7. Et quand bien même cela existerait un jour, vu la force d’impact d’une telle munition, je n’aimerais pas être à la place de celui qui testera ce gilet!
Pour les balles en téflon, hormis le fait qu’elles encrassent sérieusement un canon, je ne sais pas.
@Bench
J’ai connu un Cdt d’Unité en 1994 ( dcd à ce jour malheureusement ) qui a voulu un jour « faire joujou avec les Serbes » à Sarajevo…Nanti de son fameux gilet pare-balle ,les tous premiers « ,avec protège -rouston et col de notaire . »..
Ils l’ont tiré qu’une fois (heureusement!) avec du 7,62 à cent mètres environs …dans la plaque ventrale …
Il s’est retrouvé trois mètres en arrière( sur le cul )…la balle est resté dans la plaque de Kevlar …et lui à l’infirmerie avec un bleu sur le bide de la taille d’une assiette à café …
Il a vite compris qu’à ce jeu de con on était vite perdant !…-hôpital
……….@ Bench …………mais on est bien d’accord et je suis étonné de votre étonnement ……….1) ma question était ironique juste pour calmer un peu cet engouement un peu trop rapide de la modernité » …..2 ) je n’ai jamais étalé mes scores au stand , juste seulement mentionné la pratique de mon loisir ……3) pour info ,les flics ont une sainte horreur du grand banditisme lorsque il utilise spécifiquement des balles téflon qui traversent leurs gilets pare balle….
@speedyblabla : »ma question était ironique juste pour calmer un peu cet engouement un peu trop rapide de la modernité ». Ben voyons, et si ma tante en avait on l’appellerai mon oncle hein? Vous n’en avez pas marre de prendre les gens pour des imbéciles et accessoirement passer pour un con?
Kôa ? Vous vous lancez dans l’ironie, maintenant ?
Houlà, mais c’est qu’il faut prévenir, dans ces cas là…. On n’est pas habitués, nous ! À force de vous voir vous rouler dans le premier degré de bas-du-front à rapport élastique avec la vérité (comme dit Tschok), on vous avait catalogué comme irrécupérable de la bauge à cochons.
Du coup, l’étincelle de second degré était passée totalement inaperçue. C’est que ça fait quand même un choc, un truc comme ça, paf !
Naaan, faut nous la jouer progressif. Faut enlever ses bottes de crétin une par une, touuuuut douuuucement, presque lascivement, le temps qu’on se fasse à l’idée et qu’on en vienne à se demander si on ne vous trouverait pas un tantinet désirable.
bonjour, bon ils est regrettable d’avoir attendu l’Afghanistan pour se rendre compte que nos gilets de protection était loins de correspondre à nos besoins… certe ils protéger correctement, mais était totalement pénalisant lors du combats…
le tir de précision était extrêmement difficile…. bien sûr ils ne faut pas le dire…
comme toujours du matériel est testé, mais les chefs ne font aucune modification suite a l’emploie opérationnel…
Ce n’est pas ce qu’ils disent ;o)
https://www.defense.gouv.fr/terre/actualites/livraison-5900-nouveaux-gilets-combat-ameliores-smb-v2
Nos gilets étaient.
Certes, ils protégeaient, mais étaient pénalisants.
Quand on emploie opérationnellement, on fait un emploi opérationnel.
Ce à quoi nous assistons avec les gilets par balle c’est à l’émergence d’une infanterie lourde de ligne ainsi qu’une infanterie légère (voltigeurs) tel que l’a connu le premier empire Napoléonien par exemple.
Les voltigeurs joueront de mobilité pour affaiblir les lignes adverses avant que le gros de l’armée n’arrive au contact, quant à l’infanterie lourde elle progressera avec les blindés pour percer ou encercler un adversaire déjà éprouvé par des pertes.
Cela m’apparait un modèle pertinent.
Le gilet pare-balles sera probablement plus efficace que le « gilet par balle », car pour échapper au décès par balle, le port du gilet pare-balles est préconisé.
Tu sais ce qu’il te dit, « le gros de l’armée », Môssieur Thierry ?
https://www.ateliercontemporain.com/8381-thickbox_default/je-ne-suis-pas-gros.jpg
Nan mais attendez, Thierry, le sac à doc du combattant occidental standard a rendu l’infanterie lourde depuis très longtemps déjà.
On demande au soldat de transporter son baise en ville où qu’il aille, forcément ça fait tout de suite quelques dizaines de kg.
