Les forces spéciales américaines ont mis en œuvre un avion AC-130J Ghostrider depuis une autoroute
Depuis quelques temps, certaines forces aériennes ont renoué avec certaines pratiques qui avaient cours au moment de la Guerre froide. Comme celle consistant à utiliser des portions d’autoroute comme des bases « auxiliaires », l’idée étant de conserver une capacité d’action en dispersant leurs escadrons de chasse. Tel a d’ailleurs été l’objet de l’exercice « Emerald Warrior 24 FTX II », organisé dans l’Arkansas par le commandement américain des opérations spéciales [USSOCOM], le 4 août.
Ainsi, un C-146A Wolfhound et un avion de transport MC-130J Commando II [variante du C-130J Hercules, ndlr] de la 492e escadre d’opérations spéciales [SOW] ont atterri sur l’autoroute 63, dans les environs de la localité de Bono.
L’équipage du MC-130J a alors mis en place un point de ravitaillement en carburant et en munitions [FARP – Forward Air Refuelling Point] pendant qu’un AC-130J Ghostrider, un appareil de type « Gunship » mis en œuvre par de la 1ère SOW, amorçait une approche pour se poser à son tour.
Après avoir atterri, l’AC-130J a immédiatement été pris en charge par les équipes au sol, qui l’ont ravitaillé et réapprovisionné en munitions. Puis le « Gunship » a repris les airs et poursuivi sa mission.
L’exercice « Emerald Warrior 24 » est une déclinaison du concept ACE [Agile Combat Employment], qui vise à préparer l’US Air Force à opérer dans des environnements contestés. Aussi, il s’agit de mettre l’accent sur la flexibilité et la capacité à concentrer des forces afin de disposer de la supériorité aérienne à un moment donné, tout en créant un effet de surprise.
Dans son communiqué, l’AFSOC a décrit l’atterrissage de cet AC-130J « Ghostrider » comme étant « historique ». Cet exercice « démontre à nos adversaires que nous pouvons les affronter à tout moment, n’importe où, sans avoir besoin de pistes traditionnelles pour projeter notre puissance aérienne », a commenté le colonel Patrick Dierig, le commandant de la 1ère SOW.
« En faisant atterrir un AC-130J sur une autoroute et en menant un exercice FARP, nous prouvons notre capacité à opérer dans des environnements difficiles. Cela démontre notre engagement à maintenir la flexibilité et la préparation opérationnelle, en veillant à ce que nous puissions fournir de la puissance aérienne décisive à tout moment et en tout lieu », a conclu l’officier.
L’an passé, l’AFSOC avait mené un exercice plus compliqué puisqu’il avait consisté à faire atterrir un drone MALE [Moyenne Altitude Longue Endurance] MQ-9A Reaper sur une autoroute du Wyoming. La manœuvre avait aussi mobilisé deux avions d’attaque A-10 Warthog, un MC-130J Commando II et deux hélicoptères MH-6 Little Bird.
Pour rappel, dérivé du MC-130J Commando II , l’AC-430J « Ghostrider » dispose d’une puissance de feu considérable, avec ses deux canons [de 105 et de 30 mm] et sa capacité à emporter des missiles AGM-176 Griffin et AGM-114 Hellfire ainsi que des bombes GBU-39 et GBU-69 « Small Glide ». Surtout utilisé pour les opérations de contre-terrorisme et de contre-insurrection, son intérêt paraît moins évident pour les missions dans des environnements contestés.
Photo : U.S. Air Force / Airman 1st Class Saisha Cornett
« son intérêt paraît moins évident pour les missions dans des environnements contestés »
En effet.
Une version française cependant, en partant de l’A400M/A200M, avec : RAPIDFire ou « 76mm CTA » (ou un truc dans l’genre), LMP, Gerfaut, HELMA-P, voire une tourelle-mortier de 120mm, etc … serait chanmé.
Même avec des munitions turques ?
https://www.opex360.com/2021/02/20/airbus-progresse-dans-la-mise-au-point-de-son-avion-de-transport-c-295-arme-avec-des-munitions-turques/
Et les chenilles, vous les mettez où ?
On devrait faire pareil , en France de faire des exercices d’atterrissage et décollage sur autoroute .
Ouais, juillet et août c’est parfait ! quitte à se manger des bouchons, autant voir passer un rafale ou 2 au dessus de sa tête en finale !
Y a longtemps qu’on sait faire et même se poser sur des pistes en terre au fin fond de l’Afrique.
Sans faire le show pour les médias.
Vous avez raison, cette solution manque de praticité.
