Safran a livré le premier drone tactique « Patroller » de série à l’armée de Terre
« Tout vient à point à qui sait attendre », dit-on… Mais tout de même : cela fait maintenant huit ans que Safran développe le drone tactique Patroller dans le cadre d’un contrat notifié par la Direction générale de l’armement [DGA]. Et le premier appareil de série n’a toujours pas été livré à l’armée de Terre, plus précisément au 61e Régiment d’Artillerie [RA], lequel s’est séparé de ses drones Sperwer.
Cela étant, ce programme n’a pas été épargné par les difficultés, Safran ayant été obligé de revoir sa copie, après la perte d’un « Patroller » lors d’un vol de « réception industrielle », en décembre 2019. Il fut avancé par la suite que cet accident avait été causé par une déficience d’un calculateur de commandes de vol d’origine américaine. En outre, l’une des difficultés aura été de faire en sorte que cet appareil puisse s’insérer dans le trafic aérien civil.
Quoi qu’il en soit, le Patroller est attendu avec impatience par le 61e RA. En décembre 2022, l’armée de Terre avait indiqué que ce régiment allait bientôt entamer la « phase d’appropriation » de ce nouveau drone tactique. Seulement, un an plus tard, il apparut que ce dernier avait encore besoin de « nombreux réglages » pour être déclaré opérationnel.
Ce n’est qu’en février dernier que la Section technique de l’armée de Terre [STAT] a annoncé le début « d’une série de vols de formation », lesquels devaient s’accompagner d’une seconde phase d’évaluations technico-opérationnelles. Mais le Patroller mis à sa disposition n’est pas un appareil de série. Et pour cause : le premier sera livré au 61e RA dans les prochains jours. L’annonce en a été faite par Franck Saudo, le PDG de Safran, auprès de l’Usine Nouvelle.
« Le premier exemplaire de série est arrivé sur place mardi 28 mai et la prochaine étape va consister à réaliser le vol de réception », a-t-il en effet affirmé, lors d’une rencontre avec la presse en vue de l’édition 2024 d’EuroSatory, le salon dédié à l’armement aéroterrestre.
Le second Patroller de série sera livré dans le courant de cet été, puis deux autres suivront « à l’automne », a précisé M. Saudo.
« Si le premier exemplaire de série est en cours de livraison, un Patroller d’entraînement est opéré depuis quelques mois », a expliqué Alexandre Ziegler, directeur de l’activité défense de Safran Electronics & Defense.
Cependant, au regard des retours d’expérience [RETEX] de la guerre en Ukraine, la pertinence d’une drone tactique, comme le Patroller, n’est plus évidente à première vue.
« Il est vrai que cette catégorie de drone tactique est trop vulnérable pour un conflit à haute intensité tel que celui en Ukraine. Mais cela ne représente pas la totalité de nos besoins opérationnels. Pour des missions à dominante de surveillance aérienne ou maritime, il aura toujours une grande utilité », a fait valoir M. Ziegler.
En tout cas, le Patroller permettra à l’armée de Terre de récupérer certaines capacités qu’elle avait dû abandonner, comme la surveillance du champ de bataille avec des radars, autrefois assurée par l’hélicoptère Cougar Horizon.
Pour rappel, conçu à partir du motoplaneur allemand Stemme S15, le Patroller peut voler à 20’000 pieds d’altitude pendant au moins 14 heures. Potentiellement armé, il est doté d’une boule optronique Euroflir 410, d’une nacelle de désignation laser, d’une charge de guerre électronique et d’un radar PicoSAR AESA. Son rayon d’action est de 150 km.
Il est « un atout décisif de renseignement dans la profondeur. Au profit d’un corps d’armée ou d’une division, il apportera une capacité qui s’alliera aux capacités feux, permettant de neutraliser l’ennemi. Grâce à la recherche par imagerie, le Patroller peut faire de la surveillance locale et de la reconnaissance de zone », explique l’armée de Terre. Au total, celle-ci recevra cinq « Systèmes de drones Patroller », chaque système étant composé de cinq drones et de deux stations au sol.
