Le français Naval Group n’a pas encore décidé de participer au programme des futurs sous-marins canadiens
Dans son dernier document d’orientation stratégique, intitulé « Notre Nord, fort et libre : une vision renouvelée pour la défense du Canada » et censé donner le détail des investissements devant être réalisés dans les vingt prochains années, le gouvernement canadien n’avait pas explicitement mentionné l’achat de nouveaux sous-marins.
« Nous étudierons les possibilités de renouvellement et d’expansion de notre flotte de sous-marins pour que la Marine royale canadienne [MRC] continue d’agir comme élément de dissuasion sur les trois côtes grâce aux sous-marins à propulsion classique, capables de naviguer sous la glace », avait-il seulement indiqué.
Pour rappel, le Canada dispose actuellement de quatre sous-marins à propulsion diesel-électrique acquis d’occasion auprès de la Royal Navy à la fin des années 1990, pour 750 millions de dollars canadiens [CAD]. Depuis, ces derniers ont probablement passé plus de temps en cale sèche ou à quai qu’en mer…
Ces dernières années, des rapports parlementaires ont soutenu le projet d’acquérir 12 nouveaux sous-marins pour permettre la MRC de protéger les approches et les voies maritimes du Canada ainsi que prendre part aux « opérations de haut niveau » de l’Otan.
Aussi, en juillet 2021, la MRC a lancé le « Projet de sous-marins de patrouille canadiens » afin de préciser ses besoins opérationnels et d’examiner toutes les options susceptibles de les satisfaire. Il ne s’agit « pas d’engager le gouvernement dans un plan d’action spécifique, mais de faciliter une décision éclairée en cas de besoin », avait alors expliqué Dan Le Bouthillier, un porte-parole du ministère canadien de la Défense.
Quoi qu’il en soit, le 10 juillet, en marge du sommet de l’Otan, à Washington, Ottawa a annoncé que le processus visant à acquérir « jusqu’à 12 sous-marins à propulsion classique » venait d’être lancé.
Selon les explications données par le ministère canadien de la Défense, il s’agit d’abord de « solliciter officiellement l’industrie », avec une demande d’informations devant être émise d’ici l’automne prochain pour obtenir de « plus amples renseignements sur l’approvisionnement, la construction, la livraison et les capacités opérationnelles des soumissionnaires potentiels qui peuvent construire des sous-marins pour le Canada ».
Le communiqué du ministère canadien précise que « cette acquisition permettra au Canada de resserrer les liens avec ses alliés et partenaires, d’établir un partenariat stratégique qui non seulement assurera la livraison des sous marins en soi, mais qui créera également une relation durable entre le Canada et son ou ses partenaires stratégiques pour soutenir la formation du personnel et le partage de l’information ».
Sans attendre le lancement de cette procédure, en lien avec la Norvège, l’Allemagne a déjà pris date en proposant au Canada un « partenariat stratégique » pour protéger les voies maritimes de l’Arctique ainsi que celles de l’Atlantique-Nord. L’objectif de Berlin est de convaincre Ottawa de prendre part au programme de sous-marin U212CD, conduit par ThyssenKrupp Marine Systems [TKMS] au profit de la Deutsche Marine et de la Marine royale norvégienne.
Mais le sous-marin de type U212CD n’est qu’une option parmi d’autres. Ainsi, proposant le KSS-III Batch 2, lié à Hyundai, le sud-coréen Hanwha ne manque pas de souligner qu’il a noué des partenariats avec une demi-douzaine d’entreprises canadiennes, ce qui pourrait être un élément déterminant dans la décision d’Ottawa.
Associé à Damen pour défendre la candidature du C-71 Oceanic, le suédois Saab a adopté la même approche. « Nous avons un historique de collaboration réelle avec l’industrie locale et nous avons hâte de participer au processus à venir concernant les sous-marins canadiens. Les sous-marins de Saab sont présentement mis en œuvre par la Suède, l’Australie et Singapour », a ainsi souligné Simon Carroll, le PDG de Saab Canada, dans les pages du journal La Presse.
L’espagnol Navantia s’est aussi déclaré candidat, avec le S-80, dont le premier exemplaire, l’Isaac Peral, a récemment été livré à la marine espagnole, après des années de retards. Décrocher le marché canadien lui permettrait d’assurer son plan de charge après la construction du quatrième et dernier exemplaire commandé par Madrid. En outre, ses chances ne sont pas à négliger dans la mesure où le système de combat de son sous-marin est fourni par l’américain Lockheed-Martin, ce qui pourrait faire pencher la balance de son côté.
Un autre candidat possible est le sous-marin Taigei, conçu par le tandem japonais formé par Kawasaki et Mitsubishi Heavy Industries. Reste à voir s’il sera effectivement proposé au Canada… D’ailleurs, les industriels nippons n’ont rien dit au sujet de leurs intentions.
Enfin, venant d’infliger un revers à TKMS et à Saab / Damen lors de l’appel d’offres lancé par les Pays-Bas pour se procurer quatre nouveaux sous-marins, le français Naval Group fait figure d’éventuel favori, avec le Shortfin Barracuda. Pour autant, a rapporté La Presse, sa participation à la procédure canadienne n’est pas encore acquise.
« L’annonce du Canada est celle d’un projet stratégique d’ampleur qui pourra s’avérer très structurant pour les industriels qui se positionneront, il nécessite d’être étudié rigoureusement en amont de toute décision », a en effet expliqué un porte-parole du constructeur naval français au journal québécois.
Le coût du programme canadien est estimé à au moins 60 milliards CAD… Ce qui laisse augurer une compétition âpre entre les soumissionnaires. Toujours d’après La Presse, certains d’entre eux se sont attachés les services de lobbyistes. Ce serait ainsi le cas de TKMS, de Saab et du tandem Hyundai / Hanwha.
« Les inscriptions publiques au Registre des lobbyistes montrent que les Allemands, les Suédois et les Coréens ont multiplié les approches auprès d’élus, de hauts fonctionnaires, de sénateurs et de représentants du bureau du premier ministre ou du Bureau du Conseil privé afin de parler du contrat à venir », avance le journal.
Cela étant, l’acquisition de sous-marin ne se résume pas qu’à une transaction commerciale, assortie de compensations industrielles et technologiques. Elle suppose des accords gouvernementaux afin, par exemple, de faciliter les échanges d’informations classifiées.
Même si le scénario AUKUS est dans toutes les têtes, et qu’il est évident que cette compétition sera avant tout politique et dirigée en sous-main par Washington, Naval Group ne peut pas faire l’impasse sur un tel marché.
Le Shortfin Barracuda initialement conçu pour l’Australie est à l’évidence une base solide, dont le développement a déjà été financé (merci l’Australie) et le design récemment adopté par les Pays-Bas. Il est parfaitement logique que Naval Group dépose une offre sur cette base, techniquement et financièrement très compétitive.
Il serait cependant dommage de s’arrêter au dépôt d’une telle offre. A l’image de l’Allemagne qui tente de court-circuiter la compétition à venir en proposant un « partenariat stratégique » au Canada, la France pourrait prendre les devants et proposer en marge de l’appel d’offres au Canada quelque chose que les autres compétiteurs ne pourront pas faire : une option « propulsion nucléaire ». Ce partenariat pourrait prendre modèle sur celui en cours avec le Brésil, qui construit avec notre aide son 1er sous marin nucléaire. On pourrait également proposer aux canadiens un mix avec 6 SNA dérivés du Barracuda, et 6 Shortfin Barracuda à propulsion conventionnelle (c’est un exemple).
Certes, la demande du Canada porte sur des sous marins à propulsion conventionnelle (tout comme l’était la demande initiale des australiens…), mais pour naviguer sous la glace, rien ne remplace la propulsion nucléaire. Et cette offre serait de toute façon une offre à part, volontairement posée sur la table en dehors de l’appel d’offres, dans le cadre d’une proposition d’Etat à Etat.
Le but serait de prévenir un scénario à l’australienne, avec une proposition de dernière minute (et plus ou moins mal ficelée…) portant sur des SNA britanniques et/ou américains qui viendrait alors stopper l’appel d’offres en cours. Dans l’hypothèse où cela devrait arriver, les canadiens disposeraient alors sur la table d’une offre française en bonne et due forme pour des SNA, qu’ils pourraient alors comparer avec l’offre américano-britannique. Côté français, sans naïveté ni sans préjuger du choix final des canadiens, on observera que nous n’aurions rien à perdre dans un tel scénario… quitte à se battre, autant se battre jusqu’au bout !
Je pense que ce n’est pas possible pour les 6 SNA. Nos capacités de production de chaufferie nucléaire ne doivent pas être loin du max. Difficile d’en ajouter 6 au plan de charge actuel
D’autant plus que la production de nos turbines par Alstom semble toujours soumise à la bonne volonté de General Electrics.
Et c’est reparti..!
Pour la centième fois..(quoique en disent en boucle les contributeurs à agenda politique) il n’y a aucun rapport avec Alsthom…
Turbines marines hyper classiques tres compactes, plein de fabricants
Quoi qu’en disent en boucle les contributeurs à agenda politique, pas « quoique en disent en boucle les contributeurs ».
https://vitrinelinguistique.oqlf.gouv.qc.ca/21571/la-grammaire/les-homophones-grammaticaux/les-homophones-quoique-et-quoi-que
https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Arabelle_Solutions
« Le 31 mai 2024, EDF reprend officiellement les activités nucléaires de GE Vernova (ex-GE Power) qui a succédé à General Electric, dont la maintenance et la fabrication des turbines Arabelle. Frédéric Wiscart, actuel PDG de GE Alstom Nuclear Systems (GEAST), devient président d’Arabelle Solutions, nouveau nom de GEAST au sein d’EDF. Bernard Fontana, président de Framatome, également filiale d’EDF, est nommé président du conseil d’administration d’Arabelle Solutions.
