Des commandos Marine ont été parachutés par un Atlantique 2 sur le porte-avions Charles de Gaulle

Lutte sous-marine, lutte anti-surface, coordination tactique, renseignement, surveillance, sauvetage en mer, frappes au sol… L’éventail des missions que peut effectuer l’avion de patrouille maritime Atlantique 2 de la Marine nationale est déjà vaste. Et il vient d’ajouter une nouvelle corde à son arc.

En effet, lors de l’exercice Sparrow 22, mené au large Toulon en mai dernier, un Atlantique 2 avait été sollicité pour une « opération tarpon », laquelle consiste à parachuter des commandos marine en mer, en l’occurence à proximité de la frégate multimissions [FREMM] Languedoc, associée à une frégate légère furtive [FLF].

Puis, l’hélicoptère NH-90 NFH de la FREMM transporta les commandos marine vers un objectif situé à terre, sous la protection du Panther de la FLF et la surveillance de l’Atlantique 2.

« La Marine nationale est déployée en permanence autour du globle. En cas de nécessité, elle doit être capable de renforcer rapidement une unité en mer. Ainsi complétée par des moyens spécialisés, cette ‘Task Force’ adaptée peut mener de nouvelles opérations », avait expliqué le ministère des Armées.

Sans attendre l’édition 2023 de l’exercice Sparrow, les commandos marine viennent d’effectuer une manoeuvre au profil similaire, en profitant du déploiement du porte-avions Charles de Gaulle et de son groupe aéronaval en Méditerranée, dans le cadre de la mission Antarès.

En effet, des chuteurs opérationnels de Force maritime des fusiliers marins et commandos [FORFUSCO] ont été parachutés sur le pont du « Charles de Gaulle » par un Atlantique 2, alors prépositionné en Grèce. Ce qui n’est pas une mince affaire, au regard des dimensions du porte-avions [261,5 mètres de long pour 80 mètres de large] et, surtout, les écueils que celui-ci présente [antennes, avions et équipements divers sur le pont d’envol, etc].

Quelques heures plus tard, les commandos marine [Jaubert?] ont embarqué à bord d’un NH-90 Caïman pour prendre d’assaut un bâtiment suspect, joué par la frégate grecque HS Kanaris [F464, classe Elli]. Le tout avec le concours d’au moins deux Rafale Marine pour « multiplier les effets et assurer la reprise de vive force ».

« Le groupe aéronaval français a de larges capacités d’intervention dans tous les milieux et dans tous les champs », a ensuite fait valoir la Marine nationale, dans un commentaire relatif à cet exercice peu commun.

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