Arquus évoque des progrès significatifs en matière d’hybridation des chars et des véhicules blindés
Pour le moment, le groupe Arquus n’a pas été désigné pour participer au programme franco-allemand MGCS [Main Ground Combat System – Système principal de combat terrestre], qui doit aboutir à un « système de systèmes » reposant sur un nouveau char de combat. Pour l’heure, seuls KNDS France, KNDS Deutschland, Thales et Rheinmetall ont été retenus pour former une « société de projet ».
Cela étant, ce ne veut pas dire qu’Arquus restera sur la touche étant donné que, lors du lancement de sa phase 1A, il été décidé de d’organiser ce programme selon huit piliers « technologiques », répartis de manière strictement égale entre la France et l’Allemagne. Au passage, aucun d’entre eux ne porte sur la propulsion, celui relatif à la plateforme n’évoquant que le « châssis » et la « navigation automatisée ».
Pourtant, la question du groupe motopropulseur [GMP] est centrale, d’autant plus que les technologies hybrides [c’est-à-dire diesel-électrique] sont susceptibles d’offrir des avantages opérationnels intéressants [moindre consommation de carburant, ce qui n’est pas anodin du point de vue logistique, signature thermique et sonore réduite quand il s’agit de rester discret, plus de puissance grâce à l’association des deux moteurs, etc.].
Probablement que le sujet de la propulsion hybride sera abordé dans le cadre du projet FMBTech qui, financé par le Fonds européen de défense [FED] à hauteur de 20 millions d’euros, a été confié par la Commission européenne à Thales. Côté français, outre KNDS France, MBDA, Safran, la filiale française du Hensoldt et Arquus y participent. Pour rappel, il s’agit de définir et de spécifier les « meilleures technologies innovantes pour une architecture de système de chars de combat ».
Quoi qu’il en soit, Arquus s’est très tôt intéressé à la propulsion hybride, notamment avec le Véhicule de l’avant blindé [VAB] Electer, dévoilé en 2017, et son démonstrateur Scarabee. Par la suite, l’industriel a mené des travaux sur « l’hybridation » du Véhicule blindé multirôles [VBMR] Griffon, issu du programme SCORPION de l’armée de Terre. Non sans résultats d’ailleurs.
En mai 2023, Arquus a passé la vitesse supérieure en renforçant le partenariat qu’il avait noué deux ans plus tôt avec l’École nationale supérieure de techniques avancées [ENSTA] Bretagne, laquelle est sous la tutelle de la Direction générale de l’armement [DGA]. Et cela s’est concrétisé par la création du laboratoire THOR, dédié à l’hybridation de véhicules lourds.
« Nous sommes très fiers de nous associer durablement avec ENSTA Bretagne et de créer un pôle d’excellence français dynamique, véritablement capable de rayonner et de porter les compétences et propositions de la France à l’échelle de la Défense européenne », s’était alors félicité Emmanuel Levacher, le PDG d’Arquus.
Cette association n’aura pas tardé à donner ses premiers fruits… « L’engagement des deux acteurs dans le développement de solutions d’hybridation pour les chars de combat a permis d’atteindre des gains énergétiques substantiels et des performances égales ou supérieures à celles des engins blindés actuels », a en effet affirmé Arquus, via un communiqué diffusé ce 12 septembre.
Cependant, l’industriel n’a pas donné plus de précisions sur ces progrès, si ce n’est qu’ils pourraient profiter au « char du futur ». Voire au char Leclerc… qui aura certainement besoin d’un nouveau groupe motopropulseur pour durer jusqu’à la mise en service du MGCS, prévue pour 2040.
Photo : Arquus / Archive
« Voire au char Leclerc… qui aura certainement besoin d’un nouveau groupe motopropulseur pour durer jusqu’à la mise en service du MGCS, prévue pour 2040. »
Oui ! D’autant plus si on leur rajoute une protection active « DIAMANT », voire à l’avenir, un camouflage adaptatif « CAMÉLÉON ».
