Pour la première fois, le porte-avions Charles de Gaulle a reçu un missile Aster lors d’un ravitaillement en mer

En février, le ministère des Armées s’est félicité des capacités du Jacques Chevallier, le premier des quatre Bâtiments ravitailleurs des forces [BRF] promis à la Marine nationale. À l’époque, ce navire venait d’achever son déploiement de longue durée [DLD], lequel consista à vérifier ses caractéristiques militaires avant son admission au service actif.

« Performant en quantité et en qualité, endurant, interopérable et avec des capacités logistiques augmentées », le BRF Jacques Chevallier est « à la mesure des besoins du futur groupe aéronaval », avait en effet souligné le ministère.

Cependant, parmi les nouvelles capacités promises par ce nouveau type de navire, celle consistant à transférer des missiles surface-air Aster à bord du porte-avions Charles de Gaulle n’avait pas pu être mise à l’épreuve. Ce qui vient d’être fait, dans le cadre de la mission Akila.

« Le 9 mai, à l’occasion d’un ravitaillement à la mer [RAM] conduit entre le BRF Jacques Chevallier et le porte-avions Charles de Gaulle, un transfert et une mise en silo de missile Aster ont été entrepris pour la première fois à la mer », a indiqué la Marine nationale, via X [anciennement Twitter].

Cette expérimentation a ainsi permis de valider un nouveau savoir-faire de la Marine nationale, lequel permettra au groupe aéronaval [et en particulier au porte-avions] de « durer davantage à la mer ». Désormais, ce dernier n’aura plus besoin de faire escale pour regarnir ses silos de missiles surface-air Aster 15.

Pour rappel, peu après avoir appareillé de la base navale de Toulon, le porte-avions Charles de Gaulle avait procédé, avec succès, à un tir d’Aster 15 lors d’un exercice mené dans un « environnement reproduisant une situation aéronavale proche de celle pouvant être rencontrée en opérations ».

Quoi qu’il en soit, ce transfert d’un missile Aster 15 est une « opération particulièrement délicate » qui « illustre […] le professionnalisme » des équipages « au profit d’une amélioration constante de la préparation opérationnelle au combat naval de haute intensité », fait valoir la Marine nationale.

Par ailleurs, la mission Akila a été l’occasion d’une autre opération, qui n’est pas forcément inédite puisqu’elle avait déjà fait l’objet d’essais menés par le Centre d’expérimentations pratiques et de réception de l’aéronautique navale [CEPA/10S] lors de la mission Antarès, en janvier 2023. Ainsi, a aussi indiqué la Marine nationale, un « premier transfert de matériel entre unités » du groupe aéronaval a été réalisé au moyen d’un drone Hercules 20 fourni par DroneVolt.

« Capable de livrer des pièces jusqu’à 5kg, le Hercules 20 permet de préserver le potentiel des hélicoptères et d’éviter le recours à un ravitaillement à la mer », a expliqué la Marine.

Voir aussi...

 

Conformément à l'article 38 de la Loi 78-17 du 6 janvier 1978 modifiée, vous disposez d'un droit d'accès, de modification, de rectification et de suppression des données vous concernant. [Voir les règles de confidentialité]

140 contributions

  1. Bastan dit :

    Et pas d’avions de transport embarqué, ou d’hélicoptère pour transférer ce type de charges d’un navire au PA.

    • Roland Desparte dit :

      @Bastan.
      C’est une question ou une affirmation ?
      Merci

    • Marine dit :

      C’est sûr, c’est plus simple et économique d’utiliser un aéronef pour transborder du matériel entre deux bâtiments qui naviguent généralement ensemble…

    • rainbowknight dit :

      Non, ils sont réservés pour partir en Opex en Nouvelle- Calédonie….
      Dans l’Histoire de France les pieds noirs hier et les pieds nickel(és) demain….

  2. weingarten dit :

    Pour un exploit c’est un exploit mondial cette possibilité de soulever et en plus de transporter un poids de 5kg pour un hélico de l’armée française ,là nous sommes sauvés Poutine est perdu et nous défilerons sur la place rouge hurra !

    • Pascal, (l'autre) dit :

      « un poids de 5kg pour un hélico de l’armée française  » Un drone! Encore un qui a tout compris! sinon spéciale dédicace!
      https://www.youtube.com/watch?v=LConXBpcv8I

    • Roland Desparte dit :

      Weingarten (ce qui signifie vignoble en français) est une ville de Bade-Wurtemberg dans le sud-ouest de l’Allemagne…
      Allez, on en reprend une ?

      • Why not dit :

        Roland Desparte. Weingarten, c’est (c’était?) aussi un vin blanc amerloque dégueulasse de chez Gallo. A éviter!

    • montjoie dit :

      Moi je croyais que le plus difficile c’était le transfert du courrier , car il ne doit pas être simple de le glisser dans la boite aux lettres en pleine mer , en tout cas le facteur chez moi , sur terre , a des difficultés .Et qu’en est il du transfert d’ un équipage ,c’est faisable ?

      • Howk dit :

        Oui. Transfert de charges légères, de charges lourdes, de personnel ou de courrier. Chaque transfert suggère des gréements spécifiques.

        Avec l’arrivée des drones à voilures tournantes, on pourra s’attendre à moins de transferts avec connexions plus tard. Néanmoins, les manoeuvriers continueront à pratiquer, pour faire face à toutes les situations en mer.

        Dans quelques années, charges légères et courrier par drones. Les Tracou et Traler actuels continueront à être enseignés à l’EMN de Lanveoc. Il faudra tenir compte de situations potentiellement dégradées, de la météo (vent par rapport au drone) et des usages combinés.

        Tout usage combiné éventuel pourrait réduire les temps de poste de manœuvre, en situations pas top. Petit détail à ne pas négliger.

      • Why not dit :

        montjoie. Le vrai problème, c’est le transfert des MST…

    • Mica X dit :

      Il y a évidemment une coquille dans le texte, pas de quoi baver …
      Sinon il en est où de ses multiples réparation le machin russe qui fait de la fumée & qui est censé transporter les gros navions de Vlad ?

      • Marine dit :

        Aucune coquille dans l’article… Il s’agît d’un drone de petite taille, donc 5kg c’est tout à fait cohérent et ça permet de ne pas utiliser un avion/hélicoptère piloté pour si peu.

    • francois dit :

      hop retour à l’ecole pour l’apprentissage de la lecture..