Dans le cadre de la cession, Arabelle Solutions est complétée des activités mondiales de GE Steam Power (hors Amérique), également issues du rachat de 2015 d’Alstom Power par l’ancien conglomérat américain General Electric. Freshfields Bruckhaus Deringer (‘Freshfields’) a conseillé EDF dans le cadre de la finalisation de l’acquisition des activités nucléaires de GE Vernova, portant sur l’îlot conventionnel des centrales nucléaires, comprenant les activités de maintenance et de fabrication des « turbines Arabelle », à l’exception des activités de services sur le continent américain. »
Les turbines des sous-marins ne sont *toujours pas* produites par Alstom.
Elles sont produites par Converteam, filiale de GE depuis… 1999.
D’autant plus qu’Alstom ne produit pas de turbines pour les soums nucléaires, qui sont construites par Thermodyn au Creusot, filiale de Baker Hughes, boîte américaine, qui est ou fut sous le giron de GE.
https://www.opex360.com/2014/05/09/qui-fournit-les-turbines-des-marins-nucleaires-de-la-marine-nationale/
Ca finira bien par rentrer une bonne fois pour toute…
Les turbines Alstom n’équipent pas les sous-marins.
Oublie la propulsion nucléaire au Canada. Il n’y aura jamais unanimité politique à ce sujet. Et l’opinion publique est négative à ce sujet.
Et je te dirais aussi que les américains ne l’accepterais pas. Ils ne l’ont, peut-être, pas accepté dans les année ’80 lors de l’idée d’achat des Rubis.
https://en.wikipedia.org/wiki/Canada-class_submarine
L’opinion publique australienne n’était pas non plus favorable au nucléaire… on peut même dire qu’elle y était franchement défavorable, bien plus qu’au Canada. Et pourtant, après quelques pressions américaines sur les dirigeants australiens, on a vu le résultat. Gageons qu’il pourrait en être de même au Canada.
Dans le contexte géopolitique actuel et avec le risque d’un conflit majeur avec la Chine, les USA ont un intérêt majeur à voir leurs alliés dotés de SNA, dans les délais les plus cours possible. Bien sûr, si ils le peuvent, ils préfèreront des SNA américains ou britanniques, à l’image de ce qui a été proposé à l’Australie.
Cependant, compte tenu des difficultés de la construction navale US, et des limites des chantiers navals britanniques, il n’est pas du tout certain que les US et la GB pourront rééditer ce type de proposition (on se demande déjà comment le contrat australien pourra être honoré, et à quelle échéance…). Il existe donc réellement un espace pour une proposition française en la matière.
@HMX……
Espace d’autant plus réel, que le nucléaire de nos SNA est de qualité civile, et de fait n’entre pas dans le cadre de la non prolifération…
Pour l’Australie, les jeux étaient fait avant l’annonce… pour le Canada, les instances politiques françaises ont déjà dû aviser les canadiens de cette possibilité nucléaire.
Mais il n’en demeure pas moins que le « royal (e) » de l’appellation des différentes forces militaires ou policières canadiennes, vient de l’actuel roi d’Angleterre, et que l’administration américaine a les coudées franches au sein même des institutions canadiennes, et ce malgré que Bombardier ait été sauvé du rachat et de son rapide démantèlement par Boeing, par Airbus, et donc principalement la France.
Les américains ne l’accepteraient pas.
Aucune urgence, NG a tout son temps et a raison de voir venir, il ya plus urgent
Si cela se concretise les Japonais et Naval seraient bien placés car ils proposenr des approches de soums oceaniques de chasse
Le Gouvernement Fédéral Canadien (pour combien de temps?)se pose la question d’avoir une sous marinade?
Quoi , quand, ou ?
Le Canada n’a pas de volonté politique,de doctrine, de personnels et d’argent.Pour le moment il n’y a que de la com politique (nice to have..)et beaucoup de lobbystes..
Si ils étaient serieux il prendraient des SNA car ils ont contrairement aux AUS une tres grosse indus nucléaire
C’était leur choix vers 1987 ou les US ont mis leur veto sur les Rubis ou des SNA brit.C’est tres documenté et public
Ils ont acheté,dépités, des soums d’occase Brit ce qui se revela catastrophique et a détruit en pratique la soumarinade canadienne (Un equipage qui sort au mieux une fois par an, dans l’embouchure du St Laurent en été avec un soum sur 4 en etat..et cela depuis 30 ans..
Ils ont 2 façades , l’une sur le Pacifique …est en face du Pugdet Sound /Bremerton USNB..et de l’Alaska ..il y a du monde..et comme l’USN n’est pas leur »ennemi conventionel » cel risque d’être chaud pour un méchant
L’autre sur l’Atlantique ou en effet le detroit de Baffin, le Labrador sont plus sensibles mais ou les distances, les courants et les conditions de mer dictent des SNA On parle de plusieurs milliers de km de transit depuis St Jean de T. Neuve et Groton est encore plus loin.(Vrai valeur ajoutée là)Face à des courant de 5 noeuds , courant,l’AIP fait du surplace..Missile de croisiere pour attaquer la Siberie ? (cela pour les propositions Coréennes)
On protège les Caraibes à partir d’une unique base à Brest sans point d’appui,?Il faut du lourd et des equipages, car les transits consomment enormement de potentiel technique et humain.De plus les Russes connaissent un peu la navigation dans le grand N.
Autant acheter une tapée de P8, de capteurs divers et variés avec des equipages (rares au Canada) qui rentrent à la maison tous les 3/4 jours
Tu avais l’air crédible jusqu’à temps que tu dises que les sous-marins font une sortie dans le St-Laurent. Les 4 sont basés sur la côte Pacifique présentement… Aucun à Halifax…
Je suis officier-mécanicien dans la marine marchande, les côtes de Terre-Neuves et de la Nouvelle-Écosse est mon terrain de jeux. Des milliers de kilomètres entre St.John’s et Groton, n’abuse pas.
Meilleur la prochaine fois.
Pas vraiment
Les soums Canadiens ont été affectés très longtemps à 50 % sur le Pacifique et à 50 % sur l ‘Atlantique
Le seul dispo (statistiquement ou à eclipse) a été mis sur le Pacifique,c’est possible, pas a jour désolé
Groton est la principale base USN, vous avez mal compris mon propos et sa signification
Par contre les faits sont têtus, il y a plus de 30 degres de latitude entre Saint John et le passage du NO soit 1800 nautiques à vol d’oiseau (plus de 3300 km) Ce passage s’etend un peu..entre l’E et l’O..!
Un article de « La Presse » (bon journal de Montreal.) de ce jour le 9 aout: « des sous marins ..pour quoi faire? »
Les côtes sont.
il est surtout aberrant, qu’un partenariat et qu’un achat de fourniture militaire stratégique, soit décidé par les politiques plutôt que les militaires. l’achat d’une arme stratégique devrait être pour plus de la moitié du choix réservé aux militaires, une fois les enjeux futurs et communes ont été validés par les gouvernements. dans le domaine maritime il me semble sans trop m’avancer que notre sous-marinade est la plus efficiente, connaissance de son environnement, chasse, convoyage, patrouille, écoute…et que notre industrie aussi petite soit t’elle à conservé son savoir faire…
Le canada fait parti du club très fermé des Five eyes, donc peut de chance de voir la France gagner un contrat avec un pays qui a toujours acheté américain.
Maintenant on connait le problème des américains, incapable de fournir les australiens dans leur contrat Aukus, donc le choix va etre compliqué, mais les américains ont l’art d’arriver à persuader d’acheter US meme quand ils ne sont pas capable de fournir.
commentaire à côté de la plaque les canadiens ne veulent pas de nucléaire donc il n’est pas question de soum uesse ici
en revanche, il serait intéressant de connaître les raisons de la réserve de Naval sans trop mettre en avant cet aspect qui n’ira pas sans irriter les anglos, le lien avec les Canadiens français doit être utilisé à fond
Les australiens ne voulaient pas de soum nucleaires non plus. D ailleurs ils se sont assis sur tous les traités de non prolifération et anti nuc qu’ils ont signé.
les australiens n’ont pas changé d’avis parce que, d’un coup, ils voulaient du nucléaire, mais ils voulaient définitivement entrer dans un partenariat renforcé avec les ricains depuis que les relations avec la chine – qui était leur premier partenaire économique ont tourné au vinaigre
de toute façon, comme ça a été souligné par d’autres, ce genre de comms -comme ceux qui m’ont répondu – relève plus de l’agitation pavlovienne que de l’analyse : aucun des candidats en lice n’appartient au premier cercle de l’Empire
exactement….le retournement du gouvernement a été spectaculaire là dessus et l’avis de la population balayé d’un revers de main…donc TOUT est possible…sachant que aucun candidat ne pourrais offrir le mix conventionnel/nucléaire
Aucun candidat ne pourrait.
Les traités qu’ils ont signés.
Les Australiens aussi souhaitaient des soums conventionnels au départ…..