« Chars d’assaut, un siècle de technologie »
https://www.youtube.com/watch?v=3ICRLBmDbMk&t=243s
Dans l’absolu, nos 200 Leclerc survivants auraient en effet bien besoin d’un programme de modernisation en profondeur (a minima le GMP et un système de protection active), bien au delà de la timide modernisation XLR déjà engagée. Mais le temps passe inexorablement, et il faut désormais se poser la question de savoir si le jeu en vaut toujours la chandelle.
Le coût d’une telle modernisation en profondeur risquerait en effet d’approcher, et même de dépasser, 50% du prix d’un char neuf (au hasard, un char dérivé de l’EMBT présenté à Eurosatory 2024). Ce qui placera nos décideurs devant un dilemme.
Rappelons qu’à l’heure actuelle, la LPM 2024-2030 ne prévoit aucun programme de modernisation sérieuse du Leclerc, et encore moins de programme de renouvellement du parc de Leclerc. Et que les perspectives budgétaires sont par ailleurs plutôt sombres.
A supposer qu’un effort soit néanmoins réalisé sur le « segment de décision » de l’Adt vers la fin de la décennie (situation géopolitique aidant…), il faudrait raisonnablement choisir entre :
– moderniser des chars qui seront alors presque quarantenaires, donc à bout de potentiel,
– ou acheter des chars neufs, qui viendront épauler puis remplacer les Leclerc laissés « en l’état », et faire la jonction avec l’hypothétique MGCS vers 2040/2045 si le programme survit jusque là.
Objectivement, le choix risquerait d’être vite fait…
« 50% du prix d’un char neuf (au hasard, un char dérivé de l’EMBT présenté à Eurosatory 2024) »
Donc une économie de 50% pour un char quasi neuf ! 😀
Blague à part, une fois le GMP et la transmission pour partie changés, on repart pour un tour.
C’est ne rien faire qui serait du gâchis : quels sont les autres « systèmes » que l’on laisse ainsi « de côté » ?
Qui plus est, le successeur du Leclerc, c’est le Leclerc lui-même quelque part, avec les évolutions récentes : tourelle téléopérée, nouveau calibre, protection active volumétrique, motorisation/transmission hybride, chenilles composites (?) …
Pi la propulsion/transmission des blindés lourds est peut-être le seul « segment d’envergure » qui nous fait défaut dans le terrestre (même si on a toujours les plans du moteur et de la transmission du Leclerc). On fait tout le reste : munitions, canons, électronique, chenilles (avec Michelin on peut s’attendre à réussir à faire du bon boulot sur les chenilles composites), blindages …
Et le si le MGCS tombe à l’eau, on ne se retrouvera pas « Gros-Jean comme devant ».
Si le successeur du Leclerc, c’est 2040, alors il nous le rénover, et lui adjoindre des capteurs/effecteurs déportés (qu’il nous faudra de toute façon) : des équivalents Type-X ; 40mm CTA, LMP, ravitaillement, logistique/remorque, transmission, génie …
Étant donné que le danger est à très court terme, je suis pour la fabrication massive de ces robots/drones téléopérés afin de « massifier » rapidement et « boucher les trous ».
En prenant compte le marché potentiel, on peut vite recalculer et reconsidérer tout ça :
« Leclerc Évolution : La France a 8936+1 bonnes raisons d’acquérir le nouveau char de KNDS »
[…]
En effet, comme nous le verrons, Le Leclerc Évolution n’a pas seulement le potentiel de redonner à l’Armée de terre la puissance de feu et de manœuvre lors d’engagements symétriques féroces, ainsi que la masse lui permettant de soutenir dans la durée un tel engagement.
Il a également, face à lui, un marché international, adressable par la France, plus que considérable avec 8936 chars à remplacer dans le monde, qui n’attend qu’un coup de pouce, disons plutôt de l’avant-bras, du ministère des Armées, pour être efficacement démarché. »
[…]
https://meta-defense.fr/2024/08/08/leclerc-evolutions-8936-raisons-france/
Par contre, il est bien évidemment hors de question d’intégrer le « Trophy » dans nos chars/blindés.
