Fincantieri a posé la quille du troisième Bâtiment ravitailleur de forces destiné à la Marine nationale
Lancé en 2019 par la notification d’un contrat de 1,7 milliard d’euros par l’Organisation conjointe de coopération en matière d’armement [OCCAr] aux Chantiers de l’Altantique et à Naval Group, le programme FLOTLOG [Flotte Logistique], qui vise à remplacer les Bâtiments de commandement et de ravitaillement [BCR, classe Durance] de la Marine nationale, se poursuit à un rythme soutenu.
Pour rappel, FLOTLOG s’inscrit dans le programme franco-italien LSS [Logistic Support Ship], mené pour le compte de la Direction générale de l’armement [DGA] et la Direzione degli Armamenti Navali [NAVARM]. Il repose sur le pétrolier-ravitailleur A5335 Vulcano, conçu par Fincantieri.
Ainsi, livré en 2023 à la Marine nationale, le premier Bâtiment ravitailleur de forces [BRF], le « Jacques Chevallier », a déjà effectué plus de 100 ravitaillements à la mer. Il attend désormais d’être officiellement admis au service actif.
Quant au second, BRF « Jacques Stosskopf », il a fait l’objet d’une première cérémonie militaire en avril dernier, avec la remise de son fanion, ce qui marque la création de son équipage d’armement. Il doit être mis à l’eau d’ici la fin de cette année, soit un peu plus de deux ans après celle du premier navire de la série.
Enfin, la construction du BRF « Émile Bertin » a d’ores et déjà commencé. Après avoir découpé la première tôle, en décembre dernier, Fincantieri a annoncé, cette semaine, que la quille de la section avant de ce futur navire avait été posée lors d’une cérémonie organisée à Castellammare di Stabia [Italie].
« Le projet LSS, caractérisé par un très haut niveau d’innovation, rend les unités extrêmement flexibles dans différents profils d’utilisation, avec un haut degré d’efficacité. Grâce au programme FLOTLOG, nous embarquons des produits technologiquement avancés conçus pour assurer la défense et la sécurité de nos eaux », a fait valoir l’industriel italien, via le réseau social X.
Today, a ceremony was held at our Castellammare di Stabia Shipyard for the keel laying of the forward section of the third unit of the FLOTLOG program, which involves the construction of four logistic support ships (LSS) for the @MarineNationale, as part of the Italian-French LSS… pic.twitter.com/zF2o9s5qYT
— Fincantieri (@Fincantieri) August 8, 2024
Comme pour les deux précédents navires du programme FLOTLOG, la partie avant de l’Émile Bertin sera ensuite transférée à Saint-Nazaire, les Chantiers navals de l’Atlantique étant chargés de l’assembler à la partie arrière qu’ils auront construite. La Marine nationale devrait prendre possession de son troisième BRF en 2027. Quant à la quatrième unité prévue [le « Gustave Zédé »], elle ne sera pas livrée avant 2031.
D’une longueur de 194 mètres pour une largeur de 24 mètres et un déplacement de 31’000 tonnes en charge [16’000 tonnes à vide], le BRF a une capacité d’emport de 1500 tonnes de fret et de 13’000 m³ de carburants. Doté d’une double coque [contrairement aux BCR actuels…], il dispose d’une passerelle de navigation à 360°, de quatre mâts de ravitaillement polyvalents lui permettant le soutien simultané de deux navires et d’une plateforme aéronautique. Enfin, il est armé de deux systèmes RAPIDFire de 40 mm.
Photo : Chantiers de l’Atlantique
quelqu’un pourrait il expliquer pourquoi la pose d’une quille donne lieu à une cérémonie et pas d’autres phases de la construction d’un navire ?
La pose de la quille est en fait l’inauguration du chantier.
La quille est la pièce la plus basse d’une coque, c’est donc la première que l’on pose sur la cale sèche.
De nos jours on peut aussi inaugure le chantier en amont par la découpe de la première pièce, qui est souvent une pièce métallique symbolique qui représente la silhouette du navire.
