Le français Naval Group continue de faire la promotion du SMX-31, un concept de sous-marin révolutionnaire

Organisé tous les deux ans, le salon Euronaval est l’occasion pour le français Naval Group de présenter des concepts de nouveaux navires. Un tel exercice ne consiste pas forcément à répondre à un besoin opérationnel exprimé par des états-majors mais plutôt à démontrer ce qu’il est technologiquement possible de réaliser tout en anticipant ce que pourraient être les opérations navales futures.

De tous les concepts présentés par Naval Group au cours de dernières années, seul le SMX Ocean a donné lieu à des développements ultérieurs afin de répondre aux appels d’offres lancés par l’Australie et les Pays-Bas. En effet, dévoilé en 2014, il consistait à développer une version à propulsion classique du sous-marin nucléaire d’attaque [SNA] Barracuda [ou classe « Suffren »].

Le concept SMX-31 va-t-il suivre la même voie ? Présenté lors de l’édition 2018 d’Euronaval, il représentait un sous-marin particulièrement innovant dans la mesure où il ne disposait pas de kiosque, ce qui lui donnait la forme d’un cachalot à la forme hydrodynamique « presque parfaite ».

Pour le bureau d’études de Naval Group, l’idée était alors de concevoir un sous-marin très discret. D’où l’absence de kiosque, pour réduire la signature acoustique, et le remplacement de l’hélice traditionnelle par deux propulseurs latéraux. Ayant la capacité de se poser facilement sur les fonds marins, un tel navire devait être optimisé pour collecter du renseignement, grâce à de puissants capteurs acoustiques, optroniques et électromagnétiques intégrés, pour certains, dans son revêtement.

Avec un déplacement de 3000 tonnes, pour une longueur de 70 mètres et une largeur de 13 mètres, le SMX-31 était censé mettre en œuvre des drones, des robots et jusqu’à 46 armes, dont des missiles de croisière et antinavires. Quant à sa propulsion, elle devait reposer sur des piles à combustible et des batteries basées sur la technologie lithium-ion.

Cela étant, depuis 2018, il n’a plus été question du SMX-31. Enfin presque, car lors d’Euronaval 2020, Naval Group présenta une évolution de ce concept, appelée SMX-31E [E pour électrique]. Mais les ambitions capacitaires avaient été revues à la baisse, notamment au niveau de l’armement. En outre, l’idée d’intégrer des capteurs dans le revêtement anéchoïque avait été abandonnée. Mais l’évolution portait surtout sur l’autonomie, laquelle devait se rapprocher de celle d’un sous-marin nucléaire.

Visiblement, le concept SMX-31 n’a pas été remisé dans les tiroirs… car Naval Group en a de nouveau fait la promotion à l’occasion du salon DSA & NASTEC Asia, qui s’est tenu au début de ce mois à Kuala Lumpur [Malaisie]. C’est en effet ce que suggèrent des photographies diffusées via les réseaux sociaux.

On peut parier, sans prendre de risque, que les opérations navales se caractériseront bientôt par une multiplication de moyens de surveillance encore plus performants [drones, observation satellite, bouées acoustique, hydrophones, sonars, etc.]. D’où l’intérêt que peut présenter le concept SMX-31… et la promotion qu’en fait Naval Group.

Photo : SMX-31 – Naval Group

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96 contributions

  1. Félix GARCIA dit :

    Et l’intérêt pour la France !
    L’un des intérêts principaux étant un « équipage réduit ».
    Nous avons là l’outil de souveraineté évident à baser dans nos outremers. Probablement celui à « la plus haute valeur ajoutée ».

    Il nous faut absolument baser des moyens permanents plus conséquents dans les outremers.
    Suez, Bab-el Mandeb, Gibraltar, Panama … trop de détours possibles eu égard à la tyrannie des distances pour ne pas s’y atteler sérieusement …

    • Félix GARCIA dit :

      HS : Ce profil de baleine me faisait l’imaginer défendant nos outremers, pourchassé par des moyens ASM, tel Moby Dick par le Capitaine Achab !
      ^^

      Sauf que cette fois, c’est la baleine qui chasse !
      https://www.youtube.com/watch?v=PeTogfJoeQE
      😀

    • Kobayashi Maru dit :

      @Cher Félix. Je pense que vous êtes une bonne personne. Mais hormis d’être très souvent le premier a commenter, vous tomber régulier pour ne pas dire tout le temps dans le syndrome de l’enfant qui fait sa liste de Noël, vous répondez à vos propres coms, vous nous abreuver de lien YouTube autant que les listes rébarbatif de John le suisse, sans parler de vos ps, pps, ppps,… Vous ne voudrez pas vous ménager ? Votre gentillesse et votre politesse n’a d’égal que votre votre multitude de hs, et de com long et digne d’une fillette devant un magasin de barbie

    • HMX dit :

      Le concept du SMX31 est en effet innovant, et trouverait des applications dans les outremers… mais aussi (surtout ?) sur les côtes métropolitaines et la protection des SNLE, pour libérer de cette tâche nos 6 SNA.