Et puis AUKUS……
La demande canadienne est en substance « chers amis de l’industrie, donnez-moi les infos sur vos savoir-faire industriels afin que je puisse juger qui est le meilleur partenaire et avoir de la matière pour rédiger mon cahier des charges ».
Comme personne ne filera son savoir-faire, ce genre de procédure finit souvent en surenchère marketing où chaque industriel va brasser de l’air chaud pour évangéliser et éduquer le client, lequel va en redemander et ainsi perdre de vue son besoin réel pour se concentrer sur la comparaison entre industriels.
Bref NG n’est semble-t-il pas emballé pour jouer ce rôle où le risque est d’éduquer gratuitement le client pour ensuite servir de lièvre.
exactement, il est urgent pour Naval groupe de nouer un partenariat ou carrément proposer d’ouvrir une usine dans la province de Québec ce qui après les derniers coups tordus de l’état fédéral dans l’aviation, devrait déclencher un lobbying exacerbé de nos cousins
Depuis la conquête du Canada par les anglais, les francophones ne sont pas l’armature militaire ni administrative du pays. Sauf à être plus anglo saxons que leurs envahisseurs…
vue assez superficielle : les Premiers emblématiques – pour le meilleur ou pour le pire se sont appelés Laurier, Trudeau (père), Chrétien (moins), ou Trudeau (sourcils)
Les Canadiens français pèsent moins dans l’équation démographique – surtout qu’ils ont cessé cette natalité proliférante qui les a sauvés en tant que peuple distinct, mais politiquement parlant, ils pèsent plus dans l’équation politique que ça n’a pu être le cas par le passé (merci les réformes du père Duplessis, quand t’as du pognon et qu’en plus t’es bruyant, on t’écoute un peu plus))
Naval Group attend que l’appel d’offre soit officiellement lancé, plutôt que de faire comme ses concurrents qui se jettent dessus comme des morts de faim alors qu’ils n’ont même pas encore les spécifications attendues par les canadiens.
Les australiens non plus.
@Czar Lisez la charte des Five Eyes et vous découvrirez l’obligation d’un membre de partager les technologies embarqué avec tous les membres du club. Dassault Aviation à peut être abandonné/renoncé à l’appel d’offre avec le Canada pour cette même raison. Attendons le déroulement de cette information. Plusieurs fabricants pourront répondre au souhait du Canada d’avoir des sous-marins a propulsion conventionnelle.
et donc ? dans le cas de l’australie, on fournissait la coque et et les ricains l’appareillage électronique on serait donc dans ce cas de figure arrêtez de vous exciter les ricains sont déjà pas sûrs de pouvoir faire les soums australiens , ils ont certainement pas envie de rajouter un problème d’instruments de mesure avec manuels ilingues
Vous pensez réellement que les USA partage leurs technologies avec fes subalternes ?
Les technologies embarquées.
c’est votre commentaire qui est à coté. Vous avez oublié Aukus ? les australiens partait pour du conventionnel, ils ont changé en cours de route pour le nucléaire dès qu’ils ont pu intégrer AUKUS. nul doute que les américains leurs proposeront d’intégrer AUKUS et je vois mal le Canada, qui a toujours été à la botte des américains, refuser. Et je vois mal les américains laisser le Canada à d’autres. C’est leur chasse gardée. On l’a vu avec les fameux F-35 que le Canada ne voulait absolument pas, et au final ils ont fini par le prendre. ils sont totalement soumis.
« et je vois mal le Canada, qui a toujours été à la botte des américains, »
ouais c’est d’ailleurs pour ça qu’ils ont fait la guerre du vietnam, comme les australiens, hien
jt’te ressers un jaune ?
Faire un parallèle entre un contrat de SM et la guerre du vietnam, fallait oser le faire. Ca montre à quel point votre argumentation est capillotractée.
Les Australiens partaient.
Les US ne proposent pas de soum conventionnel.
D’ailleurs, quel « Five Eyes » produit du conventionnel ?
Toujours acheté canadien? Veuillez vérifier vos sources. Oui, pour être honnête, nous achetons beaucoup américains, mais pas que.
https://en.wikipedia.org/wiki/List_of_equipment_of_the_Canadian_Army
@albert Faire capoter un contrat avec l’Australie est une chose, mais diminuer encore plus la puissance d’un voisin stratégique en est une autre. Le pragmatisme Américain peut jouer dans cette affaire. Meme si il y aura du matos LM, je pense que Naval Group doit tenter sa chance. Tout le monde sait que les sous marins Français sont meilleurs que les pays qui ont fait des propositions. A voir également aussi le futur trio entre les nouveaux présidents Américains Canadiens et Français car ça sera une décision politique.
« entre les nouveaux présidents Américains Canadiens et Français »
on sent l’expert-3ème dan de pastaga qui parle, là, et pas simplement pour le cocorico grotesque sur « nous qu’on est mécaniquement meilleurs passque quand même »
tiens un indice-olive pour alimenter tes réflexions d’élite: le « président canadien » ( sans ‘s’, y en a qu’un seul s’appelle charles III)
Pour faire un trio avec le « président » canadien, ça va être compliqué.
Je peux, tu peux, il peut : verbe pouvoir.
Peu : une faible quantité.
Peu de chances.
Une partie. La partie d’un tout. Faire partie de. Être partie à un procès.
Un parti. Un parti politique. Le Parti québécois. Un bon parti. En prendre son parti.
Partir. Être parti. Il est parti au Canada.
Une party. Une garden-party. Une surprise-party.
Le Canada fait partie du club.
Même si répondre à un appel d’offre coûte de l’argent, 12 sous-marins à construire, ça ne se refuse pas.
D’autant qu’on peut le dire, le Shortfin Barracuda est supérieur à tout ce qui se fait actuellement et peu surfer sur les succès engrangés par les derniers succès de NV.
Mais voilà : AUKUS a laissé des traces. Et la France ne fait pas partie des Fives Eyes, et garde une certaine indépendances face aux directives qui ne manqueront pas de venir de Washington quant au choix de sous-marins pour le Canada. Les autres soumissionnaires, non, et en particulier Allemagne, Japon et Corée.
Donc, réfléchir.
ça coute de l’argent mais aussi surtout des efforts qui ne seront pas engagés sur d’autres marchés, comme l ‘Arabie Saoudite, le Maroxc, l’Argentine etc
ouais c’est sûr que ce serait con de claquer du pèze pour un appel d’offre canadien alors que y a celui de l’argentine qui nous tend les bras et qu’est d’autant plus intéressant qu’il ont pas un peso pour payer.
Je crois que les canadiens ne répèteront pas les erreurs des australiens, enfin d’une partie de la classe politique, et sauront d’abord écouter les futurs « utilisateurs » de l’outil choisi…..
AUKUS a laissé des traces peu flatteuses en soulignant l’absurdité qui découle de cette bassesse. Industriellement les Five Eyes ne peuvent rapidement répondre aux impératifs opérationnels.
Sauf pour les US à augmenter la présence dans ces eaux voisines du Canada il sera difficile de faire face à une expansion des incursions russes et chinoises dans cette zone éminemment stratégiques pour les deux pays. Cela ne se fera pas sans conséquences aussi est il dans l’intérêt des USA de voir le voisin canadien prendre plus ostensiblement sa part de « surveillance » des approches du continent Nord-Américain….
La « réponse » française reste la plus pertinente, attendre de voir si les sous-mariniers canadiens seraient fiers de voguer sur un navire français sachant être sur une machine exceptionnelle et sûre….
L’engouement ça se provoque en mettant en exergue les capacités du produit de Naval Group. Les meilleurs représentants seront brésiliens, indiens et néerlandais pour vanter les qualités du sous-marin français….
Douze machines, il faut des personnels pour les armer. Convaincre d’embarquer pour aller se frotter aux russes et chinois en ayant le meilleur sous-marin c’est plus facile….
Si les politiciens peuvent se garder de s’occuper d’affaires auxquelles ils n’entendent pas grand-chose cela sera parfait…
Que les canadiens regardent les déboires de l’Air Force avec le KC-46 ou le F-35, ils comprendront que tout ce qui vient des USA ne peut être auréolé de toutes les qualités…
Vous pourriez essayer de vous arranger avec Albert pour lui emprunter le « t » qu’il a en trop sur son « peu » pour le mettre sur votre « peut » où il manque.
Le Shortfin Barracuda peut surfer.
Je pense que nos amis américains, vont une nouvelle fois mettre en place le système AUKUS… (gant de velour), et enfermer le Canada dans son giron (main de fer).
Par contre, Naval Group peut se servir d’une partie du pognon versé par l’Australie pour concourir quand même, cette entreprise n’y changera probablement rien face aux state’s, mais affermira sûrement la supériorité de son Shortfin Barracuda sur ce que les autres proposent… et ça peut servir sur d’autres marchés!
Pour les gants comme pour les autres vêtements, c’est du velours.
@Tisserand…..
Oui, merci.
le Canada faisant partie des five-eyew, naval group ne devrait pas participer à la compétition.
c’était la raison qui avait empêché Dassault de participer à la compétition pour le remplacement des F18. estimant qu’il était impossible à un non five-eyew de l’emporter.
ce qui était vrai pour les avions le sera encore plus pour les sous-marins.
de plus l’article oublié la possibilité que les USA pousse le Canada à rejoindre le club AUKUS
Sauf qu’aucun des candidats déclarés ne fait partie des Fives Eyes…
Le « les » dans « les USA » fournit une utile indication quant au fait que cette abréviation appelle le pluriel.
