La Marine royale néerlandaise envisage de doter ses frégates de drones de surface pour la lutte anti-sous-marine
Pour traquer des sous-marins, l’équipement d’une frégate dédiée à cette mission se compose généralement d’un sonar remorqué à immersion variable émettant des ondes à très basses fréquences, d’une antenne linéaire remorquée et d’un sonar de coque diffusant des ondes à basse fréquence. Ces moyens peuvent être complétés par un hélicoptère embarqué, doté d’un sonar trempé, de bouées acoustiques ou encore d’un détecteur d’anomalies magnétiques.
Avec la généralisation progressive de capacités robotisées, d’autres moyens peuvent être imaginés. En 2022, le Document de référence de l’orientation de l’innovation de défense [DrOID] de l’Agence de l’Innovation de Défense [AID] avait ainsi évoqué un « démonstrateur de drone sous-marin océanique longue endurance pouvant être mis en œuvre et récupéré à partir d’un bâtiment de surface ». Ce qui a depuis donné lieu à un accord-cadre notifié par la Direction générale de l’armement [DGA] à Naval Group.
La Marine royale néerlandaise [Koninklijke Marine] explore une autre voie pour ses deux futures frégate de lutte anti-sous-marine, développées dans le cadre du programme ASWF [Anti-Submarine Warfare Frigate], mené dans le cadre d’une coopération avec la Belgique.
En effet, rapporte Naval News, ce 5 juillet, le Commandement du matériel et de l’informatique du ministère néerlandais de la Défense [COMMIT] a confié au consortium « Dutch Naval Design » le soin de mener des études sur un drone de surface qui, dédié à la lutte anti-sous-marine [USV ASW], pourra être mis en œuvre depuis une frégate issue du programme ASWF.
D’après les précisions livrées par Naval News, cet USV ASW affichera un déplacement de l’ordre de 9 tonnes [pour 11,2 mètres de long] et devra être capable de naviguer par mer forte [niveau 5, avec des vagues de 2,5 à 4 mètres], à une vitesse maximale de 20 nœuds. Son autonomie devra être d’au moins 96 heures.
« Si vous partez pour moins de quatre jours, le temps écoulé entre le lancement, le transit vers la zone d’opération et la récupération signifie qu’une grande partie du temps sera consacrée à la manipulation du système et non à sa mission », a expliqué le commandant Paul Dröge, le responsable de la guerre sous-marine au sein du COMMIT.
Quant aux capacités de détection, elles reposeraient sur un sonar actif trempé, déployé grâce à un « puits central », lequel limiterait les effets du tangage et du roulis sur le capteur.
Pour le moment, cet USV ASW n’en est qu’à sa phase conceptuelle, l’enjeu étant de déterminer avec précision les attentes de la Marine royale néerlandaise et de valider les choix technologiques afférents. Ce n’est qu’après qu’il fera éventuellement l’objet d’un programme d’acquisition, lequel devra être approuvé par le Parlement.
drone pour la lutte anti sous marine OK, mais alors juste au niveau du quai … à l’image de leurs frégates qui restent à quai même en opération ….
désolé mais ça me fait marrer
Confusion avec les danois ?
On parle ses Pays-Bas, pas su Danemark….
« des Pays-Bas « , « du Danemark «
Vous vous trompez entre Pays-Bas et Danemark
Les navires de guerre qui doivent rester régulièrement à quai sont effectivement un gros problème. Moi aussi ça me fait marrer, surtout quand c’est prévu dès la conception…
Ne confondez vous pas avec la marine danoise ?
Vous confondez avec les danois.
Vous confondez pas avec les Danois ?
Je crois que vous confondez avec le CDG…
« à l’image de leurs frégates qui restent à quai même en opération …. » Attention les masques réduisent notablement la visibilité surtout quand on a oublié les trous pour les……………….yeux!
« désolé mais ça me fait marrer » Le rire………………niais typique de celui qui ne comprend pas grand chose voire rien du tout. Quelle belle preuve vous faites!
LA VÉRITÉ sort de la bouche des Français… Quelle catastrophe ces Français!
Et à la fin… c’est toujours l’Allemagne qui gaaagggnnnNNN………Eee… oups… qui perd…
Décidément en ce moment tout capote pour la Grosse Germaine…
Heureusement que Micron est là pour leurs refiler qq gâteaux…
Alors Allemagne c’est … L’Allemagne.