      Au delà de ses formes furtives et hydrodynamiques (notamment l’absence de massif, ce qui présente des avantages mais aussi des inconvénients…), la principale valeur ajoutée de ce sous-marin résiderait dans sa capacité à mettre en œuvre différents types de drones sous-marins, agissant comme capteurs déportés, permettant d’étendre considérablement la surface contrôlée par le sous-marin, sans qu’il n’ait besoin de s’exposer, par exemple dans des eaux littorales peu profondes.

      Mais pour que ce concept fonctionne, le plus dur reste à faire :

      – Il faut tout d’abord démontrer la faisabilité du lancement et de la récupération entièrement automatisée de gros drones UUV (potentiellement armés) depuis un sous marin en immersion, le tout sans nuire à la discrétion du sous marin. Pour l’heure, tout reste à faire en la matière. On ne part pas de zéro, puisqu’on expérimente déjà le lancement et la récupération du PSM3G depuis le « dry dock shelter » (DDS) du Suffren. La cinématique de récupération repose sur un « berceau » mobile qu’on sort du DDS, sur lequel vient s’arrimer en douceur le PSM3G, le berceau étant alors rentré dans le DDS avec le PSM3G. Sur le SMX31, le DDS ne pourra pas prendre la forme d’un appendice disgracieux fixé sur la coque. Il faudra intégrer le DDS dans la structure de la coque, et donc imaginer d’autres méthodes de lancement/récupération (baies latérales intégrées dans la coque avec bras d’arrimage télescopique pour lancement /récupération?).

      – Il faut également résoudre la question cruciale de la communication entre les drones et le sous marin. Cela passe d’abord par l’IA et le fait de rendre le plus autonomes possibles ces drones, pour qu’ils soient le moins « bavards » possible en matière d’émissions. Mais malgré l’autonomie, il faudra néanmoins pouvoir communiquer pour rendre compte. Plusieurs pistes sont alors possibles :
      1/ Utiliser le sonar, mais sous une forme « codée » : par exemple, en envoyant des messages préétablis et spécifiques, imitant parfaitement l’acoustique d’animaux marins présents dans la zone (merci l’IA !). C’est sans doute une piste très prometteuse.
      2/ Utiliser les communications radio et/ou satellite cryptées, ce qui suppose soit une remontée à la surface, soit de disposer d’une bouée communication qui serait envoyée en surface par le drone à intervalles réguliers. Le problème majeur étant que le sous marin devra faire de même pour émettre ou capter le message, ce qui augmentera sa vulnérabilité. Une variante consisterait à larguer sous la surface un petit drone aérien, en lieu et place de la bouée : le drone serait alors le « messager », avec l’avantage de pouvoir émettre plusieurs minutes ou heures après s’être éloigné du drone ou du sous marin, donc sans trahir sa position.
      3/ Utiliser des communications par liaisons laser sous-marine : cela ne fonctionne qu’à très courte portée (quelques dizaines/centaines de mètres) mais a l’avantage d’être totalement discret. Ce type de liaison serait particulièrement utile pour la gestion de la phase de récupération du drone (présence d’émetteurs/récepteurs laser sur le bras d’arrimage pour guider la cinématique), mais on peut aussi imaginer un scénario où le drone partirait remplir sa mission, en lui ayant fixé à l’avance des horaires et/ou des points de RDV, où c’est le sous marin qui s’approcherait à une distance suffisante du drone pour établir une liaison laser sous-marine. Le drone pourrait alors transmettre en toute sécurité les données recueillies, et éventuellement recevoir de nouvelles instructions pour la poursuite de sa mission.
      4/ Une combinaison de ce qui précède, la redondance étant de toute façon une nécessité pour sécuriser la liaison sous-marin/drone, y compris pour faire face à des situations d’urgence (avarie, détection, drone pris pour cible…).

      Dans tous les cas, Naval Group aurait tout intérêt à développer un prototype/démonstrateur, potentiellement un SMX31 à échelle réduite, permettant de démontrer la possibilité de lancer/récupérer un drone UUV depuis un sous marin en immersion. Tout en travaillant en parallèle sur un grand drone sous marin (XL-UUV) probablement dérivé du DDO, programme déjà engagé sur fonds propres.