Si cela doit se faire, c’est avec une protection active « DIAMANT ».
Là, on pourra d’ores et déjà faire des version Génie et Ravitaillement à partir de ce châssis, le système ASCALON permettrait de proposer du 120mm ainsi que du 140mm CTA … là on serait bien.
Je suis pour que l’on abandonne le programme du char en commun avec les Allemands, et que l’on se base sur l’export pour « viabiliser » le programme (même si on fait avant tout des armes pour se défendre, et que la « viabilisation » n’est qu’un plus [on « viabilise » par la prospérité que la paix et la sécurité permettent à la société —> d’où la logique de fabriques nationales/arsenaux nationaux, mais c’est une autre discussion …]).
« voire à l’avenir, un camouflage adaptatif « CAMÉLÉON » »
—> « Nouveau ! Combats Futurs n°00 »
https://www.terre.defense.gouv.fr/ccf/actualites/nouveau-combats-futurs-ndeg00
(« Disparaître du champ de bataille », page 39)
—> « Dépasser la transparence du champ de bataille »
https://soundcloud.com/le-collimateur/depasser-la-transparence-du-champ-de-bataille
la France à toujours été déficiente en moteurs de grande puissance.
c’est encore plus vrai pour les chars et le domaine militaire en général et nos véhicules militaires modernes emploient des organes civils. certes c’est moins cher. certes, c’est malin et pour finir, ces pièces sont disponibles sur étagère.
mais elles ont un plafond et c’est 25 à 35 tonnes. ce qui est compatible avec des véhicules médians pour le transport de troupes, la reconnaissance, mais pour résister à des obus flèches, il faut de la puissance électrique et du blindage épais.
retrouver une filière nationale en termes de propulsion est aussi pertinent pour les blindés que pour les avions.
et encore, le dernier jet d’affaires de Dassault s’est tourné vers un moteur étranger.
Il y avait Pielstick pour les gros et tres gros moteurs (locomotives, navires, centrales electriques…), mais on l’a laissé filer a MAN, qui a surtout reussi a tuer un concurrent.
Ingénieur maritime, j’ai fait mon premier stage sur le « Aivik », ancien navire français « Mont Ventoux ». Il était propulsé par des Pielstick. Ils m’ont toujours laissé un arrière-goût de moteur trop complexe, banal et qui avait le coup de chaleur trop prononcé, même dans les eaux de l’arctique canadiens.
Si je me trompe pas, MAN, donc Pielstick, a été acheté par la finlandaise Wartsila. E l’américaine Caterpillar est là dedans, puisque c’est une division de Caterpillar qui est venue sur un de mes bateaux pour remplacer le vilebrequin d’un des moteurs qui avait tordu un peu trop…
MAN Energy Solution France SAS qui est l’actionnaire principal de Pielstick continue de construire des moteurs de bateaux à Saint Nazaire. Ils construisent également les moteurs de secours des SNA de type Suffren qui sont équipés deux SEMT Pielstick de 480 kW. https://fr.wikipedia.org/wiki/SEMT_Pielstick
La France avaient également un autre fleuron : la Société alsacienne de constructions mécaniques (SACM) qui fabriquait une large gamme de moteurs pour le ferroviaire et les groupes électrogènes (MGO). La société a fermé ses portes en 2000 sous le contrôle du groupe finlandais Wärtsilä. https://fr.wikipedia.org/wiki/Soci%C3%A9t%C3%A9_alsacienne_de_constructions_m%C3%A9caniques
La société Indenor (abréviation de « société industrielle de l’Est et du Nord »1) qui était une filiale des Automobiles Peugeot, était spécialisée dans la fabrication de moteurs Diesel de plus petite taille.