Les techniques actuelles de fabrication consistant à assembler de très gros bloques, font que d’autres bloques que la quille peuvent être fabriqués avant.
À moins que « bloque » ne soit un terme de construction navale, il ne s’agirait pas plutôt de blocs ?
Parce que: https://fr.wikipedia.org/wiki/Pose_de_la_quille
(par ailleurs, ce que vous dites n’est pas tout à fait exact: le lancement, qui est une étape de la construction d’un navire, donne lieu à cérémonie)
Historiquement la quille est une pièce en bois imposante qui constitue la colonne vertébrale du futur navire et sur laquelle prend appui l’ensemble de la structure du navire. C’est en quelque sorte l’équivalent de la pose de la première pierre pour un bâtiment
Pour les navires modernes, la découpe de la première tôle remplace souvent cette cérémonie car il n’y a plus nécessairement de pose de quille identifiée en tant que telle.
La première mise à l’eau d’un navire est également une étape importante qui fait l’objet d’une cérémonie, même si les travaux se poursuivent à quai ensuite
Je laisse les spécialistes compléter
Officier-mécanicien de la marine marchande ici: Ce n’est que des enfantillages pour faire perdre du temps sur le chantier et sortir les gratte-papiers de leurs bureaux et pour qui étrenne leurs uniformes et leur « ti-casse » blanc immaculé. Et ce, au moins une fois dans leur carrière.
Seulement bon pour inviter les incapable de polliticailleux qui viennent snobber et mépriser les vrais travailleurs qui vont suer sang et eaux pour faire marcher un tas de ferraille en forme de bateaux.
En fin de compte, c’est « de la marde criss!!! » (désolé du langage…)
Sortir les gratte-papiers de leurs bureaux pour qu’ils étrennent.
Pour un bâtiment sur terre, deux étapes font l’objet de cérémonies : la pose de la première pierre (qui n’est d’ailleurs que symbolique, les travaux ont souvent déjà commencé), et l’inauguration avec la découpe du ruban.
Le hors d’eau, hors d’air, la pose des sols,… ne font pas l’objet de cérémonies non plus.
Pour les navires, c’est (presque) pareil : pose de la quille, et mise à l’eau. Et en général, même une étape de plus avec la mise en service après essais / admission au service actif.
@Rapha,
Parce que historiquement, traditionnellement, la pose de la quille est la reconnaissance officielle du début de la construction d’un navire (Comme le dit Wiki).
Encore un bon choix pour ce 3ème BRF que le nom prestigieux d’Émile Bertin, nom également donné au célèbre et beau croiseur léger lancé en 1933.
Une fois tous construits, ces 4 BRF formerons une très belle série. Dommage que la livraison des 3ème et 4ème unités ne puisse pas intervenir avant 2027/2031 car ces bâtiments sont importants et actuellement, nos capacités dans ce domaine sont particulièrement amoindries.
Enfin, en 2031 notre Marine nationale retrouvera enfin l’ensemble de ses capacités depuis la vente de la « Durance » en 1999 et les retraits du service de la « Meuse » en 2015, du « Var » en 2021 et de la « Marne » en 2023, reste uniquement de cette belle série de bâtiments, la « Somme » que j’ai d’ailleurs photographiée le 20 juillet dernier et qui après bientôt 35 ans de service est dans un état impeccable , tout au moins extérieurement.
J’espère pouvoir être présent lors du lancement du « Jacques Stosskopf » et faire une série de clichés comme pour le « « Jacques Chevallier » .
Désolé pour l’erreur, lire « ces 4 BRF formeront » avec un T
C’est l’été ! Puisque l’heure est à parler de sa petit vie, j’ai pour ma part le modeste plaisir de vous informe, haut et fort, qu’un jour j’ai vu la Somme en construction aux Chantiers de la Seyne-sur-mer. Et de vous préciser qu’il fut le dernier bâtiment à y être assemblé avant la fermeture définitive de celui-ci. Depuis l’endroit, les affaires étant les affaires, a bien été récupéré » pour du moins industriel et du plus Fun ( Expression liée à l’époque ; 1989 ).