    • Marine dit :

      Le Hercules 20 n’est pas un hélicoptère mais un drone, qui justement permet de NE PAS employer un hélicoptère pour transférer des charges légère, et donc de faire des économies et de gagner du temps… Il faut essayer de savoir lire avant de poster des commentaires absurdes…

    • Tu abuses un peu... dit :

      Encore un qui a lu ou compris trop vite…
      c’est pas un hélicoptère… mais un drone… d’où l’exploit des 5 kg…

    • Breton de Paris dit :

      Un petit cachet et au dodo …

    • thetof dit :

      alors quand on a du mal à lire, surtout ne pas hésiter à revenir aux fondamentaux, lire avec le doigt, pour le coup il semble utile de préciser que pour ça il vaut mieux avoir les ongles courts, et propres !! mais rien ne vous empêche d’aller défiler sur la place rouge, vous avez l’air d’y tenir !!!
      drone Hercules 20 : Capable de livrer des pièces jusqu’à 5kg, le Hercules 20 permet de préserver le potentiel des hélicoptères et d’éviter le recours à un ravitaillement à la mer
      Ou mieux encore, en cas de faiblesse, on regarde les images :o)

    • Grégoire dit :

      Rien n’indique dans cet aeticle que c’est l’Aster qui fait 5 kg…. relisez vous-même. Il s’agit d’un autre sujet : le transport de pièces par drone, en parallèle d’une opération de ravitaillement à la mer.
      les Aster avec leur coffre de transport doivent plus faire dans les 500kg (cf Wikipedia).
      Dans ce contexte, par une mer qui peut être formée, vu la charge électronique et explosive du missile Aster, le transférer à la mer est effectivement extrêmement délicat.

  3. Félix GARCIA dit :

    « Par ailleurs, la mission Akila a été l’occasion d’une autre opération, qui n’est pas forcément inédite puisqu’elle avait déjà fait l’objet d’essais menés par le Centre d’expérimentations pratiques et de réception de l’aéronautique navale [CEPA/10S] lors de la mission Antarès, en janvier 2023. »
    Ah !
    https://www.youtube.com/watch?v=XE6YaLtctcI
    Au temps pour moi.
    ^^

  4. Fralipolipi dit :

    « Désormais, ce dernier – la PAN CDG – n’aura plus besoin de faire escale pour regarnir ses silos de missiles surface-air Aster 15.  »
    … à condition d’avoir embarqué au gros camion-grue au préalable, qui doit bien prendre autant de place en hangar qu’un Rafale ou un Hawkeye 🙂
    Donc rien de bien utile pour les frégates pour qui le réarmement continuera à nécessiter un retour au port base.
    Et pour nos frégates, il va falloir rapidement songer à de « vraies adaptations », pour justement améliorer leur durée à la mer, en cas de conflit (et sans forcément qu’il s’agisse d’un conflit de haute intensité => exemple des Houthis en mer Rouge) : https://www.meretmarine.com/fr/defense/marine-nationale-quelles-solutions-pour-ameliorer-l-autodefense-des-batiments-de-surface

    • Roland Desparte dit :

      @Fralipolipi.
      Vous soulevez une question que je me suis posée en regardant les photos… Il y a un camion grue en dotation sur le CDG ? Pour soulever les avions peut-être ?
      Merci à ceux qui savent.

      • Marine dit :

        Le « gros camion grue » que vous évoquez est déjà présent sur le PA en temps normal, pour pouvoir déplacer des charges lourdes (ce qui inclut l’évacuation d’un éventuel avion accidenté sur le pont d’envol).

    • HMX dit :

      @Fralipolipi
      c’est en effet la limite de l’exercice… parmi les « vraies adaptations », et dans la mesure où Naval Group travaille (enfin !) à une nouvelle version du lanceur Sylver pour le rendre apte à tirer plusieurs types de munitions, pour quoi ne pas travailler à une solution visant à faciliter ces rechargements en mer ?

      L’intégration en plage avant des frégates d’une petite grue, qui resterait repliée et carénée en dehors des rechargements, serait la piste la plus évidente.

      Mais on peut aussi envisager un chariot spécialement conçu, permettant une livraison et un stockage des munitions à l’horizontale, le chariot une fois chargé venant ensuite se verrouiller sur le bord du Sylver avant de redresser la munition à la verticale pour l’insertion dans le silo. L’intérêt serait d’accélérer la phase toujours délicate du transbordement entre le ravitailleur et la frégate, puisque avec ce système, les Aster pourraient être livrés plus rapidement « en packs » sur palettes, et non plus un par un, la manœuvre du chariot et du chargement étant ensuite réalisée en autonomie par l’équipage. Piste à creuser…

      • Mragno dit :

        OH comme je partage. Merci

      • Félix GARCIA dit :

        « Piste à creuser… »
        —> « Je crois que la question, elle est vite répondue ! »
        ^^
        Personnellement, j’adore l’idée.

        Notamment depuis un BRF vers une frégate (j’y pensais, mais un à un, pas plusieurs à la fois).
        Ou à tout le moins, un « rack vertical unitaire » qui facilite le centrage (rebord en caoutchouc qui s’imbrique sur les côtés des silos par exemple) et la descente.

        Sur un chariot Turgis & Gaillard/SEFIAM dédié ?
        https://www.turgisetgaillard.fr/wp-content/uploads/2020/11/image_h.jpg
        Pour les navires à pont plat ET pour les frégates ?
        —> Pour les frégates, en cas d’urgence : hélitreuillage d’un chariot stabilisateur à bras sur l’avant, puis des missiles dans leurs « racks unitaires verticaux » (2 à la fois) qui seraient mis dans « les pinces » du chariot prépositionné, puis retour —> à l’arrache ! On est des oufs !
        ^^

      • dolgan dit :

        Parce que la mer bouge. Les US ont abandonné le rechargement a la mer ( par un bateau de logistique) récemment car trop dangereux.

        • HMX dit :

          @Dolgan
          Le rechargement des tubes verticaux d’une frégate par un ravitailleur à couple est en effet une manœuvre très périlleuse compte tenu du mouvement relatif des deux navires. D’où l’idée de séparer la question de la livraison d’une part, et de la manœuvre de rechargement d’autre part :
          – La livraison des munitions depuis le ravitailleur vers la frégate, pourrait plus facilement et plus rapidement se faire à l’horizontale et par « pack » (Ex : palette de 4 missiles Aster dans leur container),
          – Le chargement des munitions dans les silos verticaux Sylver, serait alors réalisé en autonomie par l’équipage formé à cette manœuvre, moyennant quelques aménagements techniques (installation d’une grue dédiée en plage avant des frégates, ou chariot spécifique comme évoqué ci-dessus… ou toute autre solution technique appropriée !).

          Le but serait de rendre possible le rechargement des munitions en tubes verticaux des frégates à la mer, donc d’avoir à éviter un retour au port pour cette manœuvre. Avec à la clé, une souplesse tactique et un avantage opérationnel évident pour la Marine Nationale.

          A noter que cette problématique du rechargement en mer des silos verticaux est une problématique d’avenir : si on se décide (enfin !) à développer de grands drones de surface eux-mêmes équipés de tubes verticaux, on aura tout intérêt à prévoir dès le départ le moyen de recharger ces tubes à la mer.

      • Bench dit :

        @HMX : vous dites « L’intégration en plage avant des frégates d’une petite grue, qui resterait repliée et carénée en dehors des rechargements, serait la piste la plus évidente. » Ouais , pourquoi pas? On peut toujours envisager pleins de trucs fantaisistes hors la réalité du terrain devant son écran.
        Sauf qu’une frégate est un navire de combat conçu avec une certaine furtivité de formes, pas un navire de transport avec moyen de manutention intégrés (même carénés).

