Lockheed-Martin étend significativement la portée de son missile de croisière AGM-158 JASSM
La semaine dernière, Anduril a dévoilé une nouvelle gamme de trois modèles de « véhicules aériens autonomes » et appelés « Excalibur ». Parti du constat que, dans un conflit de haute intensité, les stocks de munitions dites complexes pourraient être épuisés au bout de quelques semaines, l’entreprise américaine entend donc mettre sur le marché des missiles de croisière pouvant être produits rapidement à grande échelle et à bas coût [30 % de moins que les autres solutions actuellement disponible]. Pour cela, l’idée consiste à réduire le nombre de composants nécessaires et à simplifier autant que possible le processus de fabrication.
Les missiles Excalibur sauront-ils séduire le Pentagone ? En attendant, le groupe Lockheed-Martin mise sur l’amélioration des missiles de croisière figurant déjà dans son catalogue, comme l’AGM-158 JASSM [pour Joint Air-to-Surface Standoff Missile], utilisé par les forces aériennes américaines depuis plus de vingt ans.
La première version – l’AGM-158A – avait une portée d’environ 370 km. Elle n’est actuellement plus en production puisque l’AGM-158B JASSM-ER [ER pour Extended Range], capable d’atteindre une cible à 900 km de distance, lui a succédé. Depuis, ce modèle s’est décliné en plusieurs sous-versions, portant chacune des améliorations, notamment au niveau du mode de guidage et de ciblage. En outre, une variante antinavire – l’AGM-158C LRASM, pour Long Range Anti-Ship Missile] – a été mise au point
Cela étant, en 2020, Air & Space Forces Magazine évoqua le financement, par l’US Air Force, d’une nouvelle évolution de ce missile, d’abord appelée « JASSM XR » [pour eXtreme Range] puis AGM-158D par la suite. À l’époque, il avait été précisé que sa portée serait de l’ordre de 1852 km [1000 nautiques]. Et d’ajouter que Lockheed-Martin aurait à en livrer cinq unités par mois à partir de janvier 2024, afin d’équiper les bombardiers B-1 Lancer.
Est-ce à cette dernière évolution du JASSM que Lockheed-Martin a fait référence en dévoilant l’AGM-158 XR, lors de l’Air, Space & Cyber Conference de l’Air & Space Forces Association, le 16 septembre ? A priori, ce ne serait pas le cas. D’une part parce que l’industriel a assuré l’avoir développé sur ses fonds propres et, d’autre part, parce que le Pentagone n’a pris aucun engagement à son sujet.
Quoi qu’il en soit, selon les responsables de Lockheed-Martin qui se sont exprimés lors de cet évènement, l’AGM-158 XR porte la même charge militaire que ses prédécesseurs [soit 450 kg] mais il est à la fois plus long et plus lourd. Et cela afin qu’il puisse emporter davantage de carburant pour augmenter sa portée. Celle-ci n’a cependant pas été précisée. Mais elle serait allongée de « manière significative ».
Cet AGM-158 XR pourra être mis en œuvre par l’ensemble des chasseurs-bombardiers américains, à l’exception du F-16, sa masse étant trop importante pour ce dernier. Cette plus longue portée fera que ces appareils pourront frapper depuis une distance de sécurité, ce qui est évidemment un avantage quand il s’agit d’opérer dans des environnement contestés.
« Cela réduit également la distance nécessaire à un avion de combat pour se ravitailler et se réarmer, ce qui permet d’économiser du carburant et de mener des frappes supplémentaires sur une période donnée », a aussi fait valoir Michael Rothstein, le responsable des armes aériennes et des capteurs chez Lockheed-Martin.
Mais cet AGM-158 XR pourrait surtout enrichir la « palette » d’armements des bombardiers de l’US Air Force, comme le B-52H Stratofortress, le B-1 Lancer, le B-2 Spirit et, prochainement, le B-21 Raider.
Des avions de transport, comme le C-130J Hercules ou le C-17 Globemaster, seraient susceptibles d’en emporter, à conditions que plusieurs de ces engins soient conditionnés sur des palettes, comme le prévoit le concept « Rapid Dragon » de l’US Air Force. Étant plus vulnérables, la portée étendue de l’AGM-158 XR leur permettrait de frapper dans la profondeur d’un adversaire sans avoir à s’exposer à ses défenses aériennes.
