Les six derniers élèves pilotes de chasse formés sur Alphajet ont reçu leur macaron à Cazaux
En 2020, l’École de l’Aviation de Chasse [EAC] abandonna ses avions d’entraînements Alphajet pour des turbopropulseurs Pilatus PC-21 et quitta Tours pour rejoindre la base aérienne de Cognac, dans le cadre du projet FOMEDEC [Formation modernisée et entraînement différencié des équipages de chasse], lequel avait commencé à être mis en oeuvre un an plus tôt, avec la formation d’une première promotion d’élèves pilotes et navigateurs officiers systèmes d’armes [NOSA].
En outre, dans le prolongement de FOMEDEC, l’armée de l’Air & de l’Espace [AAE] lança le programme MENTOR, celui-ci consistant à remplacer la transition opérationnelle des pilotes fraîchement « macaronés » jusqu’alors effectuée sur Alphajet à Cazaux par une phase « complémentaire » devant également se dérouler à Cognac, toujours avec des Pilatus PC-21.
Pour l’AAE, cette réforme présente au moins deux avantages : elle permet de faire des économies, l’exploitation d’un PC-21 étant moins onéreuse que celle d’un Alphajet, avec un coût de l’heure de vol cinq fois moindre [1500 euros contre 7800 euros, ndlr] tout en familiarisant les futurs pilotes et navigateurs à l’avionique du Rafale.
Quoi qu’il en soit, les jours de l’Alphajet en tant qu’avion d’entraînement étaient comptés… D’autant plus que l’Escadron de transition opérationnelle 2/8 « Nice », qui en était équipé, fut mis en sommeil en 2022, tandis que les deux premiers PC-21 acquis dans le cadre du projet MENTOR furent livrés.
Cependant, et après le transfert de l’EAC à Cognac, l’Escadron de chasse 3/8 « Côte d’Or », qui, ordinairement, tient le rôle de « force adverse » au sein de l’AAE, reçut « temporairement » la mission de former une poignée d’élèves pilotes. Or, cette mission a pris fin le 16 mars, avec le « macaronage » de cette ultime promotion formée sur Alphajet.
« En recevant les brevets de pilote de chasse, la promotion composée de six officiers issus de l’École de l’air et de l’espace a ‘clôturé’ 59 années de formation de la filière chasse sur la base aérienne 120 Cazaux. Elle fut la dernière à recevoir ses ailes sur Alphajet, ainsi que la seule à avoir été formée entièrement au sein de l’escadron de chasse 3/8 ‘Côte d’Or’ à qui la mission de formation avait été attribuée temporairement. La formation sur Alphajet est donc désormais révolue », a en effet annoncé l’AAE.
Aujourd’hui, la dernière promotion de pilotes de chasse formés sur Alphajet termine sa formation. Le macaronage de cette ultime promotion marque la fin de la formation sur Alphajet. Désormais, l’ensemble de la formation chasse sera dispensée par l’EAC de Cognac, sur PC-21. pic.twitter.com/LRDVEoKhhW
— Armée de l'Air et de l'Espace (@Armee_de_lair) March 16, 2023
Cependant, l’Alphajet effectuera encore des tours de pistes en tant qu’avion d’entraînement dans la mesure où ces six pilotes brevetés doivent encore terminer leur transition opérationnelle. Après, il sera essentiellement utilisé par la Patrouille de France [qui pourrait le remplacer à l’horizon 2030] et pour les missions dites « Red Air » assurées par le 3/8 « Côte d’Or ».
Seulement, sur ce dernier point, il apparaît que les capacités de l’Alphajet sont limitées pour la préparation des équipages de l’AAE à la haute intensité.
« Les Alphajet ne possèdent pas toutes les capacités nécessaires permettant de ‘durcir’ la préparation opérationnelle. Il existe en effet plusieurs niveaux de Red Air. Ainsi, un haut niveau de prestation Red Air pourrait être conservé en interne et le reste des prestations envisagé au titre de l’externalisation et de la contractualisation en bornant bien les prestations », a récemment relevé un rapport parlementaire sur la préparation opérationnelle. Et celui-ci d’ajouter : « L’enjeu réside, néanmoins, dans la capacité à identifier des entreprises susceptibles de fournir une prestation représentative avec des capacités et des moyens spécifiques, tout en étant compétitive ».
L’Alphajet est un très bon avion dans sa catégorie, mais il devient obsolescent. Avec quoi équiper la Patrouille de France en 2030 ? Le Rafale est trop puissant (et coûteux) et le successeur de l’Alphajet est suisse ?
Compte tenu des énormes efforts que doivent fournir les 3 armées, le maintien d’un patrouille de démonstration est-elle une priorité? Typiquement, entre la fourniture de pièces détachées permettant aux quelques Rafale cloués au sol ou l’acquisition de nouveaux aéronefs pour la PAF, que pensez-vous que les militaires choisiront?
Certes, mais il existe une autre solution :
L’armée de l’air ayant besoin d’un chasseur léger , ne serait-ce que pour remplacer les M.2000C, vieillissants, pourquoi ne pas plutôt acquérir des avions multi-rôles qui pourraient à la fois servir à la couverture aérienne rapprochée, avec quelques possibilités d’attaque au sol, et à la formation des pilotes en version biplace.
Je pense notamment au KA 50 Coréen que viennent d’acquérir les Polonais , à moins qu’Airbus ou Dassault ne proposent quelque chose de comparable.
Ce serait de l’argent plus utilement dépensé que pour un avion destiné exclusivement à la formation, et de plus, les pilotes formés sur ces appareil ne seraient pas dépaysés lorsqu’ils seraient affectés sur des avions de combat équipés de turboréacteurs !!