        • HMX dit :

          C’est bien pour cela que je mentionnais le fait que la grue pourrait être repliable, et protégée intégralement par un carénage lorsqu’elle n’est pas utilisée : à la fois pour la protéger, mais aussi pour maintenir la furtivité de la frégate. On pourrait même imaginer que la structure de la grue soit totalement « noyée » dans la plage avant, à proximité immédiate des Sylver et protégée par un simple panneau. Comme cela, une fois la grue repliée, rien ne dépasserait en superstructure. Evidemment, cela serait plus « smart », mais cela coûterait aussi plus cher en études et en développement (à prévoir dès la conception sur les futures classes de navires ?).

          Cela étant, si l’idée de la grue devait s’avérer trop complexe ou trop coûteuse, il existe probablement d’autres pistes pour rendre possible le réapprovisionnement à la mer des silos verticaux. J’évoquais l’idée d’un chariot spécifiquement conçu pour cet usage, mais il y a certainement d’autres idées, plus ou moins ingénieuses et pas forcément complexes ou coûteuses… là où il y a une volonté, il y a un chemin !

      • Qui qu'ils fussent dit :

        Mais pourquoi ne pas travailler à une solution ? Pas « mais pour quoi ne pas travailler ».

        « Pourquoi » pose la question de la cause. On y répond habituellement par « parce que ». Pourquoi ne pas travailler ? Parce que c’est compliqué.
        « Pour quoi » pose la question du but. On y répond habituellement par « pour ». Pour quoi ne pas travailler ? Pour pouvoir se reposer.

        https://www.academie-francaise.fr/pourquoi-et-pour-quoi

    • Marine dit :

      « à condition d’avoir embarqué au gros camion-grue au préalable, qui doit bien prendre autant de place en hangar qu’un Rafale ou un Hawkeye » … Non, les mêmes moyens déjà présents, et qui permettent la manutention des armements des Rafale M et de toute la logistique du PA (entre autres), serviront aussi à transporter les conteneurs des Aster 15. Et je ne voit pas ce que les frégates viennent faire dans le ravitaillement à la mer d’un PA…

      • Fralipolipi dit :

        @Marine
        Essayez d’être plus clair et plus précis (dans vos écrits comme dans votre lecture)
        1/ Vous parlez des moyens déjà présents à bord du PAN CDG pour manutentionner des armements, donc j’iamgine que vous songez au lourd comme du Scalp voire de l’ASMP, mais à ce que je sache, même si cela pèse aussi lourd que de l’Aster 15 (voire plus), cela ne requiert jamais d’élever ces missiles à 10 mètres de hauteur pour les armer sous les ailes du Rafale (or pour recharger les Aster 15 dans les silos verticaux, si).
        Donc je crois bien que vous vous mélangez un peu les pinceaux entre les divers systèmes de levage.
        => Pouvez-vous confirmer qu’un tel (gros) camion grue est à bord du PAN CDG à chacun de ses déploiements ? … car le doute est tout de même permis.
        .
        2/ « Et je ne voit pas ce que les frégates viennent faire dans le ravitaillement à la mer d’un PA… »
        … Là vous avez lu de travers … je n’ai jamais parlé de cela. Relisez mon Post.
        Je parle du fait que les frégates n’ont aucune chance de mettre en oeuvre elle-même un tel camion-grue pour recharger (à la mer) leurs silos verticaux (quand bien même nos frégates pourraient aussi recevoir des Aster neufs à leur bord via le BRF … la belle affaire, car on ne pourrait pas les réarmer dans les silos ensuite).
        donc je réédite : « rien de bien utile pour les frégates pour qui le réarmement continuera à nécessiter un retour au port base. »

    • Aymard de Ledonner dit :

      Le camion grue est utile à avoir sur le PAN. Il peut dépanner pour de nombreuses situations.
      Je me demande si cette opération ne serait pas envisageable pour les FREMM avec le support d’un bâtiment de soutien type Loire ou d’Entrecasteaux? Peut-être que c’est l’étape suivante.

    • Marine dit :

      Le « gros camion grue » que vous évoquez est d’ailleurs déjà présent sur le PA en temps normal, pour pouvoir déplacer des charges lourdes (ce qui inclut l’évacuation d’un éventuel avion accidenté sur le pont d’envol).

      • Fralipolipi dit :

        @Marine
        Là votre réponse est précise.
        Merci 🙂

        • Bench dit :

          @Fralipolipi , vous chipotiez. Le doute n’était pas permis, et la réponse de Marine était claire et compréhensible. De plus un minimum de recherche sur le net vous aurait clairement indiqué que le CdG dispose de deux grues, une fixe derrière l’ilot et une deuxième, mobile, souvent garée devant ce même ilot.
          La fixe , manutention depuis un quai.
          La mobile, manutention de charges lourdes sur le pont, par exemple dégager un aéronef en cas de crash ou d’accident.
          Les munitions disposent de chariots dédiés.
          C’était également le cas sur les PA français précédents.
          http://www.ffaa.net/ships/aircraft-carrier/charles-de-gaulle/images/cdg-000010.jpg

          • Fralipolipi dit :

            @Bench
            Si pour vous chipoter c’est chercher la précision et le certitude, je ne voudrais pas vous voir responsable de … pas mal de choses en fait.
            .
            Ce camion-grue en photo s’occupant du canister de l’Aster était suffisamment « gros » pour que ma question ait été pertinente.

      • B.M. dit :

        Vous avez raison. La grue fait partie de « l’outillage » embarqué normalement sur les PA. Sur cette photo du Clémenceau (datant des années 1990) on la distingue à l’avant du château : http://www.netmarine.net/bat/porteavi/clem/photo15.htm. Et sur cette photo prise sur l’Arromanche on a la confirmation de la raison de sa présence à bord : http://www.netmarine.net/bat/porteavi/arromanc/photo25.jpg

  5. Robato dit :

    « le porte-avions Charles de Gaulle a reçu un missile Aster »
    Pendant un quart de seconde, j’ai imaginé le pire !

    • Fabrice Bardiau dit :

      Sans la photo, ça aurait pu effectivement être trompeur.

  6. Math dit :

    Ce n’est pas banal, recharger les silos de missiles sol air sans escales est un défi sur lequel se cassent la tête les USA et nos amis britanniques depuis pas mal de temps. Et là, annoncé au détour d’une brève, on a cette capacité? Wow…
    Ça marche aussi pour les frégates?

    • Bobby la trousse dit :

      Les portes avions US et britannique n’ont pas ce genre d’armement sur leur PA donc ils ne ce cassent pas la tete dessus. Pour les fregates ce n’est toujour pas possible.