Certes les US ont les plus grand groupes industriels Aéronautiques et Space d’armements au Monde ! les RD chez eux sont sûrement toujours aux max des anticipatations des futurs de leurs propres protos présentés comme ici! Cela m est impressionnant mais! moi quidam observateur passionné je suis toujours étonné que toutes ces belles ingénièries fassent encore ces mêmes « erreurs » au vues des développements de cet article et vidéo passionnants! A regarder toujours plus loin on ne vois plus …devant soit ! mais la j adore toujours autant m instruire.
Merci Thank you merci a vous Tous!
Les USA sont enfin en train de se mettre à agir comme les russes: Utiliser l’extensif au lieu de l’intensif.
Dans ce cas, il se sont contentés d’augmenter les réserves de carburant de l’arme.
Ca n’est pas particulièrement impressionnant au plan technique, mais traduit une modification de doctrine. Je dirais ENFIN!
Au vu des développements de cet article, pas « au vues des développements ».
Dans cet usage, il ne s’agit pas de la vue (le sens de la perception oculaire) ni de l’adjectif « vu(e)(s) », mais du « vu » (nom masculin).
https://www.projet-voltaire.fr/regles-orthographe/vu-ou-vue/
Ne pas confondre « au vu de » et « en vue de » ou « à la vue de ».
Dommage que le SCALP n’ait pas connu une augmentation de portée à mi vie…
Surtout compte tenu du fait qu’il a été sur le marché bien avant le JASSM et jouissait pour son imageur d’une avance technologique sur la technologie américaine + le développement chaotique et les retards du JASSM auraient dû profiter à MBDA qui au lieu de ça est resté sans réaction, et Lockheed est repassé devant.
Ou alors peut-être dériver une version « air » du Mdcn (qui porte à +1000km) dans une cellule plus compacte de SCALP, mais je pense qu’à ce stade MBDA mise tous ses credits de développements sur son successeur le FMAN/FMC
En attendant l’arrivée du futur FMAN/FMC en cours de gestation, il serait très intéressant de développer à moindre frais une version aéroportée du SCALP Naval, avec une portée largement supérieure à 1000km. Dans notre cas, en l’absence de bombardiers lourds, ces missiles pourraient être tirés depuis des C130 ou A400M, dotés de l’équivalent du système « Rapid Dragon » pour un largage par la soute, comme évoqué dans l’article. Cela permettrait des tirs potentiellement massifs, tout en restant largement hors de portée des défenses antiaériennes adverses. Et sans nécessiter de longs et coûteux développements, l’ensemble des matériels et équipements concernés étant déjà en service et disponibles « sur étagère ».
Une version antinavire du SCALP Naval aurait également tout son sens, à l’heure où nous nous dotons de satellites de surveillance océanique, et de drones jouant le rôle de capteurs déportés…
Ce qui signifie que l’OTAN pourra frapper des cibles au minimum à environ 2000km en profondeur du territoire ennemi. On voit bien les ravages que font les drones à bas coût ukrainiens sur les raffineries, dépôts de carburant ou autres éléments de l’infrastructure russe. Maintenant imaginez que ce sont des milliers de missiles de l’OTAN que les radars russes ne verront même pas. Toute la Russie sera paralysée en quelques heures. Peu importe la taille de son armée qui aura été mobilisée. Aucune armée ne fonctionne dans le vide. C’est pour cela que la doctrine de l’OTAN se concentre sur la destruction de la capacité d’un état à combattre plutôt qu’à mener une guerre d’attrition avec des quantités astronomiques de matériel et des milliers de morts pour chaque km2 de terrain. L’Occident vaincra.
Pas de salade. Le missile XLR de LM n’a pas de marché au moins dans l’OTAN.
Un éventuel affrontement avec la Russie serait immédiatement nucléaire.
Tactique pour commencer et si c’est le cas stratégique dans la foulée.
Sauf si capitulation russe immédiate, mais peu probable.
L’OTAN ne s’attaquera à personne d’autre depuis l’Europe avec ce genre d’armes. Pas besoin.
Normalement c’est très improbable d’arriver à un affrontement ouvert direct avec les russes mais le dingo du kremlin est capable de tout et apparemment personne de son entourage n’oserait intervenir.
Non le nucléaire ne serait pas utiliser immédiatement. Cela n’a aucun sens sauf à prétendre que l’un ou l’autre ce risquerait à lancer des frappes dites préventives… ce qui entraînerait de facto-une riposte nucléaire. Le scénario russe est bien établi : utilisation massive des armements conventionnels pour intimider les populations tout en agitant le nucléaire. Une agression des pays Baltes ou de la Pologne, entraînerait de l’Otan une réponse plus ou moins proportionné conventionnelle, pour signifier qu’il n’y aura pas de statu quo. Ne surtout pas prendre putler pour un fou, il déroule exactement ce scénario, à petites touches côté russe pour ne pas affoler la population, rester dans le domaine officielle de « l’opération spéciale » à des mobilisations successives qui restent limitées en nombre, histoire de compenser les pertes. Il espère toujours une fatigue de l’occident mais n’est pas stupide au point d’ouvrir un nouveau front ou d’employer l’arme nucléaire…. d’où toutes les lignes rouges franchies et piétinées sans réaction…
Le domaine officiel.