Le passage au tout Rafale n’a-t-il pas été annoncé ?
Que peut faire un chasseur léger que ne pourrait faire un Rafale ? Et que ne pourrait faire un chasseur léger que pourrait faire un Rafale ?
Qui peut le plus peut le moins. Quel serait l’intérêt de maintenir une flotte de chasseurs légers ?
La disparition de la PAF serait un vrai crève-cœur, mais si c’est le prix à payer pour que l’AAE soit entièrement équipée d’appareils modernes et polyvalents, cela vaut peut-être la peine de l’envisager.
De plus, qu’est-ce qui empêcherait de créer une PAF sur Rafale ? Les appareils et les personnels de cette unité pourraient être immédiatement reversés dans les unités de combat en cas de crise majeure, ce que ne permet pas la PAF actuelle sur Alphajet.
» Que peut faire un chasseur léger que ne pourrait faire un Rafale » ?
Eh bien, malgré toutes ses qualités, je ne vois pas le Rafale servir pour la formation des pilotes, et même si le cout d’exploitation sera forcément supérieur à un PC 21, l’emploi d’un chasseur léger, permettrait aux pilotes d’être formés sur un appareil pas très éloigné de celui qu’ils auront à piloter par la suite (je rappelle que le KA 50 est supersonique)
Alors qu’avec l’appareil Suisse, il faudra une formation complémentaire pour qu’ils puissent être vraiment opérationnel.
Pour ce qui st des avantages d’un chasseur léger, il y en a beaucoup :
Possibilité de décoller et d’atterrir à partir de pistes beaucoup plus courtes, facilité de camouflage, cout d’exploitation nettement moins élevé à condition qu’il ne soit pas , contrairement à l’Alpha jet, réservé exclusivement àr la formation….
Pour que cet appareil soit vraiment intéressant, il faudrait qu’il soit conçu dans un esprit vraiment multi-rôles, de manière à venir épauler ou compléter le Rafale, un peu comme le faisait jusqu’à présent le M.2000, mais à un échelon légèrement inférieur, en remplaçant également l’Alpha jet pour la formation des pilotes.
Vous faites un erreur sur un point. Le T-50 et le FA-50 sont deux appareils différents. Oui la structure est la même, et une bonne partie des pièces mécaniques sont les mêmes, mais ce n’est pas le même appareil. Donc il faudrait acheter deux appareils différents, et les avions d’entraînement ne pourraient être armés sans modifications majeures. Mais il y a une économie d’échelle sur le moteur par exemple.
Pour la Pologne, ils ont déjà le M-346 pour la formation, le FA-50PL n’est qu’un avion léger, et ses capacités ne sont pas énormes. Si c’est pour des missions anti-terroristes, il est plus que suffisant. Mais avec la France qui se prépare pour une guerre de haute intensité, 2 types différents d’appareils sont possibles:
– qqch qui remplace directement le Mirage 2000 comme le Gripen
– qqch qui serait un équivalent de l’A-10 américain.
Sinon, dans la même idée que le T-50, il y a le Tejas… Peut-être que la France pourrait pour une fois rendre la pareille à un pays qui achète son armement ! Une version formation et une version chasseur existe ! Et c’est un vrai chasseur !
Pour un avion d’entraînement, en développer un neuf serait un peu absurde… Il y a suffisamment de solutions sur étagère qui pourraient correspondre à la France
– des Gripen C/D qui sont hautement capables, qui ont peu d’heures de vol pour certains
– M-346, pourquoi ne pas acheter italien si ils ont déjà ce qu’il faut, et qu’il a fait ses preuves? Et il a lui aussi la version FA-346.
– T-50
Et la concurrence qui se développe partout:
– T-7 américano-suédois
– M-345 (entrainement) italien
– Aero L-39NG
– Aero L-159
– AIDC T-5, avion d’entraînement taïwanais produit depuis 2020, dérivé du chasseur AIDC F-CK-1 Ching-kuo
– BAE Hawk (encore produit pour l’Arabie Saoudite)
– TAI Hürjet (Turkish Aerospace Industries) pour 2025)
– HAL HJT-36 Sitara (Inde, en service depuis 2023)
Et dans les projets possibles où des fonds sont investis:
– Aeralis Advanced Jet Trainer, concept britannique d’avion modulaire, et financé par la Royal Air Force
– AFJT , Advanced Fighter Jet Trainer proposé à l’Espagne pour remplacer le CASA C-101 et le F-5M
– HLFT-42, HAL Lead in Fighter Trainer
@ John
Regardez aussi du côté de la Belgique.
https://defencebelgium.com/2023/01/24/le-marche-public-du-remplacement-des-marchetti-est-dans-la-phase-de-selection/
« le maintien d’un patrouille de démonstration est-elle une priorité? »
vu le rôle de la Patrouille de France, oui.
C’est-à-dire?
La Patrouille de France est un formidable outil pour susciter des vocations pour le monde de l’aviation, que ce soit dans le domaine civil ou militaire. Tous les enfants admirent ce pilotes, tous les publics sont fascinés par les présentations en meeting, tous regardent avec admiration les avions au sol. De plus, la France a un passé prestigieux en matière aéronautique, et il serait regrettable que l’on abandonne la Patrouille de France pour des raisons comptables.
Ces avions n’étant plus en service, l’on peut se demander s’il faut forcément conserver ces coûteuses machines pour cela, et s’il faut en racheter d’autre spécialement pour ce rôle. Une poignée de PC-21 ne permettrait-il pas de disposer d’une patrouille à moindres coûts, par exemple?
Daher?
Honnêtement, vu l’état des finances de la France et des besoins majeurs de son armée… Pourquoi vouloir une patrouille de France, n’y a-t-il pas mieux à faire avec cet argent?