    • Jupiter dit :

      Bonjour,
      Les FREMM et Horizon sont chargées en missiles a port parce que la grue qui les met a poste n’est pas sur le pont mais bien sur le quai.
      La surface sur le CdG doit être suffisante pour permettre au pont d’envol de remplir cette fonction

    • vno dit :

      Non, le bras de la grue mobile n’est pas assez long et la stabilisation de plateforme pas assez efficace…

  7. Rakam dit :

    Je ne vais pas faire le chieur,mais vu la taille du missile, livraison par hélicoptère c’est dans l’ordre du faisable, alors oui un bâtiment pour tout une cargaison mais un…

    • Roland Desparte dit :

      @Rakam (le rouge)
      « parmi les nouvelles capacités promises par ce nouveau type de navire, celle consistant à transférer des missiles surface-air Aster à bord du porte-avions Charles de Gaulle n’avait pas pu être mise à l’épreuve »
      Donc, à priori, c’était pour valider le savoir-faire.
      Il y aura peut-être aussi une validation par les airs, hélico ? Ou un transfert de missile de croisière naval SCALP avec un SNA ? Allez savoir…

      • Rakam dit :

        @Roland oui très bien,le truc c’est que ce qui me semble normal et ce depuis des lustres c’est le transfert d’armement d’un bord à l’autre, à priori non…donc je m’interroge..
        PS : le rouge ,ben non ,pas trop ma couleur..

    • Marine dit :

      Le « un » livré ici, c’est un test, une façon de valider le concept…

    • Aymard de Ledonner dit :

      L’intérêt c’est quand même de pouvoir recompléter de manière assez conséquente. Un missile en plus c’est léger…

  8. Félix GARCIA dit :

    Maintenant, reste à produire les missiles en quantités suffisantes ! 😀

    N’empêche que c’est « trop de la boule » …
    En attendant de disposer de navires de soutien dédiés à ce genre d’opérations, pourrait-on imaginer réitérer la chose depuis un BRF (Bâtiment Ravitailleur de Forces) vers nos frégates, ou encore, depuis un Mistral ?
    Si c’est faisable : ROYAL !!! AU TAUPE DU TAUPE !!!

    Quoi qu’il en soit, si nos BRF ne peuvent pas le faire, il nous faut un BRF dédié.
    BRF dédié qui disposerait d’un ou deux Caracal avec perche de ravitaillement (pouvoir emmener 2/3 tonnes de munitions sous élingue à un navire, ça peut toujours être intéressant si on compte en obus de 20/40/76mm, ou encore, en Mistral et en ACULEUS … ou si on compte en pièces de rechanges … et si on compte en sauciflard !? 😀 ).

    Bon … quelques LMP et RAPIDFire supplémentaires sur nos BRF ?
    (bah ouais, ce sont des unités à ULTRA-HAUTE Valeur Ajoutée à présent ! 😀 )

    On pourrait réserver la place d’une éventuelle « jumboïsation » (+9m) des FDI à autre chose que des cellules pour missiles !
    —> Quartiers pour l’équipage, torpilles MU90, drones navals, embarcation de surface, espace de stockage supplémentaire, RAPIDFire, LMP …
    Ce faisant, des FDI 32 cellules « jumboïsées » seraient de véritables « bêtes de guerre ».
    Lançons un véritable série de FDI … mettons 10 …

    On est vendredi ?
    https://www.youtube.com/watch?v=1TewCPi92ro
    Non ?
    https://www.youtube.com/shorts/b1nlI69uhEU
    Z’êtes sûrs ?
    ^^

  9. Lolo dit :

    impressionant, on va tenir longtemps avec ça…

    • Green dit :

      Avez vous lu l’article?

      avez vous compris ce dont il parle?

    • Marine dit :

      C’est une première fois avec un tout nouveau navire ravitailleur qui vient d’entrer en service. Autrement dit, c’était un test, une façon de valider cette capacité. Mais certains ont l’air d’avoir du mal à comprendre le concept…

      • Frede6 dit :

        Valider le concept : oui
        D’une façon pro : oui
        Faire un tweet comme s’il s’agissait d’un exploit : non
        Un Tralour + un grutage par mer d’huile sans erre sur le PAN n’ont rien d’un exploit extraordinaire alors que l’on sait tous que l’enjeu est le ravitaillement des frégates à la mer. Mais bon il faut CO MMU NI QUER

      • VinceToto dit :

        La communication Marine Nationale semble avoir encore induit en erreur de nombreux lecteurs.
        @Carin croit que c’est la première fois qu’un missile est mis dans un silo.
        @Math croit que les USA, etc., n’y arrivent pas, que c’est une super nouvelle capacité au niveau international.
        etc., etc. .
        Il n’y a rien d’extraordinaire à ces lourds problèmes d’interprétation: c’est souvent le cas avec les communications des Armées.

        • Rhâlala dit :

          Surtout quand le but de beaucoup n’est pas de chercher à comprendre mais de critiquer gratuitement. Enfin, quand je dis « gratuitement »…

  10. Ursule dit :

    Excusez-moi je ne comprend pas du tout ce que cette opération a d’extraordinaire. Je suppose que ce missile est bien emballé, dans sa caisse comme n’importe quel matériel ?

    • Wagdoox dit :

      Non, l’aspect complexe c’est surtout de mettre le missile dans le sylo, c’est comme enfiler une aiguille dans une voiture sur route de campagne et si tu te plantes, ca peut couter 2 millions d’euro voir plus.
      Les américains ne tentent meme plus.

      Et avant ca bien sur de passer le missile d’un batiment a l’autre sur un cable, là encore ca bouge.

      • Avekoucenzeh dit :

        Pour dire « et même », employons l’adverbe « voire » (généralement précédé d’une virgule) plutôt que le verbe « voir » (qui n’a pas ce sens).

        Ça peut coûter 2 millions d’euro, voire plus.

    • Pifou dit :

      Avant, si a pu de missiles, porte-avions obligé rentrer au port. Pas glop.
      Là, missile livré en mer à porte-avions par navire ravitailleur. Jamais fait avant. Première fois. Nouveau. Youpi !
      Maintenant, si a pu de missiles, porte-avions passe un coup de fil et hop, refait le plein, pas besoin rentrer au port. Glop glop.

    • vrai_chasseur dit :

      @Ursule
      C’est surtout la manoeuvre de chargement du missile dans son silo vertical qui est extrêmement délicate et loin d’être triviale, une fois le missile transféré.
      La marine américaine en fait une priorité tactique, afin d’éviter aux navires de le faire au port et donc d’être temporairement indisponibles pour les missions en mer : elle cherche activement le procédé d’ingénierie sûr pour y parvenir (cf http://www.navytimes.com/opinion/2024/03/05/rearming-us-navy-ships-at-sea-is-no-longer-an-option-but-a-necessity/ )

      La manœuvre sur le CDG français est à ma connaissance une première (bien qu’un porte-avions soit une plateforme plus stable à la mer qu’une frégate et dispose de davantage de place sur son aire de manoeuvre – avec en plus ici, une mer très calme).
      La photo importante, c’est donc cette grue à forte élongation verticale sur le pont du CDG, engin civil de BTP utilisé entre autres pour monter les grues de chantier par tronçons et employé ici pour ranger le missile dans son silo de tir.