Sauf à prétendre que l’un ou l’autre Se risquerait.
https://jeretiens.net/ca-ou-sa-ce-ou-se-ces-ou-ses-cest-ou-ses
Le nucléaire ne serait pas utilisé.
Une réponse plus ou moins proportionnée.
Nos sociétés sont beaucoup plus perméables que la société russe. Nous pourrions leur envoyer des missiles à 2000 km pour détruire leurs infrastructures (à comparer avec le déménagement des usines soviétiques derrière l’Oural pendant la 2GM) . Ils nous enverraient des saboteurs pour détruire les nôtres. Match nul.
Maintenant, ce sur ce sujet, je m’autorise une digression (si notre hôte accepte de publier mon commentaire). Après 2 ans 1/2 de guerre, pourquoi l’Ukraine qui dispose d’excellents ingénieurs en armement et propulsion n’est toujours pas parvenue à développer dans l’urgence de bon missile afin d’être moins dépendante du matériel occidental ?
@Lothringer
Le non-dit derrière ces armes de précision à longue portée, c’est le renseignement.
C’est lui qui permet de déterminer les cibles, préparer les missions et les trajectoires de frappe.
Sans ce renseignement les armes de précision sont aussi inutiles que des tondeuses à gazon volantes.
– Sur des cibles fixes comme les infrastructures routières et énergétiques, pour être un peu caricatural, un outil comme Google Maps suffit. Et encore, il faut avoir cartographié un minimum les défenses anti-aériennes adverses pour établir une trajectoire relativement sûre du missile.
– Mais sur des cibles mobiles de théâtre tactique, il faut toute une chaîne de renseignement, solide, fiable et très rapide.
Les ukrainiens ont tout ce qu’il faut pour développer des armes à longue portée de précision. Ils sont même imaginatifs, ils améliorent leur engins existants et développent un engin à longue portée de type drone-fusée.
Il leur manque l’essentiel : le renseignement de théâtre sur plusieurs centaines de km de profondeur. Seuls les américains ont les moyens de le leur fournir.
– Vous pouvez apprécier le non-dit à la lumière des requêtes actuelles de l’Ukraine auprès de ses alliés et notamment américains : officiellement, l’Ukraine demande « l’autorisation de frapper le territoire russe avec des armes à longue portée ». Officieusement, elle demande en fait l’accès au renseignement pour le ciblage dans la profondeur. Implicitement, être autorisé à frapper dans la profondeur c’est avoir accès à tout le renseignement de ciblage pour pouvoir le faire.
Utiliser les armes sur le territoire russe, l’Ukraine le fait déjà. A Koursk, ce sont des blindés Stryker US, des chars Challenger britanniques, des obusiers et VAB français qui sont engagés directement sur le territoire russe et qui frappent. A ceux en Europe qui ont peur de la « co-belligérance » agitée comme une menace par la propagande russe, c’est déjà fait. Et il ne s’est rien passé.
L’exemple est mal choisi parce que les Allemands ne disposaient pas de capacité de projection de forces au delà de 200-300km. Des villes comme Stalingrad ou Leningrad ont été détruites mais Nijni Novgorod (l’un des principaux centres industriels) qui se trouvait à peine 500km de la ligne de front n’a pas subi de dégâts. Ici on parle d’une capacité de projection bien supérieure et dans une situation où l’industrie russe est bien plus faible que celle de l’URSS.
Concernant votre question, oui l’Ukraine dispose d’un large spectre de compétences dans la construction des missiles. Mais ce genre de projets sont toujours très compliqués et longs à réaliser. D’autant plus que le pays se trouve en guerre et l’importation des technologies manquantes pourrait être compliquée en raison des restrictions internationales.
« L’occident vaincra » ? il est déjà conquis moralement et démographiquement comme même les plus épais de la fanbase macronarde commence à le reconnaître. Tes gamelineries « nous vaincrons car nous sommes les plus forts » ne sont pas seulement grotesques, elles sont obscènes.