A la limite, le Rafale utilisé pour les shows aériens permet de vendre, mais même cela est un problème… C’est Dassault le vendeur, pas l’état. Si Dassault veut vendre son Rafale, qu’il fasse ces investissements. Mais vous payez des impôts qui financent la vente de Rafale et rapportent des dividendes aux actionnaires de Dassault… Ca ne vous gêne pas?
ça va, la France peut s’offrir une patrouille acrobatique, ce n’est pas comme si l’on avait le Crédit chouize à racheter
@john
Vous dites encore n’importe quoi…
Au delà de Dassault, et de ses actionnaires, les ventes de Rafale ça profite à près de 900 entreprises en France !
Et la vente d’avions de combat, c’est aussi de juteux contrats de maintenance et de formation associés à ces ventes, qui courent parfois sur des dizaines d’années…
Les ventes de Rafale, ce sont des point de PIB, qui profitent à la France, ce sont des emplois directs et indirects, créés ou pérennisés, dont beaucoup de haute technicité, etc.
Et puis concernant l’export , c’est voir l’étranger prendre le relai de la commande publique domestique…
Tout ça rapporte en retour à l’Etat.
Quant à votre « Si Dassault veut vendre son Rafale, qu’il fasse ces investissements »…
Vous ne connaissez pas SOUTEX ? Le soutien aux exportations d’armement, qui est une des prérogatives du MINDEF Français (mais qui existe aussi dans tous les pays producteurs d’armes…). Et même si cette mission met sous tensions les armées, elle leur est bénéfique en retour en maintenant la base industrielle et technologique de défense (BITD) profitable à nos forces tout en créant des opportunités de coopérations opérationnelles.
Mais pourquoi je me décarcasse, tout cela vous échappe…
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Tiens john, petit hors sujet pointant du doigt les conneries que vous avanciez sur la soi-disant supériorité du Archer sur le Caesar, avec toujours vos comparaisons boiteuses :
« Développé peu de temps après la première présentation du CAESAR du français Nexter, l’Archer en reprend les principales caractéristiques, à savoir un canon de 155 mm et 52 calibre monté sur un camion 6×6, et épaulé par un système de géolocalisation et de calcul balistique automatisé permettant une grande précision et une portée étendue. En outre, contrairement au CAESAR qui est un système à chargement semi-automatique, l’ARCHER dispose d’un système de chargement automatique lui permettant d’être mis en oeuvre par un équipage réduit de 3 personnes. Enfin, l’Archer est mieux protégé que la système français, et dispose même d’une mitrailleuse en tourelle comme armement d’auto-protection. Toutefois, ces capacités supplémentaires ont engendré un surpoids considérable du système suédois, qui atteint une masse au combat de 35 tonnes, ce qui en réduit à la fois considérablement la mobilité et l’autonomie au combat.
Avec une telle masse, l’Archer applique presque 12 tonnes par essieux, contre moins de 6 tonnes par essieux pour le CAESAR qui ne pese que 17,7 tonnes en configuration de combat, pour un même chassas 6×6. Rappelons qu’au delà de 8 tonnes par essieux, les performances tout-terrain d’un véhicule tendent à rapidement se dégrader. En outre, les 325 cv de l’Archer produisent un rapport puissance-poids désastreux de 9,2 cv par tonne, là ou le Caesar dépasse les 12 Cv par tonne, et que le Caesar NG viendra flirter avec les 18 Cv par tonne. De fait, le système suédois manque considérablement de mobilité, avec une vitesse maximale sur route de 70 km contre 100km/h pour son compétiteur, une autonomie de 500 km contre 600 km, et surtout une mobilité tout terrain très limitée, là où le Caesar peut soutenir une vitesse de 50 km/h et franchir des pentes à 40%. Ceci explique pourquoi l’Archer n’avait été produit jusque là qu’à 48 exemplaires pour les armées suédoises, alors que le Caesar a été commandé par 8 forces armées. »
Allez, à la niche !
vous êtes libres d’acheter des actions Dassault si les dividendes sont si importantes.. Quand Dassault gagne des contrats, c’est aussi la France et toutes les filiales indirectes qui en profitent. Et ce sont des entreprises à haute valeur ajoutées qui (r)apportent beaucoup à l’Etat. C’est fou le nombre de gens qui veut saboter l’industrie française qui réussit.. LFI je présume.. Vous serez les premiers à accuser ces entreprises de tous les maux s’ils doivent licencier.. Vite des cours d’économie de base dès le collège pour éviter de tels raisonnements (…) à courte vue.
Une page se tourne…
Je m´étonne que l´on parle encore de « macaron ».
En notre qualité de vassal des US, nous devrions remplacer ce mot par « cookie ».
En matière de petite cuisine de la vassalité, personne ne dépasse vos maîtres du Kremlin.
« Je m´étonne que l´on parle encore de « macaron ». » Un expert en patisseries cela manquait à la liste!
Après aukus, je m etonne qu il reste des gens aussi peu attachés à leur crédibilité pour tenir ce type de propos .
Ah oui, l’Aukus : non seulement vassal, mais méprisé et floué.
Ah ce phénomène de la coalescence!
Hé oui ! Cocus et contents, les petits Frenchies.
Merci aux Young Leaders qui les gouvernent.
« Hé oui ! Cocus et contents, les petits Frenchies.
Merci aux Young Leaders qui les gouvernent. » Cette manie qu’ont les cons pour toujours se surpasser dans l’art de démontrer qu’ils le sont!
« Merci aux Young Leaders » Merci aux young loosers de démontrer à quel point ‘ils le sont!
Et sinon, Pascal, avez-vous quelque chose d´intéressant à dire sur les relations franco-américaines ?
