Naval Group présente Blue Shark, un nouveau concept de frégate « à fort potentiel éco-responsable »

Pour l’édition 2022 du salon Euronaval, le groupe français Naval Group n’aura pas, cette fois-ci, dévoilé un nouveau concept de sous-marin… mais celui – air du temps oblige – d’un navire de combat « écoresponsable », appelé « Blue Shark ».

Généralement, quand on fait la guerre, la préservation de l’environnement est le cadet des soucis des états-majors [et des forces sur le terrain], l’essentiel étant de réussir la manoeuvre devant permettre de prendre l’avantage sur l’ennemi.

Cela étant, rien n’interdit à Base industrielle et technologique de défense [BITD] de développer des équipements moins gourmands en énergie [ce qui joue sur la logistique] et, dans le cas précis de la construction navale, de proposer des navires utilisant moins de matériaux polluants, ce qui, quand il s’agira de les démanteler une fois leur temps de service terminé, permettra sans doute d’éviter des mésaventures comme celles que l’on a connues avec le porte-avions Clemenceau.

D’où la démarche de Naval Group avec le « Blue Shark », décrit comme devant être un navire de combat « rapide, discret, efficace, résilient et pouvant s’intégrer dans une force navale collaborative, tout en garantissant un impact environnemental réduit ».

Selon les explications par l’industriel, l’idée est de prendre en compte l’impact du navire sur l’environnement, dès sa conception et durant tout son cycle de vie. Et Naval Group assure que ses émissions de CO2 seront au moins deux fois inférieures à celles des frégates actuelles. Cela passe par des performances hydrodynamiques plus élevées, en partie grâce à une conception reposant sur une coque principale associée à deux flotteurs et à foil arrière.

Cette conception permet en outre de réduire la signature acoustique ainsi que la surface équivalente radar [SER] du navire, par ailleurs dépourvu de mât. En effet, le recours à des matériaux composites pour la superstructure permet « une fonctionnalisation importante des parois, améliorant l’intégration des moyens de communication : faible latence, haute disponibilité et large bande passante », explique Naval Group, souligant que Blue Shark intègre, au total, « une vingtaine de technologies environnementales prometteuses », citant la propulsion hybride [autorisant une vitesse maximale de 30 noeuds], des équipements aux besoins énergétiques réduits, un système de réduction des particules d’oxydes d’azote, etc.

Quant aux qualités militaires de ce navire « éco-responsable » de 160 mètres de long pour 37 mètres de large et un déplacement de 5500 tonnes, Naval Group reste assez vague, si ce n’est qu’il sera en mesure de mettre en oeuvre des drones [aériens ou navals].

« Nous avons décliné dans le Blue Shark les principales innovations nécessaires pour le combat collaboratif naval. […] Son architecture numérique permet non seulement de capitaliser et de partager les données mais également d’implémenter des algorithme d’intelligence artificielle. […] Enfin, ses équipements de combat permettent de répondre à la multiciplicité des menaces et des missions qu’il aura à réaliser et d’assurer ainsi des frappes exemplaires », a expliqué Éric Papin, le directeur de l’innovation chez Naval Group.

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136 contributions

  1. guig dit :

    La partie sur l’ecoresponsabilité du navire est vraiment mise en avant par Naval Group où est ce juste un argument parmi tant d’autres, mis en avant par les journalistes (Pour dégommer les écolos à peu de frais)?

    • Rémi dit :

      Naval group dévoile un concept ship par an, c’est une vitrine sans grand rapport avec leur production réelle.
      Plus un moyen de mettre en avant le portefeuille de brevet pour appeller les clients:
      « Si vous voulez développer un navire chez nous on sait aussi faire cela »

    • HMX dit :

      L’aspect « écologique » est purement marketing, un bon moyen de faire le buzz et de s’attirer une couverture médiatique favorable (la plupart des médias vont mordre à l’hameçon « écolo »). Plutôt malin de la part des communicants de Naval Group…