Gamelin prononçait ces mots dans une situation où l’ennemi était de loin supérieur sur quasiment tous les critères stratégiques: forces armées, industrie, population etc. Visiblement, vous êtes intellectuellement incapable de vous rendre compte que cela n’a rien à voir avec la situation actuelle. Concernant la démographie, si notre situation est difficile alors celle de la Russie est juste tragique. Et c’est très difficile pour la Chine communiste et vraisemblablement pour l’Inde aussi dont le taux de fertilité baisse en dessous du taux de remplacement des générations.
la natalité russe n’est pas différente de la nôtre et de plus, le pays dispose de deux outils de contrôle majeurs que nous avons abandonnés : un droit d’acquisition de la nationalité plus strict et la capacité d’expulsion immédiate de tout étranger posant problème
pas « d' »Etat de droit »©, ça a ses avantages les pays du Golfe sont bourrés d’immigrés, mais ceux-ci n’ont aucun droit de cité,j ce qui fait que les natifs restent totalement en contrôle
même une brêle bouchée à l’émeri peut saisir la différence de situation
Toutes les dictatures ont été détruites avec le temps. L’URSS c’est effondrée sans qu’aucun coup de feu ne soit tiré… Tout ce que nous avons à faire, c’est d’alimenter l’Ukraine en armes, renseignements et capacités de produire les armes à longues distances. ils ont à la fois le savoir faire et la capacité. N’oublions jamais que l’Ukraine était le cerveau de l’ex-Urss. Ce qui est obscène c’est un criminel qui détruit la nation qu’il est sensé faire prospérer. TOTAL support à l’Ukraine camarade.
ok, joe 7.
» TOTAL support »
et pour nous éclairer, chaussette, tu y mets quoi, pour supporter l’Ukraine ? un tabouret ? un piédestal ? une commode Louis XV ?
(ah non, pardon t’es juste un *** américanisé qui parle globish sans même le remarquer. merci du ouarninegshautte, socquette
comme quoi rectitude syntaxique et clarté géopolitique sont soeurs jumelles (nées sous le signe du verseau)
On peut à juste raison s’interroger sur le fait de savoir si un grand criminel est sensé ou insensé, mais concernant ce qu’il est supposé faire, on écrira plus justement encore qu’il détruit la nation qu’il est censé faire prospérer.
https://www.academie-francaise.fr/cense-sense
L’URSS S’est effondrée.
https://jeretiens.net/ca-ou-sa-ce-ou-se-ces-ou-ses-cest-ou-ses
« L’URSS c’est effondrée sans qu’aucun coup de feu ne soit tiré… »
oh…quand-même quelques coups-de-feu du côté de l’Afghanistan, quand même.
Un documentaire d’origine ARTE que j’ai trouvé intéressant « Quand la Sibérie sera chinoise »
https://www.youtube.com/watch?v=t9Jagk9qK0E
Si la Russie s’est trouvé en manque de missiles c’est d’abord parce que même leurs missiles les plus cher et les plus évolués ont manqué de précision et de fiabilité en tapant trop souvent loin de la cible, nécessitant encore et encore de nouvelles frappes sans grand résultat, sans parler des interceptions en vol de la défense anti-aérienne.
Les Russes ont fait de gros dégâts sur les infrastructures ukrainienne électrique mais cela vient surtout du fait qu’il s’agit d’une cible qui ne se déplace pas et d’une taille de plusieurs kilomètres, la Russie accuse un gros retard en arme de précision.
En revanche les plus récent missiles AGM américain sont d’une fiabilité reconnu et d’une précision incontestable, eux ne rateraient certainement pas leur cible lors d’une première frappe, c’est pourquoi les missiles low cost sont inutile si l’on peut franchir les défenses adverse et atteindre sa cible du premier coup.
la portée étendu de ce missile convient parfaitement aux avions de 4ème génération qui ne pourraient franchir les lignes adverse saturé de radars et missiles faute de furtivité. Une version du F-15E pouvant emporter 5 missiles JASSM a déjà été testé et évalué en 2021 (project Strike Rodeo)
La Russie s’est trouvée.
Une version a été testée et évaluée.
Si la Russie s’est trouvéE.
Leurs missiles les plus cherS.
Les infrastructures électriqueS ukrainienneS.
Les plus récentS missiles AGM américainS.
Dune fiabilité reconnuE.
Les missiles low cost sont inutileS.
Les défenses adverseS.
La portée étenduE.
Les lignes adverseS saturéS.
Une version du F-15E […] a déjà été testéE et évaluéE.
oué : les S étaient en grêve ! et certains E également.
voilà voila….
