Le français Exail va fournir les systèmes de navigation des futurs patrouilleurs hauturiers de la Marine nationale

Le nombre des patrouilleurs de haute-mer [PHM ou avisos] de la classe d’Estienne d’Orves ne cessant de se réduire, la Marine nationale a été contrainte de « faire preuve d’agilité », pour reprendre l’expression de l’amiral Nicolas Vaujour, son chef d’état-major [CEMM], en affectant temporairement la frégate légère furtive [FLR] La Fayette à Brest, afin notamment de surveiller les approches de la base de l’Île-Longue, laquelle abrite les sous-marins nucléaires lanceurs d’engins [SNLE].

D’où l’importance du programme relatif aux futurs patrouilleurs hauturiers [ou océaniques], dans le cadre duquel la Direction générale de l’armement [DGA] a commandé les sept premières unités [sur les dix prévues] en novembre 2023.

Concrètement, ces sept nouveaux patrouilleurs seront construits par un groupement momentané d’entreprises réunissant Piriou, CMN et Socarenam. Ayant été chargé de leur conception, Naval Group s’est vu attribuer un contrat « d’assistance à la maitrise d’ouvrage et de réalisation du système de direction de combat [CMS] ». Enfin, Thales aura à fournir les capteurs dédiés à la surveillance maritime.

Les caractéristiques de ces patrouilleurs hauturiers sont livrées au compte-gouttes. On sait cependant qu’ils afficheront un déplacement de 2400 tonnes pour une longueur d’environ 92 mètres. D’une autonomie de 6000 nautiques, ils auront la capacité de mettre en œuvre un hélicoptère Guépard Marine et/ou le Système de drone de la Marine [SDAM] ainsi que des embarcations légères ECUME NG et EDO NG.

L’armement de ces navires reposera en partie sur le canon à munition télescopée 40 CTC de KNDS France et du système d’arme rapproché RapidFire. En outre, il seront dotés du sonar de coque Bluewatcher ainsi que du radar de surveillance compact multimissions NS50 et du dispositif système d’identification ami / ennemi TSA 3522.

Quant au CMS, Naval Group a indiqué avoir retenu le SETIS-C, lequel sera associé au système de conduite automatisée des navires de surface Shipmaster, lequel « assure la conduite et la surveillance des installations de plateforme [l’usine électrique et, auxiliaires], les systèmes d’aide à l’exploitation [les systèmes d’alerte et de sécurité en cas d’avarie ou de dommage au combat]. »

Mais il restait encore à choisir un équipement tout aussi important que les autres : le système de navigation de ces futurs patrouilleurs. C’est désormais chose faite.

En effet, via un communiqué publié le 6 septembre, le groupe français Exail a fait savoir qu’il avait été retenu par Naval Group pour fournir des systèmes de navigation inertielle INS Phins et des unités de distribution de données [DDU] Netans.

« Offrant des données de navigation extrêmement précises et résistantes aux perturbations des signaux, le système INS Phins améliorera les capacités opérationnelles des patrouilleurs », a fait valoir Exail.

« Tirant parti de la technologie du gyroscope à fibre optique [FOG] d’Exail, Phins garantit la durabilité tout en minimisant les besoins de maintenance, offrant ainsi une solution fiable pour les missions de surveillance côtière », a expliqué l’industriel.

Conçu, à l’origine, par iXblue [réuni à ECA Group au sein d’Exail, ndlr], ce FOG est considéré comme étant l’un des meilleurs gyroscopes au monde.

Quant au DDU Netans, « pierre angulaire du système de navigation », il « garantira que les patrouilleurs recevront des données de navigation cohérentes, fiables et précises, tout en respectant les normes de sécurité et en répondant aux risques potentiels liés à la cybersécurité », a-t-il poursuivi.

« Nous sommes honorés d’avoir été sélectionnés par Naval Group. Ce contrat renforce notre partenariat de longue date. Grâce à cette collaboration, nous tenons notre engagement de simplifier la vie des marins en leur proposant un système soigneusement conçu qui répond précisément à leurs besoins de fiabilité et de performance », a commenté Pierre-Louis Roudaut, responsable commercial régional chez Exail.

