Un destroyer japonais en difficulté après avoir probablement heurté un rocher

Le 10 janvier, appartenant à la classe Murasame et affichant un déplacement de 4’550 tonnes, le « destroyer » japonais JS Inazuma effectuait des essais en mer après un passage au chantier naval Japan United Marine, à Innoshima, quand il s’est retrouvé sans capacité de manoeuvre après un choc, alors qu’il naviguait à la vitesse d’environ 31 noeuds.

Selon Kyodo News, qui cite la Garde côtière nippone, les marins du JS Inazuma ont parlé d’une « forte détonation » à bord et fait part de leur incapacité à manoeuvrer le navire. D’autres témoignages ont fait état d’une « forte vibration soudaine » de la coque. À noter qu’aucun blessé n’a été signalé. Cependant, une nappe d’hydrocarbures, couvrant une surface d’environ 900 mètres carrés, a ensuite été repérée dans le sillage du JS Inazuma. Ce qui a été confirmé le ministère japonais de la Défense.

Que s’est-il exactement passé? L’hypothèse la plus probable, selon les autorités japonaises, est que le JS Inazuma a heurté un rocher immergé, ce qui aurait causé des dégâts au niveau de ses hélices. D’autant plus que l’incident s’est produit à environ un nautique au sud d’une voie utilisés par les navires commerciaux, dans la mer intérieure de Seto, située entre les îles de Shikoku et de Honshū, dans une zone connue pour ses courants rapides et ses eaux relativement peu profondes. En outre, au moment du choc, les vents étaient forts et la mer considérée comme agitée.

Pour le moment, le JS Inazuma a jeté l’ancre, dans l’attente d’être remorqué en direction du chantier naval d’où il venait d’appareiller. La Garde-côtière envisage d’enquêter sur un « cas possible de négligence professionnelle mettant en danger la navigation ». Le ministère japonais de la Défense a également indiqué qu’il ménerait ses propres investigations.

Admis en service en 2000, le JS Inazuma est le cinquième d’une série de neuf navires. Spécialisé dans la lutte anti-sous-marine et anti-navire, il est notamment équipé d’un lanceur ASM RUM-139 VL-ASROC, de deux systèmes de lancement vertical Mk.41 & Mk.48, d’un lanceur de missile surface-air RIM-162 ESSMS, d’un canon de 76 mm, de deux canons Phalanx CIWS et de tubes lance-torpilles de 324 mm.

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