      Mais l’anecdote écologiste est l’arbre qui cache la forêt. Car ce concept est réellement novateur, sous plusieurs aspects. Pour ma part, voici ce qu’il me semble le plus important :
      – D’abord, ce navire est d’emblée conçu pour mettre en œuvre des drones aériens, de surface et sous marins, agissant comme des effecteurs déportés. Contrairement aux navires actuels, les drones ne sont plus « un bidule en plus » à intégrer comme on peut, en fonction de la place qui reste (ou pas…), mais bien une composante à part entière du système d’armes du navire. Et ça change tout.
      – La coque trimaran, déjà vue sur d’autres concepts à l’étranger, mais rarement mise en œuvre en dehors des LCS classe Independance (à la triste réputation….) est une idée qui semble particulièrement prometteuse, notamment parce qu’elle permet d’agrandir le hangar et les dimensions de l’aire d’appontage, tout en améliorant la stabilité du navire. Des conditions propices à la mise en œuvre de plateformes aériennes de tout type.
      – La motorisation « hybride » avec pods orientables, n’est pas non plus une première mondiale, mais s’avère très pertinente par son silence, particulièrement pour la lutte ASM, et également parce qu’elle permet de révolutionner l’architecture générale du navire.
      – Les antennes conformes, intégrées à la structure : au delà de l’aspect esthétique, elles améliorent la furtivité radar et visuelle, donc l’efficacité des leurres et contre mesures, donc la survivabilité du navire.
      – Parmi les différents concepts de drones présentés, il y en a un qui mérite une attention particulière : celui présenté à 1’58 dans la vidéo (et qui disparaît ensuite…). On y voit une sorte de grande aile volante, attachée par un câble au Blue Shark. On imagine tout à fait ce genre d’aile volante en altitude, avec une autonomie quasi illimitée puisque alimentée par le navire, emportant un radar à longue portée tel un AWACS, et/ou des capteurs optroniques, permettant d’augmenter considérablement la bulle de détection aérienne du Blue Shark. On pourrait sur le même principe envisager un dirigeable, à la place de l’aile volante.
      – Le robot nettoyeur de coque, visiblement intégré : anecdotique, mais malin puisque il permet de conserver les performances hydrodynamiques du navire sans avoir besoin de recourir à des moyens lourds, et probablement en repoussant les intervalles de passage en cale sèche.

      On espère évidemment que ce concept, qui ne sera jamais produit en tant que tel, va néanmoins inspirer les navires en production à l’heure actuelle chez Naval Group. On pense en particulier à la FDI, qui pourrait se voir déclinée dans une version 2.0, agrandie et partiellement inspirée du Blue Shark.

    • john dit :

      C’est une simple réalité…
      Prenons les moteurs actuels. On a beau critiquer certains choix, ils sont plus fiables, moins gourmands en énergie, plus puissants, et donc ils ont un réel intérêt.
      Prenez les camions modernes, la recherche en aérodynamique a permis de mettre ne place des solutions qui réduisent la consommation, à la guerre, réduire la logistique est important, mais pas seulement.

      Pour les matériaux, si vous réduisez les poids de certains éléments, vous pouvez soit réduire le poids total, ou alors avoir plus de blindage, ou emporter des tourelles plus lourdes, ou plus de munitions !

      Ici, il se trouve que le tout semble cohérent pour les intérêts militaires, et une conséquence de la conception, c’est qu’il est plus intéressant écologiquement, donc tant qu’à faire, autant vendre cette capacité. Je doute qu’il s’agissait de l’intention initiale.
      Et à noter que ce navire est une « reprise » du Litoral Combat Ship Classe Independence, agrandie certes. Et mélangée avec la classe Zumwalt concernant les capteurs et matériaux utilisés.
      Il s’agit d’une conception moderne qui reprend des matériaux aux propriétés intéressantes et qui permettent de nouvelles conceptions ! Et la conséquence, c’est une consommation réduite.

    • Requin dit :

      La question est en effet posée vu qu’un navire « écolo » est un navire qui consomme moins de carburant, ce qui serait particulièrement militairement appréciable en ce moment, moins énergivore à construire (vu les coûts de l’énergie, cela risque de devenir une priorité pour ne pas voir le coût d’une frégate de 5.000 t en 2030 dépasser celui d’un croiseur de 10.000 t aujourd’hui) et qui coute moins cher à la déconstruction, ce qui est toujours budgétairement appréciable.
      Bref, les idiots ne verront qu’une occasion de se défouler sur les « écolos » quand les gens qui réfléchissent un minimum salueront les gains MILITAIRES permis grâce à ce type de concept.

  2. NVG dit :

    Poisson d’avril?
    J’ai l’impression de lire le mélange d’un discours d’escrologiste et d’un commercial qui place des mots clefs vide de sens.
    Il n’y a aucune causalité entre une « eco-conception » et les performances de quelque chose pour faire la guerre, le but premier étant d’avoir quelque chose d’efficient, si les coraux sont contents tant mieux.

    • perry57 dit :

      pas faux : résilient, collaboratif, éco-responsable etc ne manque plus que l’inclusivité et le côté « friendly » et on est bon. En revanche rien sur le côté « combat » de ce navire….d’autant plus important pour un navire de « guerre »

      • Requin dit :

        Ha 32 missiles en silos, 30 nds, autonomie accrue grâce à une moindre consommation, ce ne sont pas des caractéristiques militaires ???
        On sent quand même le grand spécialiste, là

    • précision dit :

      J’ai eu la même impression. Lorsque l’on nous apprend que « Son architecture numérique permet non seulement de capitaliser et de partager les données mais également d’implémenter des algorithme d’intelligence artificielle » j’ai été surpris du scoop : cette frégate du futur sera capable de communiquer et contiendra un ordinateur ! Mais je m’étais dit que j’étais mauvaise langue et que cet escrommercial essayait de rendre compte avec son vocabulaire des efforts qu’ils allaient mener sur ce programme. Et ces efforts sont probablement louables.