Et les accents graves aussi avaient cessé le travail ?
Un circonflexe intérimaire a inefficacement tenté de remplacer le titulaire sur le mot « grève », tandis qu’un seul membre du binôme habituel était présent à l’heure de la prise de poste sur « voilà, voilà ».
Ah, la Russie s’est trouvée en manque de missiles ?
Vous avez des sources fiables, svp, j’ai raté l’info.
Beaucoup d’idées préconcues. Malgré les commentaires Les missiles russes équipés de puces chinoises fonctionnent à merveille : les kh55 Iskander et Kinjal ont fait des centaines de morts en Ukraine depuis la contre-offensive ratée
Avec les progrès dans les composants, on peut faire du low cost, fiable et précis. Depuis la planche-à-dessin du JASSM en 2007 et aujourd’hui, certains composants spécifiques ont perdu 90% de leur valeur au profit de composants grand public de plus grande précision et de plus grande qualité.
.
@aleksandar: septembre de l’an passé. Depuis, les vagues de missiles sont espacés et périodiques, probablement pour donner du temps pour les produire, mais sans doute pas par manque d’enthousiasme pour cette arme. En ce moment, ils s’approvisionnent en Iran, ce qui reflète probablement leurs manques.
Coût d’un SCALP : 600 k€
Coût du missile à bas coût : environ 400 k€.
On est loin d’un truc à bas coût. (et sans doute que les chiffres français sont à minorer, étant donné comment se gave l’industrie américaines).
Coût d’un drone : 20 k€. (et sans doute beaucoup moins en production vraiment de masse).
On est vraiment face à des autistes de l’économie. Ou alors c’est voulu.
Tu ne fais pas du tout la même chose avec un drone à 20k€ qu’un missile à 400/600k€, cette comparaison n’a aucun sens.
200k€ de différence de prix sur un missile ça commence à être une belle économie pour faire de la masse oui, quand t’investis 1 milliard tu as 2500 missiles à lancer contre 1660, ces 800 et quelques missiles en plus ça en fait des cibles détruites ou des mois/semaines de conflit en plus. Après il faut voir l’efficacité des 2 missiles, un panachage des 2 + différents drones pour couvrir des cibles plus petites et plus proche du front est peut être une solution.
Excellente réponse de principe à un besoin qui est apparu avec cette foutu guerre d’agression russe en Ukraine. Il me semble que les prochaines années vont être un remake de la course aux armements du temps de Reagan. Elle fut gagnée par les USA et aujourd’hui , je n’ai aucun doute qu’elle sera gagnée de nouveau par eux au détriment de Poutler.
Allez, un petit doute quand même pour ce qui concerne la Chine qui parait mieux préparée à la concurrence mais dont la qualité des matériels semble laisser à désirer . Mais là, ce sera probablement la capacité de production des matériels qui désignera le vainqueur. On comprend mieux ainsi l’empressement des chinois à récupérer le plus de productions industrielles possibles.
Et on regrette que l’appât du gain des sociétés capitalistes favorise ce mouvement. Reste l’inconnue indienne pour brouiller l’inéluctable scénario…
Ce foutu conflit, cette foutue guerre.
Frapper toujours plus loin est un constante :
disparition du cuirassé, capable de frapper à plusieurs dizaines de kilomètres, au profit du porte-avions capable, lui, de frapper à plusieurs centaines de kilomètres puis passage aux missiles dont la portée, certes variable, peut être conséquente, sans nécessiter de pilote, le tout parfois à très basse altitude avec les avantages que cela confère, et avec une précision en amélioration constante.
Par contre le possible bridage de la distance doit interroger tout acheteur éventuel !
Bah, déjà, pour le Royaume-Uni et la France, qu’en est-il du bridage des missiles livrés à Kiev?
Cible à 220 km et missile bridé > pas de choix sur le parcours > trajectoire directe qui donne le maximum de chance à la défense adverse pour intercepter. De l’argent jeté par les fenêtres, déjà que nous n’en livrons pas tant que cela, et que nos stock sont rikiki?
Ceci étant, mieux vaut garder l’info secrète, mais j’ai des doutes sur nos dirigeants occidentaux super mous, alors que la Russie, la Corée du Nord et l’Iran font déjà l’effort maximum, et affichent une unité anti-occidentale sans faille pour massacrer l’Ukraine.
Nos pauvres démocraties….
Lockheed fait un F-35 avec les pattes beaucoup trop courtes et compense donc avec des missiles à plus long rayon d’action. Enfin si ce machin rentre dans la soute de la dinde volante…