Le spationaute Thomas Pesquet prendra les commandes d’un A330 MRTT en tant que réserviste opérationnel de l’AAE

Au début de la conquête spatiale, les astronautes / cosmonautes / spationautes étaient essentiellement sélectionnés parmi les pilotes militaires ayant obtenu un diplôme d’ingénieur. Au fil du temps, le recrutement s’est élargi au monde civil.

C’est ainsi que, passé par l’École Nationale Supérieure de l’Aéronautique et de l’Espace [Supaéro] de Toulouse avant d’obtenir une licence de pilote de ligne après avoir une suivi une formation d’Air France, Thomas Pesquet a pu rejoindre l’Agence spatiale européenne [ESA] pour devenir spationaute. Depuis, il a passé 396 jours dans l’espace, à bord de la Station spatiale internationale [ISS].

Fort de ses expériences de spationaute et de pilote instructeur d’Airbus A320, et alors qu’il était jusqu’à présent membre de la réserve citoyenne, Thomas Pesquet vient de rejoindre la réserve opérationnelle de l’armée de l’Air & de l’Espace [AAE], avec les galons de colonel. Plus précisément, il pourra être appelé à prendre les commandes d’un avion ravitailleur A330 MRTT « Phénix » de la 31e Escadre aérienne de ravitaillement et de transport stratégique [EARTS], basée à Istres.

« En équipage aux commandes de ces avions multirôles de dernière génération, le [spationaute] français, déjà qualifié sur des appareils de type similaire, sera en mesure de mener des missions de transport de personnel ou de matériel à longue distance, mais également de ravitaillement en vol d’autres avions », a précisé le ministère des Armées, via un communiqué diffusé ce 9 août.

Généralement, les pilotes de la réserve opérationnelle de l’AAE sont affectés aux Sections aériennes de réserve de l’armée de l’Air [SARAA]. Au moins 13 unités de ce type sont en activité, leurs avions légers – Cessna et/ou DR-400 – étant loués à des aéroclubs conventionnés.

Pour devenir pilote de la réserve opérationnelle, il faut être titulaire du Baccalauréat, détenir le « Brevet militaire de pilote d’avion Estafette » [BMPE] ou la Commercial Pilot Licence [CPL] et justifier d’au moins 200 heures de vol en tant que commandant de bord.

Aussi, le cas de Thomas Pesquet sort d’autant plus de l’ordinaire qu’il pourra voler à bord d’un avion des Forces aériennes stratégiques [FAS]. À noter que l’AAE recrute des « pilotes rebondisseurs » qui, comme le spationaute, ont une grande expérience des avions commerciaux.

Par ailleurs, a précisé le ministère des Armées, Thomas Pesquet mettra aussi « son expertise des missions spatiales habitées au profit du Commandement de l’Espace [CdE] afin de promouvoir la dualité civilo-militaire des projets spatiaux et de renforcer les coopérations entre l’AAE, l’ESA et le Centre national d’études spatiales [CNES] ».

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45 contributions

  1. Tintouin dit :

    Belle recrue pour la réserve opérationnelle!
    Au delà de ce coup de communication magistral de l’AAE, la réserve disposera-t-elle des moyens suffisants pour équiper, former, entraîner et au final fidéliser les réservistes opérationnels?

  2. Robmac dit :

    Voilà un homme complet : ingénieur, astronaute, pilote de Airbus Zéro G, et maintenant pilote réserviste d’un ravitailleur .. Sportif et musicien aussi, et bon communicant ! Mais peut être au dépend d’une vie de famille, car trop de déplacements de longues durées ne permettent pas d’être père de famille … C’est un choix que je n’ai pas à juger.

    • Sorensen dit :

      Et en plus il a une grosse b*te! Eine gosse zobe! Was fordert das Volk?

      • Pascal, (l'autre) dit :

        Entre les désirs refoulés se transformant en névroses et maintenant le fantasme de la taille de la « zézette » sommes nous encore sur opex 360 où le forum Doctissimo?