Pour simplifier la question, il faudra que le prochain gouvernement fasse passer une loi d’urgence ordonnant que tous les immeubles de plus de douze étages disposant d’un toit-terrasse soient équipés d’une catapulte et de brins d’arrêt.
waouhhh,!n’importe quoi ! Aprés la Suisse , l Autriche et les US qui font ses essais !!!! la France devrait faire pareil,!!! Mais vous vous êtes dans le giron complet du système qui découvre la Lune tous les jours!!! quand es ce que la France (passons) et surtout notre Armée, aura ses propres initiatives novatrices et « discrètes »? sans regarder par les « fenêtres »!!! Yanmar. Merci Thank you merci a vous Tous!
Après la Suisse, l’Autriche et les US qui font Ces essais.
https://jeretiens.net/ca-ou-sa-ce-ou-se-ces-ou-ses-cest-ou-ses
On devrait effectivement s’entraîner à faire de même. Non pas par mimétisme, parce que les américains le font, mais bien par conviction. La protection des infrastructures fixes dans un conflit de haute intensité relèvera rapidement de la mission impossible, et d’un handicap stratégique. Ces infrastructures seront légitimement des cibles prioritaires pour nos adversaires. Dès lors, l’avantage ira vers celui qui saura s’adapter : se passer de ports et d’aéroports notamment, ou disposer de sources d’énergies mobiles. Concrètement, on risque de dépoussiérer certains concepts tout droit sortis de la guerre froide ou des années 2000 :
– On pense par exemple aux projets de Mobile Offshore Bases (MOB) : d’énormes blocs flottants modulaires en béton ou en métal, assemblés entre eux pour former une gigantesque plateforme mobile, capable en version XXL d’accueillir des avions gros porteurs et de ravitailler des navires, ou d’assurer le soutien d’une force au sol. Rendu caduque par la fin de la guerre froide et l’absence d’adversaire « régulier » au début des années 2000/2010, ce concept pourrait bien retrouver une seconde jeunesse. Difficile à cibler de par leur mobilité, ces bases seraient de toute façon presque impossible à détruire par des moyens conventionnels, compte tenu de leur gigantisme et de leurs moyens d’autodéfense.
– Entraîner à nouveau nos forces aériennes à opérer depuis des bases sommairement aménagées et/ou des portions d’autoroutes (qui devraient d’ailleurs être spécifiquement conçues, ou aménagées a posteriori pour cet usage dès le temps de paix). A cet égard, les appareils à décollage/atterrissage court (STOL) ou à décollage/atterrissage vertical (VTOL) pourraient bien retrouver un grand intérêt, notamment pour la future génération de drones de combat qui viendra compléter, et un jour remplacer, les avions de combat « habités ».
– Développer des unités mobiles de production de carburants synthétiques, et/ou des générateurs mobiles d’électricité (voir notamment le potentiel des Small Modular Reactor – SMR),
– Favoriser une logistique « à faible empreinte » en infrastructures : dirigeables géants, hydravions/ekranoplane de transport lourd, cargos furtifs semi-submersibles capables si besoin de « plager » pour décharger leur cargaison…
– Développement massif de l’impression 3D militaire, pour produire sur place des bâtiments, des équipements, et réduire ainsi les flux logistiques. Par exemple, avec des unités de réparation mobile en impression 3D pour les véhicules accidentés/endommagés.
– Robotisation accrue des tâches de logistique et de ravitaillement, pour limiter l’exposition au danger des opérateurs,
– Développer de nouvelles techniques et de nouveaux moyens de camouflage actif multispectral, pour protéger et masquer les forces et des implantations (vidéomapping projeté sur une toile/écran fabriquée sur place, hologrammes, décors textiles ou leurres gonflables imprimés à la demande, construction rapide de bâtiments ou éléments de masquage…)
Il est particulièrement impensable que quelqu’un n’ait pas pensé à y réfléchir.
Si entre nous, nous en parlons, il y a fort à penser qu’au niveau des états-majors, la question a été posée. -_-;;
Il faudrait déjà avoir des routes et autoroutes supportant le poids d’un avion, avec des lignes droites conséquentes, sans ponts, arbres, terre-plein central, sans trous (…). Déjà que les pistes des bases fermées sont rarement entretenues
bob , vous avez parfaitement raison et en plus les pistes d aviations dont j ai participé dans le Génie Air sont autrement renforcés qu une autoroute !!! il y a ceux comme HMX plus haut qui sont des contemplateurs types! genre des Yacafocon des réunions de Sachant qui n ont jamais montrés leurs capacités sur le tas !!! on les reconnaît tous tr vite en les regardant et surtout écoutant !! comme intervenants sur les plateaux TV chaîne infos en continue!!!
Merci Thank you merci a vous !
vi, et on peut aussi éviter les trolls. Car évidemment on renforce différemment une piste d’une autoroute, mais parce qu’on compte avec des avions lourds. Un A350-9 a un MTOW de 280 tonnes, soit beaucoup plus qu’un camion.
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Un Rafale, c’est 24 tonnes, un C130 c’est 70 tonnes.