Aujourd’hui, la société Poyaud qui a motorisé de nombreux autorails de la SNCF et le char Leclerc construit des moteurs marins pour Wärtsilä France. https://fr.wikipedia.org/wiki/Poyaud et l’entreprise Baudouin basée à Cassis continue de fabriquer et concevoir des moteurs marins sous contrôle d’un groupe chinois. https://fr.wikipedia.org/wiki/Moteurs_Baudouin
Il y avait aussi moteur Baudouin pour les moteur moyenne puissance jusqu’à 1500 CV, avant leur rachat par un groupe chinois.
Les moteurs Bernard se sont éteints, même s’ils ont essayé de renaitre, c’est encore compliqué.
C’est là que l’on déplore le manque de vision des acteurs de la défense dans ce domaine aussi cruciale.
Un domaine crucial, une question cruciale.
Vous avez probablement raison sur tout le début de votre commentaire.
Maintenant pour résister à un obus flèche un blindage réactif sera plus efficace qu’un blindage épais
Et les jets d’affaires ont des petits moteurs, plus petits que le LEAP coconstruit par Safran avec GE et plus petit que le SAM146 que Safran à conçu avec les russes.
Et si Dassault n’a pas été convaincu par le petit silvercrest de Safran, ils ont abandonné leur projet d’avion et se sont ensuite tournés vers un moteur US qui représentait un risque moins important mais pour un nouveau projet.
A propos, le char Leclerc est capable de résister de face à un obus flèche de 120 mm ou à une charge creuse tandem. Ce n’est effectivement pas l’épaisseur qui compte en premier lieu, c’est la composition du blindage qui, pour le Leclerc, est faite de caissons modulaires amovibles en “mille-feuille“ qui “atténuent“ les projectiles et évitent un choc brutal sur la caisse. Selon les points d’impact, le char Leclerc supporte ainsi jusqu’à 70 % de dégradation. [A retenir, le nouvel obus-flèche SHARD de KNDS France (Nexter), d’un pouvoir de pénétration supérieur de 15%, équipera le char Leclerc rénové (XLR). Sources DGA et KNDS : https://www.knds.fr/actualites/nos-dernieres-actualites/nexter-qualifie-shard-le-nouvel-obus-fleche-de-120mm-pour-chars ].
le moteur du Leclerc : wartsilä
le moteur du complexe, car géant et hors de propos, FCM 2C: Maybach
on prend aussi beaucoup d’autres organes a l’Allemagne, au point d’avoir eu des blocages au nom de la supériorité de la technologie Allemande sur la française.
blocages à méditer.
donc tout ce qui offre un avantage opérationnel est une source d’intérêt.
tout ce qui permet en plus d’avoir de autonomie l’industrielle est préférable.
A la sortie de la seconde guerre mondiale nous avions Berliet, qui se vantait de construire le camion le plus puissant du monde… Malheureusement, en 1946 le procès de la famille Berliet freinera l’entreprise (Le PCF de l’époque ayant littéralement annexé Berliet). Puis en 1970, Bruxelles sonnera la mise à mort de l’entreprise en décrétant une longueur maximale pour les poids-lourds (Une aberration !) et les « long-nez » sont bannis (Au profit des cabines avancées, qui font tant de mal aux routiers en cas de choc frontal…).
y’avait Baudouin, Jeumont …
L’hybridation en matière de véhicule militaire est un concept ridicule. Une armée efficace doit utiliser des moteurs solides, faciles à entretenir, et qui acceptent n’importe quel carburant. Pas ou trouver une prise…
Ou pas…
L’hybridation notamment rechargeable dans un contexte militaire peut présenter certains avantages (à confirmer bien sûr): accroissement significatif de la puissance électrique à bord pour maintenir les systèmes sans le moteur (discrétion), déplacement « discret » pour certaines situations, couple gigantesque permettant « d’arracher » le véhicule (3 mètre distance c’est la différence entre se prendre un obus sur la tourelle ou subir uniquement le souffle), recharger d’autres équipements, etc.
Vous avez cependant raison cependant sur la nécessité de fiabilité, robustesse et réparabilité. Je ne sais donc pas si c’est une solution viable, mais à la vue des avantages potentiels, explorer sérieusement le sujet me semble pertinent.