La possibilité que les USA poussent le Canada.
heu, on ne va pas participer ????
c’est tout taillé pour le shortfin barracuda
Bien sûr que si ! Seulement, Naval Group attend que l’appel d’offre soit officiellement lancé, plutôt que de faire comme ses concurrents qui se jettent dessus comme des morts de faim alors qu’ils n’ont même pas encore les spécifications attendues par les canadiens.
Les canadiens espèrent qu’ils y participeront pour faire baisser le prix des sous-marins qu’ils ont prévus d’acheter aux américains quoi qu’il arrive. Les américains joueront le jeu et se rattraperont ensuite sur des dépassements de coûts et rajouts d’options.
Les USA ne produisent pas de sous marins conventionnels. Ils n’ont donc rien à vendre au Canada.
Lockheed Martin à plein de trucs à vendre, nuc ou pas.
@Bastan……
Les américains ne vendront pas plus de soums aux canadiens qu’aux australiens.
Ils ne le peuvent pas sans faire assoir l’ensemble de ses « ennemis » sur la non prolifération nucléaire.
Et là, il n’y a pas que des chaufferies de navires en cause… des tas de missiles à tête (s) nucléaire pourraient êtres installés chez de nombreux opposants à la politique américaine.
Seule la France peut offrir ce choix.
Nos amis canadiens vont se voir
« invités » a ne pas choisir une propulsion nucléaire, que seule la France peut leurs fournir.
Chien échaudé craint l’orage…
Aujourd’hui, il est encore plus difficile de faire confiance, quand la maison-mère (les Britanniques) s’écroulent depuis 1996. 28 ans à rattraper la confiance dans Poutine, le Brexit, etc… La perfide Albion, qui nous a tant aidé au XXe siècle ne peut plus se reconnaître!
Il vaut mieux vivre comme Dieu en France, selon uns formule Prussienne (wie Gott in Frankreich) !
Les canadiens vont certainement rejoindre l’alliance AUKUS…
«Le coût du programme canadien est estimé à au moins 60 milliards CAD» (soit 40 milliards d’euros), les américains ne laisseront pas passer ce genre de contrat.
Pour amener quoi ?
ils n’ont rien à offrir et il n’y a rien à acheter : ni les US ni l’Angleterre n’ont les moyens techniques de fabriquer des sous-marins en plus.
Les américains vont le laisser passer, comme vous dites, parce qu’ils ne voudront pas avoir un pays trop fort et concurrentiel pour empêcher leurs sous-marins de monter dans le Grand Nord. Les américains passent illégalement dans les eaux canadiennes pour atteindre le nord, du moins du côté Atlantique. Ils sont été contre l’achat de SSN dans les années ’80, et ça va continuer comme ça.
Le terme « très structurant pour les industriels » signifie que le contrat à discuter sera bourré de contraintes de tous ordres. Naval Group prend son temps et laisse les autres jouer dans la cour de récréation avant d’y entrer.
Le programme est alléchant mais vaut il la peine pour la France d’y répondre quand ont connait la proximité du Canada avec les USA en matière d’armement et d’allégeance politique.?
Laisser jouer le rôle du lièvre par un où plusieurs pays et pendant ce temps, charge à Naval Group de bâtir les partenariats opportuns et sûrs si il souhaite participer à cette compétition.
Mais que pèse 12 sous marins alors que le marché dans les 10 ans représentera plus de 50 unités avec des pays en partie déjà acquis par ReTex au savoir faire de Naval Group .
Malgré tout, souhaitons bon courage et remercions le groupe AUKUS pour l’expérience acquise par Naval Group en matière de gros contrat foireux sans oublier la Hollande qui a profitée de cette expérience avec sa dernière acquisition.par ReTex
Que pèsent 12 sous-marins.
La Hollande qui a profité.
Les USA ne laisseront jamais le Canada acheter du matos français, il faudra mettre des system de LM dedans et ils feront tout pour faire capoter le projet. C’ est un CAUKUS en puissance.
Oui comme pour le programme australien SEA 1000 où finalement Naval group et les sous traitants français étaient dangereuses exposés dans une conduite de projet peu inclusive.
Le Canada est encore plus soumis aux « amicales » pressions américaines que les australiens.
Tant pis…
https://meta-defense.fr/2024/08/06/scorpene-evolved-atouts-marche-50-2035/
https://meta-defense.fr/2024/08/06/scorpene-evolved-marche-50-navires-2035/
Si c’est pour se faire couillonner par les anglo-saxons comme en Australie ou avec le f35, ça sert peut être à rien d’y aller…
oui en bons français, n’essayons même pas..
Pourquoi les canadiens ne demandent-ils pas aux rosbifs et aux US? Ce serait cohérent.
@ bonnechancemonpapa
parce que les US ne font pas de sous-marins pour d’autres marines que la leur: ils sont grands, gros, nucléaires et cher.
les actuels sous-marins en service en Australie sont Britanniques. d’immondes merguez qui n’ont jamais pu donner satisfaction.
des Britanniques, les Canadiens vont spontanément prendre les frégates.
et comme elles sont pleines de promesses, c’est pas gagné qu’elles fonctionnent tout de suite et comme prévu : ça ressemble à une moquerie, mais c’est du factuel… quand la mariée est jeune et belle… il faut prendre le temps des réglages, mais la patience ne suffit pas toujours.
les Allemands recherchent des partenariats avec les US. la question est seulement de savoir si les « petits » soums pourront satisfaire les Canadiens.
Les sous-marins américains ne sont pas « cher », ils sont chers.
Après le verbe être, « cher » est un adjectif et s’accorde (cher, chère, chers, chères).
C’est après un verbe d’appréciation (payer, acheter, coûter, valoir, revenir, vendre, …) que « cher » est un adverbe et est invariable.
Des sous-marins qui sont chers, des sous-marins qui coûtent cher.
« les actuels sous-marins en service en Australie sont Britanniques. »
Non, conception suédoise / Kockums.
pardon. et oui, c’est les sous-marins canadiens qui sont Britanniques.
n’empêche que leurs disponibilités font passer les Collins Australiens pour une bonne affaire.
c’est dire.
@bonnechancemoncerveau
C’est tt simple… pour d’abord essayer de faire baisser leur prix…
Ils ont raison d’attendre car normalement le Canada doit entrer dans l’Aukuss, et il est quasi certain que les Usa ne laisseront pas le Canada acheter Français. De plus, ils faut se souvenir de notre mauvaise expérience avec les espagnols. Donc le mieux est de ne pas se précipiter et d’attendre un peu, car nos autres concurrents sont quasiment en transe émotionnelle, et oublient que c’est nous qui avons le meilleur matériel.
> « l’acquisition de sous-marin ne se résume pas qu’à une transaction commerciale, assortie de compensations industrielles et technologiques. Elle suppose des accords gouvernementaux afin, par exemple, de faciliter les échanges d’informations classifiées. »
… Elle suppose surtout et avant tout d’acquérir le meilleur sous-marin possible, à même d’offrir une supériorité militaire sur l’adversaire.
Tout le reste est « censé » être secondaire …
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De fait, les fabricants des 2 meilleurs sous-marins possibles pour le Canada – le japonais Kawasaki avec le Taigei et le français Naval Group avec le Shorfin Barracuda – sont justement ceux qui ne se sont pas encore précipités comme des camelots pour cet appel d’offres canadien … même pas encore ouvert officiellement.
… j’aurais même tendance à dire que ce sont les 2 seuls fabricants à pouvoir se faire désirer.
Et surtout, suite à l’affaire AUKUS, chacun d’eux seraient bien avisés de demander des gages avent d’investir temps et argent dans une telle étude projet.
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Après, entre Japon et France, je dirais avantage à la France et NG, tout simplement pour une raison géographique (en dehors de la plus grande proximité culturelle et militaire, au sein de l’OTAN, de la France avec le Canada) : la façade pacifique du Canada est minuscule (autour de Vancouver, tte la bande côtière littorale d’Amérique du Nord est US : Washington state + Alaska).
A l’inverse, la façade Atlantique du Canada est immense … et c’est aussi le bassin majeur de notre MN,
cela pouvant rendre les choses bcp plus simples tant pour l’industrialisation/entretien, que pour la coopération militaire ensuite.
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Selon moi, y-a pas photo. Les Shortfin Barracuda est de très loin le meilleur candidat possible.
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A noter aussi que si NG ne se précipite pas non plus, c’est parcequ’elle bénéficie d’un carnet de commande solide, avec déjà 2 lignes d’assemblage à gérer sur Cherbourg : l’une pour les SNA Suffren, puis les SNLE-3G,
et l’autre pour les Sous-Marins classiques (SSK), d’abord ceux des Pays-Bas, puis pourquoi pas ceux de pas mal d’autres prospects en cours … et la liste est assez longue pour penser qu’il y de très bonnes chances pour que le carnet de commande de l’arsenal NG de Cherbourg s’allonge encore un peu … car tous les prospects n’exigeront pas (ou ne pourront pas exiger) d’avoir une ligne d’assemblage en local (car cela représente un surcoût vraiment conséquent).
https://meta-defense.fr/2024/08/06/scorpene-evolved-marche-50-navires-2035/
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Dans tel contexte, NG doit aussi bien estimer ses priorités et ses capacités, tant commerciales (incluant le volet juridique) qu’industrielles, … notamment en fonction de la rentabilité, mais aussi en fonction des avantages de long terme pour l’avenir de l’entreprise et des capacités industrielles et militaires françaises (tous les projets et clients ne représentant pas tous le même intérêt de ce point de vue).