      • Ah, votre ku s'en souvient !.? dit :

        Les villages peoples avec 2 groupilles..!.?

      • Aymard de Ledonner dit :

        On peut toujours compter sur vous pour produire des commentaires intéressants à lire…

    • JDLF dit :

      Aux dépens de.

      Expression toujours au pluriel, et qui a plus à voir avec le mot dépense qu’avec le verbe dépendre.

      Mais peut-être aux dépens d’une vie de famille.
      Être condamné aux dépens.
      Tout flatteur vit aux dépens de celui qui l’écoute.

      • Robmac dit :

        Vous avez une vie passionnante : lire des commentaires sur de nombreux sites pour relever les fautes, le plus souvent de frappe, sans jamais apporter aux réflexions sur le contenu des messages …

        Et j’imagine que vous êtes de ceux qui s’oppose à toute simplification de l’orthographe.

        • JDLF dit :

          Je n’interviens que sur Zone militaire. Si vous avez cru me lire ailleurs, il s’agissait d’une autre personne. Mais il n’y a rien d’étonnant à ce que d’autres, ici et ailleurs, tentent de défendre la langue française.

          Écrire « au dépend de » au lieu d’« aux dépens de » n’est pas une simple faute de frappe. Cette erreur résulte d’une méconnaissance du sens même de l’expression « aux dépens de », qu’il est donc opportun d’essayer de rétablir.

          En revanche, il se peut que « vous êtes de ceux qui s’oppose » au lieu de « vous êtes de ceux qui s’opposent » soit, sinon une faute de frappe, au plus une étourderie.

          Contrairement à ce que vous imaginez, je ne suis aucunement opposé à une simplification de l’orthographe. Mais il y a une différence fondamentale entre simplification et reniement du sens des mots.
          « Les dépens » n’ont rien de commun avec le fait de « dépendre », puisqu’ils dérivent du fait de « dépenser ». Aussi, simplifier « dépens » en « dépend » reviendrait à occulter l’existence du verbe « dépenser » pour lui substituer le verbe « dépendre ».
          Imaginez la scène :
          – Tu as encore acheté de nouvelles chaussures ! Il faut que tu arrêtes de dépendre l’argent du ménage en futilités. Tu fais beaucoup trop de dépendances/dépendaisons inconsidérées.
          – Calme-toi, mon chéri, je les ai eues en promotion et j’ai beaucoup moins dépendu que ce que tu crois. En réalité, je dépends beaucoup plus sagement que tu le supposes.

  3. Rob dit :

    Bravo Thomas! Toujours au service de la France.

  4. VinceToto dit :

    On sent que Airbus et la France progressent dans la conquête spatiale: il y a plus d’espace dans un A330 MRTT que dans l’ISS.
    Sinon, pour Boeing: https://www.huffingtonpost.fr/international/article/coinces-sur-l-iss-depuis-juin-ces-deux-astronautes-pourraient-rentrer-avec-spacex-en-2025_238116.html

  5. PAN dit :

    Houle là là !!!!!!! Les  » pilotes rebondisseurs  » c’est pas dans l’AAE qu’ils opèrent, mais dans la Marine.
    C’est dit.

  6. Thorgal dit :

    Il doit regretter les étoiles (les vraies, pures et éternelles dans l’espace immense), au moins il s’en rapprochera un peu et puis c’est un engagement patriote qui mérite le respect.

    • Ex RO dit :

      « …c’est un engagement patriote qui mérite le respect. »
      Je suis totalement d’accord avec vous.
      Pour autant, je lui souhaite bien du courage car, dans le cadre de ses jours de réserve, il ne manquera pas de croiser des individus toujours enclins à lui rappeler que lui « n’est pas un vrai »!
      Et surtout, qu’il ne s’attende pas à être appelé colonel, pour certains « le réserviste » sera son grade…

  7. Midas le voltigeur dit :

    trop fort buz l éclair !