      • Félix GARCIA dit :

        Travaux sur les communications qui sont déjà en cours avec les D19, D2i et D2O, mais aussi le SLAM-F, les travaux sur les fonds marins (A18-D, Seaexplorer …), le Sterenn Du, ou encore, avec PROTEUS (Arkocean).
        L’intégration des D19 et D2i sur les Scorpene et SNA, c’est en partie fait.
        On pourrait peut-être accrocher le D2O sur le DDS des SNA.

        Pour ce qui est des essais sur les D2O dans des caissons (SMX-31 E), ça peut se faire en bassin puis en pleine mer et sans sous-marin (caissons immobiles, puis tractés).

        Pour ce qui est des très grands drones sous-marins : doit-on vraiment aller par là ? Si oui : petit SMX-31E dronisé ?

  2. Félix GARCIA dit :

    Autre avantage du SMX-31 E, il ne devrait pas prendre les chantiers ainsi que les ingénieurs/techniciens/ouvriers des SNA/SNLE si on on se décidait à en construire pour nous-même.

    « Mais qu’attendons-nous ?! »
    https://www.youtube.com/watch?v=LRUY_lZffWw
    🙂

    • lecoq dit :

      que quelqu’un d’autre le fasse …

      • Félix GARCIA dit :

        Que d’autres pays les construisent pour nous (et pour eux-même) ?
        ^^

        Nah, faut un peu d’ambition maritime que diable ! Depuis quand construire est un problème ? 😀
        Qui plus est, z’avez vu le levier géopolitique et économique que c’est ? Sans parler de la R&D, du maintien des compétences, « excellent potentiel d’exportabilité », etc …

        Pi on parle d’un truc « ultra rentable » (prix achat + vie / potentiel), « compact », avec un « équipage réduit », dont le MCO en cale sèche pourrait être envisagé dans les outremers (Nouvelle-Calédonie, La Réunion, Guyane) :
        « Naval Group reveals the SMX 31 E, its 2020 concept ship »
        https://www.youtube.com/watch?v=JEZy9AAurfs
        Caractéristiques techniques du SMX 31 E
        Déplacement en plongée : 3 200 tonnes
        Longueur : 80 mètres
        Equipements : 24 armes lourdes (missiles de croisière navale, torpilles F21, missiles antinavires), jusqu’à 6 drones sous-marins (533mm) + 2 drones sous-marins de grande taille.
        Installations dédiées aux opérations spéciales (salles de stockage, véhicules et armes, zones de regroupement…)
        Deux moteurs de propulsion électriques
        Equipage : 15 membres d’équipage + 12 à 20 militaires
        Disponibilité à la mer : > 40 jours à la vitesse de 8 nœuds.
        https://www.naval-group.com/fr/naval-group-presente-son-concept-ship-smx-31-e
        Nous qui avons besoin d’une vraie marine pour assurer notre souveraineté, ainsi que nos intérêts présents et à venir.
        Le sous-marin idéal pour les côtes de l’Hexagone, la Méditerranée et les outremers avec sa « meute de drones ».
        Pour faire simple, ce serait un excellent investissement.

        • Gamberge dit :

          Question : 40 jours à 8 nœuds, cela représente 14 000 km de distance franchissable. Pour un sous-marin, c’est beaucoup ou pas ? Cela doit bien sûr dépendre de la mission…

        • Carnaval dit :

          « missiles de croisière navale »
          C’est la croisière qui est navale ou les missiles qui sont navals ?

    • desi dit :

      Ah et, pourquoi ?

      • Félix GARCIA dit :

        En effet, c’est un peu rapide de ma part …
        Les soudeurs, les électriciens, les chaudronniers … les ateliers …
        Je pensais aux bassins de construction, mais en fait, c’est même pas dit.
        Même s’ils sont conçus différemment, il faudra nécessairement former encore plus de gens et peut-être même construire de nouveaux bassins …
        -_-‘
        Bon, au moins, ça n’empiète pas sur le travail des gens du nucléaire !
        ^^
        Pi on va dire que c’est des emplois ! 😀

  3. Félix GARCIA dit :

    Pi ce seraient d’évidents porte-drones.
    Le principe du « ravitaillement-ravitailleur-ravitaillé » généralisés dans la guerre sous-marine.