Vous vous trompez pour le Pacifique. L’historique sous-marinières canadienne est dans le Pacifique. Elle commence lors de la première guerre mondiale, la ville de Vancouver a acheté des sous-marins pour la protection côtière. La base de sous-marins et le chantier maritime pour la maintenance de la classe Victoria est a Esquimalt (Victoria). Et la plus grande menace sous-marinière est présentement dans le Pacifique avec la Corée de Nord, la Russie (n’oubliez pas la flotte du Pacifique nom de dieu!!!) et la Chine.
@SimLabeng
Merci pour votre réponse.
Si je me trompe pour le Pacifique, alors vous devez réaliser que votre gouvernement se trompe encore plus que moi dans son cahier des charges actuel.
Je m’explique.
On ne peut pas trop comparer la guerre sous-marine des 1ère et 2ème guerres mondiales avec celle d’aujourd’hui. Plus du tout même.
Et comme vous venez de l’écrire, les sous-marins basés à Vancouver à ces époques ont essentiellement servi à … de la protection côtière … à une époque qui date d’avant l’ère atomique, et d’avant l’ère des SNLE.
(et on ne va pas trop parler des sous-marins canadiens actuels qui ne naviguent presque pas, hélas … et qui ne connaissent que trop bien les cales sèches, comme celles d’Esquimalt justement, face à Vancouver).
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Car depuis les années 60/70, tout a changé « immensément », pas du fait du Canada, mais du fait des US, qui ont installé leur unique base SNLE sur la façade Pacifique … à Kitsap … dans le voisinage immédiat de Vancouver/Seattle, et avec strictement le même chenal pour débouché océanique.
Donc autant vous dire que les US n’attendent vraiment pas après le Canada pour assurer la sécurisation complète et entière de toutes ces eaux littorales ! Le job est déjà fait par eux, pour des raisons d’ordre « stratégique » = base de SNLE de Kistap hébergeant au moins 6 d’entre eux.
Vancouver bénéficie ici d’une protection gratuite.
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Et si votre projet est vraiment de pouvoir aider les US contre Corée du Nord, Russie et Chine, en Blue Water, alors votre gouvernement se trompe de cahier des charges, car le Pacifique reste le plus grand océan du globe, et pour qu’un sous-marin y soit pleinement utile et efficient …. pas l’choix, il faut qu’il soit à propulsion nucléaire !!!
Même pour un beau et très endurant Shortfin Barracuda à propulsion conventionnelle, le Pacifique c’est vraiment très grand lorsqu’il s’agit d’aller marauder des semaines durant, à plus de 10.000 km de sa base, tout en conservant toujours la possibilité (essentielle) de pouvoir avancer longtemps … et vite si besoin …. et toujours en toute discrétion (càd sans jamais faire surface ou si peu).
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Si le Canada confirme et persiste dans son choix d’un sous-marin à propulsion conventionnelle (SSK), alors ces derniers seront bcp plus utiles et plus bcp facilement opérationnels en Atlantique et en Arctique (avec des navigations tellement plus proches de leurs bases, même si cela est déjà à qques milliers de km … ce n’est pas pareil qu’à plus de 10.000 km).
Et pour aller en Arctique pour un sous-marin canadien, depuis le Pacifique (Vancouver), le passage du détroit de Béring est le pire des choix (… c’est un peu comme le détroit de Gibraltar pour les soums du 3ème Reich lors de WW2 … un piège !).
Alors on préférera largement la route depuis la façade atlantique via les mers du Labrador et de Baffin,
sachant que du boulot en Arctique pour les sous-marins canadiens et OTAN, il y en a déjà, et il y en aura de plus en plus.
https://air-cosmos.com/article/les-etats-unis-aiguisent-leur-strategie-pour-contrer-la-russie-et-la-chine-dans-l-arctique-69204
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Et je pense que c’est précisément sur cet argument – « action vraiment utile dans le Pacifique seulement via SNA et non SSK » – que les US joueront à un moment donné pour faire faire la même volte face au Canada qu’elle a fait faire à l’Australie en disant : tu veux vraiment m’aider dans le Pacifique face à Chine et Russie ?… alors abandonne ton projet SSK, et achète des SNA ..!
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C’est déjà « cousu de fil blanc » comment dirait ma grand-mère 🙂
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On verra bien ce que la Canada fera, mais il est normal que la société Naval Group soit (très) méfiante vu le passif AUKUS, et vu la donne géographique « pour partie » comparable à celle de l’Australie.
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Et on notera tout de même ici, au passage, que si le Canada devait faire le choix d’un SNA, c’est à nouveau Naval Group qui techniquement présente le meilleur sous-marin, avec le SNA Suffren qui, tout en restant hyper-performant (sans doute au sommet), est le plus petit et le moins cher de tous les SNA … ce qui correspondrait bien mieux aux besoins du Canada qu’un énorme et hyper-cher SNA Virginia ou même SNA Astute.
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On ajoutera ici que les SNA français fonctionnent avec de l’uranium faiblement enrichi, à l’inverse des US et UK (qui carburent à l’uranium fortement enrichi de qualité dite militaire), et que de ce fait ils n’obligeraient pas le Canada à tirer un trait sur les traités internationaux qu’il a déjà signé (tout à l’inverse d’un choix de SNA US ou UK).
Savoir respecter sa propre signature, c’est aussi un truc important.
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NG et ses partenaires, avec le programme SNA Suffren, ont largement fait la preuve de leur très grande efficacité.
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C’est beaucoup moins le cas des Britanniques en ce moment … https://www.corlobe.tk/article52280.html
qui appellent les SNA français à la rescousse pour sécuriser leurs SNLE (déjà 3 SNA français vus à Faslane ces 6 à 8 derniers mois).
Vous connaissez mal les relations militaires Canado-américaine. Le Canada fait de la patrouille pour les américains. Je me rappelle , il y a très longtemps, d’un d’aveuglement au laser de militaire américain et canadien à bord d’un Sea King canadien par un navire espion russe en patrouille dans le détroit Juan de Fuca.
Les longues distances n’ont jamais fait peur au canadien. Avec nos vieux Argus, ils ont pété des records de vol lors d’un voyage Nouvelle-Zélande-Hawaï- Nouvelle-Écosse. Des vols de 33 heures sans ravitaillement! Ils avaient arrêter d’urgence à North Bay parce qu’ils avaient eu des vents de faces!!!
Question: pourquoi le Japon n’a pas sous-marins nucléaires? Ils pataugent dans la même eaux, non?
@SimLaBeng
On parle de sous-marins, pas d’avions ou d’helicos.
Quant aux Soums japonais, vous ne devez pas en voir bien souvent du côté américain du Pacifique … sans surprise 😉
Ils avaient arrêté.
Les traités qu’il a signés.
J’aurais plutôt dis que c’est sur le flanc du Pacifique que l’Amérique du Nord et notamment le Canada doit se renforcer. Et aussi l’océan Arctique avec toutes les incursions qui s’annoncent (à commencer par celles des US !)
@Naledi
Cf ma réponse ci-dessus à SimLabeng
turbo-pipotron : quand on peut vendre, on s’arrange pour produire cette histoire de « nous on fait de l’épicerie fine alors on va auditionner les clients potentiels » c’est de la foutaise pour faire genre et de l’autojustification en cas d’échec
y au moins un producteur de soum en trop en Europe, pour survivre faut être le plus gros et pour ça faut rafler tous les marchés possibles tout le reste c’est du mariage-pour-tous de diptères
@Czar
Vos propos sont assez incohérents. C’est dommage.
Par contre il est clair qu’il y a trop de constructeurs de sous-marins en Europe.
Mais il s’agit là d’une arme stratégique … Aussi, la logique 100% économique n’est plus de mise ici,
… et vous êtes censé le savoir !
en quoi, exactement, c’est « incohérent » ? « expliquer » qu’il vaut mieux pas trop s’avancer sur certains prospects « passque quand même on a un plan de charge déjà bien rempli »
tu crois que les ricains réagiraient comme ça ? nan ils s’arracheraient pour bouffer tous les contrats et embaucheraient – ou absorberaient des concurrents mal en point- pour assurer les commandes
« Mais il s’agit là d’une arme stratégique … Aussi, la logique 100% économique n’est plus de mise ici,
… et vous êtes censé le savoir ! »
c’est évident c’est d’ailleurs pour ça que les mangeurs de tulipes ont choisi Damen et pas Naval pour leur future classe Godverdomme
tout le monde parle de concentration de l’industrie de défense européenne, c’est l’occasion de la faire à son profit
(mais je pense que les décideurs concernés, eux ont déjà ça en ligne de mire depuis un moment)
@Czar
« « expliquer » qu’il vaut mieux pas trop s’avancer sur certains prospects « passque quand même on a un plan de charge déjà bien rempli »«
… oui votre propos est parfaitement incohérent puisque, tout en faisant mine de critiquer mon 1er propos, vous ne faites que le paraphraser … mais en utilisant un vocabulaire un peu fracassé (je regarde de la boxe à la télé en ce moment, d’ou le parallèle) 😉
@Czar
« c’est évident c’est d’ailleurs pour ça que les mangeurs de tulipes ont choisi Damen et pas Naval pour leur future classe Godverdomme » … votre propos étant évidemment ici à prendre au 2nd degré …
…. Et là mon ami, pour vous renvoyer dans les cordes, je vous renvoie aux 2 premiers paragraphes du nouvel article d’Opex de ce jour
https://www.opex360.com/2024/08/08/berlin-pourrait-plus-facilement-prendre-des-participations-dans-le-secteur-allemand-de-larmement/
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Vous avez tout faux 😉
Excellent le « mariage-pour-tous de diptères » 🙂
Chacun d’eux serait bien avisé.