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Bien entendu, on ne va pas utiliser les pistes pour faire décoller des liners, ni des A330MRTT… Mais ça laisse encore beaucoup d’engins qui peuvent les utiliser.
Un Rafale en pleine charge, c’est 24 tonnes, c’est 45% moins lourd qu’un semi-remorque (autorisés à 44 tonnes). La longueur de piste pour le décollage 400m. Envergure 11m.
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Largeur minimale réglementaire d’une autoroute : 3.5m de large par voie, plus 2 accotements. La plupart des 2×2 voies sont assez larges. Et côté entretient, il y a fort à parier qu’il soit meilleur sur les autoroutes que sur les pistes militaires. Et côté poids : les camions à 44 tonnes sont autorisés.
En bref : il faut trouver 400m de lignes de droite, sans pont. Si j’en juge les cartes, c’est plutôt très, très simple.
depuis le temps que les c130 atterrisent sur des pistes sommaires en afrique et au proche-orient ? qu’y at–il d’extraordinaire de les faire atterir sur une autoroute ?
Les infrastructures routières peuvent être agrémentées de poteaux indicateurs, de réseaux de canalisations aériennes, de ponts ou tunnels…sans parler du trafic à dévoyer ou interrompre pendant l’exercice.
Une piste sommaire ça reste une piste spécifique et adaptée à un aéronef.
Faut pas croire qu’on fait ou faisait atterrir des Trasall et C-130 n’importe ou, les pistes sommaires sont des endroits aménagés pour la pose d’aéronefs, entre l’étude du sol, sa planéité, son lissage, un entretien à chaque atterrissage/décollage (on rebouche les trous…), ce n’est pas un truc qui se fait à l’arrache. La grosse différence c’est qu’il n’y a pas de bitume qui va offrir une pérennité de la piste.
Une autoroute ce n’est pas une piste sommaire pour aéronefs. Utiliser une autoroute ou une route pour de plus petits avions offre une capacité de mise en oeuvre et de dissimulation imprévisible pour qui que ce soit. Ainsi la logique qui veut de regarder ou se trouvent les pistes pour calculer un rayon d’action, un temps de vol, des zones de passages, une capacité de ravitailler, débarquer/embarquer au sol (posé d’assaut) ne sont plus prévisibles. On va donc démultiplier les options et amener un doute accru chez ceux d’en face.
C’est un peu comme les avions ravitailleurs, pour un pays qui ne dispose pas de cette capacité, l’étude de ses options/capacités militaires est vite fait, le rayon d’action d’un avion est la limite de son action par rapport à la piste la plus proche. On sait par exemple que ce n’est pas l’Iran qui va envoyer des avions au-dessus d’Israël mais que pour Israël, la capacité d’envoyer des avions au-dessus de l’Iran est réelle, limité par le nombre d’avions ravitailleurs, limité par la distance, limité par des pays dont on ne viole pas la souveraineté facilement. L’analyse des moyens et des capacités d’un pays se fait ainsi, d’où l’intérêt et la plus valu d’un porte-avions qui permet d’intervenir un peu partout en l’absence de bases terrestres. D’où également l’intérêt d’avoir des alliés ou des bases prépositionnées accessibles, c’est cela qui va donner une dimension locale, régionale, global (le monde entier) des moyens d’un pays. Forcément il faut être également capable de faire la distinction entre ce qu’on peut faire localement et ce qu’on peut faire globalement. Ce que fait par exemple la Russie à sa frontière avec l’Ukraine, elle ne peut pas le projeter au milieu de l’Afrique. Les raids aériens que mènent Israël à Gaza ne peuvent pas être reproduit à Téhéran et ce n’est pas parce que les américains commencent à saturer à projeter 100 000 hommes sur un théâtre à des milliers de km de chez eux qu’il faut se dire que les affronter chez eux reviendra à affronter les mêmes capacités. C’est pour cela que la projection de force peut paraitre « faible » en comparaison de ce que peut représenter l’ensemble d’une armée, mais c’est pour cela qu’on parle d’une « capacité » ce n’est pas tout le monde qui peut le faire. La France va peut-être pouvoir projeter 15 000 hommes et 40 avions, on va se dire que ce n’est rien, on va comparer cela aux moyens d’un pays engagé dans une guerre locale, sur ses frontières, donc d’un pays qui va mettre tout son outil militaire dans la guerre, sauf que ce n’est pas comparable. On a beau se dire que nous sommes incapables de faire à des milliers de km ce qu’Israël fait à Gaza, mais vous pensez qu’Israël serait capable de faire cela à des milliers de km de chez elle? Capable de projeter ses chars merkavas, son artillerie, ses avions, ses hommes? Non.