    Marine nationale@MarineNationale
    FondsMarins ­| Expérimentations concluantes du drone A18-D de la société @exail_

    Ses capacités exploratoires ont été éprouvées avec succès et jusqu’à 3 000m de profondeur, en amont et à l’intérieur du scenario de Mare Aperto.
    https://x.com/MarineNationale/status/1791142795031224438

    « Ep. 6/8 – Naval Group Underwater Weapons in Saint-Tropez: D19 Autonomous Underwater Vehicle »
    https://www.youtube.com/watch?v=xTz5ibK4hnI
    « [#DRONES] Episode 1 – Drones: naval combat of the future »
    https://www.youtube.com/watch?v=VW0rPvtY_eM
    « [#DRONES] Episode 2 – Drones: a technical challenge »
    https://www.youtube.com/watch?v=MaRJ615haNo
    « [#DRONES] Episode 3 – Drones: an autonomous tool »
    https://www.youtube.com/watch?v=HdpKJy1nEmE
    « [#DRONES] Episode 4 – Supporting the French navy : successful mission for D2i »
    https://www.youtube.com/watch?v=JeQtCUx7Mzw
    « [#DRONES] Episode 5 – Drones: First dives for Naval Group’s XL Underwater Autonomous System »
    https://www.youtube.com/watch?v=J9TRpjdieFE

    « Latest on Indonesia’s Scorpène and Plan to Acquire Four More Submarines »
    Following the contract signing on March 28, Indonesia is now preparing the financing scheme and production facilities for the domestic construction of two Scorpène Evolved submarines. In parallel, the French government seems to have given its green light for Indonesia’s Scorpènes to be equipped with submarine-launched missiles and integrated with unmanned underwater vehicles (UUVs).
    […]
    « Naval Group presented its Unmanned underwater vehicles (UUVs) solution that can be integrated with Indonesia’s future Scorpène. Depending on user needs, the UUVs can carry out various types of missions, including special forces support as well as intelligence, surveillance, and reconnaissance (ISR). »
    […]
    https://www.navalnews.com/naval-news/2024/05/latest-on-indonesias-scorpene-and-plan-to-acquire-four-more-submarines/

    • Félix GARCIA dit :

       » ‘There is a lot of potential for industry’: Portuguese Navy Director of Ships »
      https://www.youtube.com/watch?v=kSfdDVaA4Bs
      Comme il le dit, les systèmes de récupération des drones sur des navires sont un véritable enjeu technologique et industriel.
      De notre côté, on a bien avancé sur ce sujet.
      Et, comme il le dit, il est probable que nombre de marines à l’avenir soient constituées d’un faible nombre de navires à fort tonnage. Probablement composées de batteries côtières, de drones de surveillance aériens et navals, quelques patrouilleurs, ainsi que quelques moyens d’intervention rapides type avions/hélicoptères et intercepteurs/embarcations rapides.

  4. Rakam dit :

    Il a de la gueule…en maquette..quid de l’équipage ?
    Option tout dronisation, bon et bien patience..

    • pib dit :

      « et bien » s’écrit: hé bien, sinon ça ne veut rien dire! Apprenez.

      • Framlucasse dit :

        C’est « eh bien », et on met une majuscule en début de phrase, avant de donner des leçons…

      • Chaque chose en son temps dit :

        Erreur extrêmement répandue.
        Le contributeur Rakam semble faire de réels efforts pour améliorer son orthographe. Il serait probablement plus constructif de le guider vers la correction de fautes plus fondamentales que de l’accabler pour des peccadilles.

  5. Kardaillac dit :

    Qu’il est loin le Nautilus du capitaine Nemo ! La bête semble redoutable.

  6. Kamelot dit :

    Habité ou pas un tel concept est en devenir, y compris avec des propulsions « exotiques ». Les puissances principales s’y emploient.
    Naval Group avec son expertise peut se démarquer en passant par un démonstrateur de la formule allant au-delà du présent.
    https://www.naval-group.com/fr/naval-group-va-realiser-un-demonstrateur-de-drone-sous-marin-autonome-pour-la-direction-generale-de
    Une rupture technique et tactique remettraient en cause le combat naval et certains dénis d’accès sans recourir à la propulsion nucléaires.

  7. Porosus dit :

    Sous-marinier, un métier d’avenir ? Pas sûr ! J’vais en parler à mon p’tit dernier qui a une fascination suspecte pour les « Soum » et les « Croco ».

  8. bob dit :

    Le mot « kiosque » n’est plus employé. Ca remonte à l’époque ou les sous-marins naviguaient principalement en surface et que cette partie ressemblait à un kiosque (U-boote…). Maintenant, on appelle ça le « massif ».