Calculateur américain (buggé)
Cellule allemande (en composite donc supportant très mal la foudre à mon avis … mais vu que c’était un planeur j’imagine qu’il n’était pas prévu de le faire voler par temps orageux)
Et sûrement un tas d’autres éléments non souverains
Tout bon pour le marché export
Retards conséquents du fait d’avoir voulu assembler des briques supposées dispo sur étagère. Des fois il vaut mieux partir de zéro. L’intégration si bien prévue dès le départ se passe beaucoup mieux, on regagne le temps qu’on a voulu économiser … et on est réellement propriétaire des sous ensembles. Ce ne sont pas les boîtes françaises compétentes qui manquent pour sortir un tel engin
Pour autant que je me souvienne, c’est la DGA qui avait refusé initialement le projet logiciel-calculateur développé en interne par Safran pour exiger le logiciel américain.
Il serait intéressant de savoir si le logiciel finalement approuvé est toujours américain (corrigé) ou si on est repassé à un logiciel français.
Mr Lagneau avez-vous une information vérifiée et définitive à ce sujet ?
@peterr
« Calculateur américain (buggé) » Vous êtes dans l’équipe de Safran pour pouvoir affirmer cela ? Si le crash est lié au calculateur américain, rien ne dit que ce soit ce calculateur qui soit la source du crash. Ca pourrait très bien être une erreur dans la gestion du calculateur, une tâche donc dévolue à Safran.
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Après tout est une question de coût. On a demandé à Safran de faire pas cher. Ils ont fait pas cher, en particulier en prenant une cellule allemande déjà certifiée et en achetant sur étagère certains composants comme ce calculateur. Si on leur demande d’avoir un aéronef 100% souverain, ils le feront 100% souverain, mais ce ne sera pas gratuit.
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« Des fois il vaut mieux partir de zéro. » Car pour vous ça marche toujours mieux dès le début quand on part de 0 ? On parle du F-35 qui part, lui, de 0 ?
L’ignorance voire la méconnaissance du travail des ingénieurs me surprend toujours.
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« Ce ne sont pas les boîtes françaises compétentes qui manquent pour sortir un tel engin » Certes, mais à quel prix ?
des suppositions… des hypothèses, des contradictions gratuites et des certitudes non étayées… mais aucune info sourcée dans votre blabla
@jbart
Sur quoi voulez vous une source ?
>> Vous êtes dans l’équipe de Safran pour pouvoir affirmer cela
Vous qui devait en être donc, pouvez-vous nous dire comment / avec quelle genre d’équipe a démarré le projet. Ne serait-ce pas majoritairement de jeunes embauchés et des s/t. Hm ??
>> On a demandé à Safran de faire pas cher
Non, Safran a « cassé » les prix pour emporter le marché. C’est différent. Les conséquences ont été
1 – voir ci-dessus
2 – un assemblage de bric et de broc d’éléments trouvés sur étagère (au grand désarroi des équipe de développement à ce que j’en ai entendu). Et oui, il fallait tenir les coûts et les délais qu’on avait vendus
3 – il y aurait encore beaucoup à dire
Le résultat était prévisible. Délais qui explosent et coûts qui s’envolent
>> On parle du F-35 qui part, lui, de 0 ?
Un produit ne part jamais de zéro. Je parlais d’une feuille blanche c’est différent. Après on part avec des équipes qui ont de l’expérience. Enfin, quand on veut réussir. Voir point 1.
Non, je préfère citer le Rafale. Fait par une boîte compétente et qui n’a pas pour but de couler l’industrie européenne de l’aviation de défense. Pour prévenir la remarque que je vois venir vous constaterez que le Rafale n’a plus grand chose à voir avec les Mirages. Par contre développé par des équipe expérimentées, lui.
>> L’ignorance voire la méconnaissance du travail des ingénieurs me surprend toujours
Oui, ce n’est pas comme si j’en étais un. Vous par contre vous n’avez pas dû mettre souvent les mains dans le cambouis. Chef de quelque chose ou administratif quelconque qui veut décider de tout mais être responsable de rien j’imagine
>> Certes, mais à quel prix ?
On sort d’excellent produits à prix extrêmement compétitifs. Vous n’êtes pas au courant ??
@Petter « en composite donc supportant très mal la foudre à mon avis … mais vu que c’était un planeur j’imagine qu’il n’était pas prévu de le faire voler par temps orageux) »
https://www.lavionnaire.fr/CelluleDeperditeur.php
Euh, vous parlez de l’électricité statique générée par les flux d’air.