Les sous-marins conventionnels, enfichables depuis plus de 100 ans…
Personne ne parle de prise ici. On vous parle de disposer d’une propulsion électrique annexe plus discrète que le thermique. Il n’y pas de prise sur les Toyota hybrides…
La prise, c’était une vanne. Je me doute bien que l’on ne va pas recharger un char de 60 tonnes chez l’habitant. Mais les batteries pèsent très lourds d’une part, hors les chars sont déjà obèses. D’autre part, il n’y aura pas un gros besoin électrique à court terme, à moins d’embarquer des armes à énergie dirigée, et ce n’est pas le rôle d’un char, à mon sens. Plutôt de véhicules légers accompagnants, anti-drones par exemple.
Conjonctions de coordination : mais, ou, et, donc, or, ni, car.
Or, pas hors.
Or, les chars sont déjà obèses. Pas « hors les chars sont déjà obèses. »
Merci.
La redondance est aussi une sécurité, et donc un atout de résilience.
@Framlucasse…..
Ce moteur n’est pas un hybride rechargeable…
Certes il comporte des piles lui permettant de couper sa partie thermique pendant quelques heures tout en gardant l’ensemble de ses capteurs en fonction, y compris sa tourelle et son tourelleau, voire d’avancer sur quelques kilomètres en un silence relatif.
Une fois les batteries vides, il suffit de relancer la partie thermique du moteur, pour avoir accès à sa partie électrique, et recharger ses batteries tout en ayant à dispo une puissance électrique pour le moins conséquente, et même inégalée dans le monde du char d’assaut, puisque même le Leclerc (celui qui délivre la plus grande puissance électrique à ce jour), n’arrive pas à la cheville de celle que propose ce moteur.
L’hybridation dont il est fait mention ici est essentiellement pour arrêter le moteur dans les phases d’attente. Ca ferait économiser 20% du carburant d’après les calculs, car durant ces phases de moteur au ralenti, le moteur tourne avec un rendement énergétique particulièrement mauvais.
Je ne sais pas si c’est une bonne idée pour la masse mais cela mérite d’être étudié.
Oui, la masse est un problème, les chars sont déjà trop lourds. Et la place doit en être un autre.
Tellement ridicule que tout le monde s’y met et qu’on vous liste les avantages dans l’article mais bon. Si la rusticité était LA qualité principale recherchée cela fait longtemps que toutes les armées occidentales auraient une version locale du T-90…
Vous n’avez visiblement rien compris, mais merci d’être venu.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Propulsion_%C3%A9lectrique_des_navires
avec des batteries en quantité à définir entre le groupe électrogène et les moteurs électriques…
Sur un char chaque élément de train pourrait être moteur pour la chenille. D’où des efforts répartis.
Le moteur thermique pourrait être une des turbines de l’hélicoptère le plus courant… Compacité et simplicité.
Les gains à virer les éléments de transmission sont énormes.
Des remorques ou des drones pourraient venir se brancher sur l’engin principal…
Et le franchissement de coupures humides serait bien plus simple avec des caisses (des baignoires) blindée non traversées par les transmissions.
@ Framlucasse
Bonjour,
« ….qui acceptent n’importe quel carburant. Pas ou trouver une prise…… »
J’ose me permettre.
Que ces moteurs hybrides bénéficient aussi de la possibilité d’être rechargeables avec une » prise « , ne me semble pas infondée.
En effet ces » monstres » ne quittent guère la France métropolitaine.
Ils ont surtout un effet dissuasif pour empêcher que nos frontières soient » percées » lors d’une hypothétique guerre de haute intensité sur notre Territoire National.
Dès lors en métropole, pourquoi ne pas les » recharger » sur le réseau électrique national (a) , par les opérateurs après leurs séances d’entraînement ?
(a) : La France importe des carburants fossiles, mais exporte de l’énergie électrique : rechercher pour notre pays une moindre dépendance énergétique n’est pas dénuée d’intérêt.
