Des véhicules d’appui à l’engagement parachutiste de nouvelle génération ont été commandés par la DGA

En juin 2020, la Direction générale de l’armement publia un appel d’offres portant sur le développement, la qualification et la livraison d’un « Système d’appui à l’engagement du parachustiste de nouvelle génération » [SAEP-NG] en vue de remplacer une partie des engins mis en oeuvre par le 17e Régiment de Génie Parachutiste [RGP], dont certains furent conçus dans les années 1970.

Deux ans plus tard, cette procédure a abouti, avec la notification d’un marché de 40 millions d’euros à la société gardoise UNAC, laquelle fournit, pour rappel, les véhicules de type Fardier à la 11e BP et aux forces spéciales. Cette entreprise a également développé un Tracteur niveleur aérolargable [TNA] pour les besoins de la Section d’aide à l’engagement parachutiste [SAEP] du 17e RGP. Autant dire qu’elle a une expérience particulière à faire valoir dans ce domaine.

Dans le détail, la DGA a commandé douze nouveaux engins répartis en trois lots, chacun d’entre-eux étant constitué de deux bennes [ce qui en fera six au total], d’un tracto-chargeur [trois au total] et d’un compacteur [trois au total également].

Ces engins font partie d’un système plus vaste, comprendant deux autres « sous-systèmes », à savoir « transport-stockage » et « environnement SAEP-NG » [c’est à dire l’outillage spécialisé].

Selon la DGA, il s’agit de disposer d’une gamme complète d’engins aérotransportables, aérolargables et hélitransportables sous élingues » pour être en mesure « de rétablir une piste opérationnelle, revêtue ou non d’enrobé, pour de gros avions de transport tactiques

Le SAEP-NG pemettra à la section spécialisée du 17e RGP de conserver sa capacité à aménager des pistes sommaires [voire à remettre en état] pour les avions de transport tactiques [C-130, A400M] , afin de permettre ensuite l’arrivée de renforts et/ou de rétablir un flux logistique. Une telle capacité, que l’armée de Terre est la seule à posséder en Europe, a été très utile lors de l’opération Serval, notamment à Tombouctou et à Tessalit, deux villes qui étaient alors aux mains des jihadistes liés à al-Qaïda.

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