  9. desi dit :

    Je comprends pas en quoi c’est si révolutionnaire, surtout à l’heure où les plate-formes autonomes se multiplient. Ce que je vois surtout -et les clients potentiels avec moi, je pense- c’est que la Marine nationale n’a pas l’air d’y croire des masses…

  10. POSE dit :

    Aux sous mariniers et ex sous-mariniers seulement. Au large, nous savons à quoi ressemble la fin d’un sous-Marin touché à mort. Aussi ici, est posée la question faite pour lever un éventuellement tabou. Aujourd’hui et en permanence le ou les sous-mariniers auraient-ils sur eux, peut-être fourni par l’intermédiaire de l’Etat-major, un poison violent à ingérer en dernier recours, quand il est évident que le bateau n’en à plus que pour quelques secondes. But évident: Eviter aux hommes d’inutiles et dernières souffrances supplémentaires. En vous remerciant de répondre honnêtement.

    • xorminet dit :

      Bien évidemment.
      C’est pour ca qu’on se fait suer à entretenir un système pour aller récupérer les gars si le sous-marin a un problème.
      https://fr.wikipedia.org/wiki/Nato_submarine_rescue_system

      • POSE dit :

        @ xor…. Là, ou je me trompe, c’est manifestement une réponse de très petit soldat, peut-être ordres ? Résumons vite. Avec votre contribution vous éludez. La peur devant un sujet qui évidemment dérange……. Cela écrit, qui se lance ?

      • Félix GARCIA dit :

        Marine nationale@MarineNationale
        #sousmarin | Clap de fin pour l’exercice Soleil du Sud. Le NATO Submarine Rescue System était testé pour la 1ère fois sur un SNA de type Suffren. C’est un succès !

        NSRS = système de sauvetage d’un équipage de sous-marin en détresse développé avec le Royaume-Uni et la Norvège.
        https://x.com/MarineNationale/status/1792911011546018277/photo/2

  11. Pico dit :

    Si le Kiosque, ou le « Massif » nuit à l’hydrodynamique pourquoi est-ce qu’il est encore présent sur tous les sous-marins ? Simple question de praticité lorsqu’on est à la surface ?

    • E-Faystos dit :

      ce surplus de hauteur permet de garer le mat téléscopique du shnorshel et du périscope.

    • bob dit :

      Entre autres :
      – Permettre d’avoir un accès vers l’intérieur qui ne sera pas balayé par les vagues en mer (le sas passerelle)
      – Abriter la forêt de mâts (périscopes, antennes radio et satellite, radar, tube d’air…)
      – Naviguer en surface en sécurité (des marins sur le pont emportés par une vague, ça existe)
      – Être visible des autres navires en surface (utile en temps de paix…)
      – Eloigner la coque de la surface lorsqu’on navigue à l’immersion périscopique pour éviter d’être aspiré et collé en surface.

      • Novice dit :

        merci pour les informations je me pausé aussi la question

        • La pause s'impose dit :

          Poser.
          Se poser une question.
          Je me posais la question.

          Après cet effort, vous pouvez faire une petite pause.

      • Félix GARCIA dit :

        « – Eloigner la coque de la surface lorsqu’on navigue à l’immersion périscopique pour éviter d’être aspiré et collé en surface. »
        Le phénomène est donc valable pour les hydravions/foils comme pour les sous-marins ?! Je ne l’aurais pas imaginé.

    • Un Ingénieur dit :

      Il me semble évident que ça rapproche très fort le périscope de la surface…

      • PK dit :

        Alors qu’il suffirait de mettre le périscope le long de la coque et de redresser le sous-marin pour le faire pointer vers le haut… Il y aurait un périscope de 100 m de haut… tssss ces ingénieurs : aucun bon sens 🙂

  12. Bohé dit :

    C’est exactement cela qu’il nous faut en Océan Indien et Pacifique. Sur un autre post parlant des Corvettes, beaucoup demandaient un renforcement du nombre pour les outre-mers, ils ont raison mais ces des sous-marins de ce type qu’il nous faut en priorité. Les ambitions ont été réduites pour ce SMX31 mais cela permettra de tirer les prix vers le bas. Avec effectif réduit en plus. 4 ou 5 répartis entre l’océan Indien et le Pacifique ce serait parfait. Et pourquoi pas une paire en métropole pour remplacer les SNA sur certaines missions comme l’escorte des SNLE en sortie et les libérer pour d’autres missions. Et surtout si la France en commandait cela ouvrirait grand la porte pour l’export. Extrêmement bénéfique pour la Royale, Naval Group et le pays.
    En tout cas je trouve ce concept très intéressant depuis sa première présentation et content de voir ressortir des infos sur ce beau navire (merci M. Lagneau).

  13. Rga dit :

    Vu la casse en mer noire, les Unités de Surface ont du souci à se faire ( leurs équipages également.). J’aime ce concept, mais il faudrait le muscler, voir l’optimiser pour remplacer, à terme, notre magnifique classe « Suffren ».