Aukus c’est une fusion de AUstralie+UK+US
Si on rajoute la Canada, ça fera CAUKUS :))) oui cocu … Donc oui si on se lance dans cette arnaque on sera encore les cocus de l’histoire. Ce sera un bis répétita de l’affaire Australienne. Les américains ne laisseront pas un si gros contrat leur échapper et en profiteront pour renforcer AUKUS qui a du plombs dans l’aile. Le Canada a toujours été militairement soumis aux américains, je ne doute pas une seconde que les européens sont perdant d’avance. Les am »ricsoins sot,n toalement orientés sur les tensiosn du Pacfique avec la Chine, rajouter le Canada à leur club les arrangera.
Naval Group a raison, inutile de perdre du temps avec un contrat déja joué d’avance. si le but de de faire joue rle concurrence pour baisser le cout des sous marin US, alors autant ne pas participer. Le club anglosaxon Five Eyes ne nous laissera pas prendre place dans cette union
@albert
AUKUS c’est une fusion de AUstralie+UK+US
Si on rajoute la Canada, ça fera CAUKUS !
Et si à la place du Canada, on rajoute la France à AUKUS, ça fait quoi ?
oui, en bons français, n’essayons même pas puis plaignons nous
Dans nos belles campagnes françaises, les histoires de sous-marins ne nous concernent que très marginalement, mais celles de la pollution due au plomb nous préoccupent davantage.
C’est pourquoi nous pouvons affirmer que le mot plomb s’écrit sans s au singulier.
Du plomb dans l’aile, un plomb de pêche, du petit plomb, péter un plomb, une soudure au plomb, changer le plomb en or.
Concernant un éventuel contrat avec Naval Group cette « bisbille » ne serait elle pas en train de tomber à pic comme par……………………….hazard?
https://www.lefigaro.fr/conjoncture/peche-cette-guerre-du-fletan-qui-divise-saint-pierre-et-miquelon-et-le-canada-20240805
Quelle………………………coïncidence!
Hasard.
Bazar.
Que Naval Group , ne participe pas à ça même si on se prive de millions voir milliards d’Euro , surtout après le coup de p**e des Australiens .
Le verbe « voir » ne signifie pas « et même ». C’est l’adverbe « voire » qui a cette signification.
Même si on se prive de millions, voire milliards d’euros.
Quel dommage ces hésitations. Habituellement l’envie de se faire sod*miser ne manque pas.
Ce n’est pas une hésitation. Naval Group attend juste que l’appel d’offre soit sorti avant de se placer. Si les autres décident de faire un faux départ avant même d’avoir les spécifications techniques, c’est leur problème !
Avec le risque que l’appel d’offre soit in fine rédigé par TKMS.
Bien raison…pour se faire enfler par les US..F35 et tutti quanti…qu’ils ce dem…t
Qu’ils Se dém*rd*nt.
https://jeretiens.net/ca-ou-sa-ce-ou-se-ces-ou-ses-cest-ou-ses
Merci pour cette excellente analyse
Ils peuvent aussi couper leur offre en deux fois 6 pour chaque façade oceanique. Du coup votre commentaire devient très pertinent avec des Shortfin en Atlantique et des Tagei en Pacifique. a eux de repartir les patrouilles en Artique.
Naval Group connait déjà la décision des canadiens. Vous aussi.
Alors pourquoi s’ennuyer sauf faire plaisir à un gouvernement fantôme?
Même pas possible de faire le lièvre, le Canada est tellement dépendant des US que même si les soum US coutaient 10 fois plus cher un montage ad-hoc pour compenser serait mis en place entre eux sur des sujets très éloignés (droits de passage de pipe line, fournitures de minerais, achats de voitures, exemption de taxes, …).
Donc c’est comme sur d’autres sollicitations genre Pologne: mettre un stagiaire d’été BTS tech de co à la plage sur le dossier, avec une AI quelconque pour générer des images bidons et des slides ‘a la’ LM en couleur, ‘et voila’.
Pas plus.
Mais comme il y a personne au sommet même pas la peine de prendre le stagiaire.
Pour une fois, la France (Naval Group ) fait profil bas et ne cours pas à la gamelle.
Ils peuvent se permettre de patienter et faire patienter.
leurs produits sont excellents et les Canadiens et autres le savent.
Pour moi les dés sont pipés d’avance…
Ça va se la jouer série mélo dramatique sur 5-10 ans avant de se prononcer avec en embuscade le grand frère US qui va leur pourrir leur sélection pour y intégrer le maximum de leurs produits.
Question : le Canada peut il à la demande de NG prendre en compte les divers frais inhérents à la présentation ou autre pour concourir à ce simulacre d’appel d’offre ???
C’est juste une question,hein…pas taper !!!
« ..le Canada peut il à la demande de NG prendre en compte les divers frais inhérents à la présentation ou autre pour concourir à ce simulacre d’appel d’offreS? »
Absolument, c’est même normal pour les grandes boites et organismes quand il s’agit de dossier très complexes de dédommager les perdants (en général pas 150) pour une partie des frais encourus.
Les partenaires fournisseurs y sont normalement sensibles.
Mais là comme le dossier est par avance acquis aux US ce n’est même pas la peine de répondre, avec le risque qu’un commercial un peu moins malin ou peu fiable lâche des infos intéressantes à une occasion ou une autre.
Ce n’est pas rare, ces gens aiment en général se faire mousser et si on les prend bien avec les bonnes questions un peu subtiles…
La France ne court pas.
60 milliard$ cdn, aucune compagnies ne peut passer à côté d’un contrat aussi alléchant. Ne vous inquiétez pas pour Naval Group, ils vont proposer un projet, un beau projet. Il ne faut pas oublier que Naval Group a de l’expérience dans l’échec au Canada pour vendre les FREMM. Ça n’a été que de leur fautes. Du marketing et de la ventes aussi arrogante et digne de Airbus dans les années ’80. Veuillez lire la section « bid » du lien que je vous propose.
https://en.wikipedia.org/wiki/River-class_destroyer_(2030s)
En vous lisant, je vois encore et toujours votre paranoïa anti-américaine. Oubliez « Five-Eyes ». Oubliez AUKUS. Les Anglo-Saxons savent très bien qu’ils ont une totale incompétence dans les sous-marins classiques. J’ai répondu à d’autre plus haut que les américains sont très frileux que le Canada possèdent des sous-marins nucléaires. Ils ne vont pas s’auto-bloquer leurs passages dans les eaux du Nord. Du côté Atlantique ils doivent passer par les eaux territoriales canadienne pour aller dans l’Océan Arctique.
L’opinion publique et pratiquement tous les partis politiques fédérales sont anti-nucléaire. Oubliez une propulsion nucléaire sur les sous-marins.
Le sous-marin doit tirer des missiles de croisières et pouvoir transporter des unités de plongeurs. C’est ce que la marine canadienne veut.
Je vous fait un petit classement personnel:
-Shortfin Barracuda: Naval Group doit présenter un projet complet de type australien. Achat d’un petit chantier, construction, entraînement, maintenance sur x nombre d’année, etc. Le modèle australien n’avait-il pas des équipement américains à bord?
-Saab C71: Ils ont de l’expérience maintenant avec les soumissions canadienne (JAS 39 Gripen). Ils ont une division au Canada.
-Taigei: L’historique des sous-marins canadien est sur la côte Pacifique. Le chantier de maintenance est à Victoria. Une certaine standardisation avec le Japon ne fera pas tort. La plus grande menace militaire pour les occidentaux est dans le Pacifique.
-KSS-3: Lire Taigei. Ils s’organisent déjà avec des fournisseurs canadiens. Il pourrait surprendre avec un prix alléchant.
-S-80 de Navantia: le seul point positif que je vois c’est qu’ils sont avec Lockheed-Martin. Les américains ont des gros doigts dans le programme. Lockheed-Martin Canada sont avec le F-35 et les nouvelle frégates (oups destroyer…).
-Type 212 CD/E: Si le gouvernement canadien et les FC ont la mémoire longue, non, pas de développement de programme, nous n’avons plus les compétences.
Laissez un commentaire! Si vous êtes honnêtes et polis, je peux vous répondre.
P.S. Le/les « correcteux » de fautes: laissez tomber. Je sais. Il doit en avoir pas mal…
Pas besoin de me répondre.
CAUKUS est en chemin (en version française) et essayer de plaider les causes perdues n’y fera rien.
N’est pas Sainte Rita qui veut 😉
Bravo à NG de montrer qu’ils ne sont pas complètement truffe, comme avec la Pologne.
Mais on comprend que ça ennuie le Canada qui a quasiment zéro bille pour faire semblant de discuter avec le tonton de Washington
@SimLabeng
» Le modèle australien n’avait-il pas des équipement américains à bord? »
… Absolument. A bord des sous-marins Shortfin Barracuda australiens, 100% du « système d’armes » devait être US, et intégré par Lockheed-Martin (cela représentait environ 40% de la valeur globale du contrat pour la partie américaine, sauf erreur … pas une paille).