@Aménageur
Mieux vaut parler de sa petite vie que dire des âneries ! 😉
À l’inverse, je suis toujours très intéressé quand les personnes comme vous rapportent des anecdotes, des compléments d’informations, des expériences ou des témoignages concernant un sujet qui me passionne grandement……….. la Marine Nationale et tous les petits bateaux gris……. ou noir.
Peut-être que ma modeste contribution aura intéressé d’autres personnes, en attendant il n’y a rien de prétentieux à faire part de ses remarques et autres constatations ou de revenir sur l’historique de tel ou tel chose.
Moi j’aime avant tout partager mais maintenant quoiqu’on dise, il y aura toujours des personnes aigris qui cracheront leur fiel !!
Une chose, une telle chose, telle ou telle chose.
@Le Chouan
C’est moi qui suis désolé. Nos messages se sont croisés.
Effectivement, ce n’est pas vraiment le rôle attendu d’un BRF que de « barrer le T » :o)
Ensuite tous les budgets de la Marine nationale seront fléchés versle nouveau PANG.
https://meta-defense.fr/2024/08/14/porte-avions-plus-puissant-outil-naval/
Il y a quand même le remplacement des classe Floréal qui est d’importance majeure ainsi que le remplacement des classe Horizon qui pourrait ounon être anticipé.
il y a également le programme des SNLE de troisième génération, celui des patrouilleurs océaniques et également le remplacement des chalands de transport de matériels. Entre autres j’imagine.
Ces programmes sont en cours !
Maintenant celui concernant les patrouilleurs océaniques (PO) est minable et ne répond pas du tout aux enjeux et menaces actuels que sont la protection de nos SNLE et de convois civils comme militaires, la chasse ASM, la surveillance de nos côtes et d’installations portuaires ainsi que nos ZEE, ni aux missions dans le cadre d’interventions extérieures, comme au large de l’Afrique Occidentale.
Pour le remplacement des chalands de transport de matériel (CTM), normalement le programme des 14 EDA-S devrait se terminer en 2026 mais il y a toujours des retards à prévoir.
Si le programme des FDI avait été plus rapide, nous aurions eu la possibilité de remplacer nos FS par nos FLF en attendant l’arrivée de nouveaux navires.
Les FLF ont l’avantage d’être bien mieux armées que les FS et d’avoir comme elles, une excellente autonomie, (9000 nautiques à 12 nœuds).
De plus, grâce à leur rénovation, les FLF Lafayette, Courbet et Aconit, auront une durée de vie qui passera au minimum de 25 à 35 ans et donc, un retrait du service au plus tôt en 2032, 2033 et 2035.
C’est là, qu’on peut mesurer à quel point ce fut une erreur de ne pas avoir rénové les 2 autres FLF Surcouf et Guépratte car on pouvait les maintenir en service jusqu’en 2033 et 2037 minimum.
Concernant le remplacement des FLF, un programme dérivé de celui des Gowind 2500 version 3100 t et 112 m x 17 m me paraissait suffisant à condition que l’autonomie de ces navires puisse se maintenir autour des 9 000 nautiques à 12 nœuds minimum.
C’est pour cela que j’aurais fait coïncider ce programme de remplacement des FLF avec celui des ex-Avisos ou PHM en construisant 10 Gowind 2500 version 2600 t et 102m x 16 m, au lieu de l’infame programme des 10 nouveaux PH totalement sous-armés.
NON aux navires porte-drapeau, place aux vrais bâtiments de combat et à la chasse ASM !!
Quant au programme de remplacement des frégates FDA (Horizon), je suis d’accord avec vous, il est temps de l’anticiper et je suis partisan pour s’associer avec les italiens à leur projet DDX de super-destroyers ou plutôt de croiseurs, 4 croiseurs de plus de 10 000 t seraient nécessaire.
Ces 4 BRF formeront.
Incorrigible
Regardez plus haut j’avais déjà corrigé, cela devient franchement chiant tous ces correcteurs qui n’ont que ça à fou… !
Quatre, c’est bien léger… de l’echantillon !
Ca fait plus de 120.000 t, quand même.
