La Roumanie pourrait à son tour acquérir des obusiers K-9 Thunder sud-coréens

Actuellement, l’armée roumaine ne possède pas d’obusiers automoteurs. Pour remédier à cette lacune, elle n’envisage pas, a priori, une solution européenne [CAESAr français, PzH2000 allemand ou Archer suédois]… mais sud-coréenne, à l’instar de la Pologne, de l’Estonie, de la Norvège et de la Finlande.

En effet, le 6 février, et bien que Bucarest n’a fait aucune annonce sur le modèle destiné à ses forces armées, le groupe sud-coréen Hanwha Aeropace a signé un protocole d’accord avec la société publique ROMARM en vue d’établir un « partenariat global » concernant non seulement les obusiers K-9 Thunder maus aussi les véhicules de combat d’infanterie [VCI] K-21 « Redback ».

« Si la Roumanie opte pour le K9, elle sera le 10e pays à le déployer », a commenté Son Jae-il, le Pdg de Hanwha Aerospace. « Nous souhaitons contribuer au renforcement des capacités de défense et au développement économique de la Roumanie à travers des coopérations avec des sociétés locales et des transferts de technologies », a-t-il ajouté.

De son côté, le ministre roumain de l’Économie, Florin Marian Spataru, a salué ce protocole d’accord, assurant que Bucarest soutiendra toutes les initiatives qui permettront de renforcer la base industrielle et technologique de défense locale.

Pour rappel, avec une masse au combat de plus de 45 tonnes, le K9 est doté d’un canon de 155 mm de 52 calibres de long et d’une capacité MRSI [Multiple Rounds Simultaneous Impact / Tir Multiple Impact Simultané], ce qui lui permet de tirer trois obus en 15 secondes sur différentes trajectoires, jusqu’à 40 km de distance

Cela étant, cet accord était dans l’air depuis quelques temps… Des responsables roumains ayant fait plusieurs déplacements en Corée du Sud au cours de ces cinq derniers mois pour justement tenter de nouer de tels partenariats. Une visite du principal site de production de Hanwha avait été au programme.

D’ailleurs, après avoir signé un protocole d’accord avec Hanwha Aeropace, ROMARM en a conclu un autre avec LIG Nex1, le fabricant sud-coréen de munitions « complexes » [missiles et torpilles]. Là, il est question pour celui-ci d’installer des chaînes de production en Roumanie, avec des transferts de technologies à la clef.

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