      • VinceToto dit :

        « La manœuvre sur le CDG français est à ma connaissance une première  »
        Sur le CDG peut être mais:
        https://cdrsalamander.blogspot.com/2017/07/the-return-of-at-sea-reloads-big.html

      • HMX dit :

        @vrai_chasseur
        Merci pour le lien, très intéressant. Voir mes posts un peu plus haut où j’évoquais l’idée d’une grue embarquée sur les frégates, ou d’un chariot dédié pour transporter et redresser à la verticales les containers d’Aster en vue de leur insertion dans leur silo… il faut croire que l’US Navy ne m’a pas attendu pour bosser sur le sujet 😉

        « The Navy has explored two options since the mid-1990s. The first uses a conventional approach reminiscent of time-tested underway replenishment at-sea methods: the Transportable Re-Arming Mechanism. The second, more complex approach uses a crane that compensates for wave movements: Large Vessel Interface Lift On/Lift Off.

        Between the two approaches, the TRAM system’s simpler approach is closer to an at-sea demonstration. The secretary’s comments at WEST indicate this is coming in the summer. Once completed the next step will be to adapt the method to operational destroyers »

        Dans tous les cas, quelle que soit la solution technique retenue, la Marine Nationale aurait tout intérêt à travailler elle aussi sur une solution de rechargement à la mer des tubes verticaux des frégates.

    • Pascal, (l'autre) dit :

      « ce missile est bien emballé, dans sa caisse comme n’importe quel matériel ? » C’est un missile en « coup complet » c’est à dire monté et prêt à l’emploi! Il possède donc l’entièreté de sa « pyrotechnie » à savoir la charge militaire, sa charge propulsive ainsi que sa génération électrique (batteries) Cela nécessite certaines précautions dans la manutention!
      Ci dessous un exemple d’une catastrophe provoquée par de l’armement sur un porte avions.
      https://fr.wikipedia.org/wiki/Accident_de_l%27USS_Forrestal
      https://www.youtube.com/watch?v=tIE2QfDzmGc

    • Roland Desparte dit :

      @Ursule.
      Qui a parlé d’opération extraordinaire ??? Il s’agissait simplement de valider une capacité du BRF Jacques Chevallier.

    • Pierrot dit :

      Passer le missile d’un bateau à l’autre, c’est modérément compliqué (pas plus compliqué qu’un colis de dimensions et masse comparables, juste un peu plus dangereux).
      Ce qui est balèze, c’est d’avoir pu mettre à la mer le missile dans son silo de lancement, et donc de pouvoir « recharger le barillet » sans passer à quai.

      La vraie version impressionnante c’est quand on fera ça vers une FDA/FREMM, à la dérive à couple du BRF en utilisant la grue du BRF…

    • Green dit :

      Oui, vous n’avez pas compris en effet. C’est pourtant expliqué dans l’article.

    • Marine dit :

      Ce n’est pas « extraordinaire », c’est juste une première fois avec un tout nouveau navire ravitailleur qui vient d’entrer en service.

    • E-Faystos dit :

      la manutention de l’engin est un cassé tête: deux. moteurs fusée et un charge explosive, embarqués dans une caisse de presque 5 mètres…
      ensuite, il faut le placer dans son silo pour le tir.
      pour ce faire, il faut que la plate forme soit stable, donc une grosse unité comme un porte avion. doté de systèmes amortisseurs de houle pour ne pas bousiller la munition lors de la mise en silo.

    • Keops001 dit :

      Je me pose la même question, un missile Aster n’est quand même pas une fusée Ariane 5..

    • Jupiter dit :

      Bonjour,
      Les ASTER sont mis à poste dans des lanceurs verticaux Sylver qui ne font que quelques mm de plus. La précision de l’alignement est crucial et pas facile quand on transbahute par le haut un objet de 4m et 400 kg.

    • Félix GARCIA dit :

      Habituellement, les missiles sont rechargés à quai. Ce qui fait qu’une fois tiré, il n’y par de remplaçant dans sa cellule.
      C’est la raison pour laquelle la plupart des navires dits « de 1er rang » ont de nombreuses cellules (au moins 32) … sauf en France, où c’était l’objet de controverses.

      C’est comme si vous partiez avec votre fusil et un seul chargeur (déjà enclenché), et l’impossibilité d’en changer avant de revenir à la base.
      Là, ce à quoi vous assistez, c’est au rechargement d’un missile en mer (une balle remise dans le chargeur).
      Une première en France.

      • Math dit :

        Je crois que c’est une première mondiale. Sur UK defense Journal, ils en parlent souvent. Les américains ont essayé avec des barges, des plateformes maritimes, bref, toutes sortes de solutions, sans succès à ce jour. Le nombre de lanceurs étant connus, tout le monde comprend le nombre de missile nécessaires pour couler une frégate en une salve. Mais en 2 ou en 3,m fois c’est maintenant plus compliqué à déterminer.

    • Carin dit :

      @Ursule……
      Le fait de livrer et de replacer dans son silo un missile, est juste une première mondiale…
      Je ne doute pas du fait que les autres flottes vont suivre l’exemple, parce que cela est possible sur un porte-avions, (il ne bouge pas par temps calme).
      J’espère que ce système pourra être mis en œuvre pour nos FREMM, depuis la grue du BRF… si l’Aster 30 n’est pas trop lourd???

    • Breton de Paris dit :

      Alors un missile est un joujou relativement fragile qui n’aime pas les chocs et qui contient aux dernières nouvelles une tête explosive. C’est écrit en gros “fragile”, “haut-bas” …
      Bref cela ne se manipule pas comme un carton de fringues durant un déménagement…

  11. Bazdriver dit :

    @Math. Les US avaient déjà testé cette capacité avec succès sur leur destroyer… ils y ont renoncé pour de bêtes raisons de coût… Mais cela fait déjà plus d’une année qu’ils ont repris avec succès les tests…. Ne reste plus qu’à financer le tout pour équiper tous leurs destroyers.

  12. Unlecteuroccasionnel dit :

    bonjour, on ne parle pas du temps mis pour recharger un silo
    sur les frégates US, c’est 20mn par silo au port et 2h en mer
    c’est pour ça qu’ils réfléchissent à un autre mode de lancement/rechargement
    bien cordialement une bise aux logisticiens de la Royale

    PS: je vous laisse faire le calcul du temps de chargement pour 16, 32 ou 64 silos
    et chacun comprendra que ce temps d’immobilisation est propice à l’arrivée d’un petit missile pour une immobilisation définitive en temps de guerre

    • E-Faystos dit :

      et c’est combien de temps pour rentrer au port ? ‘vaut mieux deux heures en mer qu’une rupture de contact avec les forces ennemies, non?

    • Bazdriver dit :

      @unlexteurocccasionnel. Sur un destroyer Arleigh Burke il y a 3 groupe séparés de 32 cellules chacun. Avec, à l’avenir, chacun son système d’ensilage. Donc on ne peut pas faire simplement un calcul 96/2…. Et comme le souligne E-Faystos, mieux vaut s’éloigner un tout petit peu, remettre en silo, plutôt que de retourner dans un port perdu au milieu du Pacifique!!!!

  13. Thierry le plus ancien dit :

    J’ai souvenir qu’à l’époque de la guerre des Malouines en 1982, les Anglais avaient débarqués à terre des batteries de missile Rapier pour finir par se rendre compte qu’aucune n’était en état de fonctionner, sans doute à cause de l’eau de mer.