Vous pourriez nous faire une comparaison avec les marines comparables à celle de la France, s’il vous plait ? Cela permettrait de confirmer la pertinence du terme « échantillon »… Terme qui est repris à chaque article traitant de l’acquisition de matériel par l’armée française. Merci d’avance 😉 !
bah oui, il en faut au moins quatrevingt-treize ça fera plaisir à totor hugo, immortel poète(poet) et puis comme ça on pourra faire l’appoint 24/7/365 de nos moins de vingt bâtiments de premier rang, et aussi celui des yachts dans la rade de sintropet c’est important, c’est vital, c’est un grrônprojairaipublikin
C’est une spécialité en France.
Une armée d’échantillons partiellement équipés (le reste sera mis plus tard, c’est à dire jamais).
Et vous n’auriez pas un truc un peu consistant à dire à l’appui de cette déclaration péremptoire ?
Imagine, le Canada, c’est juste deux (pas encore sortis) +un louer sous norme civile (Le NCSM Astérix). Présentement, seul le Astérix navigue.
C’est sympa de la part des Canadiens d’avoir baptisé un navire « Astérix » !
Ils ont gardés le nom de l’ancien porte-conteneur civil. C’est une coque convertit.
Ils voulaient, un temps, en convertir un deuxième. Mais la Marine Canadienne n’a pas voulu. Hé oui, ils voulaient l’appeler le « Obélix »…
C’est juste deux (pas encore sortis) + un loué.
Correctif: C’est M/V Astérix et non NCSM Astérix (ou son penchant anglophone HMCS).
https://fr.wikipedia.org/wiki/MV_Asterix
NON !
4 BRF c’est largement suffisant !
Par contre, ce qu’il manque c’est 3 bâtiments polyvalents un peu dans le principe du projet Multi-Rôle Support Ship (MRSS) britannique ou un type de TCD amélioré et plus grand, qui en plus d’être des navires de transport et de débarquement d’hommes et de matériel peuvent être déployés comme bâtiment base, de commandement et de soutien logistique dans le cadre d’opérations terrestres ou maritimes.
Ils devrons être capables de bombarder des défenses et des installations sur le littoral comme en profondeur mais aussi détruire des navires de surface grâce à 2 tourelles de 155 mm et des Roquettes.
Côté aéronautique, ils auront la capacité de déployer un panachage de 8 hélicoptères de combat et/ou de transport ainsi que des drones.
Enfin, pour l’autoprotection et la défense AA, ces navires seront équipés de 2 canons RapidFire de 40 mm, de 2 systèmes Sadral ou 2 LMP équipés de missiles Mistral 3, de 2 canons 20 mm Narwhal et de mitrailleuses de 12,7 et 7,62 mm.
Ils devront.
(Désolé si, à nouveau, vous avez corrigé postérieurement à l’envoi de votre message.)
Pa désaulé…………la fote est volontère.
Come çà, vous allaient pouvoire corigé la suite puis-que vous n’avez que sa à faire de votre povre vi !!;) 🙂
C’était pour voire ci vous suivé… 🙂 🙂 🙂
cela va être dur de faire passer un tel déclassement de nos capacités amphibies.
Quel déclassement ??
Nous avons déjà les 3 BPC type Mistral, donc ces 3 éventuels nouveaux bâtiments même s’ils sont polyvalents viendraient renforcer significativement nos capacités amphibies.
Resterait à augmenter le nombre d’EDA-R à 8 unités au lieu de 4 et d’EDA-S à 26 unités au lieu de 14.
Par contre, il y a les capacités de plageage à partir de gros bâtiments que nous avons totalement perdu depuis le retrait des BDC dans les années 1980 et le désarmement des Batral entre 2004 et 2017, là il faudrait 5 nouvelles unités type Batral NG d’environ 2000 t lège et de 120 m x 20 m
En cas de guerre de haute intensité, ces navires deviennent des cibles hautement prioritaires….
Il me parait dommage qu’ils ne soient pas équipés de sonars (coques et traînés), de quelques torpilles, et autres missiles anti-navires… les 2 rapid-fires se chargeant des éventuels missiles et drones ennemis.