  3. Raymond75 dit :

    Moi je suis à fond pour la guerre verte, la guerre écoresponsable, la guerre qui massacre les humains et leurs constructions, mais qui respecte les petits oiseaux et ne dégage pas de CO² (sauf pour les obus, bombes, bombes thermobariques, et éventuellement bombe nucléaires).

    • Twouan dit :

      Je pense que ces problématiques de pollution sont beaucoup plus importantes que vous le pensez.
      Au dela de l’impact global, faible et l’impact si il y a vraiment la guerre, nul.
      Il y a l’acceptabilité locale. -la vie de tout les jours-
      Imaginons que l’on utilise du cadmium en grande quantité car c’est très bon pour la corrosion. Il va y avoir de la dilution dans l’environement marin du chantier et pour le client de son arsenal.
      Une fois les boues polluées, plus d’huitre/moule etc… Les familles qui vivent de ça sont localement très implantées et donc a fort potentiel politique local.
      Bref, si on fait n’importe quoi la région est instable.
      C’est donc important, est ce le plus important? non surement pas mais pas négligeable non plus.

      Dans le même ordre d’idée l’amiante est un produit fantastique pour aller à la guerre. Ça ne brule pas, c’est facile à poser, pas cher très efficace et après tout, les marins auront quitté la marine lorsque les premières maladies se déclareront et puis l’esperance de vie au dela de 64 ans c’est un poids sur la société plus qu’un gain. C’est finalement moins important qu’un canon un peu plus gros.
      Quand on pousse les concepts jusqu’au bout, on dit pleins de bétises.

      • Raymond75 dit :

        Comme un canon qui tire des obus à l’uranium enrichi …

        • NRJ dit :

          @Raymond75
          Je pense que vous vouliez dire un obus à l’uranium appauvri. Il n’y aurait aucun intérêt à tirer des obus à l’uranium enrichi. On ne cherche pas l’explosion nucléaire en tirant ce genre d’obus 😉

      • E-Faystos dit :

        certes, mais vous ouvrez une porte intéressante :
        Un navire dure entre trente et quarante ans.
        Si c’est un nid à polluants, c’est un problème. Mais qui empire avec les cancérigènes.
        alors trois mois consécutifs dans un engins où l’on vit, et l’on travaille, c’est cinq fois la peine maximale.

  4. Titi dit :

    Le fait de mettre une peinture bleue couleur océan ne réduirait pas la visibilité et l’emprise radar d’un ennemi ? Cela donnerait également une différentiation commerciale aux bâtiments français ? Mais faciliterait leur ciblage par l’ennemi, si la France était particulièrement visée.

    • M.W dit :

      Par contre ne pas oublier la formation du futur équipage , pour ne pas avoir des mutineries comme en 1999 à bord du porte-avions Foch., ou une soixantaine d’engagés volontaires, maghrébins, avaient pris en otage leur officier.

      • Dambrugeac dit :

        ce fait n’à pas été révélé alors qu’il aurait dû l’être amplement pour verrouiller les recrutements. ces gens sont globalement soumis à leur bigoterie et pas à leur nation. ils sont à éviter dans la marine. ont ils été condamnés pour mutinerie ? non !

      • Aymard de Ledonner dit :

        Cette histoire est un hoax. C’est facilement vérifiable car il n’y a pas eu 60 vols bleus en 1999.

  5. Le Breton dit :

    Ils ressemblent à la classe Zumwalt…qui n’est pas une grande réussite à ma connaissance.

    • Sonata dit :

      C’est pas le design qui est responsable de l’échec des Zumwalt, mais la mission envisagée qui n’est pas claire avec un armement changé en cours de route ayant complètement dénaturé le projet. Sans compter l’échec industriel du programme passé d’une cible de 32 à seulement 3 navires.
      Techniquement parlant, ils sont relativement réussis, au contraire des LCS.

    • précision dit :

      Côté visuel, je voyais plutôt la classe Independance, qui est peut-être une non-réussite encore pire que le Zumwalt, mais la ressemblance avec le Zumwalt se défend. Je suppose que c’est l’évolution vers la furtivité qui veut cela. Pour le tonnage c’est intermédiaire entre Independance et Zumwalt.