Le problème chez beaucoup d’internautes, c’est qu’ils comparent souvent l’incomparable et que les notions de distances, de frontières sont presque oubliées alors qu’elles sont fondamentales dans les capacités d’une armée. Un exercice de l’Otan qui va faire venir 50 000 militaires sur une zone en Europe ne sera pas ridicule par rapport à une Russie qui va faire chez elle un exercice rassemblant 100 000 hommes.
Certes, mais en se projetant, on se retrouve face à quelqu’un qui est chez lui, ou qui s’est lui aussi projeté.
Pi à la question de la projection, se pose celle de la nécessité de se projeter : étant dépendants d’approvisionnements extérieurs (et donc de la « sécurité/stabilité » de certaines zones géographiques/humaines), nous le sommes, que nous le voulions ou non (si nous entendons rester souverains et autonomes).
Reste aussi, comme vous le soulignez avec l’exemple de l’aviation israélienne, à voir les relations avec les pays avoisinants la zone de conflit.
C’est pour ces raisons que nous choisissons ou non d’intervenir.
Pour ces raisons que nous cherchons des alliés locaux à soutenir et non à remplacer.
Pour ces raisons que nous intervenons en coalition.
On ne va pas faire la guerre à un pays qui se trouve à l’autre bout du monde sans raisons et avec nos seuls moyens. Si nous n’avons pas des envies de conquêtes, ce genre de perspectives ne servent à rien. Généralement nos positions internationales qui font qu’on va se retrouver opposé à un pays sont en rapport avec des pays alliés. La première ligne, la masse ce ne sera jamais nous. On restera un soutien, un complément, une force pouvant faire une différence, mais il ne faut jamais croire qu’on va mener une guerre comme les ukrainiens le font face aux russes à des milliers de km de chez nous ou que l’on doit en être capable.
La guerre n’est pas un truc qu’on improvise, les paramètres à prendre en compte sont énormes. Les internautes derrière un écran ont vite fait de dire qu’on ne peut pas affronter l’armée russe, l’armée chinoise, turque, israélienne ou coréenne mais ils oublient que ces derniers ne sont pas plus en situation de débarquer demain sur nos côtes et de nous affronter avec des forces sérieuses. C’est pour ces raisons qu’il faut cesser d’imaginer une guerre de haute intensité type guerre d’Ukraine qui nous serait imposé loin de chez nous et par laquelle on devrait être capable de fournir les volumes et le soutien (munitions etc) dans les mêmes proportions.
Chaque pays se trouve dans sa situation géostratégique avec son voisinage, ses menaces, ses alliés. La France n’est pas entourée de pays hostiles, ils lui sont même tous alliés et nos frontières ne sont plus des lignes Maginot. Laisser croire qu’on doit être capable de défendre notre territoire en prenant par exemple pour exemple la Corée du Sud qui fait face à une Corée du Nord surmilitarisée, coincée entre des puissances comme les USA, la Chine et la Russie est un non sens.
Vouloir prendre pour exemple une armée comme celle d’Israël qui est dans un état de guerre permanent, en conflit intérieur, des ennemis réels à ses frontières, c’est aussi un non sens.
Croire qu’un pays disposant qui plus est de l’arme atomique dépend du nombre de canons ou de chars pour être dissuasif comme pour des pays ne l’ayant pas (Turquie, Allemagne, Pologne etc…) c’est aussi un non sens.
Donner l’illusion que demain on risque de se faire envahir comme l’Ukraine, qu’il faut être prêt à cela c’est ridicule. Le seul pays qui a un litige territorial avec la France, ce sont les Comores vis à vis de Mayotte.
Comme je le disais, faire la guerre ne s’improvise pas. Il y a un paquet de conséquences et d’inconnus qui fait que justement, on se garde bien de la faire sans réfléchir. Ce n’est pas parce qu’il n’y a pas 100 000 hommes et 40 frégates qui défendent la Nouvelle Calédonie qu’il faut se dire que la Chine peut facilement l’envahir. Ce n’est pas juste le rapport de force à un instant donné sur un endroit précis qui fait que ça va passer et qu’on tourne la page le lendemain. Il y a bien plus à perdre de déclarer la guerre à un pays comme la France membre de l’Otan, puissance nucléaire, qu’il n’y a à gagner à prendre une île qui ne va rien rapporter de plus que des problèmes à gérer et des conséquences complexes. Ce n’est donc pas juste un problème de forces en présence et quand on dit que le pavillon d’un navire et sa première arme, ce n’est pas des conneries, on ne va pas couler un navire de la marine française en le croisant car on l’estime peu armer par exemple. Qu’on se demande aussi pourquoi des pays, loin d’être dans notre situation, sans nos alliés, sans armes nucléaires, parfois sans réelles armées ne sont pas envahies par d’autres.
Chez nous j’ai parfois l’impression que certains sont bloqués 100 ans en arrière, qu’on est toujours entouré d’ennemis, que l’invasion peut venir d’un moment à l’autre ou qu’on doit conquérir le monde pour refaire un empire. Les choses ont bien changés pour notre sécurité et par rapport à nos menaces réelles, pas en mal.