Macron, c’est en France.
Et là ça parle des Pays Bas.
Faudrait réviser la géographie de l’Europe les gars ! C’est certain que vu de loin tout se ressemble !
Il se pense malin en parodiant un troll deutch, « Sorensen » et II a confondu « Dutch » Hollandais en anglais et German et deutch » comme beaucoup ici apparemment, même les dictateurs du dico..
De même que les chasseurs multiroles vont devenir des leaders d’essains avec des drones spécialisés de tailles et capacités différentes, il est logique de penser que les frégates seront des centres d’essains air air, mer air et air mer sans parler des drones sous marins. La seule question est pourquoi ce délai de latence de nos décideurs politiques et d’État Major ? Nous semblons être en retard de prospective.
« Nous semblons être en retard de prospective. » Rien ne prouve que l’on ne s’occupe/planche pas sur cette aspect de la défense. On ne chante pas sur les toits tout ce qui s’ envisage se prépare, maintenant n’oublions pas que nos « décideurs » à l’écoute de « philosophes » se sont posés comme problème existentiel de savoir si la guerre était morale en utilisant des drones capable de délivrer de l’armement léthal! Notre retard dans l’utilisation des drones vient de là en nous obligeant à nous fournir aux U.S. et à leur bon vouloir quant à l’exploitation sans restriction de ces drones!
Exact ! D’ailleurs, rien ne prouve qu’Ariane 6 ne va pas envoyer des Français sur MARS… Rien ne prouve. Tout est dit…
D’ailleurs, rien ne prouve qu’Ariane 6 ne va pas envoyer des Français sur MARS »En tout cas dépéchez vous de rallier Kourou de trouver un scaphandre vous participerez au prochain tir d’Ariane et vous illustrerez par occasion cette phrase de Michel Audiard qui déclare que le jour où on mettra les c**s sur orbite vous n’aurez pas fini de tourner!
» Tout est dit… » Vous feriez mieux de vous en dispenser, deux interventions deux débilités, vous commencez…………………..très fort!
La mer c’est compliqué.
D’abord il y le sel qui détruit tout, l’exposition au soleil qui grille tout, les animaux et les algues qui se collent sur tout.
Ensuite il y le vent et les vagues qui peuvent te retourner un petit bateau comme un crêpe.
Puis pas mal de personnes mal intentionnées qui peuvent capturer le truc avec un simple filet (désolé on a pas fait exprès, on pèche le thon pas le drone 🙂 ).
Alors ce n’est pas simple et les décideurs attendent d’avoir des technologies bien matures et des preuves d’efficacité. Le conflit en Ukraine va peut-être les aider.
Mais bien avant le conflit actuel la dronisation du combat maritime était déjà une évidence pour beaucoup, c’est juste une question de moyens.
En bref, c’est une bouée sonar (comme pour les patmar) motorisée.
Son emploi suppose que ce drone soit sur la route du sous-marin avant le passage de celui-ci. En effet, la navigation à une vitesse supérieure ou égale à celle du sous-marin ne sera pas possible une fois le sonar trempé.
Il devra aussi agir à plusieurs pour avoir un tant soit peu d’efficacité, donc emploi en « filet de détection » sur la route du sous-marin ou en défense d’approche (de port, de zone de dilution de SNLE).
Le principal avantage est la mobilité relative de ce système, mais elle s’accompagne de beaucoup de défauts:
– mêmes limitations que les bouées sonar des patmar (sauf l’autonomie),
– coût d’emploi et d’entretien,
– susceptible d’être éperonné ou volé, doit donc être surveillé en permanence, voire accompagné pour sa défense.
Un autre avantage serait une puissance électrique disponible supérieure aux bouées, donc un sonar actif plus puissant, des équipements embarqués de traitement du signal, de l’informatique embarquée à buts divers (navigation autonome, coordination d’un essaim, traitement de situation tactique, etc). Le navire mère d’un essaim de telles embarcation ressemblera à nos Mistral.
« Combat naval, prolifération des drones, quelles conséquences ? »
https://www.defense.gouv.fr/marine/planete-mer/combat-naval-proliferation-drones-quelles-consequences
Merci mais sincèrement, on savait… On n’est pas con !