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37 contributions

  1. Wintersprings dit :

    les armes des pays accidentaux sont très fortes

    • Le cas Lembourg dit :

      « Les armes des pays ‶accidentaux″ », c’est un jeu de mots volontaire ou accidentel ?

  2. Clavier dit :

    Nouvel élément de langage en vigueur chez les amiraux :
    « Faire preuve d’agilité » remplace « Faire plus avec moins »…..!
    La langue de bois n’a pas fini de nous étonner !
    .

    • Le Chouan dit :

      @Clavier
      « La langue de bois n’a pas fini de nous étonner ! »
      Certes c’est une langue de bois mais agile… 😉 🙂
      Blague à part vous avez raison !
      Patrouilleurs hauturiers totalement sous-armés et qui ne servent à rien, nous avons besoin de vrais navires de combat pas de navires pour faire des ronds dans l’eau.
      En plus des missions de surveillance ou (de protection) des SNLE aux abords de Brest, ces navires devraient être capables comme je l’ai déjà dis, d’engager diverses cibles notamment sous-marines, de protéger des convois civils mais aussi des navires et convois militaires de moindre importance et, ce ne sont pas les seules missions où elles pourraient se rendre utiles.
      Je ne sais pas qui est à l’origine du design de ces PH mais qu’est-ce qu’elle sont laides et autant dire que tout a été fait pour ne pas qu’elles reçoivent d’armement supplémentaire, tout au moins des moyens conséquents.
      Une corvette de 2000 t type Gowind aurait été bien plus utile, une série de 16 unités dont 6 en version en 2500/3000 t pour remplacer les 6 inoffensives FS basées à l’outre-mer afin de renforcer notre présence notamment dans l’indopacifique mais surtout en Nouvelle-Calédonie et ainsi faire face aux appétits chinois (nos principaux ennemis), .

      L’armement de ces corvettes de 2000t devrait au minimum se composer de 1: canon de 76 mm, 1 canon RapidFire de 40 mm associé à 1 LMP (avec 2 x 4 Mistral 3 et 2 x 2 MMP), 2 x 20 mm téléopérés Narwhal, 2 x 12,7 mm, 2 tubes lance-torpilles (avec 8/10 torpilles Murène en stock), 2 missiles antinavires MM40 block 3 C et enfin côté défense passive, brouilleurs, leurres Contralto et autres

  3. Lado dit :

    Les entreprises Française (Exail et Safran ) sont les leaders mondiaux des gyros au coeur des systemes de navigation inertiels modernes(sans GPS pour faire court).Exail est aussi à ce propos, un des leader des drones SM et des robots de chasse aux mines..
    La techno des Gyros FOG vient deIXblue, (25 ans de developpement , H Ardirtty/L Jeuhomme…) remplace dorenavant les gyrolasers de Safran (meme principe physique).De son coté Safran à developpé les techno HRG, taille de puce (base sur un autre principe physique).Les 2 ont des applications differentes (Encombrement et dérive après un recalage.)
    Aussi critiques que les capteurs primaires(vitesse , acceleration, sur 3 axes, le traitement du signal et les logiciels cartographiques par exemples le sont tout autant
    Les vieux marins retrouveront la navigation à l’estime, recalée par un « point astro » ou un relevement gonio ou visuel près des cotes.Notons aussi les « viseurs d’étoiles » automatisés en pleine revolution (en plein jour, precis car avec une imagerie fine et des ephemerides en mémoire).Un point gonio instantané ..sans connaître la trigo..)
    On les retrouve dans tous les systemes marins ou sous marin (TKMS , Damen SAAB , Coréens..,terrestre (Canon Ceasar, par exemple ,mais même dans des Jumelles d’obsevateur de tirs,..Exail vient de recevoir une commande de 1000 gyros pour une « plateforme terrestre Allemande ».. dans les missiles.. ect

    Brouiller la mecanique celeste (la terre et les étoiles..), bon.. on a le temps de voir!

    • Roland Desparte dit :

      @Lado
      Merci pour ces infos (qui donnent envie d’en savoir plus…).

    • Jupiter dit :

      Bonjour,
      Juste une précision : les HRG de Safran ne font pas la taille d’une puce.
      Les résonateurs en eux-mêmes font entre 2 et 5 cm de diamètre.
      Cependant, ils sont quand même plus petits que des gyro laser à performance équivalentes.
      Quand à brouiller la mécanique céleste, je suis facétieux mais avez-vous entendu parlé des nuages?