On peut avoir demain 500 chars de plus, 300 avions de plus ou 100 000 hommes de plus, nous ne serons pas plus dissuasif que maintenant. Ces forces conventionnelles supplémentaires ne feraient que donner un poids supplémentaires à nos capacités d’agir militairement, mais ça c’est uniquement si nous voulons bien avoir l’ambition de nous engager plus au profit d’autres nations.
C’est cela qui m’agace, cette déconnexion de la réalité de notre pays pour s’imaginer à la place d’autres pays qui conduit à vouloir des choses, à s’inventer des conflits qui ne se dérouleront jamais.
Chaque pays a sa situation, ses menaces, ses ambitions. Mais pour certaines personnes, le fait que la France aujourd’hui n’ait pas d’ennemis comme elle pouvait en avoir par le passé, n’ait plus la même ambition conquérante, ça semble les agacer. Ils vont toujours laisser planer cette idée d’un grand envahisseur qui va nous refaire une guerre du passé, comme si rien n’avait changé, nous sommes toujours condamné, nous sommes si faible qu’on se demande bien pourquoi le monde entier ne débarque pas chez nous pour nous envahir. Non mais cette pauvre armée français, elle ne tiendrait pas 2 semaines qu’on vous dit, mais venez donc dans ce cas vous servir…
Peut-être qu’en fait ce n’est pas si évident, si simple que ça, nous ne sommes pas sur un plateau de jeu de stratégie ou dans un jeu vidéo.
La plus-value, la moins-value.
Je suis de ceux qui considèrent que le C130 est dépassé depuis longtemps comme avion de transport classique, et qu’il doit être remplacé dans cette fonction précise, car pourquoi utiliser un avion qui possède quatre moteurs, et qui ne peut emporter qu’une vingtaine de tonnes maxi, alors qu’un bimoteur est capable de le faire, et même parfois un peu plus, avec un entretien plus rapide et moins couteux .
Par contre, il faut bien reconnaitre tout de même ses quelques qualités ;
Ses quatre moteurs pour un poids en charge relativement réduit lui permettent de décoller ou atterrir sur des espaces très courts, avec une bonne marge de sécurité.
A noter que c’est le seul avion de ce gabarit qui a réussit à décoller d’un porte-avion à ce jour.
Maintenant, il n’est pas certain qu’il arrive à y atterrir, car, je suis pas sûr qu’il existe des brins d’arrêt suffisamment résistants pour résister à un tel poids…..
depuis le temps que des C130 atterrissent sur des pistes sommaires en afrique et au proche-orient ? qu’y a-t–il d’extraordinaire de les faire atterrir sur une autoroute ?
c’est parce que ce sont les américains, c’est tout ! puisque c’est américain, c’est obligatoirement extra-ordinaire, novateur, admirable !
Dans nos contrés, il est évidemment impossible de mettre en place ce type d’exercice…pas par manque de moyens ou de personnel, non,juste de l’administration..et Vinci ,pour le manque à gagner, il voudrait presser le citron qu’il n’aurait pas besoin d’augmenter ses tarifs..
C’est clair… après il existe qq portions d’autoroutes… sans péages
Sinon en flux libre… y ont 72h pour payer leurs atterrissages sur internet 😉
Rien d’impossible. Il suffirait d’intégrer ces « petites contraintes » de service public au moment de la remise en concurrence des contrats de concessions autoroutières, avec un nombre de jours d’exercices fixé contractuellement, et des dates qui seraient décidées chaque année entre l’Etat et le concessionnaire. La fermeture d’une autoroute en province 2 ou 3 jours par an, pour des exercices militaires, de préférence sur une période creuse, signalée et annoncée à l’avance avec une déviation bien organisée, ne devrait pas susciter de levée de bouclier auprès des usagers.
Encore plus fort, il serait possible d’exiger des futurs concessionnaire un programme de travaux visant (par exemple) à aménager tous les 50 ou 100km une portion d’autoroute spécifiquement conçue pour pouvoir être rapidement transformée en aérodrome militaire : barrières centrales démontables, voirie renforcée pour supporter le poids d’un gros porteur, abris/locaux de stockage sous la voirie, citernes de stockage de carburant enterrées à proximité, etc… ces travaux seraient intégrés dans le programme de travaux du concessionnaire et amortis sur la durée du contrat (typiquement 30 ans). Le tout serait financé, soit par une « ristourne » sur la redevance du concessionnaire, soit supporté et payé intégralement par les usagers… ou plus raisonnablement par un mix des deux.