  8. Vertaco dit :

    Des hippodrome en vol parabolique ? ça va être fun ! ☺ Sincère respect à ce « pilote rebondisseur » (le terme lui est particulièrement adapté ! )

  9. Romane dit :

    C’est déjà fini l’espace ? On aurait tellement aimé que Thomas nous emmène enfin sur la Lune…

  10. Rakam dit :

    Ont ne peut que saluer la décision de Pesquet, bravo ,et j’espère que l’ont vous retrouvera sur un prochain programme spatial…

  11. le gorille dit :

    dur dur il va devoir se raser tous les jours mais bon à l’armée dans l’air ..ça passe

  12. Bobdoors dit :

    Merci monsieur pesquet

  13. Franck dit :

    « finit l’espace »? ! mais non , avec un personnel autant qualifié,il n’est pas a labris d’être recontacté au dernier moment comme pour ces sélection de l’Esa …
    je lui souhaite que du bon ,et un peu de temps avec son amie aussi !!
    En bon Normand , il reviendra tel le Phénix !!
    a très bientôt Thomas !

    • FNSEA dit :

      Dans nos belles campagnes françaises, nous n’évoluons pas aux mêmes altitudes que Thomas Pesquet, mais nous pouvons affirmer sans crainte d’être contredits que le mot abri s’écrit sans s au singulier.
      Ne pas être à l’abri. Se mettre à l’abri. Un abri anticyclonique. L’abri de jardin. Mon abri côtier.

  14. Rakam dit :

    merci pour la leçon…du mal avec l’orthographe…et le pire c’est le correcteur, plus nul que moi..

    • Je vous en prie.

      Le correcteur, s’il n’est qu’orthographique, ne résoudra pas tous les problèmes. Il ne pourra ainsi pas faire la différence entre « on » et « ont », puisque ces deux mots existent (et il pourra même aller jusqu’à remplacer l’un par l’autre si l’option de saisie contextuelle est activée).
      Par exemple, mon correcteur orthographique ne me signale rien quand j’écris « jar y val à méson », alors que cette phrase, composée de mots qui existent, est totalement incohérente et que c’est « j’arrive à la maison » qui aurait du sens.

  15. MAS 36 dit :

    Quelle recrue de choix, et en plus impliqué au service de la Nation. Bravo quel exemple pour notre jeunesse.

  16. Jacob dit :

    Je n’ai qu’un mot BRAVO

  17. belof dit :

    Colonel directement il faut combien à un militaire en activité pour atteindre ce grade ?
    20 ans 25 ans combien d’élus fort peu j’imagine.
    Mais qu’a fait ce mec à part vivre aux crochet de la france pour mériter pareil traitement ?

    • Pascal, (l'autre) dit :

      @belof (bof bof!) « Mais qu’a fait ce mec à part vivre aux crochet de la france » Vous pouvez préciser le fond de votre………………… »pensée » A part cela……………….vous, quel est votre rôle au sein de la société?

    • Nez pointu dit :

      Il est instructeur sur A320 et il a été commandant de la Station spatiale internationale. Ses galons ne paraissent pas être usurpés.

      Votre aigreur fait peine à voir.

  18. Anonymelol dit :

    Ont sans fiche de tais remarkes.

    A priori la langue que vous utilisez est une version déformée du latin. Et oui les langues et l’orthographe évoluent. Nous n’y pouvons rien, ni vous, ni moi, ni aucun organisme normatif. Peut être que les conjugaisons disparaîtront un jour comme les déclinaisons

    • 341CGH dit :

      Ne vous fatiguez pas, Anonymelol. Ce pinailleur d´orthographe est seulement un peu névrosé.
      Il a sûrement « une vie passionnante » comme le dit Robmac plus haut.