      • Cantatrice dit :

        S’il vous plaît. Quant à. Avec un t. Pas un d.
        Quant à = En ce qui concerne. Quand à = Lorsque à.
        Quant à brouiller la mécanique céleste, je suis facétieux.

      • Lado dit :

        Vous avez raison, j’ai simplifié.Il existe chez Safran et d’autre la techno MEMS suffisante pour un drone ou un missile .Gamme STIM:un carre de 4X4X2 cm pesant 50 g
        Pour des application encore plus simple il existe , voir ST micro, de vraies puces rapportables sur une carte

      • Infinitif dit :

        Avez-vous entendu parler.

  4. Félix GARCIA dit :

    Puis nous aurons les drones océaniques pour les rejoindre dans leurs patrouilles : DriX, Sterenn Du, D2i, D2O …

    • HMX dit :

      @Felix GARCIA
      Etant donné leur faible nombre, et les moyens somme toute limités dont disposeront ces patrouilleurs hauturiers (sans même parler de leur armement très léger compte tenu du contexte et des tensions internationales dans certaines de leurs zones de patrouille potentielles…), il semblerait en effet logique de leur associer des drones pour accroître à moindre coût leurs capacités de surveillance et de contrôle de zone. Il semble que le SMDM (une paire de drone ALICA de Survey Copter avec leur catapulte pneumatique et le système de récupération associé) est prévu pour être embarqué, ce qui constitue déjà un bon début mais reste toutefois très modeste, sur des unités de 2400 tonnes… A terme, on peut espérer beaucoup mieux, avec une évolution du SMDM, ou son remplacement par un système de drones aériens plus performants et davantage automatisé, capable de mettre en œuvre simultanément plusieurs drones aériens à longue endurance, qui travailleraient en réseau et se relaieraient pour « ratisser » une zone bien plus vaste, ou tenir une situation tactique H24 à longue distance du navire.

      Une paire de petits drones de surface téléopérés, dérivés de semi-rigides de 6 à 8 mètres, constituerait également un apport non négligeable pour surveiller à distance et si nécessaire intercepter des navires peu coopératifs. Ces drones seraient contrôlés via une liaison radio et satellite sécurisée. Ils seraient par exemple dotés d’un petit radar de surveillance maritime, d’un mât optronique, de haut-parleurs, et pourraient embarquer une artillerie de petit calibre (12.7mm téléopérée) ainsi que de l’armement non létal, comme un canon à eau, et/ou pourquoi pas un dispositif de mise à l’eau de filets ou de filins flottants, spécialement conçus pour se prendre dans les hélices des navires récalcitrants.

      Enfin, on note que l’emport d’un hélidrone type VSR700 est évoqué, mais il prendrait dans ce cas la place du H160 Guépard Marine, ce qui constitue un choix dangereux (compte tenu des arbitrages discutables effectués, en l’absence de tubes lance torpilles, le H160 est le seul et unique moyen ASM à disposition de l’équipage en cas de contact ASM hostile…). En pratique, on pourrait plus raisonnablement envisager l’emport du petit Camcopter S100 en complément du H160. Et si la place et les moyens le permettent, pourquoi pas envisager son grand frère, le nouveau Camcopter S300, déjà commandé par la Corée du Sud.

      On notera que ces différents drones aériens et de surface apporteraient des capacités décuplées aux patrouilleurs hauturiers dans l’exercice de leurs futures missions.

      • Félix GARCIA dit :

        Le S300 serait peut-être adapté.
        Mais je parierais sur des drones légers du genre RODEUR 330 :
        https://www.youtube.com/watch?v=irH_VXitZeo
        (0:35 / 1:44)
        À cause de la place, comme vous le soulignez.

      • Félix GARCIA dit :

        PS : Et je plaiderais bien pour ce genre de navire, en version ravitailleur pour les drones, avec une hélisurface et un hangar pour hélidrones (~2,5m), ainsi que des systèmes LARS (Launch And Recovery Sytsem) sur les côtés, que ce soit pour remonter un drone à bord, ou pour le maintenir en place le temps du ravitaillement/MCO.
        Ce pourrait aussi être un bon porte-ROV.
        Ou un ravitailleur d’hydravions.
        Ou encore, un navire de lutte ASM.