Les autoroutes ne sont qu’un exemple. Dans le même ordre d’idée, avec un minimum de vision et de volonté politique, on pourrait exiger via les règles de la commande publique que tous les projets de bâtiments et d’infrastructures à partir d’un certain montant intègrent obligatoirement des servitudes liées à la défense nationale et/ou à la défense civile (Ex : construction de citernes d’eau, locaux de stockage, abris anti-atomiques en sous-sol à l’usage de la population…). A l’image du fameux « 1% artistique » qui permet de financer beaucoup d’œuvres d’art plus ou moins utiles, on pourrait imaginer le « 1% Défense Nationale » qui permettrait de financer beaucoup de petits projets localement utiles à la sécurité civile et à la résilience du pays…
Très bonne idée que ce “1% Défense nationale“.
@Ace2pique. Allez donc demander aux Norvegiens, à l’USMC. A observer récemment en Finlande.
Quand à une flotte mono-flotte…Pour des suicidaires depuis 50 ans et plus, Norvegiens, Néerlandais, Belges, Danois, Finlandais, Suédois,…bref la majorité des petites flottes, ils ne se portent pas trop mal. Ah, on me souffle que la Croatie est aussi mono-flotte..
@bazdriver
je parlais d’une mono-flotte spécifiquement F35 pas en général… certes quand les systèmes sont importants/critiques on a tendance à les faire redondants – à défaut on prend du matériel éprouvé, pas des systèmes en version béta comme le F35. tous ceux qui échangent dans ce cadre des solutions éprouvées contre des F35 me semblent faire un sacré pari… pour eux-mêmes et pour les autres, puisqu’en général on a des engagements de protection mutuelle. Israël (qui n’est pas mono-flotte) avait eu ses F35 immobilisés je crois à cause des sièges éjectables, potentiellement au moment même où on a l’air de redécouvrir le mot dissuasion, il pourrait y avoir un incident comparable à l’échelle des trois quarts de l’Europe dans un contexte conflictuel international qui ne fait/fera (entre autres -changement climatique oblige) que se tendre…
réflexions autour duF 35 :
https://www.youtube.com/watch?v=XK5BWLqiH44
@Ace2pique. XT, la référence !!!!! …..il y a tellement de chiffres faux qui sont avancés, de faits totalement fallacieux ( la référence aux pilotes de F-16) , des coûts avancés sur les retrofits TR-3, Block4 etc… il est pathétique, mais constant au moins dans sa détestation des US ( il ne s’en cache pas sur d’autres videos) et de l’OTAN. Actuellement il court le cachet sur les plateaux TV où il est ridicule et régulièrement remis à sa place par des anciens opérationnels… Sans compter une chose, il peut faire le paon, sur YT, à la télé, sur A&C, personne ne le prend au sérieux. C’est un clown qui fait honte à n’importe quel journaliste spécialisé sérieux. Le site du GAO est publique, vous pouvez consulter les rapports vous-mêmes et les lisant en entier et non pas une seule phrase…..
Concernant les problèmes de sièges ejectables. Vous confondez principe de précaution de temps de paix et opérationnel… Aucune mission opérationnelle n’a été annulée à cause de ce problème… Et pour Israël, sachez que les cartouches concernées ont toutes été contrôlées en quelques heures. Le F-35 au standard Block 3F est opérationnel, et a a déjà conduits des milliers et milliers de missions opérationnelles en zone de combat en Afghanistan et au Moyen-Orient, de la même manière que les F-16, F-15, F-18, Rafale, Typhoon etc…
« Actuellement il court le cachet sur les plateaux TV où il est ridicule et régulièrement remis à sa place par des anciens opérationnels »
Un tel flot de critiques mériterait quelques faits. Vous pourriez écrire par exemple « XT a dit A le xxx à tel endroit alors qu’en fait c’est B qui est exact » avec des sources.
Si vous ne le faites pas c’est votre crédibilité qui en prend un coup et pas celle de XT. Précisément je n’ai pas souvenir d’avoir vu XT « remis à sa place par d’anciens opératonnels » alors même qu’on peut le voir en côtoyer un paquet.
A contrario AT n’a pa l’air d’être très apprécié et on ne le voit quasi jamais côtoyer d’anciens.
ce que je sais appartenir à César je le lui rends 🙂 :
il n’est pas inconditionnellement pro-US… 🙂 c’est quand même différent que d’être dans la détestation des US. il est pro-européen et pour l’autonomie stratégique européenne, il y a pire crime pour un Européen… et je lui ai vu un certain nombre d’interlocuteurs qui m’ont semblé neuronés et qui avaient l’air de lui porter considération…
« où il est ridicule et régulièrement remis à sa place par des anciens opérationnels… » personnellement je n’en ai pas été témoin…
sinon mon propos sur le siège éjectable ne valait que comme illustration de ce que pourrait être une faille sur un système qui ne serait pas fiable. je constate qu’Israël n’a pas mis tous ses oeufs dans le même panier – même si ça reste un panier américain.
après avoir lu les autres contributions, celle de Patatra –
m’a rappelé que le F35, venant en partie en remplacement du F16 avait lui-même bien qu’éprouvé, le handicap de naissance d’être court sur pattes avec un réacteur ramasse-miettes… handicap qui entre autres aurait compliqué son transfert en Ukraine
La place est publique, mais le site est public.