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C’était contraignant et un manque à gagner pour NG et ses partenaires.
Et je pense que c’est un des aspects que NG souhaite pouvoir connaître au préalable avant de se lancer dans un travail de fond sur cet AO canadien (qui va demander un gros investissement en ressources humaines sur plusieurs années … rien que pour cette partie amont de réponse à l’AO).
Et il n’est pas certain que le Canada ait déjà donné un avis tranché et ferme sur ce sujet du système d’armes et des armes embarquées (US compulsory, … ou pas ?).
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Ceux qui baratinent déjà sur ce projet (TKMS et consorts), s’ils le font sans connaître cette donnée essentielle avec certitude, alors ce sont un peu des branquignoles.
L’équipement sera américain à bord . Ça ne sera pas négociable, point à la ligne. C’est pour ça que Naval Group aura une chance, comme les autres.
Cela n’est certes pas un problème pour NG qui a déjà qques années d’avance sur ce sujet d’intégration d’un système d’armes US … par rapport à un TKMS par exemple.
Mais cela rend aussi le dossier canadien moins intéressant au global … point à la ligne ou pas 😉
SimLabeng: merci pour votre éclairage…Entièrement d’accord avec vous pour mettre en avant les enjeux du Pacifique plutôt que ceux de l’atlantique Nord..Le prochain endroit de la terre ou ça risque de chauffer grave c’est pas , à priori, l’atlantique…Pays du sud est asiatique, US, Japon, Corée, Canada Australie et autres ainsi que l’Inde ont beaucoup d’intérêts à s’entendre pour faire face car il y aura des éclaboussures si un jour ça pète…Dans cette optique je vois bien des subs japonais? votre avis? Ce serait une surprise sans aucun doute… Je préférerai, bien entendu que NG soit choisi mais connaissant les anglo-saxons…
Je préférerais que NG soit choisi.
Au contraire, il y a assez peu de fautes de conjugaison, merci de cet effort.
Le Canada possède.
Je vous fais.
Encore un petit pour la route :
Les partis fédéraux, les politiques fédérales.
« L’opinion publique et pratiquement tous les partis politiques fédérales sont anti-nucléaire. »
En attendant le Canada exploite les mines d’uranium les plus rentables du monde.
Le pays dispose encore de 4 centrales abritant une vingtaine de réacteurs, sans compter ceux pour la recherche, et une R&D plutôt dynamique.
@Elyo…bon un peu succinct il est vrai…à vrai dire, le Canada ne jure que par les Us pour l’armement, il sont dans leur droit…même si les USA ne vendent pas de soum,ils foutent toujours la merde,quand ont touche à leur pré carré…donc,déjà échaudés par l’affaire Australienne ,restons tranquillement à voir comment ils vont ce dépêtrer les Canos…
Comment ils vont Se dépêtrer.
https://jeretiens.net/ca-ou-sa-ce-ou-se-ces-ou-ses-cest-ou-ses
Les Allemands vont-ils proposer leurs soums avec le système de navigation russe ?
https://www.opex360.com/2021/04/01/otan-les-sous-marins-allemands-utilisent-des-systemes-de-navigation-dorigine-russe/
Comme le dit le dicton, “le loup ne doit pas sortir du bois trop tôt“… Et comme le disait Václav Havel « Aucun jeu ne peut se jouer sans règles ».
Ces deux citations résument bien, à mon sens, la situation.
Monter une proposition sérieuse nécessite un engagement de moyens humains et financiers (commerciaux, bureau d’études, …) ; et proposer 12 sous-marins à un État dont le premier Ministre -Justin Trudeau- a annoncé son désir d’adhésion à l’alliance AUKUS, mérite réflexion…
Surtout que…
1. Naval Group est majoritairement détenu par l’État (62,25 %), en association avec le groupe Thalès (35 %), un fonds regroupant des collaborateurs (1,82 %) et une participation en propre (0,92 %). Et le traumatisme de l’affaire des sous-marins australiens est toujours présent au sein des représentants de l’État. Mieux vaut donc y regarder à deux fois avant de s’engager dans un processus hasardeux, surtout lorsqu’il engage l’État français (Garanties, obligations, contreparties, etc.)
2. En 2023, le carnet de commande “militaire“ de Naval Group faisait apparaître un total de 78 bâtiments (dont 36 % à l’export) à livrer jusqu’en et au-delà de 2030 (dont 4 SNA) ; sans parler de la notification faite par la DGA à Naval Group (ainsi qu’aux Chantiers navals de l’Atlantique et TechnicAtome) du premier marché pour le futur PANG ; sans oublier de nombreuses campagnes “prospects“ en cours (dont trois, à priori, déjà gagnées : l’Inde, l’Indonésie, les Pays-Bas, ainsi que ceux en suspens : la Pologne, la Roumanie, le Maroc, l’Égypte, les Philippines, le Brésil, l’Argentine, le Pérou, la Colombie, le Chili…).
Pour répondre à ces demandes, en parallèle d’un important plan de recrutement pour les métiers en tension (En France et à l’étranger), Naval Group a adopté un plan d’investissement de 10 millions €/an pour les infrastructures et ses capacités industrielles (dont la construction à Cherbourg de deux nouveaux halls d’assemblage [nef] de sous-marins ; et à Lorient, avec une forme principale de 240 m x 50 m, la structure s’est dimensionnée pour sortir chaque année deux frégates).
3. Pour le secteur “civil“, 41 unités garnissent le carnet de commande. Sans compter les projets en cours de développement (hydroliennes, éoliennes, drones navals, propulsion vélique, …).
Il serait donc saugrenu de se précipiter sans une solide analyse des demandes de nos cousins canadiens ; rester dans le bois et estimer les règles exactes de ce marché.
merci pour ces renseignements
Il y a un sous-marin US candidat, c’est l’Isaac Peral espagnol. Peut-être que Naval Group et les Japonais pensent que c’est déjà joué de ce côté.
@Aymard de Ledonner
C’est vrai qu’il a déjà beaucoup de « Lockheed Martin inside » ce sous-marin espagnol.
Mais il n’est pas du tout certain que ce soit suffisant pour en faire un très bon sous-marin 😉
C’est l’éterelle question : quelle sera l’importance des considérations techniques dans la décision finale…
Prévenir un scénario à l’australienne implique d’avoir affaire à un client digne de confiance, ce qui exclut d’office les Anglo-saxons. Nous avons peut-être une certaine proximité culturelle avec les Québecois, mais la capitale du Canada est Ottawa, pas Québec ou Montréal.
Si votre pseudo fait référence à une quelconque formule d’Einstein, il faut l’écrire mc² et non MC² (qui, stricto sensu, ne veut rien dire en physique).
Dans le cas contraire, veuillez ne pas tenir compte de mon commentaire…
Mouais, cette info n’en est pas une… Si Naval Group n’a encore rien proposé, c’est tout simplement parce que l’appel d’offre n’est pas encore sorti. La demande d’informations auprès des industriel ne sera émise que cet automne. C’est juste que certains, dont les Allemands, ont voulu prendre de l’avance en indiquant déjà qu’ils voulaient être candidats, avant même que les spécifications techniques du besoin canadien ne soient connues.
Si vous connaissiez le sujet vous sauriez que dans ce domaine, stratégique, l’appel d’offres est une étape intermédiaire d’un processus commencé très en amont.
C’est évidemment pour ça que le Canada a fait ces annonces depuis même avant 2021.
A mon avis ce contrat pour une commande de « jusqu’a 12 sous marins » sent le flanc pour appâter les industriels, en partant d’une flotte de 4 navires qui ne semblent pas naviguer beaucoup, c’est juste irréaliste en considérant les investissement qui seraient nécessaires a cette montée en puissance, que ce soit en terme d’infrastructures, de logistique ou de ressources humaines, c’est probablement une autre bonne raison pour laquelle NG reste froid et perpendiculaire au sol par rapport a ce contrat.
@Tannenberg
« A mon avis ce contrat pour une commande de « jusqu’a 12 sous marins » sent le flanc pour appâter les industriels »
… je suis assez d’accord.
Même si le Canada reste sur le choix d’un Soum-marin à propulsion conventionnelle (bien moins cher qu’un SNA), je ne les vois pas en acheter « vraiment » plus de Huit.
… D’autant qu’un sous-marin ne va pas sans équipage, et qu’un sous-marin, c’est encore mieux en double équipages … et sachant que former un équipage, c’est tout sauf simple.
L’Italie en sait quelque-chose en ce moment, elle qui n’a pas assez d’équipages (même pas en double) pour toutes leurs Fremm actuelles et futures. https://meta-defense.fr/2024/08/01/2-fremm-evo-marine-italienne-fincantier/
.
… We will see.
Oui – passer de 4 qui restent à quai à 12, avec les problèmes pour recruter des équipages de soums, ça fait pas très réaliste.
Le mot « terme » est toujours utilisé au pluriel dans la locution « en termes de ».
Que ce soit en termes d’infrastructures, de logistique ou de ressources humaines.
De plus, l’Académie indique que l’usage de l’expression « en termes de » devrait être restreint à son sens de « dans le vocabulaire de » et qu’un emploi au sens d’« en matière de » est un anglicisme fautif.
https://www.academie-francaise.fr/en-termes-de
Que ce soit en matière d’infrastructures, de logistique ou de ressources humaines.