Ce qui obligerait à les faire escorter par une FREMM ou une FTI….
Mais il n’y a pas photo entre ces nouveaux bateaux et leurs prédécesseurs, et c’est déjà très bien, d’autant que ces « améliorations » sont peut-être prévues dans un second temps lors d’un de leurs arrêts technique majeur???
Enfin je l’espère!
Mais oui, bien sûr, des sonars de coque et des sonars remoqués, des lance-torpilles, et des missiles antinavires sur un bâtiment de ravitaillement … Et quoi encore ?
Une piste aéro avec catapulte et un radier afin d’accueillir des chaland de débarquement ?
Et pourquoi pas loger le tout dans une coque de sous-marin afin de pouvoir se déplacer sous l’eau ?
Si on pouvait rajouter une piscine et un sauna, pour moi, ce serait parfait. Et un bar avec vue sur la mer.
J’ai déjà travaillé sur un petit pétrolier d’origine finlandaise qui avait tout ça.
oui, enfin personne n envisage de ne pas les escorter en cas de menace soum, navale ou aérienne symétrique.
… et pourquoi pas aussi d’un hélicoptère et d’une piste de décollage pour Rafales ? C’est un batiment de soutien logistique pas un bateau d’assaut. Il est supposé accompagner une flottille qui le défend.
Ben, justement, je me demandais si la zone à l’arrière du navire ne serait pas destinée à un hélico. De loin ça y ressemble.
Oui ces bâtiments auront leur hélico de bord. Je crois d’ailleurs que le hangar est grand et peut en accueillir deux.
Ce bâtiment peut héberger un état-major, dispose d’un hôpital et doit pouvoir être ravitaillé rapidement en munitions complexes / pièces détachées stratégiques donc il est logique de pouvoir s’y poser avec ce qui se fait de plus gros en terme de voilure tournante.
« En termes de ».
Le mot « terme » est toujours utilisé au pluriel dans la locution « en termes de » :
Ce qui se fait de plus gros en termes de voilure tournante.
Toutefois, l’Académie indique que l’usage de l’expression « en termes de » devrait être restreint à son seul sens de « dans le vocabulaire de » et qu’un emploi au sens d’« en matière de » est un anglicisme fautif.
https://www.academie-francaise.fr/en-termes-de
Ce qui se fait de plus gros en matière de voilure tournante.
Notons qu’« en matière de » s’utilise bien au singulier.
@ Peterr
Oui, il y a un plateforme pour accueillir un NH-90 (ou un Osprey) et un drone, et le hangar qui va bien, (mais pas pour l’Osprey :o).
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bâtiment_ravitailleur_de_forces
Ces navires sont de facto conçus pour être escortés. Ils ne sont pas adapté au combat. Mais c’est vrai qu’ils pourraient au moins être plus sérieusement armés contre les menaces à courte porté.
Notre grand drame est de ne pas avoir assez de navires pour escorter ces bateaux. Il nous manque les nombreuses corvettes destinées à protéger tous nos onéreux navires pour gérer les menaces en multipliant les plate-formes, capteurs et armes disponibles. Mais bon, résoudre les crises financières passe avant la défense malgré le contexte internationale très instable.
Nos gouvernements ont toujours été très doués pour déclencher des guerres en réduisant en même temps le budget de nos armées
Notre gouvernement a déclenché une guerre?! Mais comment ce fait-il que je ne sois pas au courant? On ne me dit jamais rien, à moi. Dites m’en plus, ça m »intéresse. Bon, d’abord et avant tout, on gagne ou on perd?
Ils ne sont pas adaptés.
Le contexte international, la situation internationale.
… Pas oublier les deux SIMBAD RC (ce n’est pas de première classe, mais pas négligeable tout de même).
très bonne collaboration avec l’Italie comme d’habitude. On pourrait toujours rajouter des capacités à l’infini mais bon il semble bien né. Peut-être de l’anti-aérien courte et moyenne portée en plus mais ses capacités et modularités semblent très bonnes …
Le « comme d’habitude » me semble un peu ambitieux….