    • Avekoucenzeh dit :

      Pour dire « et même », l’adverbe « voire » convient parfaitement, mais pas le verbe « voir ».

      Mais il faudrait le muscler, voire l’optimiser.

  14. Speedbird 101A dit :

    un sous marin sans kiosque c’est comme un avion sans cockpit…..ça ne plaît ni aux pilotes ni aux marins…même les plus modernes d’entre eux….

    • Yannus dit :

      Je pense qu’en la matière le SMX-31 atteint un plafond de verre en terme de technologie et qu’il sera difficile de trouver mieux en la matière.

    • nomade64 dit :

      et pourquoi pas un kiosque télescopique…pour faire plaisir à tout le monde!? 🙂

  15. Félix GARCIA dit :

    Une autre « révolution » (littéralement), ce serait un porte-aéronefs basé sur la PA NG, fait pour déployer des drones MALE/HALE et des hydravions (au hasard, des AAROK et des EENUEE ^^), ainsi que des RACER.

    PS : Si on ne peut pas prolonger la vie du « Charles », on le transforme en musée ?

    • Yannus dit :

      Pour ce qui des hydravions dronisés, une version améliorée des BPC suffit amha et les BPC pouraient déployer toute une gamme de drones navals à partir de leur radier.

  16. KOUDLANSKI Romain dit :

    Je verrais bien ce concept , devenir un drone sous-marin d’accompagnement des SNA , SNLE et autres unités de haute valeur .

    • Georges Frérot dit :

      Oui
      Naval Group ne peut-il en déduire une gamme de drônes dans un premier temps.
      Puis sur la base de cette gamme développer progressivement sur fonds propres, poursuivre vers un bâtiment de taille adapté au lancement d’un large éventail d’armements.
      Et peut-être envisager un lancement vertical de cet éventail d’armements.

  17. radionucleide dit :

    « Ayant la capacité de se poser facilement sur les fonds marins,  »

    mauvaise idée
    s’il n’y a plus d’eau entre le fond et la coque, la poussée d’Archimède s’appliquera du haut vers le bas

    • aleksandar dit :

      Non….il n’y aura aucune poussée d’Archimède

    • Ontyl d'Egeambh dit :

      Et ?
      S’il a la capacité de le faire, c’est qu’il a été conçu pour ça. Et par des gens dont c’est un tout petit peu le métier de construire des sous-marins. Et pas que depuis avant-hier.

    • Khay dit :

      Du génie

    • Yannick dit :

      Non, la poussée d’Archimède ne peut s’appliquer que du bas vers le haut. Si l’objet est posé sur le fond marin, elle peut s’annuler, mais en aucun cas s’inverser.

      • radionucleide dit :

        la poussée d’Archimède est le résultat de la pression de l’eau sur et en dessous de l’objet
        si l’objet est plongé dans l’eau la pression de l’eau sous l’objet est supérieur de l’eau au dessus alors la force résultante est dirigé vers le haut

        si l’objet est au contact du fond, la pression de l’eau ne s’exerce que sur le dessus. La résultante de la la force est dirigé vers le bas

        • tschok dit :

          WTF?!

          C’est un effet ventouse. La poussée d’Archimède est une force qui est liée au volume d’eau déplacé par la coque du sous-marin et qui le pousse vers le haut. Le jour ou cette force ne sera plus orientée vers le haut, c’est que quelque chose de très grave sera arrivé à notre planète.

          Que votre sous-marin soit posé sur le fond ou non, il subit la pression de l’eau. Mais quand il se pose sur le fond, il est possible que sa coque chasse l’eau qui se trouve en-dessous et à ce moment-là ça crée un phénomène de ventouse, que vous pouvez reproduire avec un débouche évier classique, en surface, à la pression de l’air ambiant.

          C’est pas lié à un sens quelconque, si vous voulez vous pouvez coller une ventouse à une vitre à la verticale, ou penchée si vous préférez. Vous pouvez coller la ventouse la tête en bas, ou en haut, ça change rien. L’effet ventouse est lié à la pression, ça n’a pas grand-chose à voir avec la poussée d’Archimède.

          Sinon, NG y a pensé: le SMX est équipé d’une sorte de train d’atterrissage, justement pour éviter cet effet ventouse.

