La force aérienne australienne va doper ses capacités de suppression des défenses aériennes ennemies

Mettant déjà en oeuvre des missiles antiradar AGM-88E depuis le début des années 2010, l’Australie avait été autorisée, l’an passé, à se procurer 15 AGM-88E2 AARGM [Advanced Anti-Radiation Guided Missile] par la Defense Security Cooperation Agency [DSCA], chargée de l’exportation d’équipements militaires américains. Il était question d’un contrat potentiel d’une valeur estimée à 94 millions de dollars.

Mais visiblement, la Royal Australian Air Force [RAAF] a l’intention de renforcer significativement ses capacités de suppression des défenses aériennes ennemies [SEAD pour Suppression of Enemy Air Defenses], lesquelles reposent actuellement sur le couple E/A-18G Growler [11 en service] et l’AGM-88E.

En effet, le 27 février, la DSCA a publié un nouvel avis autorisant l’Australie à acquérir 63 missiles antiradar AARGM-ER [Advanced Anti-Radiation Guided Missiles-Extended Range] pour un montant estimé à 506 millions de dollars. Ces engins peuvent être tirés par un EA-18G, un F/A-18 Super Hornet ou bien encore par un F-35A.

« La vente proposée améliorera la capacité de l’Australie à faire face aux menaces actuelles et futures en lui permettant de détruire kes émetteurs radar terrestres ou maritimes associés aux défenses aériennes ennemies. Cette capacité empêchera l’adversaire d’utiliser ses systèmes de défense aérienne, améliorant ainsi la capacité de survie des avions tactiques australiens », fait valoir la DSCA.

Et d’ajouter que cet éventuel contrat « soutiendra les objectifs de politique étrangère et de sécurité nationale des États-Unis » étant donné que l’Australie est l’un de leurs alliés les plus importants dans le Pacifique occidental.

Conformément à l'article 38 de la Loi 78-17 du 6 janvier 1978 modifiée, vous disposez d'un droit d'accès, de modification, de rectification et de suppression des données vous concernant. [Voir les règles de confidentialité]