  19. Rogger dit :

    bonjour dire que notre pays lui a donné un boulot dans l’armée de l’air et un minimum…
    Apres tous . il a servis au mieux de l’intérêt de la france…

  20. Thierry le plus ancien dit :

    Thomas Pesquet est certainement un homme bien sous tous rapport, loin de moi l’idée de lui assigner la moindre critique, mais le voir au volant d’un camion volant après avoir été dans une fusée spatial, c’est la plus belle démonstration que dans « l’armée de l’Air & de l’Espace » il n ‘y a pas d’espace du tout pour l’espace et ce n’est que de l’esbrouffe à 4 sous pour faire comme les américains mais sans les moyens.

    Et maintenant le voilà recruteur médiatique pour la réserve en boite qui n’ira pas dans l’espace non plus. boarf, l’armée utilise son image à des fins détournés, ça sent quand même bien la misère tout ça !

    • Pascal, (l'autre) dit :

      C’est vrai l’A.A.E. c’est que de l’esbrouffe, je n’ose imaginer ce qu’elle serait devenu si vous aviez embrassé la carrière de pilote de chasse (selon vos dires!) Sinon les avions de chasse ne volent pas encore au niveau de l’I.S.S donc c’est un peu limite pour le ravito! D’autre part il intègre l’A.A.E. en temps que réserviste donc ce ne sera pas son job à plein temps!
      « ça sent quand même bien la misère tout ça ! » Et votre « analyse » vous croyez qu’elle sent quoi?…………………..vu la « crotte que vous venez encore de poser!

  21. Gallifet dit :

    Capitaine aurait déjà été bien – commandant à la rigueur… mais colonel, non. C’est un grade qui sanctionne une carrière des armes quasi-complète, et des commandements réussis – rien de tout ça ici.
    Je pense qu’on a dû l’appuyer en très – très – haut lieu, comme un certain LCL de gendarmerie du tout début de ce double quinquennat. A -t-il rendu les mêmes services ? Il existe aussi un interview daté de quelques années, où alors qu’on lui demandait pourquoi il ne s’était pas intéressé à l’Ecole de l’air plutôt qu’à Sup Aéro à l’époque des concours, il avait répondu (c’était l’époque de la guerre du Golfe) que ce n’était pas son truc, la guerre…
    Ca fait un peu Tintin et le général Alcazar, cette nomination.
    Petit rappel : à l’époque des premiers cosmonautes français (vrais colonels de l’Armée de l’air et pilotes d’essais) ceux-ci avaient par la suite voulu faire quelques vols dans les cockpits de notre compagnie nationale – ce qui avait déclenché un beau tollé syndical.
    Il apparait que dans l’autre sens, cela passe beaucoup plus vite.
    Bref, on ne peut pas dire que cela fasse plaisir, cette nomination.
    Il avait aussi dit avant de partir dans l’espace que pour les cosmonautes « le temps des héros était terminé  » – sympa pour ses prédécesseurs pilotes de chasse et d’essais…..
    Est-il recruté directement en place gauche (CDB) tant qu’à faire ?
    Encore une preuve que les galons de réservistes ne sont pas des vrais galons.

    • Ex RO dit :

      « Capitaine aurait déjà été bien – commandant à la rigueur… mais colonel, non…
      Encore une preuve que les galons de réservistes ne sont pas des vrais galons. »

      Vous êtes le parfait exemple de ce que j’évoquais plus haut:
      « …Pour autant, je lui souhaite bien du courage car, dans le cadre de ses jours de réserve, il ne manquera pas de croiser des individus toujours enclins à lui rappeler que lui « n’est pas un vrai »!
      Et surtout, qu’il ne s’attende pas à être appelé colonel, pour certains « le réserviste » sera son grade… »

      Merci de me donner raison!