          • Félix GARCIA dit :

            « Sinon, NG y a pensé: le SMX est équipé d’une sorte de train d’atterrissage […] »
            —> « Spy Submarine: Russia’s AS-31 Losharik »
            http://www.hisutton.com/Spy%20Sub%20-%20Project%2010831%20Losharik.html

          • radionucleide dit :

            « La poussée d’Archimède est une force qui est liée au volume d’eau »

            c’est juste une simplification. La force (poussée) exercée est le résultat d’une pression sur une surface
            sur un piston à moteur, il n’y a pas d’eau déplacée. Simplement une pression différente entre les extrémités du piston.

            l’effet ventouse est aussi la conséquence d’une différence de pression

      • Momo dit :

        Il a du suivre des cours dans le 93, ou alors il s’est échappé….

    • Tu abuses un peu... dit :

      Tient un autre » Prof de physique  » qui donne ses cours…

    • Dragonfly dit :

      Ah?
      Etonnante notion de physique encore trop méconnue 🙂

    • Marco dit :

      Ce n’est pas la poussée d’Archimède que vous décrivez mais l’effet de succion.

      • Momo dit :

        Le poids de la colonne d’eau au dessus de l’objet, plus ou moins importante suivant la profondeur, bien sûr.
        La poussée est une force dirigée vers le haut égale au poids du volume d’eau déplacé. Plaqué au sol n’y change absolument rien.
        Notre ami n’a pas son BEPC…

      • Momo dit :

        poussée d’Archimède, pour ceux qui ne suivent pas 😉

      • radionucleide dit :

        c’est la pression de l’eau qui ne s’applique que sur une partie de la surface d’un volume
        la « théorie d’Archimède » n’est qu’un cas particulier de la pression de l’eau sur un objet

        • tschok dit :

          Vous confondez la poussée d’Archimède, qui est une force qui est liée à un volume, et la pression, qui est elle aussi une force, mais liée à une surface.

          Donc, d’une point de vue physique, vous avez affaire à deux forces, mais c’est leur géométrie dans l’espace qui est différente, d’où la différence d’unité de mesure: elle s’exprime en newton dans le premier cas, et en pascal dans le second. Mais elle sont toutes les deux liée à une masse:
          – Une masse dans un volume, donc une masse volumique pour la poussée d’Archimède
          – Une masse qui s’exerce sur une surface dans le cas de la pression

          1) Une masse volumique: la poussée d’Archimède devient nulle si le sous-marin est totalement rempli d’eau. Pour éviter cela, on s’arrange pour qu’il soit étanche. C’est idiot, mais c’est comme ça. Et pour faire varier cette force, on remplit d’eau les ballastes, ou on largue du lest. On appelle ça le largage des plombs de sécurité:

          https://www.agasm.fr/wp-content/uploads/2020/11/largage-des-plombs.pdf

          2) Une masse qui s’exerce sur une surface: l’effet ventouse est dû à la pression et vous pouvez le reproduire par exemple en dépliant une feuille de journal sur une table lisse. Vous chassez les bulles d’air qui se trouvent entre la table et le papier, puis vous tirez la feuille de journal en la pinçant à son centre. Et là, vous constaterez qu’elle a tendance à rester coller à la table parce qu’elle supporte la masse des 100 km d’atmosphère qu’on a au-dessus de la tête. Mais comme de l’air se glisse assez facilement entre la table et la feuille de journal, elle se détache de la table.

          Je récapitule: deux forces distinctes qui mettent en jeu de la masse, ça c’est la physique et c’est leur point commun. Mais pas dans le même système géométrique: volume pour l’une, surface pour l’autre. Ca c’est leur différence et c’est ce qui les rend distinctes, d’où deux unités de mesure différentes, mais qui s’expriment dans le même système de grandeurs physiques: en effet, un pascal, c’est la force qu’exerce un newton sur un mètre carré et le newton c’est ce qui sert aussi à mesurer l’intensité de la force produite par la poussée d’Archimède.

  18. dambrugeac dit :

    Concept très intéressant. Beaucoup parlent ici de l’utilité tactique et strategique des bases en outre-mer. Convaincu par cet aspect hélas totalement ignoré par nos politiciens, je me demande en revanche, à la vitesse à cela part en vrille, combien de temps encore nous aurons des territoires ultra marins ?

  19. Thierry le plus ancien dit :

    L’absence de kiosque n’est pas sans poser des problèmes majeur quand à pouvoir faire surface par mer agité et pouvoir interagir avec des éléments extérieur sans se faire balayer par les vagues. Un kiosque escamotable serait une meilleure solution

    Il serait aussi temps de se pencher sur des alternatives de propulsion sans hélice avec des solutions électromagnétique ou de pompe pour déplacer le navire.

    qu’en est-il de la furtivité de la coque ?????

    ce projet est largement améliorable, en l’état il n’est plus guère intéressant.

    • Cantatrice dit :

      S’il vous plaît. Quant à. Avec un t. Pas un d.
      Quant à = En ce qui concerne. Quand à = Lorsque à.
      Sans poser des problèmes majeur quant à pouvoir faire surface par mer agitée.