    Alors il aurait été souhaitable que le missile Aster transféré à bord soit tiré afin de valider son bon fonctionnement, cela eu été une démonstration plus convaincante qu’un simple transbordement par filin, il manque un épisode au test.

    • Vinz dit :

      Voilà c’est une excellente idée. Prévoir de tirer les missiles avant une opé pour bien vérifier qu’ils fonctionnent.
      Je crois que c’est déjà dans le manuel Belge.

      Vazy Titi, souviens-toi encore.

      • Thierry le plus ancien dit :

        Si on compare aux missiles russe dans leur ensemble et particulièrement les iskanders et dérivés qui ne fonctionnent pas, ah mais c’est vrai vous n’étiez pas au courant , vlad l’empaleur ne vous l’a jamais dit et vous avez des peaux de saucisson devant les yeux !!!

    • Pascal, (l'autre) dit :

      « Alors il aurait été souhaitable que le missile Aster transféré à bord soit tiré afin de valider son bon fonctionnement » Les missiles sont dans des containers pressurisés ) pour éviter d’éventuels problèmes de « pollution:contamination! (ses containers disposent même de témoins d’humidité)

    • Expression libre dit :

      Elle est bien bonne celle là.

  14. Danydup dit :

    le transfert d’un missile de cette importance est mieux assuré par un bâtiment ravitailleur lui même protégé par l’aéronavale dans un contest de guerre réelle . un helico est plus vulnérable et moins d’autonomie (ravitaillement).

  15. Frédérick dit :

    Sans aucune volonté de minimiser l’info, en quoi cela est-ce un exploit de transférer un missile sur le PA?
    Est-ce une opération si compliquée que cela?

    • Marine dit :

      Comme expliqué dans les commentaires plus haut, c’est moins un « exploit » qu’une première. Et c’est en effet assez compliqué, car aligner le conteneur du missile et la cellule de tir, le tout sur un navire en mer (donc qui bouge), ce n’est pas une mince affaire !

    • farragut dit :

      Si vous visionner la vidéo correspondante sur Sandboxx.news (lien déjà fourni dans un précédent commentaire), l’argument pour éviter le retour au port est, qu’en de Combat de Haute Intensité, c’est le port capable de recharger les navires avec les bons missiles qui sera le premier visé…
      D’où l’intérêt de partir en chasse avec plusieurs cartouches en bandoulière, même dans un GAN !
      Par contre, recharger les silos sous le feu de l’ennemi suppose que le grutier embarqué soit bien protégé, y compris à terre en temps de paix chaude où de guerre froide non terminée, car il devient une ressource très critique (avis aux DRH)…

  16. Rogger dit :

    bonjour, ou la la , la marine a mis en application le concept de transfert de munitions d’un navire a un autre en mer…
    Après tous cela est après tous un peu plus réaliste.. Dire que les U.Boot étaient ravitailler Loin de leur base ils y a 70 ans…

    • E-Faystos dit :

      mais c’était impossible de recharger en torpilles…

    • Vinz dit :

      Et vos u-boots étaient ravitaillés en torpilles en pleine mer ? On ne parle pas de transbahuter de la soupe en boite de conserve ici.

      • K19 dit :

        @E-Faystos et Vinz

        La manœuvre était réputée longue et dangereuse, mais oui, il était tout à fait possible de ravitailler en torpilles un sous-marin en opération : https://en.wikipedia.org/wiki/Type_XIV_submarine

        Les sous-marins ravitailleurs de type XIV étaient justement conçus pour transporter, outre du carburant et des vivres, des torpilles de rechange pour les sous-marins en mer. Ils ont notamment joué un rôle important au cours des opérations menées par la Kriegsmarine sur la côte Est des Etats-Unis, en ravitaillant les Type VII, et plus tard, les U-Boote sur la route de l’océan indien.

        Les ravitaillements en mer de sous-marin à sous-marin étaient également fréquents.

        Quelques photos intéressantes : https://forum.axishistory.com/viewtopic.php?t=203947

  17. rainbowknight dit :

    Ravitailler à la mer en Aster 15 pour durer plus longtemps…. faut il comprendre que le CdG aurait utilisé ses missiles pour se défendre ou défendre une autre cible ? Dans ce cas à quoi servent les Rafale embarqués sur le CdG , échec en matière de DA ?

    • Marine dit :

      C’est ce qu’on appelle la redondance des moyens de défense multi-couches…

  18. Théo dit :

    Impressionnant de voir la stupidité, la suffisance et la capacité de dénigrement de certains commentaires. La logistique, c’est ce qui fait gagner les guerres.
    Oui, un missile, c’est dangereux et c’est très technique, et remplir des silos de missiles, c’est donc plus compliqué que remettre des paquets de pâtes dans un rayon de supermarché. Combien de marines au monde y arrivent? L’alternative, c’est d’être plus vulnérable à des attaques par saturation et de devoir rentrer rapidement au port. Egalement, d’avoir des bases avancées partout, ce pour quoi se battent actuellement toutes les puissances du monde.
    Quand au transfert de pièces détachés sur un porte-avions qui est un aéroport mobile, c’est un défi permanent et la plupart ne pèsent pas de tonnes. Mais, une pièce manque et c’est un avion qui ne décolle pas, ce qui est la vocation du porte-avion. Le CDG transporte déjà quantité de pièces détachées mais, la fonction mathématique qui relie la fréquence de besoin de remplacement et le nombre des références est une exponentielle. Donc, tout ne peut pas être à bord. D’où le recours à la cannibalisation des avions déjà immobilisés. L’alternative, la livraison de ces pièces détachées. Si on utilise des heures de vol d’hélico pour cela, on entame leur potentiel et sur un théâtre d’opérations, on expose des équipages et des matériels… on augmente leur besoins de maintenance. Cercle vicieux, donc oui, la livraison par des drones, c’est une avancée majeure.

    • Cantatrice dit :

      S’il vous plaît. Quant à, quant au. Avec un t. Pas un d.
      Quant à = En ce qui concerne. Quand à = Lorsque à.
      Quant au transfert de pièces détachées.

  19. Amiral dit :

    l’aster c’est une merveille dont les performances sont extraordinaires, proche du patriot, au dessus de tout le reste. Souhaitons lui un grand succès à l’export (et en Ukraine)

  20. Félix GARCIA dit :

    PS : « Battlefield S1/E3 – The Battle of Midway »
    https://www.youtube.com/watch?v=1w30FkSXyTE
    « Battlefield S2/E5 – The Battle of Leyte Gulf »
    https://www.youtube.com/watch?v=posrOr6jCRQ
    « Battlefield S4/E4 – The Batlle of Pearl Harbor and the Fall of Singapore »
    https://www.youtube.com/watch?v=Ni_C4Ui06ck
    « Battlefield S4/E5 – The Battle of Guadalcanal »
    https://www.youtube.com/watch?v=LEZBNqg5Weg

  21. Félix GARCIA dit :

    « Malaysia’s LCS frigate program update with Naval Group at DSA 2024 »
    Stéphane Frémont, Vice President, Surface Combatants at Naval Group, shares with us the latest regarding the Littoral Combat Ship (LCS) frigate program of the Royal Malaysian Navy. The vessel is based on Naval Group’s Gowind design.
    https://www.youtube.com/watch?v=J9PcmpWohoc

  22. KOUDLANSKI Romain dit :

    Les râleur vous n’en n’avez pas marre de faire chier votre monde ? Pour livré un colis de 5 kg , de temps en temps vous feriez décollé un hélico exprès pour ça , visiblement .