Bien à vous.
Bonjour Lotharingie.
Cela faisait un moment… Est-il possible de penser que vous allez mieux ?
Bien cordialement.
Rechercher n’est pas dénué d’intérêt.
@ E-Faystos : Oui vous avez raison, mais il faut préciser que pour ce qui concerne Dassault, ce dernier s’est tourné vers un fabricant étranger parce que le seul fabricant français qui avait le contrat de motorisation de ce jet d’affaire (5x), Safran pour le nommer, a été incapable de fournir ce moteur (le Silvercrest) malgré la patience de Dassault.
vous avez raison : faire un moteur est un affaire de patience.
entre autre.
Déjà, il faut des compétences très pointues (voyez le cas chinois).
ensuite il faut du temps, beaucoup de temps pour mettre l’engin au point.
en ce sens, le M88 qui est arrivé efficace dès le début fut un énorme coup de bol, en tout plus l’exception que la règle: le F135 américain ou le moteur du Su57, ils fonctionnent mais font preuve d’un tempérament… volcanique.
Entre autres.
Avec « autres » au pluriel.
Entre autres choses.
Il faut nécessairement qu’il y ait plusieurs autres choses pour que ce dont on parle puisse être « entre » ces autres choses. S’il n’y avait qu’une seule autre chose, ce dont on parle pourrait être « devant », « à côté de » ou « derrière » cette autre chose, mais pas « entre » cette autre chose.
Arquus anciennement Renauld truck défense a fait des recherches sur les moteurs hybrides comme sa maison Mère Volvo, depuis que Arquus a quitté Renault Truck, ce genre d’annonce étonne car Arquus avec ses 1500 salariés fait plus de la maintenance de véhicules (le site de st Nazaire ex Acmat), les autre sites assemblent des composants pour faire de la gamme de véhicules blindés bien connue, de là de faire Arquus un expert en propulsion, bon je suis désolé mais….
la compétence est chez Renault truck qui fonctionne très bien….
par contre pour Arquus une fois le contrat avec les griffons terminé, je suis inquiet…..
@ penandreff,
Pas forcément. Arquus est passé sous contrôle belge avec Cockerill. La reprise de 10 % du capital par l’Etat français et l’Etat belge, en participations croisées, devrait « permettent d’ancrer le groupe consolidé en France et en Belgique »…/…« chaque État disposera de droits spécifiques permettant d’assurer la protection de ses droits souverains ». (Source : ministère de l’économie).
Il y a de bonnes raisons d’espérer que cette nouvelle distribution des cartes conduira à un renforcement de la coopération entre la France et la Belgique. Par ailleurs, “Arquus-Cockerill“ est très impliqué dans le projet “FAMOUS2“ dans le cadre du programme EDIDP (European Defence Industrial Development Programme) qui devrait aboutir à de nouvelles innovations technologiques destinées à équiper la prochaine génération de véhicules blindés légers ou de chars de combat. Débuté en 2023, le projet FAMOUS2 sera achevé d’ici décembre 2026 (Source CE).
Note : Les usines françaises fabriquent le camion porteur du Caesar (Nexter), le Jaguar, le Griffon (40 % de son activité économique). Par ailleurs, KNDS envisage de prendre une participation dans l’ensemble John Cockerill Defense-Arquus [ Source : https://www.lalettre.fr/fr/entreprises_defense-et-aeronautique/2024/06/21/knds-envisage-une-participation-dans-l-ensemble-john-cockerill-defense-arquus,110250361-art ].
Totalement d’accord avec vous. Et surtout, ce n’est pas dans un partenariat avec une école d’ingénieur, aussi bonne soit elle, qu’on acquiert une vraie expertise dans ce domaine exigeant de la motorisation / propulsion. Un partenariat avec un motoriste, un fournisseur de moteur électrique, un fournisseur d’onduleur et un fournisseur de batterie me semblerait être plus sérieux.
Pour l’instant c’est de la communication mais pas plus que cela.