En quoi sommes-nous des vassals des usa ? nous avons une armée quasi made in France.. En revanche, qu’est-ce que nous avons comme 5e colonnes qui veulent détruire ma France de l’intérieur !
Et je ne vous parle pas de la 6e colonne, qui s’attaque à la langue française…
Un vassal, des vassaux.
Adieu l’Alpha Jet !
Article très intéressant et révélateur d’une réflexion actuelle dans beaucoup de forces aériennes. En effet, la formation préliminaire sur Jet se fait de moins en moins pertinante aujourd’hui. A l’époque, se former sur Fouga Magister avant de passer sur Mirage III, Nesher, Kfir, F-15 ou F-16 était pertinente. Ne serait-ce que parce que ces réacteurs nous demandaient bien plus d’attention en vol. Aujourd’hui ils ont atteints un tel niveau de fiabilité que cela ne se justifie plus. De plus, l’entraînement des futurs pilotes militaires se focalisent avant tout sur la maîtrise du système d’armes, et non sur les performances des appareils. Et donc, des turbopropulseurs comme le PC-21 ou le T-46 et d’autres deviennent largement suffisants. D’ailleurs les expériences menées en France, aux US, démontrent qu’un pilote venant directement de la filière T-46/PC-21, n’a aucune difficulté supplémentaire à s’acclimater au Rafale ou au F-35.Vos voisins suisses, que les français n’aiment pas trop ici, sont passés depuis bien longtemps à ce modèle. Même avant l’apparition du PC-21. Et je ne comprend toujours pas ,hormis des aspects politiques, pourquoi en Israël on a choisi un jet d’entraînement plutôt que ce modèle avec des avions turbopropulses. Avec dans cette critique, un petit bémol, car en cas de nécessité en Israël on utilisera ces jets d’entraînement pour de l’appui sol, tout comme on l’a fait avec le Fouga Magister…
« Vos voisins suisses, que les français n’aiment pas trop ici » : pas moi, je cite régulièrement la Suisse en exemple 🙂
« pas moi, je cite régulièrement la Suisse en exemple » Personne n’est parfait!
Le T-46 est un turboréacteur
Effectivement, T-6 et non T-46, désolé, faute de frappe…
Oui effectivement…on se demande bien pourquoi continuer la formation initiale des futurs pilotes de chasse avec des jets en lieu et place de turbopropulseurs…
Comme un conducteur lambda – au volant d’une Porsche ou Ferrari – peut facilement, du jour au lendemain, s’installer aux commandes d’une Formule1 et rivaliser avec les meilleurs pilotes de la discipline…
Il y a quand même des commentaires d’un comique qui valent vraiment le détour…
C’est votre commentaire qui est comique. Les opérationnels, eux font le même constat que le mien, formé a l’époque pourtant à l’ancienne…que vous voulez discréditer ou magnifier dans votre comparaison digne du bar de l’escadrille . Mais qu’est-ce que vous croyez ? Qu’il faut être un surhomme ou femme pour piloter un F-15,F-16 ou Rafale et autre???? Rien de cela . Il faut juste répondre à divers critères évidents qui ne sont ni purement physiques ou intellectuells. Mais on voit, que vous n’êtes pas passé à travers ces sélections….
« Mais qu’est-ce que vous croyez ? Qu’il faut être un surhomme ou femme pour piloter un F-15,F-16 ou Rafale et autre???? Rien de cela . Il faut juste répondre à divers critères évidents qui ne sont ni purement physiques ou intellectuells. Mais on voit, que vous n’êtes pas passé à travers ces sélections…. »
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A vous lire avec le plus grand intérêt que vos commentaires méritent…Vous venez de réveiller le Blériot qui somnolait en moi…
Dès lundi, puisque c’est si facile selon vous, je vais m’inscrire à » l’avion-école » le plus proche afin de décrocher mon permis de pilotage de super n’avions de chasse… C’est surtout la mémorisation des panneaux aériens de signalisation qui va être difficile à retenir… LOL…
Je ne sais encore sur quel zinc je vais jeter mon dévolu : Rafale, F-15, F-16 ou peut-être bien Sukhoï qui aurait ma préférence…pour faire le cobra aérien…
Un grand merci à vous M. Laverdure, pour ces précieuses autant que fabuleuses indications…
@Bad driver …… Un commentaire qui vaut son pesant de cahouettes ! Là, on sent que l’imbécilité progresse fortement .
Si les pilotes en question disent qu’il y arrivent, pourquoi le contester?
@jp_perfect ….. » …. pourquoi le contester ? » Parce que c’est toujours la version officielle qui mène la danse. Vous connaissez sans doute : » le chef a dit, le chef a toujours raison et c’est pour ça qu’il est chef » .
Sauf que, dans ce cas, les pilotes disent qu’ils sont satisfaits de la chose. En tout cas, en privé, les quelques aviateurs avec qui j’ai évoqué la chose n’ont jamais regretté quoi que ce soit.
« l y a quand même des commentaires d’un comique qui valent vraiment le détour… » Mon bon Zigomar…………………..A qui le dites vous! Vous concernant vous commencez à devenir réaliste, continuez!
Ils ont atteint.
Autrefois – Mais dans un temps que les moins de 20 ans ne peuvent pas connaître – on passait du Fouga au T 33 puis au Mystère IV
en seulement ensuite au Mirage III B pour du III C ……
les promos étaient plus nombreuses parce que 6 c’est vraiment misérable ….
à l’image de notre armée
Vous oubliez qu’en France, la moitié de la flotte de combat de l’AAE est sur Mirage 2000, et 1/3 le restera jusqu’en 2032-35.
Même si celui-ci est plus facile à piloter que le F-1 ou le Mirage III, il ne présente pas moins une marche de difficulté supplémentaire qui se traduit pour certains stagiaires par quelques sueurs froides et des missions supplémentaires sur 2000 biplace.