    • Pascal, (l'autre) dit :

      « Pour livré un colis de 5 kg , de temps en temps vous feriez décollé un hélico exprès pour ça , visiblement  » Ce sont des………………………. »experts »!

    • Infinitif dit :

      Pour livrer.
      Vous feriez décoller.

  23. Robmac dit :

    détruire un navire ravitailleur est beaucoup plus simple que détruire un porte avions 🙂

    • Marine dit :

      C’est pour ça que, généralement, les ravitailleurs ne vont pas sur la zone de combats, ou alors bien protégés par les frégates et le PA. Et c’est le rôle des SNA que de « nettoyer » leur itinéraire des éventuels sous-marins ennemis qui chercheraient à les couler. Donc, en résumé, ce n’est pas parce que tout seul il serait plus vulnérable qu’un ravitailleur est forcément plus facile à atteindre quand il opère au sein d’une flotte.

    • Fralipolipi dit :

      @Robmac
      C’est aussi pour cela qu’une propulsion nucléaire est préférable à un Porte-Avions (un vrai), car cela réduit sa dépendance au ravitaillement, et donc réduit le volume nécessaire de ravitaillements, et donc réduit le nombre nécessaire de rotations du bâtiment ravitailleurs entre le GAN et le ou les ports de ravitaillement, et comme les moments de plus grande vulnérabilité pour le ravitailleur est justement lorsqu’il exécute (seul et isolé ?) ses rotations entre GAN et Ports, en réduire le nombre requis (via la propulsion nuke du bâtiment de très loin le plus lourd) correspond également à mieux sécuriser la chaîne logistique, en minimisant les risques d’interception par l’ennemi de ce ravitailleur.
      .
      Illustration également qu’un format à 4 ravitailleurs est bien préférable à celui de 3 (que certains Politiques voulaient retenir, pour faire des économies « faciles »).

    • Thierry le plus ancien dit :

      figurez vous que pendant la seconde guerre mondiale les portes avions, surtout dans l’immensité du pacifique, avaient besoin de navire ravitailleurs autant pour le carburant (bateau et avion), munition et vivres, etc. et bien rare furent ces navires ravitailleurs qui furent coulés ou endommagé car jamais présent au front ou ça chauffe. C’est les porte-avions qui s’éloignent des combats pour ravitailler et retourner ensuite à la bagarre.

      Il est également arrivé que des tankers ravitailleurs soient mal identifié comme porte avion et attaqué comme pour la Bataille de la mer de Corail en 1942, mais cette erreur coute cher à l’attaquant japonais qui épargne involontairement le porte avion américain et se fait attaquer en retour.

      déjà que c’est un casse tête pour localiser un porte-avion en zone de combat, alors un navire ravitailleurs à l’arrière c’est encore plus insaisissable, comme une savonnette mouillé, vous croyez l’avoir et elle vous échappe des mains…

  24. Bob dit :

    Il suffit d’avoir une nacelle de levage 6*6 sur le pont et un navire ravitailleur avec cordages pour réceptionner et positionner des aster 15…et non pas des aster 30…et impossible donc pour les frégates. Pour un PA censé rester en mer bleue moins de 2 mois par an, cela est vraiment utile pour le CEMM.

  25. rainbowknight dit :

    Votre rapport à Moscou a été fait dans les délais impartis ? Il est bon de savoir que votre réseau anti France fonctionne…..

  26. Tonton nageur dit :

    Voir plus haut. D’imprévoyants terriens vous dis-je….. @ Marine, @Fralipolipi et tutti quanti. Messieurs,cela fait des lustres que sur le pont d’un « porte-avions des familles », il y a une grue. Elle même est surnommée en bon Français « Ramasse miettes ». Comme vous avez dépassé l’age du CP, vous avez compris l’utilité de cet outil. Surtout quand le temps presse et qu’un avion est là en carafe, bêtement démantibulé au milieu du pont d’envol et que par ailleurs, mais le savez vous ? Il y a des urgences à le dégager. Bon reste !

  27. KEL-TO dit :

    dans tout ce brouhaha pff , est ce que j’ai bien compris le coup d’éclat ça n’est pas le transbordement mais la mise en place dans son silo .

  28. PK dit :

    Si je comprends bien, la difficulté, c’est de descendre le missile verticalement dans son tube de lancement. Il n’y a personne qui a songé à automatiser le truc depuis un pont, du genre à poser le missile à plat dans son « tube », et qui serait ensuite relevé et glissé automatiquement (chaque tube aurait ainsi un « chargeur » automatique) ? Vu la taille et le poids du missile, ça n’a rien d’un exploit technique à mettre en œuvre…

    • VinceToto dit :

      Pas de VLS mais du Mk-29 pour les missiles AA sur les porte-avions US (donc chargement à quai, en mer, etc., no problemo pour eux).
      Mais nos géniaux militaires français, cocorico!, ont du se dire que ce serait bien d’avoir des VLS sur le CDG pour lancer des missiles de croisière en plus de missiles AA. Topissime comme concept: le PA VLS! (J’ai aussi la théorie que le CDG étant pe…, pas très grand, ils n’ont pu faire que cela pour du missile AA moyenne portée).

      • mich dit :

        Et autour des MK29 de votre CVN combien de VLS dans le carrier group ? peut être une théorie ?

        • PK dit :

          Le carrier group ? Waouh… Il est composé de boats ou de ships votre group ?

        • VinceToto dit :

          Ce n’est pas mon CVN! N’oubliez pas les potentiels Class Virginia et les + et – au CSG si vous voulez vous amuser à compter les VLS.

  29. Fralipolipi dit :

    @Bruno
    Et oui, quel regret de ne pas avoir accepté en son temps (fin années 90 ou tout début 2000) la proposition de l’US Navy de leur racheter quelques C-2 Greyhound d’occasion.
    … Avion extra qui nous manque parfois (Cf le prêt de 2, par les US, lors de l’opération Harmattan, et opérés entre Hyères et le PA CDG).
    … quel regret aussi de ne pas disposer de 4 ou 5 Hawkeye plutôt que du format super tendu de seulement 3 appareils (à bord du futur PAN-NG, qui pourrait facilement accueillir 3 Hawkeye plutôt que deux, cette question se reposera).
    … et pour les futures missions COD (Carrier Onboard Delivery), pour la France, je mise plutôt désormais sur un dérivé d’hélico Airbus Racer
    https://www.journal-aviation.com/actualites/47439-le-racer-d-airbus-helicopters-a-decolle-a-marignane