Je parle de foudre. La différence entre une cellule métallique et une cellule en composites c’est que dans le premier cas la foudre circule dans la cellule avant de poursuivre sa route (on parle alors de foudre induite pour toute la belle électronique (et ce n’est déjà pas rien)
La foudre sur une cellule en composites a la fâcheuse tendance d’y faire un joli trou et on parle alors de foudre directe (câbles, calculateurs, etc …).
Il y a des solutions techniques mais pas aussi efficaces qu’une bonne cellule métallique et qui alourdissent le porteur … ce qui est contradictoire avec le but recherché d’une cellule composite : le gain de poids.
Viennent aussi de greffer tous les pb CEM (résistance aux champs électro magnétiques, etc …)
Mais c’était sympa. Au plaisir de vous lire
« Euh, vous parlez de l’électricité statique générée par les flux d’air.
Je parle de foudre. » Avez vous seulement consulté le lien? Au vu de votre commentaire j’en doute et la foudre ce n’est pas du monophasé à 50 périodes!
Pour le reste s’il y avait un pb avec les composites on aurait déjà du le savoir depuis un bon bout de temps vu le nombres d’aéronefs foudroyé chaque année!
Mais c’était sympa. Au plaisir de vous lire!
Tous les nouveaux avions civils qu sont conçus utilisent massivement les composites. Pour l’A350 l’ensemble du fuselage, le caisson central de voilure, les ailes entières et l’empennage sont en composites.
https://www.usinenouvelle.com/article/l-a350-xwb-premier-airbus-avec-plus-de-50-de-composites.N1874927
Et ces avions prennent couramment la foudre…
Donc vous nous racontez n’importe quoi en parlant de bonne cellule métallique. Le métal c’est lourd!
Bon, c’est pas trop l’heure, et c’est pas trop le sujet, mais on « récupère » les turbines Arabelle !
Youpi : C’est acté ce 31 mai !
Et, qui avait fait le deal (Désindustrialisons la France… Vite fait, bien fait), il y a 10 ans !?
Un type de la Finance, qui a toujours (et encore) des avis sur tout ! Aujourd’hui, il corrige sa copie ! Bah oui…
« Putain, 10 ans » aurait dit Chirac 😉
Transaction ayant eu lieu durant Le gouvernement de Mr Hollande, et mener sous la direction de Mr de Montebourg pour être exact. Nombreux a commencer par les intéressés se gardent bien de le rappeler. On se demande pourquoi.
QUI a vendu ALSTOM en empochant pour sa pomme ? Le gratin des gérants de la France.
https://lesalonbeige.fr/la-vente-dalstom-ce-secret-qui-unit-valerie-pecresse-et-emmanuel-macron-est-une-veritable-bombe-a-retardement/
Non, fortement contesté par Mr de Montebourg. C’est un certain Macron
https://www.lefigaro.fr/societes/pourquoi-la-vente-controversee-d-alstom-a-general-electric-fait-a-nouveau-parler-d-elle-20190724
Les intéressés se gardent bien de le rappeler. On se demande pourquoi.
Après il est facile de faire passer Mr de Montebourg pour un guignol. Il est loin d’en être un.
Un des rares socialos pour qui j’ai de l’estime et qui a été « visionnaire » sur le made in France et les risques sur la désindustrialisation du pays.
Après on peut continuer de voter pour ceux qui on vendu notre industrie. Je ne crois pas une seconde sur la sincérité de ceux qui défendaient il y a 10 ans et même encore juste avant le Covid que « l’industrie c’est has been ».
Moi je préfère voter pour ceux qui l’on défendue.
Non,sérieusement, au regard du retex Ukros ,la pertinence du drone tactique n’est plus d’actualité?
6 ans pour un drone (vulnérable) dont on ne sait pas trop quoi faire en somme..
Pas mal… après dans les Dom Tom ,il peu avoir une utilité , quoique 150km de rayon c’est short pour la zone…
Le retex ukrainien valide a 1000% ce type de drones .
pour les dom/tom/pom c’est plutot l’euro drone qui est le candidat naturel
Correction : qui SERA le candidat naturel, dans 15 ans, peut-être, c’est pas sûr, seulement si toutes les parties arrivent à se mettre d’accord, et de toute façon pour un prix astronomique…
@Rakam
« Non,sérieusement, au regard du retex Ukros ,la pertinence du drone tactique n’est plus d’actualité? » Les ukrainiens installent une usine de production de TB-2 Bayraktar. A partir de là, ils voient quand même l’intérêt d’avoir des drones tactiques. Après on peut supposer qu’ils utiliseraient ces drones pour porter des bombes planantes là où nous comptons sur nos avions de chasse. Après, avoir des drones porteurs à bas prix pour envoyer des bombes ou servir de relai de communication aux drones sur des terrains où il y aura toujours plus de brouillage ne me paraît pas totalement absurde.