@Penandref……
Renault trucks n’existe plus…. Son nouveau nom est ARKUUS…
Les « compétences » des ingénieurs de Renault trucks se trouvent donc chez Arquus!
Certes la marque Renault est toujours présente, mais seulement dans les camions civils, et ses moteurs sont loin d’égaler celui de chez Volvo, choisit et modifié par Arquus.
Celui de chez Volvo, choisi et modifié.
@Participe….
Merci.
Si cela peut vous être utile, c’est avec plaisir.
arquus et Renault trucks c’est la même chose
pensez vous une seule seconde ce fabriquant et assembleur ne se fournit pas avec des équipements venus d’autres marquent.
les moteurs viennent du même constructeur et arquus maintenant est belge.
faut-il en conclure que la cantine des salariés sera plus grasse ?
Les frites y sont certainement meilleures…..
Indépendamment des aspects techniques de « l’hybridation » des motorisations, la France manque cruellement de motoristes indépendants dans la fourchette de puissance évoquée. Il en est de même pour les puissances supérieures. Cela nous handicape lourdement pour l’export et nous expose à des pressions et autres gentillesses d’un certain « ami »… Au moins Arquus essaye d’innover dans l’indifférence générale.
Et toujours aucune avancée concrète sur la modernisation des VBCI (armement, blindage, systèmes de protection..), sur le développement du VBAE ou celui du ‘RapidFire sur chassis 6×6 Armis proposé pourtant depuis plus de 2 ans ?
Des projets autrement plus simple et rentable à lancer qu’une motorisation hybride pour chars pour laquelle il n’existe aucune demande !
@Tribun……
Vous n’avez pas suivi l’actualité…
Il se trouve que 60% des chars en service dans le monde, ont justement besoin d’un nouveau GMP…
Et ce sans compter les nouveautés.
Les recherches sur le MGCS, ne portent pas que sur sa tourelle, son GMP, et son tube ou sa caisse…
Que ce char lourd se fasse ou pas avec les allemands, tout ce qui aura été étudié servira soit dans du neuf, soit en rénovation… rien ne sera perdu. KNDS ne dors pas!
KNDS ne dort pas.
bonjour, bon soyons claire la France n’as pas les moyens de remplacer les GMP des char Leclerc..
d’ailleurs pour l’hybride de la motorisation militaire, le concept du Leclerc me semblent le mieux.. un Moteur diesel pour le déplacement et une petite turbine pour la génératrice électrique.
Pour Arquus, ils faut maintenir ce type de développement. trouver le moyen de réduire le consommation et le bruits…
Pour les développement futurs, ils me semblent importants de revoir le développement de petits véhicules, simple et possible a réalisé.
exemple : développer le remplacement de l’AML hors d’âge… même concept mais un châssis étudié pour résister au mine , moteur a l’avant (GMP + turbine) . blindage simple 2 plaque Acier espacée. ( latéral et sur le dessus de caisse ) . envisager un véhicule game 8 a 10 tonnes. ( petite taille de l’ensemble) . l’armement le canon de 90 mm était efficace (canon cours type AML ou Long type ERC ). 7,62 coaxial et superstructure…
motorisation de tourelle électrique et équipements de conduite de tir évolutif ( du télémètre a la conduite de tir automatique) .
La clientèle visée étant les pays africains et Amérique du sud…
Soyons clairS.
La France n’A pas les moyens.
Des charS Leclerc.
Le concept du Leclerc me semblE le mieux.
IL faut maintenir.
Réduire lA consommation et le bruiT…
Les développementS.
IL me semblE importanT.
De petits véhicules, simpleS et possibleS À réalisER.
Pour résister auX mineS.
Deux plaqueS acier espacéeS (latéralE et sur le dessus de caisse).
Un véhicule gamMe 8 À 10 tonnes.
Canon courT.
Du télémètre À la conduite de tir automatique.
La France n’a pas.
Le concept me semble.
Il faut.
Il me semble important de.
À réaliser.
2 plaques espacées.