        Le prix actuel est d’environ 25 millions d’€.
        —> « Transport à la voile : Austal va construire le trimaran de Vela »
        https://www.meretmarine.com/fr/marine-marchande/transport-a-la-voile-austal-va-construire-le-trimaran-de-vela
        Je pense qu’on aurait tort de ne pas en intégrer dans nos forces.

  5. Félix GARCIA dit :

    Et dans les solutions pas chères pour protéger/surveiller nos côtes, on pourrait envisager de doter nos flotilles côtières de Cabri G2 (~500 000€ et ~500€/h de vol), d’Hydro-ULM et d’ULM tout court (type XL8 par exemple).

    • totoro dit :

      je valide, pas forcément le Xl8 d’ailleurs, aile basse pour l’observation, pas génial.
      Par contre un ULM avec para + double redondance de chez Unicorn ça a un niveau de sécurité suffisant, comparable à du certifié pour un usage quotidien pro, a une fraction du cout du certifié.
      On dispose aussi de turbotech pour ces machines

      Et en certifié « petit sûr et deux places + faible conso et faible TCO » on a aussi un champion français : Elixir

  6. Lado dit :

    Un point astro pas ..gonio

  7. PK dit :

    Le RETEX des attaques de drones marins n’a manifestement pas atteint notre Royale qui perdure à mettre en œuvre des navires totalement désarmés.

    Si leur justification pouvait encore être acceptable avant la guerre en Ukraine, elle ne tient plus la route aujourd’hui.

  8. Lecteur dit :

    A propos de la série des PHM.
    Ne serait-il pas judicieux de la limiter au maximum à 8 bâtiments ( 04 rattachées à Brest et 04 à Toulon ). Mais il reste à répondre et à nouveau, aux besoins du segment Manche/Mer du Nord déjà couvert par des marines OTAN. Pour notre part, pourquoi ne pas adopter un flotteur, dépourvu d’un hélicoptère, qui serait dérivé des POM ou des PAG de la SOCARENAM.
    Toutefois, ces bâtiments au nombre de 03 d’un tonnage inférieur au PHM, auraient à être taillés pour mener des opérations dans des espaces maritimes encombrés et très proches de nos côtes. Des espaces aussi caractérisés par des petits fonds. Sommairement, il y aurait donc lieu de dériver un type de flotteur plus rapide, mieux armé pour le mer-mer ( les solutions semi légères très intéressantes existent et d’autres arrivent), et appuyés sur des « yeux et oreilles » puissants, de haut niveau indispensables notamment pour la mission « sous l’eau ».
    Ce dernier point est central. Il a à être soigné, car doit être prise en compte le développement les champs d’éoliennes ou d’autres équipements  » off-shore  » qui sont eux exposés à de nouvelles menaces sous marines.
    Enfin et bien entendu le plein succès militaire de ces Bâtiments est à concevoir avec une coopération réelles avec des moyens aériens terrestres ( Aéronefs classiques et drones lourds ).
    Fin de la contribution.

    • anthonyl dit :

      Ces navires devant assurer la protection des sorties de la FOST, enventuellement la suveillance dela Manche et être déployés en Corymbe, il serait très utile d’en déployer 4 à Toulon…

    • Participe dit :

      Doit être pris en compte le développement.

      • Oups dit :

        Oh !!!! La honte pour Participe……. Z’avez pas tout vu dans la contribution du Lecteur. A quoi est due cette cécité qui à nos yeux vous fait tomber de votre piédestal.
        L’âge peut-être ? Ou encore votre intérêt pour le fond qui vous fait perdre le sens de votre mission……?
        Toujours est-il que le « Lecteur’ a mis lui et comme d’autres, du « jus de cervelle » pour nous faire réfléchir. Ici, c’est tout bonnement de l’Art…….
        Aussi et puisque nous savons que vous « zette » apte à écrire sans massacrer la « Grand Mère ». A quand et de votre part, quelque chose de bien personnel, de neuf, de distrayant et « au carré » ?
        La peur de la feuille blanche vous inhiberait t’elle à ce point là ?
        A suivre……

        • Participe dit :

          Cela dût-il vous surprendre, je ne prétends pas à l’exhaustivité. Mais puisque vous insistez, j’avais en effet négligé :
          8 bâtiments (4 rattachés à Brest.
          Un type de flotteur appuyé sur.