Par contre, avoir des drones Male est pour le coup complètement absurde en haute intensité.
@NRJ de moins en moins utilisé…ils se font dérouiller sévère par des contre mesures de plus en plus efficaces…et une DCA qui ne fait pas tout mais qui contribue à pas mal de dégâts..
Avons nous besoin de drones couteux et sophistiqués en petit nombre pouvant s’intégrer dans le trafic civil, ou de drones plus rustiques, économiques en grand nombre? Des drones de temps de paix ou de temps de guerre? De drones utilisant des composants étrangers pouvant être sujets à embargo, ou de construction nationale?
Si le drone n’est pas certifié civil, il sera de plus en plus compliqué de le faire voler. Jetez un œil sur flightradar et vous verrez que les espaces aériens, et particulièrement l’espace français, sont très encombrés.
C’est essentiel. Ne serait-il pas malsain ne pas se poser, y compris avec insistance, la question des conséquences du faire voler des drones non certifiés dans un espace aérien civil fortement encombré ?
Ok pour l’entraînement. De toute manière les compétences acquises sur ce programme ne seront pas perdues. Par ailleurs, cela fonctionne dans les déserts et au dessus des mers, c’est bien. Après, ça n’ira pas en Ukraine, c’est certain. Et un énorme effort de connectivité reste à fournir.
bien sur qu’il nous faut un petit nombre drones de temps de paix qui s’intègre dans le trafic civil, on ne veut pas se préparer à la guerre mais on veut surveiller et frapper du gilet jaune qui vont réapparaitre avec les taxes qui arrivent
Oh, les pauvres.
Nous aurions probablement besoin d’un système complémentaire de type ORLAN-10 ou 30, aux performances certes moins importantes mais beaucoup moins cher et rapide a produire en grande quantité donc plus apte a resister aux pertes d’une utilisation en haute intensité.
Patro-tôt 🙂
Bien vu 😉 vous n’avez pas trop l’air d’y croire ?
Ou patro-alheure
Pastro-cher (damned, encore manqued disais le concombre masqué)
Disait le concombre masqué.
Joli !
Il n’est jamais beaucoup trop tard pour essayer de bien faire.
« Il est vrai que cette catégorie de drone tactique est trop vulnérable pour un conflit à haute intensité tel que celui en Ukraine. Mais cela ne représente pas la totalité de nos besoins opérationnels. Pour des missions à dominante de surveillance aérienne ou maritime, il aura toujours une grande utilité », a fait valoir M. Ziegler.
Avoir un drone uniquement utile à cela, avec autant de retard et si peu de capacités…
J’ai du mal à voir le positif, mais plus une blague
» autant de retard et si peu de capacités… »
l’explication est en partie dans cette phrase: » En outre, l’une des difficultés aura été de faire en sorte que cet appareil puisse s’insérer dans le trafic aérien civil. »
a quoi ça sert d’avoir un drone qui coûte super cher, qui est démodé, qui est plein de pièces étrangères qui font perdre notre souveraineté sur cet outil !!! quand on a un champion comme le drone Aarok qui est 100% français, qui coûte pas cher, facile à produire en grande quantité….
quel est l’intérêt ? ….
Aaarok est une promesse, certes belle, d’un BE ambitieux. Qui a prouvé qu’il est facile à fabriquer? On l’espère tous, évidemment.
Le drone aarok n’est pas encore produit ni testé, en gros il n’existe pas encore
Les voix des marchés publiques sont impénétrables mon cher Greg.
Les voies des marchés publiques sont impénétrables.
Avoir voix au chapitre.
Les places sont publiques mais les marchés sont publics.
Vous avez raison, mais peut-être devriez-vous l’écrire à Vins ?
Le programme était presque achevé et pour de la basse intensité ou de la contre insurection c’est pertinent. L’Aarok est sur le même créneau.