« ce contrat pour une commande de « jusqu’a 12 sous marins » sent le flanc pour appâter les industriels »
Ah… ça peut être gênant. Mais il vaut sans doute mieux sentir du flanc que de sentir du c*l. Il faut qu’il mette du déodorant : un petit coup sous les bras et un autre sur les flancs, et ça devrait aller mieux. Et pour la mauvaise haleine éventuelle, une pastille de menthe.
Mais pour appâter les industriels, ça marcherait peut-être mieux avec du flan, pour peu qu’ils soient gourmands. Si les Canadiens ne sont pas trop radins, ça pourrait même être du flanc aux œufs, parfumé avec de la vanille naturelle de la Réunion ou de Madagascar. Je me demande si ça serait bon avec du sirop d’érable ?
Peut-être que l’ami Simlabeng a déjà essayé…
Les propositions les plus modernes dans leur aspect/gouvernes (aucunes sur le massif pour mieux passer à travers la glace) sont celles de NG et de SAAB, mais le second reste au stade de la conception tandis que le premier dérive d’un modèle bien né et offre le MdCN: Il y a sans doute un gros coup à jouer, surtout que US/UK peinent déjà dans les suites de la félonie AUKUS et sont hors cadre niveau propulsion (si cela ne change pas en route). On comprends que Navantia se précipite après avoir (on l’espère) enfin bossé la loi d’Archimède… Corée/Japon ce serait étonnant et le modèle teuton est aussi au stade conception, plus proche de la totale nouveauté que de l’évolution malgré son nom. La forme de coque pour contrer les sonar actifs ne semble à priori pas trop favorable pour encaisser les effets de la pression (et, dans une moindre mesure, offrir une bonne hydrodynamique) et présente au moins une inconnue majeure pour le vieillissement: Pas certain que les avantages à en tirer compensent les problèmes induits, surtout pour une utilisation en dehors de « baignoires » de faible surface et profondeur comme la Baltique.
En effet, autant les laisser venir car il y a des chances que ce soit le cas!
On comprend.
Ce qui serait élégant pour NG serait de demander une somme d’argent pour couvrir les frais de soumission, du genre quelques millions de $. Mais bon, on peut toujours rêver.
Les dés sont pipés. NG connaît la musique avec Aukus. Brits et Yankees ne font plus de SSK mais les canadiens comme les Aussies finiront avec des SSN. À quoi bon perdre son temps. Toutes les soi disant compétitions ont terminé dans l’escarcelle US. Même si les difficultés annoncées pour fournir du SSN aux Aussies devraient refroidir les canadiens, ils iront vers les US pour de multiples raisons fallacieuses mais pas dans l’intérêt de La Défense canadienne qui aura des sous-marins en 2050.
Enfin un commentaire construit et qui ne transpire pas le Cocorico traditionnel Français (« Les Canadiens n’achètent qu’Americain » et autre blabla, on oublie le 330MRTT acheté sole source, les leopards etc).
Ce qui plombe principalement les industriels Français sur le marché Canadien, c’est les requis d’offset qui sont parmis les plus strictes au monde, et la dessus, les Naval Group, Dassault et autres sont particulièrement mauvais…
« les leopards »
C’est sympa à eux d’avoir acheté des félins, mais s’il s’agit du char teuton, il s’écrit Leopard, même au pluriel.
Il faut faire cesser cet ignoble commerce d’animaux sauvages.
Libérez les léopards !
j’en prends bonne note, mais vous avez manqué la phrase la plus importante qui était : « Ce qui plombe principalement les industriels Français sur le marché Canadien, c’est les requis d’offset qui sont parmis les plus strictes au monde, et la dessus, les Naval Group, Dassault et autres sont particulièrement mauvais… »
Parmi (sans « S ») .
Manifestement vous êtes très au fait des retours attendus par les Canadiens dans leurs appels d’offres… pour les considérer comme les plus stricts du monde. Le problème reste que vous omettez sciemment le contexte et que ces mêmes Canadiens, ne vous en déplaise, sont très inféodés aux US leurs voisins. C’est un fait avéré et vos dénigrements des industriels français ne changeront rien à l’affaire. Nos industriels ont, justement, bien compris ce contexte et comme tout gestionnaire de bon sens ne participent pas aux courses lorsque les dès sont pipés dès le départ. Dans certains cas on le sent très vite (ex. F35 en Belgique) et d’autres fois on tombe sur des pays qui vous font un petit dans le dos, la main sur le cœur (ex. F35 en Suisse). Bref, n’ayez aucune inquiétude pour Naval Group, Dassault et consorts, ils ont une connaissance des marchés très certainement bien plus affûtée que la vôtre.
Parmi (sans « S ») .
Les requis d’offset qui sont parmi les plus stricts au monde.
Etymologiquement, « parmi » est composé de la préposition « par » et de « ‑mi », issu du latin « medius » (qui est au milieu).
https://dictionnaire.lerobert.com/guide/parmi
Après avoir parcouru les nombreux commentaires des uns et des autres, je pense que N-G devrait s’abstenir de participer à cet appel d’offre.
@Marti nous a rappelé que les membres des « Fives Eyes » ont l’obligation de partager les informations technologiques.
Or le Retex concernant l’affaire Aukus nous a appris que les Australiens avaient dès le début pour stratégie initiale (cachée) de casser le contrat avec Naval-Group une fois qu’ils auraient obtenu toutes les informations techniques nécessaires. Au final, ils n’ont probablement pas obtenu toutes les infos techniques qu’ils souhaitaient.
Si N-G venait à décrocher le contrat canadien, et quand-bien même les navires seraient construits en France, l’obligation de fournir toutes les informations techniques, puis le partage technologiques entre les « Fives Eyes » feraient que la GB, les USA, et…l’Australie (encore elle !!!!!) auraient finalement accès à la meilleure technologie du monde en matière de sous-marins conventionnels. Or ce sont des types de sous-marins qu’il ne construisent plus et donc sur lesquels ils ont perdu des compétences.
Ce futur appel d’offre, bien qu’il réponde à un réel besoin des Canadiens, ressemble « en même temps » à une formidable entreprise d’espionnage technologico-industriel au détriment…évidemment (et comme d’habitude depuis plus de 2 siècles) de la France.
Puisqu’il s’agit de sous-marins conventionnels (pour l’instant…) devant opérer en zone polaire (avec toutes les contraintes que cela comporte), laissons donc aux Allemands de TKMS le soin de concevoir de magnifiques sous-marins conventionnels qui répondent à ce besoin…s’ils en sont capables. Les « 5 Eyes » seront ravis de voler leur technologie.
Bon beh on va bien voir ce qu’il en est de la souveraineté, de l’indépendance et de l’autonomie canadienne !
😀
PS : On pourra toujours leur vendre des Frégate-F100 après avoir remplacé Canadair !
Nah !
^^
PPS : On continue de bosser sur Flying Whales hein ? Pi vous savez, EENUEE, c’est prometteur aussi hein … que pensez-vous du retour de la propulsion vélique à l’initiative de la France ?
😉
PPPS : Comment ça j’ai « acté notre défaite » ? Pas forcément mais …
https://www.youtube.com/watch?v=3084fZm1A3I
^^
Mais il y a des raisons d’espérer, car le marché potentiel le permet :
« Le Scorpene Evolved face à un marché de plus de 50 sous-marins conventionnels d’ici à 2035 (1/2) »
https://meta-defense.fr/2024/08/06/scorpene-evolved-atouts-marche-50-2035/
« Le Scorpene Evolved face à un marché de plus de 50 sous-marins conventionnels d’ici à 2035 (2/2) »
https://meta-defense.fr/2024/08/06/scorpene-evolved-marche-50-navires-2035/
« Selon l’agence Reuters, la banque publique KfW et la société de capital-investissement Carlyle auraient des discussions afin de prendre conjointement le contrôle de ThyssenKrupp Marine Systems [TKMS] »
Où comment récompenser son meilleur allié tout en faisant des affaires, non ?
https://www.opex360.com/2024/08/08/berlin-pourrait-plus-facilement-prendre-des-participations-dans-le-secteur-allemand-de-larmement/
Le fonds d’investissement Carlyle étant américain, y aurait-il dans les cartons plusieurs anguilles ?
– les sous-marins TKMS ne soient à l’avenir plus ITAR-Free ?
– acquisition d’un chantier de construction sur le sol américain avec possibilité d’y construire des sous-marins conventionnels SSK (rapatriement sur le sol américain d’une compétence perdue) ?
– et dans la foulée TKMS-USA gagnerait (comme par hasard) le contrat canadien , et puis tiens pourquoi pas…des SSK également pour les…Australiens en lieu et place des (…Shortfin Barracuda…) SNA américano-britanniques qu’ils n’auront peut-être jamais, eu égards les difficultés industrielles internes américaines et britanniques.
Il sera très intéressant d’observer quelle sera la part de participation de Carlyle dans cet ensemble.
Les affaires américano-germaniques sont une longue antienne : Opel racheté par General-Motors en 1929 jusqu’en 2017 ; Fanta développé par les Allemands suite à un embargo sur Coca-Cola dans les années 30 puis finalement ré-intégré au groupe Coca-Cola en 1945. Mais parfois aussi quelques bouderies : si les dirigeables Zeppelin étaient gonflés à l’hydrogène et non à l’hélium, c’est parce que les USA avaient décrété un embargo sur l’hélium dont ils détenaient à l’époque les plus grosses réserves mondiales.