Un tel monceau d’immondices déversé sur X. Tytelman est bien suspect. Vous en faites trop.
« une flotte mono-flotte »
Ce concept osé a de quoi laisser pantois. S’est-il déjà répandu dans tous les corps de métier ?
J’essaierai avec ma boulangère demain : « Bonjour madame, je voudrais une baguette mono-baguette et un croissant mono-croissant, s’il vous plaît ».
Ah flûte, c’est deux croissants qu’il me faut. Alors, je lui demande quoi à ma boulangère ? « Deux croissants mono-croissants » ou « un croissant bi-croissant » ? Pas « deux croissants bi-croissants », parce que je vais en avoir quatre et ça va faire trop. Sauf si j’ai une grosse faim…
surtout ne découragez pas ! l’idée est là elle est à votre portée 🙂
vous m’aurez bien fait marrer aussi 🙂
tel pays a une flotte de chasseurs F16. un autre a une flotte de F15 avec une autre de F35 et on finit par dire une flotte bi-flottes. 🙂
la Grèce avec ses Mirage, Rafale, F16 et F35, a une chasse two-bi-flottes ! 😀
certes on aurait peut-être pu dire une flotte bi-chasseurs ou bi-modèles mais non ! 🙂
https://youtu.be/YMD9y8RuGW0
Oui le F35 a besoin de hangars particuliers pour refroidir et une maintenance particulièrement poussées… en tout cas plus que les autres avions de chasses existents.
Cela sera certainement très difficile de le faire atterir et redécoller d’autoroutes, comme le gripen peut le faire… (d’un autre côté le dernier a été designé pour). Après cela m’étonnerai que le constructeur n’ait pas dépensé un milliard ou deux sur son budget pour réfléchir à une solution. ^^
Le F16 plus rustique, avec sa capacité à tout engoufrer également ,n’est pas destiné à atterir sur des pistes sommaires, je ne sais même pas si le rafale le pourrait aujourd’hui.
S’il vous plaît. Quant à. Avec un t. Pas un d.
Quant à = En ce qui concerne. Quand à = Lorsque à.
Quant à une flotte…
et peut-etre meme qu’avec IA et commandes électriques ça pourrait marcher en courbe
Non, on ne pose pas un avion en courbe… En virage, l’avion penche, le saumon de l’aile intérieure passe en-dessous du niveau du train d’atterrissage, et donc on risque d’accrocher le sol si on atterrit ainsi.
Ouais et aussi passer sous les ponts si on pense à dégonfler les roues avant…
“F-35As operating out of Tervo road base verifies that the F-35 is suitable for the Finnish Air Force’s dispersed operations combat method,” said Major General Juha-Pekka Keränen, the Commander of the Finnish Air Force.
https://ac.nato.int/archive/2023/f35a-touch-down-on-highway-demonstrating-agility-and-flexibility
Well done Lucy!
Regardez donc cette video montrant des F-35 américains et norvègiens qui atterrissent sur des routes (on y voit aussi des C-130):
https://youtu.be/L4eMCCgi290
Je crois qu’on ne devrait pas se fixer sur le mot « autoroute ». Les avions militaires de la Suède et de la Finlande opérent à partir de routes locales. L’armée polonaise aussi a annoncé un programme de reconstruction d’un systeme de portions de routes régionales (DOL) adaptées pour servir en tant que bases dispersées en cas de guerre. Exemple – une video tournée par des spotters civils pendant la « journée ouverte » de l’exercice « Route 604 » (octobre 2023), qui montre aussi des details de la logistique (dans la dixième minute, on voit un C-130):
https://youtu.be/oTsc2R3Qz6g
Et pour les curieux, un morceau de Guerre Froide – des MiG-21 de l’aviation polonaise utiliseant une route au début des années 1970 (la 52 minute du film):
https://youtu.be/5YjbC9pfktc
Et le Rafale ?
En 2021, L’Indian Air Force a fait aménager un tronçon de 3 000 m d’une “National Highway“ (autoroute) pour permettre à ses avions Rafale de se poser en cas de menace ou destruction de ses bases aériennes. Pour les adeptes du tourisme cette portion d’autoroute se situe dans le district de Sultanpur (Centre-Nord de l’Inde). Et si vous attendez un peu avant de voyager, ces aménagements d’autoroutes et de voies rapides vont se poursuivre en 2025… (Avec des hangars en bordure). Mais pas de panique, un feu rouge et un signal sonore alertent les automobilistes en cas d’atterrissage (Bien entendu, le Rafale est prioritaire…). La chaussée est renforcée pour éviter les dégradations excessives en cas d’atterrissages/décollages répétés.