« L’Aarok est sur le même créneau. »
Pas vraiment.
Plus rapide, plus endurant, vole plus haut, plus grosse capacité d’emport, une cellule qui suggère des capacités à voler en basse altitude (et de suivi de terrain ?), etc …
En gros, il s’agit d’un drone de combat.
On peut lui imaginer tout un tas de missions : effecteur déporté (porteur de munitions), capteur déporté (radars, optiques …), relai de transmissions, ravitailleur/nounou, etc …
Bref, ce qu’on peut imaginer de mieux avec le « nEUROn ».
Imaginez des AAROK volant en basse altitude avec des hélicoptères, ou faisant de l’entrée en premier …
L’Aarok n’est qu’une cellule.
Bien sûr, il y aura eu beaucoup de problèmes et de retard mais il faut aussi considérer que ce drone a des qualités, et que sa conception par SAFRAN qui est une société très compétente, nous permet de rattraper le retard anormal que nous avions pris dans ce domaine. Ainsi, le Patroler a des qualités certaines et toute cette période nécessaire à sa mise au point, a apporté une technologie de pointe à SAFRAN qui lui permettra d’en concevoir d’autres et de bien meilleurs dans l’avenir.
Merci pour ce commentaire équilibré. Vu que tout le monde va vous tomber dessus, je me permets de vous manifester mon soutien.
Meuh ici le Fayot……
Venez donc chez nous votre avenir est fléché.
Tant qu’à acheter étranger, un appareil civil conçu sur la base très éprouvée et robuste d’un Cessna 172, par exemple, teleguidé et muni peu ou prou des memes equipements aurait fait le meme job pour une fraction du prix et une bien plus grande autonomie. Et il aurait été livré il y a cinq ans. Tout cela est une incroyable gabegie, ca n’est pas sérieux.
La DGA et SAFRAN ont besoin d’hommes de votre trump et avec une vision aussi puissante !
Envoyez votre CV immédiatement !
@Breton de Paris « Envoyez votre CV immédiatement ! »C’est ça les………………………….. »experts »!
nos élites n’ont pas été en mesure de prévoir le changement et ce drone arrive en étant déjà obsolète.
d’ailleurs des nouvelles de l’aarok ?
On développe des compétences, on met à jour le matériel pour la basse intensité, les opex et les DOM TOM. Il faut qu’on garde une panoplie de moyens – demain c’est toujours l’imprévu.
Un grand retard et un beau gaspillage pour un drone loin d’être tactique et nécessitant une piste pour être mis en oeuvre. Cerise sur le gâteau, assemblage de matériels étrangers disponibles sur étagère mais difficilement intégrables entre eux qui aura un impact sur son MCO. Bref, une livraison pour honorer le contrat !
» Il est vrai que cette catégorie de drone tactique est trop vulnérable pour un conflit à haute intensité tel que celui en Ukraine. »
Bon.
Alors, on fait quoi avec la bouse géante bi-moteurs, l’ Eurodrone, concoctée avec amour avec nos « partenaires » ( waouu ) allemands ? » Too big to let down ? »
Il finira peut-être par être déployé pour l’opération Bison Futé sur l’A6, au moment des vacances…
Suivre la mode des drones- bonnes- à tout- faire, c’est se préparer à de futures très grosses déconvenues, car les fondements de la guerre ne changent pas depuis Sun Tzu.
Mais comme toutes les modes, ça fait le buzz et ça fait travailler de façon éphémère quelques opportunistes qui ont saisi la bonne affaire et l’argent à se faire sur le dos des gogos
Donc : « un drone utile au niveau d’un Corps d’Armee » mais pas en haute intensité. Pas très cohérent, alors que le niveau « Corps d’Armée » est dédié à un conflit de haute intensité.
Euroflir 410 reste une belle bête. Et vraisemblablement une partie non négligeable du coût du drone.
Oui, Et elle constitue le principal point fort du drone. Capable de lire une plaque d’immatriculation à plusieurs km.
Ca et le fait qu’il soit qualifié pour emprunter les couloirs civils on pourra s’en servir pour flasher les comportement routiers inadaptés. Ce ne serait pas du luxe même si je trouve la solution un peu chère
Surveiller les trafics en tout genre de certaines cités au nord de certaines grandes villes me paraît une mission plus adaptée et même rentable. Vu que confiscation des avoirs à la clé.