Que s’est il passé avec les italiens après le lancement de ce projet ? Pas grand chose…
De temps en temps, tous les 15, 20 ans on fait un truc avec les italiens qui effectivement se passe pas trop mal.
Ce n’est pas suffisamment récurrent pour que l’on n’envisage pas d’autres coopérations dans le naval avec Damen ou Saab.
Un partenariat de qualité avec les Italiens…experience et surtout confiance entre les deux parties…un exemple à suivre pour d’autres programmes, les Belges sont aussi pas mal pour ce qui concerne l’armée de terre…
Vu l’extrême criticité du bâtiment, des leurres antitorpilles seraient les bienvenus.
j’y ajouterai un pont oblique pour lancer quelques rafales( attention aux mats de ravitaillement lors du décollage !), des tubes verticaux type SNLE, et, allez cadeaux! une paire de HK416F, si au final les vilains méchants
parviennent à monter et se la jouent pirates éthiopiens !
Pirates Ethiopiens ?
Et pour faire bon poids, trois douzaines de canons de 155.
Et des chenilles, aussi. C’est important, les chenilles. Ça peut toujours servir, les chenilles. Des fois qu’il n’y ait plus d’eau… Ben quoi ? On ne sait jamais, avec le réchauffement climatique et tout ça, faut être prévoyant.
Et puis des créneaux et un pont-levis, parce que ça fait chic. J’hésite sur les échauguettes. Peut-être que ça ferait un peu prétentieux…
« et se la jouent pirates éthiopiens ! »J’aurais davantage pensé à des pirates somaliens voire yéménites de plus la facade martime de l’Ethiopie……………………même si dans le « secteur » les frontières sont assez poreuses!
Très beau bâtiment.
Je suis vraiment content de voir le travail effectué entre les constructeurs français et italiens, ça fait du beau boulot.
L’Italie est un bon partenaire industriel, dommage que l’on ne le développe pas plus.
Un petit point complémentaire sur le BRF…
En parallèle des BRF, NavalGoup travaille sur le ravitaillement par drones, dans les prochaines décennies.
Ceci étant dit, avec ses 31 000 tonnes à pleine charge dont un emport de 13 000 m3 de produits pétroliers (possiblement 16 000) et 1 500 tonnes de fret, il faut savoir qu’un BRF a plusieurs fonctions :
– Le ravitaillement des navires en carburant (Fuel lourd, GOP = gazole, DML = diesel marine léger, essence bleue, …).
– Le ravitaillement en kérosène (carburéacteur F-44) pour les avions et hélicoptères (Un Rafale consomme environ 100 litres à la minute, et 350 litres en postcombustion…).
– La fourniture de pièces détachées de toute nature (Et éventuellement la réparation dans un petit atelier).
– Le ravitaillement en munitions (300 tonnes de munitions, y compris Aster).
– Le ravitaillement en vivres (400 palettes de vivres).
– L’évacuation des déchets des forces soutenues (De nombreuses marines étrangères rejettent directement dans la mer…).
– L’apport sur site d’une “zone hôpital“ ou d’un état-major.
Note : Le BRF emporte également 20 containers KC20 chargeables /déchargeables avec une grue mobile (pouvant contenir des éléments d’artillerie, un module de lutte contre les mines, des drones de surface, des drones sous-marins dont des planeurs sous-marins « gliders », …).
Actuellement, le BRF a 5 missions principales :
1. Ravitailler le GAN (Le GAN c’est une dizaine de bâtiments de surface, une quarantaine d’aéronefs et quelques 3000 marins) et -au besoin- nos trois porte-hélicoptères amphibies ou tout autre navire (FDA, FDI, FREMM, FS, PHM, POM, SNA,… ).
2. Mention spéciale pour le ravitaillement des frégates ASM qui parfois ne peuvent se dérouter pour ravitailler car “en chasse“ depuis plusieurs jours…
3. Si besoin, projeter in situ un état-major ou un groupe (possibilité d’embarquement d’un état-major ou d’un groupe de 50 à 60 personnes).