  30. Bench dit :

    @B d’A : so what? Ce que vous nous racontez là n’a en effet rien d’exceptionnel. Bref, et sans vouloir dénigrer vos infos et « détails précis », quel rapport avec le thème de l’article de M. Lagneau qui traite d’un ravitaillement à la mer exceptionnel pour livrer un missile Aster bon de guerre? Il me semble que votre opération de routine habituelle n’a pas grand chose à voir avec le transfert à la mer d’un missile et son installation à bord du PA. Ce qui n’avait encore jamais été fait!
    Maintenant, si il s’agit de livrer un moteur de Hawkeye (plus autre chose et, ou de l’armement) , il me semble normal que cette opération soit effectuée à quai et non en mer car on ne dispose pas de moyens lourds pour le faire en mer. Et ce même si le PA est tout à fait capable de le faire en mer car il dispose des installations dédiées au changement de moteurs, notamment les M88 des Rafale, y compris peut-être ( je ne m’avancerai pas à l’affirmer, ne le sachant pas. Mais peut-être que vous…….) pour le E2 C.
    Tout ça pour dire que votre couplet sur « les opérations médiatisées spectaculaires, de ravitaillement ( par drone ou de navire à navire) , ne remplacent pas le gros des méthodes habituelles, avec leur lourdeur et parfois leur impossibilité de discrétion. » me semble particulièrement mal venu car elles sont complémentaires et indispensables.

    • Marco dit :

      Ce n’est pas une petite bête qu’il cherche mais à vous expliquer calmement que vous êtes à côté de la plaque. Vous ne comprenez pas ce qu’est une conversation constructive., faire avancer un sujet.

      Vous mettez côte-à-côte des méthodes de ravitaillement différentes et vous dites que c’est la même chose. A nous de nous en accommoder selon vous car vous avez des éléments factuels.
      Mais non, le problème est que vous ne comprenez pas ce que l’on vous reproche.
      Là est son message et c’est important à comprendre.

    • Bench dit :

      @B d’A : comment ça , jamais content? Je ne cherche pas la petite bête, je précise simplement que votre « info » est banale et n’a rien à voir avec le sujet de l’article.
      Quant à votre « n’avez JAMAIS la moindre information factuelle à proposer « , il me semble avoir parlé de maintenance lourde en matière de changement et de test de M88 à bord du PA, ce que manifestement, à lire certains commentaires, beaucoup ici ignorent. Bref, ce qui se fait à terre à l’AIA de Landivisiau se fait aussi à bord avec le lot de pièces, de moteurs embarqués pour une mission de longue durée. Plus évidemment les ravitaillements traditionnels pour durer à la mer.
      Et pour les moteurs de Hawkeye je me renseigne…….

  31. Pascal, (l'autre) dit :

    C’est à se demander si certains comprennent la présentation de la discussion et lisent les réponses! Edifiant!

  32. farragut dit :

    Et que dire du transport et de la livraison en mer d’un réacteur F-135 d’un F-35C sur un porte-avions americain ou d’un F-35B sur un porte-aéronefs britannique, italien, espagnol, japonais ou sud-coréen ?
    CV-22 et container spécialisé obligatoires !!!
    Sommes nous capables de livrer des M88-2 par les airs sur le CdG ? À quand le drone de ravitaillement capable de transporter un ou deux réacteurs de NGF sur le PANG ?
    Dans quelle LPM sera-t-il prévu ?

    • Pascal, (l'autre) dit :

      « Sommes nous capables de livrer des M88-2 par les airs sur le CdG ? » Il part avec son lot de rechanges aéro avant tout mission. Nous n’avons pas l’avion de transport idoine pour ce genre de mission!

      • Bazdriver dit :

        @Pascal. Dans une grosse opération, la MN ne sera pas seule. Si nécessaire la Navy ou l’US Marine Corps pourront se charger de delivrer les charges lourdes sur le CDG.

  33. Pascal, (l'autre) dit :

    « Je donne ici quelques détails précis car certains insulteurs prétendent ne jamais les avoir, ( alors que quand ils les ont, ils continuent à les nier et ils continuent à insulter strictement de la même façon : je ne me fais donc pas d’illusions ) … » Caliméro II la complainte du mal aimé!
    « Le Samedi 4 mai dans la matinée vers 10h, un A400M de la base d’Orléans, le F-RBAC, Indicatif » Cotam2099″, est venu à Lorient-Lann Bihoué pour charger un certain nombre de caisses de pièces et d’équipements sur lesquels je resterai discret ( ouh ! ouh ! ) mais qui incluaient des armes . » Je suis discret mais c’est………………des armes! Et le reste……………………peut être quelques caisses de grands crus bordelais, bourguignons voire rhodaniens pour le carré des officiers! A part cela un avion………..militaire transporter de l’armement…………………militaire! Quelle déduction même l’inspecteur Columbo n’aurait jamais trouvé!
    « Tout ça pour dire que les opérations médiatisées spectaculaires, de ravitaillement ( par drone ou de navire à navire) , ne remplacent pas le gros des méthodes habituelles, avec leur lourdeur et parfois leur impossibilité de discrétion. » Vous qui vous plaignez de la commlunication à « minima » de la M.N. vous devriez être satisfait (bon il faut admettre que malgré cette manière sentencieuse de présenter des pseudos infos fait quand même penser furieusement à enfoncer d’un grand coup d’épaule une porte de…………saloon!

  34. Expression libre dit :

    C bien tout ça. Mais encore une fois, note PA national passe la moitié de son temps en cale sèche. Le futur PAN, c’est bien pour préserver nos compétences mais il faudra bien donner la priorité aux SNA. Question d’équipages peut-être!

  35. B.M. dit :

    Au vu de la difficulté, voire de l’impossibilité de ravitailler en mer les frégates en missiles logés en silos verticaux, on peut se poser la question de la pertinence de cette solution en vogue actuellement. A l’époque des rampes TARTAR (ou MAZURKA il y a plus longtemps), ça ne posait aucun problème puisque les missiles pouvaient être placés sur leurs racks en soute avec de vulgaires palans, et pourtant, à la fin de leur carrière, le CASSARD et le JEAN BART étaient capables de tirer un missile toutes les 6 secondes (avec une seule rampe de tir), cadence qui ne doit pas être significativement plus faible que celle obtenue avec les silos verticaux.

    • mich dit :

      Bonjour , on ravitaillait souvent à la mer les SM1 du Cassard et du Jean BART ? de plus pendant la guerre froide vraiment mieux des missiles à tir unique ,même toutes les 6 secondes , face à une attaque de quelques missiles supersoniques ?

  36. Tonton nageur dit :

    Ci-dessus: Désolé mais en le cas d’une attaque saturante, aujourd’hui 06 secondes c’est encore bien trop long.

  37. Chimou dit :

    Au mieux vous êtes un id**t utile des dictatures au pire un troll russe, c’est toujours bon de savoir sous quel pseudo vous vous cacher pour remettre en contexte. Et si vous ne vous sentiez pas morveux, vous ne vous cacheriez pas derrière différents pseudos

  38. Toujours un com' qui me rappelle dit :

    Il est toujours bon de savoir qui nous parle, surtout quand c’est quelqu’un comme vous.

  39. Vert-de-gris dit :

    Ce n’est pas Monte Cristo, c’est Monté Danlprunié