Les performances du PC-21 sont en gros celles d’un P-51D, sauf qu’il a une charge alaire plus élevée ce qui lui permet d’avoir certaines caractéristiques de jet, en subsonique.
Son gros avantage est uniquement celui du coût, environ 1/3 de celui d’un avion style M-345.
On verra bien si l’on reparle de la phase 4 de la formation chasse d’ici 2030, ou pas.
Pour ceux qui seraient intéressés par le phénomène d’externalisation qui s’amplifie dans tous les secteurs publics français, je recommande la lecture du livre de Mathieu Aron et Caroline Michel -Aguirre : les infiltrés-Comment les cabinets de conseil ont pris le contrôle de l’Etat. Très instructif mais aussi, très démoralisant.
Merci de l’indication bibliophile. Les auteurs s’intéressent-ils également à l’étiologie du phénomène ? Pourquoi l’état en vient à s’appuyer sur des cabinets de conseil tout en continuant de financer des ministères censés faire le même travail ?
Nos dirigeants élus pensent que les universitaires américains et étrangers qui dirigent les cabinets de consultants sont bien plus intelligents que les hauts fonctionnaires inamovibles des ministères ….ils leur font donc totalement confiance ……
C’est plus simple , les cabinets de conseils sont les nouvelles voies du détournement le l’argent public. Les budgets sont occultes , on y place les copains des copains même si ils n’ont pas les compétences, on fait des audits bidons et de la formation professionnelle bidon. Bref on en arrive aux 30 milliards de la formation professionnelle dont élus et syndicats se gavent.
Il y a une autre piste d’explication : il y a encore trente ans, les élus avaient en tête un vague objectif appelé « intérêt général ». Pour chercher à l’atteindre, ils savaient pouvoir s’appuyer sur les fonctionnaires dont le statut garantit une durée permettant une expertise dans leur domaine.
Aujourd’hui les politiques ne se préoccupent plus que de conquérir le pouvoir puis de le garder, et une fois élus ils se méfient des agents qui étaient là avant eux et pourraient donc être un contre-pouvoir.
Les institutions sont ainsi complément dévoyées, simple reflet de la perte des valeurs de la société française.
« sont bien plus intelligents que les hauts fonctionnaires inamovibles des ministères » Il faut quand même admettre qu’en matière de conneries nos « élites » en sont pas avares! A se demander si parfois Ubu n’est pas français!
Vous aurez la réponse après avoir lu le livre. Trop long à développer ici.
Trop de lectures sur ma liste pour pouvoir lire suffisamment rapidement tous les livres suggérés de gauche et de droite…
L’Alphajet couvre une plage d’utilisation plus large que le Pilatus PC21 dédié formation : rôle d’agresseur, rôle d’appui air-sol, meilleure allonge, etc.
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Cela pousse l’AAe à envisager de lui donner un successeur, un ACL pour « Avion de Combat Léger », monomoteur, complémentaire des Rafale et NGF après 2030 et plus adapté aux environnements moins fortement contestés.
Par ex. ici la réflexion du colonel David Pappalardo, pilote et ex-« patron » du Normandie-Niemen :
http://www.irsem.fr/media/logos-partenaires-portail/12-la-tentation-de-l-avion-de-combat-l-ger.pdf
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En attendant, l’AAe, prudente (et contre toute attente), va conserver la majorité de ses Alphajet jusqu’à 2030 : au moins 53 sur les 80 actuels (incluant ceux de la Patrouille de France), d’après les budgets prévus.
à vrai chasseur :
Bonjour,
« …a conserver la majorité de ses Alphajet jusqu’à 2030 : au moins 53 sur les 80 actuels … »
A tout hasard, auriez vous « une petite idée de l’avenir » des 27 autres exemplaires ?
–> conservés comme stock de pièces détachées pour l’AA&E ?
–> cédés à des musées et/ou collectionneurs privés ?
–> cédés à un pays tiers possédant encore ce type d’aéronef dans leurs armées?
–> cédés à nouveau pays , intéressé pour le cas échéant pour entrainer/former ses pilotes ?
–> ….?
Au plaisir de vous lire.
Bien à vous.
Une partie servira comme stock de pièces détachées y compris pour la Patrouille de France. Le reste on ne sait pas encore.
La vente de matériels militaires au marché civil y compris les avions, est possible mais reste très ponctuelle. Sur le marché privé américain, très friand d’anciens avions de chasse et où l’agilité de l’Alphajet est réputée (la NASA en a pour ses tests), on connaît déjà le prix de l’occase d’un Alphajet entièrement démilitarisé … http://solo-alphajet.com/can-a-civilian-purchase-a-fighter-jet/#more-242
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Pour l’aspect formation et entraînement, la société ‘Red Air’ américano-canadienne Top Aces a démontré qu’on peut donner une seconde vie intéressante à l’Alphajet en modernisant ses équipements.
Il est probable que ce schéma de modernisation réussi de l’Alphajet qu’a réalisé Top Aces inspire d’autres acteurs, étatiques ou non.
Top Aces a en fait acquis 20 Alphajet allemands et 25 belges (NB ces derniers opéraient en France à Cazaux pour la formation des pilotes de chasse belges) et a considérablement modernisé l’avionique et certains équipements comme le siège éjectable( http://www.topaces.com/fr/notre-flotte/dornier-alpha-jet ).
Elle utilise maintenant tout le potentiel d’agilité de cet avion pour des formations pointues, qui vont au-delà du rôle d’agresseur pour former les pilotes de chasse : tactiques d’appui-feu air-sol complexes et tous temps pour qualifier les contrôleurs aériens au sol, entrainement des unités navales contre les menaces aériennes sophistiquées incluant la guerre électronique, etc.