        • Le ‶T apostrophe″ prolifère insidieusement dit :

          Vous inhiberait-elle.

  9. Félix GARCIA dit :

    Suite de votre article récent : « Le premier drone de surface de Couach au stade des essais en mer »
    https://www.meretmarine.com/fr/defense/le-premier-drone-de-surface-de-couach-au-stade-des-en-essais-en-mer

  10. JILI dit :

    Hé oui, nous avons de nombreuses sociétés qui sont talentueuses et au top dans quasiment tous les secteurs d’activité. Beaucoup sont issues de PMI PME et d’Indépendants qui ont innovées, créés, puis après ont été achetées et absorbées par des géants Industriels de toutes activités. Il faut espérer pour celles qui œuvrent actuellement en haute technologie, qu’elles ne soient pas rachetées par les américains ou d’autres car il faut voir ce que nos abrutis de politiciens et leurs sbires de tous bords, ont laissé partir ou pillé. Bref, il faut reconnaître que notre pays a tout ce qu’il faut dans toutes ses couches sociales et secteurs d’activité pour être puissant comme à son habitude, mais malheureusement pour la FRANCE, c’est le milieu politique qui ne l’a plus et depuis très longtemps !

    • Krips dit :

      Jili, à propos de « politiciens abrutis » la matière étant complexe, il faudrait au moins qu’ils soient correctement informés des tenants et aboutissants en temps et en heure. Après lecture de votre contribution, je vous vois maintenant, parfait pour cette noble mission. Cela vous tente t’il ?

      • Le ‶T apostrophe″ prolifère insidieusement dit :

        Tente-t-il.

        • Carentan dit :

          Euh là @T…..
          Ici, ya pas de quoi assécher la Mer Morte de ses effluents.
          Donc arrêtez de faire l’intéressant.
          Enfin : Zou pour vous !!!!! A la ferme, ya des vêlages sur le feu.

      • JILI dit :

        Vous êtes ironique alors je vous reponds que je n’ai pas de temps à perdre. Malheureusement tous ces partis sont dépassés et les preuves sont incessantes, comme il suffit d’entendre leurs propos qui n’abordent aucun sujet ou problème réel , comme les méthodes et leurs compétences pour les régler ne font pas partie de leur monde. Ainsi à part des promesses sociales dont nous n’avons plus les moyens, et de se critiquer à outrance entre eux pour avoir le pouvoir que chaque parti n’a pas ou plus, ce pouvoir aucun d’entre eux ne ĺ’obtiendra car les Français les ont taillés en pièces. De la même façon et même en s’alliant entre eux, ils sont incapables de s’entendre et même si cela l’était, ça ne durerait pas longtemps. Bref, nous sommes dans une phase banale de l’histoire qui précède la fin d’une ère, l’arrivée de graves problèmes pour tous, et la venue future de nouvelles idéologies et pensées. Je n’énumérerai pas tout ce qui va anormalement de travers car bien que dissimulés, ils sortent par la force des choses les uns derrière les autres. Etant d’une nature optimiste, je sais que le Pays a tout ce qu’il faut pour retrouver son niveau après le changement qui est en cours.

    • Conjugaisons dit :

      De PMI PME et d’indépendants qui ont innové, créé.
      Ce que nos abrutis ont laissé piller.

  11. RAPIDFIRE dit :

    Petite précision sur l’armement des PHM: Thales et KNDS France ont développé et produisent le RAPIDFIRE
    L’armement de ces navires reposera en partie sur le canon à munition de 40mm télescopée 40 CTC et du système d’arme rapproché antiaérien et antisurface RapidFire développé par Thales et KNDS France.

    Excellent choix vues les menaces air et de surfaces (drones) auxquelles sont confrontés les bateaux de la MN.

    • Opticien dit :

      Excellent choix, vu les menaces. Pas « Excellent choix vues les menaces ».

      Dans cet usage il ne s’agit ni de l’adjectif « vu(e)(s) » ni du participe passé du verbe « voir », mais de la préposition « vu », qui est invariable (comme le serait aussi la locution « étant donné »).
      https://dictionnaire.lerobert.com/definition/vu