Quand c’est droit, plat, et sans glissières centrales (Et bien entendu sans pont !), un F-35, un F-18, un Sukhoi, un Gripen, un Rafale, tous peuvent se poser et redécoller (Pour l’A400-M je ne suis pas sûr…).
Vus trouverez les mêmes dans toute l’ex-Yougoslavie.
« Cet exercice « démontre à nos adversaires que nous pouvons les affronter à tout moment, n’importe où, sans avoir besoin de pistes traditionnelles pour projeter notre puissance aérienne »,
Donc, si je comprends bien, ils pourront faire la guerre partout, mais surtout en Europe, parce que les autoroutes, ça ne court pas les rues partout ailleurs dans le monde.
@PK. Pas besoin d’autoroute… beaucoup de routes peuvent convenir..C’est la longueur rectiligne qu’il faut surtout..et tout de même une certaine qualité et épaisseur de tablier.
@PK (la névrose!) « Donc, si je comprends bien, » Présomptueux en plus!
» ils pourront faire la guerre partout, mais surtout en Europe, parce que les autoroutes, ça ne court pas les rues partout ailleurs dans le monde. » Ben ouais hein ailleurs dans le monde………………..même chez vos « chéris » il y a des autoroutes!
Tiens, mon amoureux transi qui persévère… Je vous l’ai déjà dit : je ne croque pas de ce pain-là. Cherchez ailleurs… Essayez un bois célèbre à la sortie de Paris par exemple. Depuis que Michou a fermé, je sais que c’est dur pour vous, mais vous allez rebondir !
Toujours ce besoin de coller sur les autres vos névroses? Assumez mon brave reconnaissez que vous êtes attiré, votre constante litanie ressemble de plus en plus à des appels du pied! Allez y « choupinette »!
« Essayez un bois célèbre à la sortie de Paris par exemple. » Monsieur est………………….connaisseur! Un de vos lieux de…………….perdition? Coquinou va!
Il n’y a pas d’exploit à proprement parlé, car les C130 sont des avions ‘tous terrains’, comme tous les transporteurs d’assaut.
Mais cela nécessite que les autoroutes ou voies rapide soient aménagés : pas de glissières ni de poteaux indicateurs au milieu, pas de réverbères, ni de ponts bien sûr. Les Suisses et les Suédois sont des praticiens de ce genre d’opération, y compris avec des avions de chasse.Mais on reprend des exercices de la guerre froide.
Au nord de Paris, en direction de Soisson, il y a une route nationale qui s’élargit considérablement ‘pour des essais de peinture’ ; j’ai toujours pensé, à tort ou à raison, que c’était un aérodrome potentiel..
Rectificatif à mon post précédent.
Un A400-M peut se poser sur une autoroute ou une voie rapide (sans glissières centrales, sans pont, plate et droite) si celle-ci dispose de la longueur suffisante : Atterrissage = 750 mètres – Décollage = 1150 m, selon sa charge.
Suisses ! C’est pour vos élus. Passez donc en boucle la vidéo sur vos réseaux socials ( * ). Eux qui contrairement aux voisins Autrichiens vous refusent l’ombre d’un cargo « moyen porteur » qui serait déjà destiné à aider aux déploiements des F18 pour des exercices « grands larges » en Suède, Grande Bretagne ou ailleurs…….
Ainsi donc l’Aviation Cantonale ( * ), celle des amis, aurait ainsi le début du commencement de ce qui ressemble à un semblant de totale autonomie et ce en toute Neutralité. Soit et pour l’autonomie, comme ces enviés Ricains F35qués .
( * ) : Pas de panique, c’est volontaire !
Cet article va bien faire marrer tous les pilotes de C130 qui ont volé en Opex au Tchad et ailleurs !
Surtout quand on voit à quels endroits ils ont dûs ou pu se poser !
Je ne souviens en particulier du posé Tacaud 78 sur la Dune de Moussoro avec 12 C130 porteurs d’un escadron du RICM…Pour lesquels il a fallu remorquer les derniers avions …ensablés en bout de piste avec des camions atellés et des plaques PSP…
On ne refait pas l’histoire elle continue !
Ici « Top délire » pour certains. Ouais,au dessus il y a du lourd, même chez Bazilou qui « mon Dieu » pousse au foin en se lâchant . Pour lui, y aurait-il un effet JO ou potentiellement JPO ( Rappel : fin septembre à ISTRES buffet campagnard pour les vrais originaux ).
Pour le sujet ici abordé. Perso je confirme à Bazilou l’intérêt du re-développement d’un FAIREY ROTODYNE façon 21e siécle avec une masse un peu plus élevée pour nous alléger notamment de ce « bazar » autoroutier……;.