    • Pascal, (l'autre) dit :

      Il y a réserve et réserve, comparer Benalla, où J.F. Placé à Thomas Pesquet……………………..
      « ceux-ci avaient par la suite voulu faire quelques vols dans les cockpits de notre compagnie nationale – ce qui avait déclenché un beau tollé syndical. » Il y a eu quand même un nombre non négligeable d’anciens pilotes de l’A.A. qui se retrouvés aux commandes de Boeing où d’Airbus de la compagnie nationale!
      « Il apparait que dans l’autre sens, cela passe beaucoup plus vite. » Pas connaissance que des pilotes civils de « liners » aient décidé d’embrasser une carrière de pilote de chasse, de ravitailleur où de transport et dans l’armée il n’y a pas de…………………………….syndicats!
      « le temps des héros était terminé » – sympa pour ses prédécesseurs pilotes de chasse et d’essais….. » Entre les premiers astronautes/cosmonautes, etc qui ont volé sur Mercury, Vostok et ceux qui aujourd’hui « grimpent » vers l’IS.S. avec une fusée Space X même si le risque demeure cela devient une habitude! Il a voulu signifier que le temps des « défricheurs » est terminé. Je pense que ce serait lui faire injure de croire qu’il a prononcé cette phrase dans le but de mépriser ceux qui ont défriché le vol spatial. (parfois en perdant la vie!)
      « Encore une preuve que les galons de réservistes ne sont pas des vrais galons. » Ils……………….apprécieront!

    • Nez pointu dit :

      À 46 ans, il a déjà cumulé 396 jours dans l’espace en deux missions, ce qui est plus d’expérience que beaucoup des membres du corps des astronautes à la carrière quasi-complète accumuleront jamais.
      Et on l’a jugé suffisamment compétent pour lui confier le commandement de la Station spatiale internationale (dont l’équipage comprenait au moins trois officiers supérieurs), tâche dont il s’est acquitté avec succès.
      Vous confieriez le commandement d’un truc à 150 milliards de dollars qui orbite à 400 km d’altitude à un capitaine, vous ?
      Si le terme « espace » dans le nom de l’AAE a le moindre sens, le moins qui puisse être fait est de reconnaître sa valeur en tant qu’astronaute et de lui attribuer le grade correspondant en tant que réserviste, même s’il n’a pas suivi le cursus militaire classique.
      Même s’il n’a pas combattu, ses compétences de pilote, son courage et sa capacité à gérer les situations de crise ne font aucun doute.
      Et des colonels qui n’ont jamais connu le feu, vous allez peut-être nous dire qu’il n’y en a pas dans l’AAE ?

  22. Ératosthène dit :

    Cela montre, qu’on peut toujours retomber sur ses pattes après un échec.
    Il devait devenir président de la République, mais les maires et autres élus ne l’ont pas compris en lui gratifiant que 2 signatures.

  23. Tintouin dit :

    « il avait répondu (c’était l’époque de la guerre du Golfe) que ce n’était pas son truc, la guerre… »
    Il faut reconnaître que dans les années 1990 et début 2000, l’armée était vouée à des expéditions plus ou moins lointaines, souvent sous casque bleu de l’ONU.
    Le retour des conflits sur notre continent, et sur le territoire national les attentats de masse, ont pu de nouveau rendre palpable et concret aux yeux de beaucoup de citoyens, l’utilité de nos armées, et redonner un sens plus aigu à leurs missions.
    Thomas Pesquet a le droit de changer d’avis comme tout un chacun, et il faut se féliciter que ce soit dans ce sens plutôt que l’inverse.
    Si un jour un conflit majeur éclate, on aura besoin de toutes les compétences, et pas seulement des fanas milis depuis leurs 18 ans , ni des carriéristes qui comme dans d’autres professions, ne sont pas toujours les plus compétents (euphémisme).
    Des profils diversifiés au contraire peuvent apporter, comme le soulignaient d’ailleurs des officiers qui se félicitaient du temps de la conscription, de l’apport réel des appelés qui n’étaient pourtant pas des guerriers dans l’âme.