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Et pour l’anecdote l’Alphajet est bimoteur (ce qui le rend plus agile et très fiable), à la demande explicite des allemands : à l’époque la Luftwaffe venait de vivre une série noire traumatisante d’accidents mortels avec les F-104 américains.
à vrai_chasseur
Bonjour,
« …. servira comme stock de pièces détachées y … »
Je vous remercie pour ce retour clair, simple et accessible ; donc pertinent ( comme toujours ).
Bien à vous.
@vrai chasseur . Mon propose se concentrais uniquement sur la formation. Cependant il est clair qu’un jet léger d’entraînement offre des possibilités d’utilisation plus ou moins low cost dans d’autres domaines. Si l’on prend le T-50, sa version FA-50 offre des capacités très intéressantes air- air ( APG-83, AIM-120) et air-sol. Et tout constructeur de ce type d’appareils y pense dès le début, car il y a un vrai potentiel d’exportation dans beaucoup de nations. Que la France et d’autres en Europe y songent fait du sens. Cependant l’europe dans ce domaine, à part l’Italie, part avec un vrai retard. Le T-50, le M-346, et le T-7 sont (et pour ce dernier sera ) disponibles. Est-ce que la France aurait intérêt à en développer un aujourd’hui, je ne crois pas, il est trop tard. Mieux vaut pour elle acquérir un produit existant…
La réflexion actuelle de l’AAe (qui n’engage qu’elle) tient à la particularité de la France : elle est amenée à opérer sur des théâtres plus « permissifs » qui ne requièrent pas des avions aussi sophistiqués que des Rafale et autre NGF, mais où les drones seuls ne suffiraient pas pour « animer le débat aérien »..
D’où la réflexion sur cette sorte de « mini-Rafale monomoteur futur » à usage dual – et la motivation de l’AAe à garder en service le plus longtemps possible ses Mirage 2000 rénovés actuels.
En complément, la démarche SCAF (système de systèmes) vise à terme l’interopérabilité de tous ces aéronefs et drones entre eux : le cas échéant, un tel avion de combat léger peut aussi être un ailier, si un drone ailier autonome ne suffit pas.
NB la base de Cazaux héberge les M-346 singapouriens pour la formation de leurs pilotes : l’appareil est très connu sur place et permet à l’AAe de se faire une idée concrète de ses capacités.
Personnellement j’ai toujours pensé que le Gripen suédois et le M-346 ou leurs successeurs, devaient être intégrés au programme SCAF en tant que chasseurs monomoteurs polyvalents légers. Les américains ne visent pas autre chose : connecter un monomoteur polyvalent type F16+ au futur système de systèmes aux côtés du NGAD et du F35.
Il faut vivre dans son époque et on doit arrêter de vouloir reproduire un modèle passé.
Un avion de combat « léger » n’a plus sa place dans une aviation moderne. Ce genre d’avions sont remplacés par des drones et cette tendance s’accentue.
Il en est de même pour d’autres éléments, comme certaines missions telle que la reconnaissance, un drone fait bien mieux ce travail qu’un avion, même si on a encore des habitudes.
On s’oriente de plus en plus vers une aviation « classique » qui sera dans un haut du panier en terme de capacité afin d’obtenir une supériorité mais qui sera entouré de drones.
Le drone est moins coûteux à l’achat et à l’usage, plus rapidement produit, un pilote prend beaucoup moins de temps à être formé. L’automatisation de plus en plus poussé rendra cette formation de plus en plus « simple ».
On s’interroge légitimement sur le devenir de l’hélicoptère d’attaque à moyen et long terme, mais là aussi les habitudes font qu’on va mettre des décennies avant de comprendre et faire définitivement la bascule.
On continue encore beaucoup à sous-estimer le drone alors que pourtant on est abreuvé jour en jour d’exemples contraires. Ceci du plus gros au plus petit drone.
Aujourd’hui en Ukraine, on voit des drones du commerce nettoyer des tranchées adverses à la grenade avec une efficacité déconcertante et qui d’une certaine façon pourrait déjà remettre en question l’usage du mortier et d’autres moyens en artillerie « légère ». Imaginez une centaine de ces drones équipés de quelques grenades se lancer sur une position ennemie, vous serez largement plus efficace (observation/précision) que vous ne le serez en tirant à l’artillerie sur la zone en espérant toucher l’adversaire qui est enterré.
@ Tow :
Je partage votre avis.
Comme vous, j’aventure ma pensée selon laquelle la guerre peut se faire sans trop d’humains en contact direct, c’est-à-dire avec uniquement des drones et autres matériels robotisés de tous types aidés par l’intelligence artificielle (IA dont les humains garderont la maîtrise à distance, bien protégés, et pas seulement physiquement) + du cyber offensif et défensif.
La technologie militaire évolue avec l’évolution technologique et l’imagination humaine créative. Ainsi, on a abandonné le cheval (l’animal) pour le cheval vapeur, n’est-ce-pas ?
D’ailleurs, la guerre en Ukraine montre des évolutions. L’Armée française va-t-elle rester sur son modèle d’avant, d’avant la guerre en Ukraine ?
Mais, pour en arriver à un tel niveau de réflexion, de créativité et de mise en oeuvre, encore faut-il s’affranchir des modèles actuels profondément défendus par des corporatismes de tout poil (comme, par exemple, eu égard à cet article, celui des pilotes de chasse) qui ont érigé des lignes Maginot destinées à stopper la réflexion et l’innovation pour préserver au mieux leurs acquis, au pire leur pré carré.