  20. wahrf.. dit :

    a radionucleide
    c’est donc pour cela que les limandes sont plates?

  21. Stephane08 dit :

    Lors d’une de mes précédentes remarques, quant au devenir du porte-avions qui pourrait être un jour supplanté par le sous-marin porteur de drones, certains bas du front de la pensée militaire s’étaient gaussés. Force est de constater, que chez les esprits évolués, le concept du sous-marin porteur d’engin continu à faire son chemin : « Le SMX-31 était censé mettre en œuvre des drones, des robots et jusqu’à 46 armes, dont des missiles de croisière et antinavires. »

    • tschok dit :

      Si vous pensez à des drones aériens, dans ce cas il faudra qu’ils soient à changement de milieux: passer du sous-marin à l’eau qui l’entoure, comme une torpille, puis rejoindre la surface pour prendre son essor et devenir aérien. Et faire le trajet en sens inverse.

      Pour l’instant, c’est pas évident.

    • nomade64 dit :

      Le premier modèle de ce type de sous-marin est le HMS M2 de la Royal Navy mis à l’eau en 1919 et transformé, comme porte avion en 1925. Il embarquait un Hydravion Parnall Peto. Chez nous, le Surcouf ,croiseur sous-marin français mis en service en novembre 1929 a servi pendant la Seconde Guerre mondiale dans les Forces françaises libres.Coulé au large de Panama en février 1942, il embarquait ,entre autres,un hydravion Besson MB-411 , qui servait surtout à diriger le tir des 2 canons de 203mm en tourelle étanche et des 2x37mm. le Surcouf était le plus gros sous-marin du monde à son époque. Comme quoi, l’idée n’est pas nouvelle…

  22. lxm dit :

    Franchement, est ce que vous avez déjà vu la France( ou n’importe quel pays fabricant d’arme) vendre une technologie plus évoluée que celle dotant ses propres armées ?

    Ce truc restera invendable tant que l’état n’en commandera pas.

    • Nexterience dit :

      On a vendu des classe Gowind , des classe Lafayette avec des radars Herakles et missiles Aster.
      On a vendu des Mirage 2000-9 et des AMX-30 Shahine
      Mais c’est vrai que c’était des variantes de bases existantes.

    • Radada dit :

      A lxm : Au moins une fois et pour la partie Française c’est arrivé. Reportez vous donc au dossier concernant les « Mirage F1 EQ  » Irakiens, dont au moins 01 lot avait une électronique de combat d’origine Français aux capacités peu explorées ou presque inconnues de l’AA de l’époque. Ces appareils avaient bénéficié du « sur mesure » de la part des Industriels Hexagonaux et apparemment avec « une trp grande liberté ». D’ailleurs, c’est ce qui explique en partie qu’à l’Automne 1990 ( début de la 1e guerre du Golfe ) des spécialistes de la guerre électronique de l’USAF ont fait en France une série de tests où étaient opposés des F15, F16 et plus, à des F1 EQ complets. Moins de 07 de ces derniers étaient en France sous embargo. Sa méconnaissance de l’étendue réelle des capacités de certains F1 EQ ( 01 lot au moins ) imposa à l’AA de réaliser ses propres tests. Pour mémoire et au dessus de l’Irak, elle avait à se joindre pour le début 1991 à une intervention en coalition. Enfin la petite Histoire retiendra qu’ensuite et pour éviter des tirs fratricides les Dassault F1 ( CR ?) Français ne furent pas engagés comme l’on dit « à fond » dans « Desert Storm » .

  23. Félix GARCIA dit :

    « Fearless MRSS: Enabling Littoral A2AD Pushback, Raiding and Landing Operations »
    Steller Systems unveiled today at Combined Naval Event (CNE) 2024 its Fearless-class, a hybrid UxV mothership / amphibious vessel, designed to answer the UK’s Multi Role Support Ship (MRSS) requirement.
    https://www.navalnews.com/event-news/cne-2024/2024/05/fearless-mrss-enabling-littoral-a2ad-pushback-raiding-and-landing-operations/

    La vache !

  24. Vins dit :

    Très bel exercice d’ingénierie.
    Malheureusement, notre Marine manque de visibilité. Pas sûr que se soit ce type de navire dont on ai besoin.

  25. Félix GARCIA dit :

    « Piriou débute la construction du premier des nouveaux patrouilleurs hauturiers français »
    https://www.meretmarine.com/fr/defense/piriou-debute-la-construction-du-premier-des-nouveaux-patrouilleurs-hauturiers-francais