C’est pas faux
ne clair, il sert à rien ce truc, contrairement au aarok, ils feraient des économies en ne l’achetant pas
c’est une rente ?
Heureusement que l’on n’est pas en guerre, de haute intensité………!
Ah, on me dit dans l’oreillette que ça devrait bientôt l’être, mince alors, on est équipé que pour du rebelle sur pick-up.
– comment on fait chef ?
– Débrouillez vous bec à foin, je veux de l’exploit !!!!!
– Reçu chiiiief
– et pas de tir au flanc, je vous vois depuis mon bunker HQ climatisé/chauffé.
– reçu chiiiiiiiiiiiieeeeeeeffffffffff
– et pour les appuis, comment qu’on fait-on ?
– demandez aux Ukrainien s’il leur reste un peu de potards sur les caesar sinon, faites comme thierry
– comme thierry ??????
– oui, le gars avec…comment on appel ça…le truc qu’ils utilisaient sous robin des bois…LA FRONDE !!!!!!
– Reçuuuuuuuuuu cccccccchhhhhhiiiiieeffffffffff !!!!!!!!!!!!!!!!!!
il me semble que le calculateur US en défaut etait le calculateur d’anti collision TCAS ( nécessaire dans bon nombre d’espaces aeriens pour un aeronef certifié dans ces espaces)qui est couplé aux commandes de vol. Si oui c’etait peut-être un problème d’integration du ressort de Safran . A ma connaissance il n’existe pas de produit de ce type 100pc français, seul une firme Harris/Thales( minoritaire) produit des TCAS montes en série sur avion de ligne. Cinq ans pour régler ce problème me parait long mais peut-être y avaient ils d’autres soucis de certification.
Au final on a un remplaçant du Sperwer en plus efficace en collecte de renseignement (EO/IR/EM), capable de faire de la désignation, avec capacité d’insertion dans le trafic civil (ce qui n’est pas une mince affaire), mais en moins robuste, et toujours avec la même portée de transmission, la ou j’aurais pensé qu’on aurait une portée plus importante du fait du plafond opérationnel a priori plus élevé (6000m). Pour 300 millions d’euros (a la louche), 25 appareils et 10 stations de contrôle, vues les capacités, en fait c’est presque raisonnable. Rien a dire… même s’il faudra rallonger la sauce si on veut intégrer une capacité offensive.
Vu les capacités, pas « vues les capacités ».
Dans cet usage, il ne s’agit pas de l’adjectif « vu(e)(s) », mais de la préposition « vu », qui est invariable.
https://dictionnaire.lerobert.com/definition/vu
je nyconnais pas grand chose en domaine mais quelqu un peut il m’expliquer la nécessité d’avoir autant de types de drones différents,les uns pour l’armée de l’air, les autres pour l armee de terre ,les derniers pour la marine
n’y a t il pas une possibilité de base commune avec des évolutions en fonction des besoins différenciés?
Et l’on ajoute le projet européen,!
Créer un système aussi complexe (ex cyber sécurité et certification nav qui est une première en Europe) en 3 ans tout en rendant compatible des briques technologiques existants était un sacré challenge pour SAFRAN et la DGA. SAFRAN est un excellent équipementier mais ne pouvait pas être qualifié « de systémier » à ce niveau d’exigence à l’époque. Avantage pour SAFRAN : l’acquisition de l’expérience car il faut un début à tout. Un système pour la haute intensité ? Apparemment non, mais vu ce qu’il se passe à l’est de l’Europe, il aurait toute sa place pour la surveillance des frontières même si son élongation reste très limitée (le seul gros défaut à mon sens). Comme l’a écrit @Tannenberg, le cout globale de ce système n’a pas l’air aberrent comparé à la facture du REAPER qui, lui, n’est pas certifié nav et 100% américain.
La » »spécialité Drone risque de trouver facilement des fanas du radioguidage ..Existe-t-il déjà une école ?
@ Wrecker47
Chaque armée à la sienne, implantée dans des lieux très différents, la dernière en date est celle-ci :
https://france3-regions.francetvinfo.fr/grand-est/haute-marne/chaumont/on-vous-en-dit-plus-sur-cette-ecole-militaire-des-drones-inauguree-par-la-premiere-ministre-ce-jeudi-en-haute-marne-2862074.html