Et je ne compte pas la bouffe, et surtout l’eau. Un litre = 1 kg. S’il vous faut plus de 4 litres par jour, vous avez presque l’équivalent d’un jerrican de 5 l de flotte sur le dos en plus du reste.
Votre voltigeur, je ne sais pas s’il existe, même parmi les FS. Ou à l’état de guérilleros, et en général il bosse pour l’ennemi.
Vous savez ce qu’elle vous dit, « l’infanterie lourde » ?
https://www.youtube.com/watch?v=gGMofsWq99k
« a permis de concevoir une matière plastique quatorze fois plus résistante et huit fois plus légère que l’acier »
le remplaçant du Leclerc produit par une imprimante 3D ?
J’ai pas mal augmenté (et corrigé) la page Wikipédia « gilet pare-balles » dans tous ses paragraphes, et je compte poursuivre ce travail.
Au passage, merci à Roland Desparte dont j’ai intégré les deux infos sur les soies d’araignées, merci aussi à Plusdepognon dont je reprendrai des infos.
N’hésitez pas à me faire des critiques ou des suggestions, mais j’ai une demande spéciale : des photos. En effet, pour illustrer le gilet SMV français, je n’ai trouvé qu’une image sur Wikimedia. Elle est certes très sympa, mais on ne distingue pas vraiment les éléments. Ce serait bien si quelqu’un pouvait fournir une ou des images et la ou les déposer sur Wikimedia common :
– une vue bien claire du gilet avant et arrière et côté
– une vue bien claire du gilet et des ses accessoires (notamment les plaques)
– les accessoires en vue séparée (notamment les plaques)
– une vue du gilet sur un soldat
– des vues sur le terrain de militaires équipés, en exercice ou en opération
À déposer ici : https://commons.wikimedia.org/wiki/Accueil
Je ferai un paragraphe sur les gilets des forces de l’ordre.fr : des photos aussi SVP. Idem pour les modèles militaires plus anciens !
Pour le gilet américain, il y a des dizaines de photos disponibles, dont beaucoup sont intéressantes et pourraient figurer dans l’article, mais comme il n’y en a qu’une disponible pour la France, par orgueil national, je n’en ai mis qu’une :o)
https://fr.wikipedia.org/wiki/Gilet_pare-balles#Années_2000
Tous cela dans les limites de la confidentialité, bien entendu.
Oups !!! Et bien sûr un très grand merci à Laurent Lagneau ! Mille excuses, je suis un vers de terre 😮
Dans nos belles campagnes françaises, la terre, ça nous connaît, et les lombrics aussi.
C’est pourquoi nous affirmons sans ambages que le mot ver s’écrit sans s au singulier.
Un ver de terre, le ver solitaire, un ver de farine, ce ver de pêche, le ver est dans le fruit.
« TherMique One Shot], »
on peut toujours compter sur la fouench admin/gubmint de la starteupnaicheun pour faire encore plus con que le recours servilement empressé au globish partout, avec le frangliche bricolé, qui ne sert ni aux uns, ni aux autres.
@ pascal. …je ne voudrais pas tester ce gilet si un sniper m’ avoine avec un Barret 50…..
Tant qu’on ne ressort pas ça avec une cage de protection supplementaire comme sur les blindes, l’espoir est permis
https://forum.pages14-18.com/viewtopic.php?t=23397
L’espoir est permis
c’est quoi l’idée du gilet connecté ? si le gars qui est derrière se relève, il continue le combat et/ou se fait soigner.
si il ne se relève pas, pas besoin de valise a brancher pour voir que le mec est mort.
si il réussit a rentrer, c’est aux gars de l’arrière de contrôler le matos.
@ clavier…excellent, et surtout que l’on ce pose la question du 12,7 pour un gilet par-balles est tout même étonnant…
Que l’on Se pose la question.
https://jeretiens.net/ca-ou-sa-ce-ou-se-ces-ou-ses-cest-ou-ses
Qu’on se pose la question
« Que l’on » sous-entend que tous les humains, ou du moins tous les Français, et à l’extrême rigueur tous les militaires se posent la question.
La règle selon laquelle « que l’on » est préférable à « qu’on » pour une question d’euphonie provient d’un ignorant qui a raté sa carrière de poète.
Mais puisque le monsieur vous dit qu’il faisait de l’ironie. Eh oui, je sais, ça surprend…