Oui, je me doute que mes propos vont susciter froncements d’yeux, énervements et ires. Mais tant pis ! Car je n’ai pas envie que l’Armée française nous refasse une deuxième Drôle de guerre faute d’imagination et d’impréparation et, surtout, faute de courage.
Je vous entends déjà vous demander qui est Etienne ? Eh bien, je suis un français. Et, à ce seul titre, uniquement à ce seul titre, j’ai la faculté voire la nécessité de m’intéresser à tout ce qui fait la France et à donner mon avis. L’Armée française est un morceau de ce « tout ».
Bien à vous
parce que les russes (pas de majuscule car ce peuple ne le mérite plus) ne savent pas les contrer. Avec le bon équipement, ils tombent comme des mouches
Pour le « Red Air », la création d’un escadron européen, avec des Mirage 2000-9 récupérés aux EAU, aurait du sens. Ce seraient des avions encore pertinents question système d’armes, avec encore un bon potentiel d’heures de vol, et qui pourraient être rachetés à prix intéressant avec l’acquisition de Rafale par les EAU.
@Marine, un squadron Red Air ne peut effectivement se concevoir qu’à une échelle européenne. En effet tant en termes de RH que de finances, c’est le seul modèle viable. Leurs équipages en particulier doivent abandonnés leur doctrine occidentale OTAN, et se concentrer sur la simulation de la menace, sinon ce n’a plus de pertinence.
Après l’écolage basique en matière de vol de plus en plus c’est la simulation qui va devenir un facteur prépondérant de la formation et ce grâce à des simulateurs de vol et de missions de plus en plus performants. Performances accrues à l’aide des progrès en informatique, en calculateurs, en vidéo qui conduiront à produite des simulateurs de plus en plus puissants au réalisme accru. Il est a remarquer que pour les nouveaux avions de combats qui apparaissent les versions biplaces dédiées à l’entrainement n’existent plus.
En aéro il y a tout un tas de variables cachées extérieures qui ne seront jamais reproduisibles au simu…..
« qui ne seront jamais » Vous vous avancez! Au début du siècle précédent certains avaient déclaré que l’aviation n’était qu’un amusement et ne servirait jamais pour les armées! Alors oui pour les contraintes physiologique liées au facteur de charge (G négatif & positif), le stress mais pour le reste je vous laisse à vos certitudes!
Combien de temps pour former un pilote de drone ? Je vais me faire peut-être couvrir d’insultes par des pilotes d’Alphajet, ou leurs instructeurs, mais pour une fois, les considérations financières me paraissent fondées …
@ Convertor :
Je vous rejoins !
Et je persiste à aventurer ma pensée que la guerre peut se faire sans trop d’humains en contact direct, c’est-à-dire avec uniquement des drones et autres matériels robotisés de tous types aidés par l’intelligence artificielle (IA dont les humains garderont la maîtrise à distance, bien protégés, et pas seulement physiquement) + du cyber offensif et défensif.
La technologie militaire évolue avec l’évolution technologique et l’imagination humaine créative. Ainsi, on a abandonné le cheval (l’animal) pour le cheval vapeur, n’est-ce-pas ?
Mais, pour en arriver à un tel niveau de réflexion, de créativité et de mise en oeuvre, encore faut-il s’affranchir des modèles actuels profondément défendus par des corporatismes de tout poil (comme, par exemple, eu égard à cet article, celui des pilotes de chasse) qui ont érigé des lignes Maginot destinées à stopper la réflexion et l’innovation pour préserver au mieux leurs acquis, au pire leur pré carré.
Oui, je me doute que mes propos accusateurs vont susciter froncements d’yeux, énervements et ires. Mais tant pis ! Car je n’ai pas envie que l’Armée française nous refasse une deuxième Drôle de guerre faute d’imagination et d’impréparation et, surtout, faute de courage.
Je vous entends déjà vous demander qui est Etienne ? Eh bien, je suis un français. Et, à ce seul titre, uniquement à ce seul titre, j’ai la faculté voire la nécessité de m’intéresser à tout ce qui fait la France et à donner mon avis. L’Armée française est un morceau de ce « tout ».
Bien à vous
@ convertor
Non seulement la formation mais la sélection des pilotes de drone est plus facile parce que les aptitudes physiques sont moins exigeantes.
On peut même prendre des vieux pilotes réformés.
« On peut même prendre des vieux pilotes réformés. » Justement non, il vaut mieux intégrer des jeunes qui se sont exercés, formés sur des simulateurs « grand public » que des anciens « branleurs de manche »! Pas souvent évident de se départir de ses réflexes et habitudes! D’autre part vos « vieux » ont, soit quitté l’institution, soit qu’ils ont été appelé à de plus hautes fonctions et certainement pas à se retrouver dans un shelter derrière un écran à « gérer » un drone!
Je parlais des opérateurs drone! Drones qui sont appelés à prendre une importance de plus en plus grande dans les conflits futurs! Pour les futurs pilotes la simulation prendra là aussi une importance prépondérante! Pour les « anciens » comme je l’ai écrit plus haut ils seront partis dans le civil où se retrouveront assis derrière un bureau à œuvrer au future de l’A.A.E.!
futur!
il existe déjà des systèmes pour contrer/brouiller rapidement des drones. Les Ukrainiens ont beaucoup de succès avec car la 2e meilleure armée du monde, en Ukraine, n’est pas (encore) équipée
Petit boulot à temps partiel pour Chevalier du Ciel retraité.
L’alphajet aurait dû être retiré et remplacé depuis longtemps et c’est bien ce qui rend hyper couteux ses heures de vol, quand au Pilatus PC-21, c’est le genre d’avion que les américains ont testé pour l’appui au sol en Afghanistan avec guère de succès, n’importe quel drone vaut mieux que cet avion au combat, Quant à l’entrainement, difficile de croire qu’il puisse préparer des pilotes de chasse sur réacteur tant la différence de capacité est grande. Avion école pour débutant, ok je veux bien, mais après un certain stade, même un simulateur fait mieux que ça. Même un gamin expert sur flight Simulator de microsoft est plus chevronné!