4. Soutenir nos alliés.
5. Affirmer la présence de la France.
Pourquoi 4 BRF ? La DGA et l’État-major de la Marine ont étudié divers scénarios, tel que celui de la nécessité de ravitailler simultanément le GAN, une frégate ASM, un groupe amphibie et nos alliés. Il en résulte qu’à minima notre pays a besoin de 4 BRF.
Contrairement à certains propos, parfois le BRF doit naviguer seul et donc pouvoir se défendre.
Selon Mer et Marine, Initialement, ces bateaux devaient combiner de l’artillerie téléopérée, le Narwhal de chez Nexter (20mm), le Mistral Simbad-RC de MBDA (autodéfense anti-aérienne à courte portée et défense contre les embarcations rapides de type FIAC [Fast Inshore Attack Craft]) et un radar tridimensionnel.
A ce jour, les BRF disposent tout de même de 2 canons polyvalents RapidFire de chez Thalès (40mm) capables de contrer efficacement les menaces surface et air (même celles aux comportements complexes) et d’un simple radar “2D“ Scanter 6002 du groupe danois Terma.
Comme le dit @Niko, « des leurres antitorpilles seraient les bienvenus »…
Si sa plate-forme aviation et son hangar accueillent un hélicoptère type « NH90 » et un drone aérien, le BRF permet également l’appontage d’un avion à rotors basculants MV-22 Osprey dit “le balbuzard pêcheur“ (Décollage et atterrissage verticales).
Nous noterons que la flotte logistique de l’US Navy compte 18 pétroliers ravitailleurs, la Chine en compte une dizaine, la Royal Fleet Auxiliary britannique en compte 6.
Coût d’un BRF = 425 millions €.
Ici j’ai le sentiment qu’un « flottes de Combat » ou mieux un « Jane’s Fighting ships » a surchauffé il y a peu. Rappel : Attention aux incendies forestiers .
Le BRF Jacques Chevallier embarque bien des Simbad-RC.
https://www.meretmarine.com/fr/defense/brf-jacques-chevallier-les-simbad-rc-a-poste
@Simbad
OK pour moi. Merci
Décollage et atterrissage verticaux.
Merci Bigorneau.
Que passerait-il pour la flotte qui doit être soutenue par un BRF si celui-ci est coulé ? La flotte fait-elle demi-tour ? L’opération militaire est-elle abandonnée ?
C’est pour ça qu’on en a 4
non adaptée. rechargement au port, via navire civil ou autre navire de ravitaillement.
c’est pas les solutions qui manquent. surtout quand on est la France.
C’est une bonne question !
C’est un choix de l’état-major et de la DGA, fonction de la balance bénéfices/risques et de l’enveloppe financière accordée. L’État ne pouvant être un tonneau des Danaïdes, des ingénieurs et des décideurs sont payés pour équilibrer la balance ; ce pourquoi aussi -par exemple- le radar “3D“ a été abandonné pour un “2D“. Mais, le principe étant qu’un BRF est évolutif, il n’est pas interdit de penser qu’en cas de besoin des équipements supplémentaires soient embarqués ; comme -par exemple- des lanceurs de leurres anti-torpille Canto [ce système ayant pour objet de saturer les capacités d’analyse de la (des) torpille(s) assaillante(s)].
Par ailleurs, en cas de menace avérée, le BRF peut être escorté par un bâtiment écran type FDI. Et en cas de défaillance majeure d’un BRF et en cas d’urgence, nos implantations à l’étranger et les accords interalliés de soutien permettent à notre flotte de se faire ravitailler.
Actuellement, “Dans le mieux, il est difficile de faire mieux ; mais, dans le pire, il est toujours facile de faire pire“… Et j’ajoute que si le BRF est un bateau qui selon moi mérite nos louanges, malgré l’appui possible des PHA Tonnerre, Dixmude et Mistral (qui ont également des capacités de fret), dans l’idéal, je suis d’accord avec @Le Chouan : « ce qu’il manque c’est 3 bâtiments polyvalents un peu dans le principe du projet Multi-Rôle Support Ship (MRSS) britannique /… ».