Faudra vraiment passer à autre chose, même dans ce domaine l’armée de l’air s’amateurise faute de moyens. Et dans ce domaine comme dans d’autres Dassault est totalement absent… durant toutes ces décennies il n’a jamais sortie un seul avion école, des versions biplace de ses mirages pour l’entrainement, mais cela a disparu avec le Rafale et il aura fallu attendre bien longtemps pour avoir le premier simulateur en instruction….
Ironie du sort, le Rafale biplace B359 finira quand même par sortir en 2025 à 40 exemplaires :
https://www.defense.gouv.fr/dga/actualites/reprise-livraison-davions-combat-rafale-au-ministere-armees
et comme d’habitude avec cet avion, c’est largement trop tard et tout aussi dépassé, ils finiront surement dans la patrouille de France parce qu’au combat c’est terminé pour ce genre d’appareil qui ne passe plus la défense anti-aérienne.
Quant à former des pilotes sur Rafale biplace alors que se profile le SCAF et que le F-35 est dispo (et n’a besoin que de simulateurs pour l’entrainement) c’est encore avoir une guerre de retard, coutume devenu française.
Pour l’E-3F, ce sera du simulateur.
https://www.letelegramme.fr/economie/l-armee-de-l-air-s-entrainera-bientot-sur-un-simulateur-de-pilotage-cree-a-lannion-14-03-2023-13296786.php
@Thierry le plus ancien : « Avion école pour débutant, ok je veux bien, mais après un certain stade, même un simulateur fait mieux que ça. Même un gamin expert sur flight Simulator de microsoft est plus chevronné! »
Que ne faut il pas lire comme âneries de la part de certains ici qui n’ont jamais posé leurs fesses dans un avion de combat, encore moins subit la formation pour devenir pilote.
L’avionique du PC-21 est calquée sur celle du Rafale. Cet avion offre aux jeunes équipages l’opportunité de mieux appréhender leur futur sur avion de combat.
Selon vous l’Armée de l’Air s’amateurise! Allez dire ça aux aviateurs qui volent tous les jours cher comique, vous serez bien reçu comme l’amateur incompétent que vous êtes.
« Allez dire ça aux aviateurs qui volent tous les jours cher comique, vous serez bien reçu comme l’amateur incompétent que vous êtes. » C’est un ex futur pilote de chasse ne l’oublions pas!
Quand on passe son permis poids lourd on ne le fait pas sur un vélo ! même si la cabine a été ajouté !
Définitivement c’est sur simulateur que l’entrainement se passe aujourd’hui, y’a pas le ressenti mais y’a les bonnes réaction de l’avion quand on actionne les commandes. Un P21 aux commandes ne réagit pas du tout comme un Rafale, de ce coté là l’entrainement est caduque.
Ho la… la benchounette, après être monté sur les épaules du copain appelé à la rescousse, on se prend pour le maître des armes, le mec qui connait tout de l’armée de l’air, de la marine et de l’armée de terre…. quelle puissance…
Décidément, il n’y a autours de vous que comiques, ânes, idiot, imbéciles, incapables…. toujours aussi modeste en plus de l’arrogance et de l’imbécillité suiviste…. bravo, impressionnante…!!!!!
Combien d’heure de vol la benchounette…???????? De vrai vol, de vrai avion qui vole, en étant dans l’avion… pas sur simulateur grand public… ;0))))))))))))
@Paddygugusse, tiens pour une fois vous ne me traitez pas de con et ne me proposez pas d’aller jouer aux billes. Y’a comme du progrès! Vous vous sentez faiblard, à court de railleries, ou tout simplement incapable d’intervenir techniquement sur le sujet?
« Combien d’heure de vol le Paddygugusse…???????? »
Remarquez, pas besoin d’avoir x centaines d’heures de vol comme pilote pour s’y connaitre en aéronautique. Tout comme il n’est pas non plus nécessaire d’être dans un avion pour faire la différence entre contrails et vidange de kérozène. Ca vous rappelle quelque chose?
Si comme je vous l’ai déjà dit vous vous contentez de « pour ma part « , « pour moi », « doit être » , « je ne partage pas votre point de vue… » , « semblent » , « je les trouve assez proches de ce qu’on voit ici… » ça reste de l’approximation, du ressenti personnel basé sur rien de sérieux ni de fiable.
@Thierry le plus ancien . Le pas entre turbopropuldeur et jet n’est pas aussi grand que vous le décrivez . La preuve en France et ailleurs.
Le PC-21 n’a pas grand chose à voir avec le Super Tucano ou le Beechcraft T-6 Texan II. Ces derniers sont prévus pour avoir des fonctions de frappe légère au sol, pas le PC-21. Voilà sans doute pourquoi « n’importe quel drone vaut mieux que cet avion au combat », de la même manière que je préfère une Renault Kangoo à une Ferrari pour faire un déménagement, même si la Ferrari est bien plus classe…
Pour le reste, la France n’est pas la seule à opter pour ce cursus, et toutes les nations se déclarent satisfaites, à l’image de l’Espagne.
Fin d une époque…mais créer des drones de combat français tarde trop.l avenir c est drones et missiles…ne plus perdre d hommes et en mobiliser moins.mais le gouvernement actuel ne travaille pas vraiment sur la stratégie et les moyens nouveaux au delà de l’aspect comptable .on ferme la page africaine mais faut quand même protéger le Sud et pouvoir voir et taper loin sansrisque.