    • J'me fend la gueule (à coup de hache!) dit :

      Suffisait de bien les faire…. Ce n’est pourtant pas l’argent qui a manqué…

    • VladVirus22 dit :

      « trimaran », classe Indépendance

    • VinceToto dit :

      Non, le Zumwalt n’a pas l’option peinture bleu métallique!

  6. guepratte dit :

    Quand il sera coulé par les Chinois ,il polluera le fond de la mer comme tous les autres…voir plus que les autres..

    • Pascal, (l'autre) dit :

      « Quand il sera coulé par les Chinois , » Lse SU57 qui dégomme les batteries de missiles sol air en Ukraine……………………………on sent de sute où votre cœur balance!

  7. rainbowknight dit :

    La bombe à neutrons c’est écoresponsable pourquoi avoir abandonné ?

  8. philbeau dit :

    Comme à chaque fois , et particulièrement l’année dernière en matière de sous-marins , Naval Group , comme d’ailleurs d’autres chantiers français ( on citera CMN) propose de remarquables projets innovants ,qui donneraient une avance indéniable à la marine française s’ils étaient a minima pris en considération par la DGA . Suivis et acceptés , ne rêvons pas , dans un premier temps . Que nenni , ces projets ne passant pas par l’imprimatur des grosses têtes fonctionnarisés de cet organisme qui travaille autant pour lui que pour l’efficacité des forces françaises , ils ne verront pas le jour , du moins sous le pavillon national . Qui en est réduit à se mettre dans le sillage des italiens , beaucoup plus pragmatiques : après les ravitailleurs , on parle des grands destroyers DDX que la marine italienne a déjà programmés . A part un projet pharaonique comme le PA NG , qui englouti une part considérable de sa capacité d’études , pour un résultat qui reste à apprécier ( à quoi sert un bâtiment solitaire quand la flotte a un besoin permanent de présence à la mer ) quel est la valeur ajoutée de la DGA ? il n’y a pas assez de galonnés dans les bureux pour juger de la pertinence du jus de cervelle des ingénieurs civils en regard des besoins de la flotte ? Au risque de me répéter , on attend toujours la définition des patrouilleurs océaniques , mon dieu que c’est difficile à à faire …

    • Aymard de Ledonner dit :

      Vous vous méprenez sur le fonctionnement de la DGA et la manière avec laquelle se font les achats d’équipements.
      Ce sont les forces qui expriment un besoin. Si la marine ne demande pas ce projet, il ne se fera pas. Ensuite le politique tranche. La DGA est juste l’interface entre les deux qui va gérer le programme une fois qu’il aura été décidé.

    • vrai_chasseur dit :

      « quel est la valeur ajoutée de la DGA ? »
      à gérer entre autres les grands programmes d’armement en objectif de capacité, en temps et en budget.

      Elle est loin d’être parfaite et je suis le premier à le dire. En particulier, son manque de capacité d’innovation a été (heureusement) en partie complété par la mise sur pied récente de l’AID, l’Agence Innovation Défense.
      Mais il faut regarder les choses avec pragmatisme. Si vous enlevez cette interface entre les militaires et l’industrie, interface qui sécurise les grands programmes d’armement, ça peut vous donner :
      – aux USA, le programme F35 : l’exemple typique d’un travail direct entre militaires et industriels, où tout a très vite dérapé à commencer par le budget,
      – en Allemagne, un raisonnement uniquement ‘centrale d’achat’ c’est-à-dire par appels d’offres, lesquels sont fatalement poreux à tous les lobbies. Avec une incapacité notoire de ce pays à s’associer à la définition amont et à la conduite des grands programmes d’armement futurs, autrement que via les intérêts des industriels – pas la peine de détailler ici, tout le monde se rend compte qu’il leur faut encore beaucoup progresser sur ce sujet.
      Au final, les contribuables français seront sans doute contents d’apprendre que leur argent « dépensé » dans la DGA est inférieur aux coûts engendrés des dérapages budgétaires de programmes qu’elle a su éviter par son action : le « retour sur investissement » est donc positif. Il n’y a pas que l’argent dans la balance coûts/bénéfices, c’est évidemment une vision très réductrice de son rôle.

      • philbeau dit :

        La DGA a été , à son origine , dans la tradition bien française de pilotage par l’Etat des grands programmes d’intérêt majeur militaire ou civil (héritière de la DMA délégation ministérielle pour l’armement de 1961 , on est en plein dans la période gaullienne volontariste qui a remis la France dans le peloton de tête des pays développés) . Et puis , devenant une structure de maîtrîse d’ouvrage , la réactivité a diminué , par l’introduction d’intermédiaires qui ont un intérêt organique à grossir leur rôle . Ce que je critique régulièrement , c’est le découplement évident entre eux et les industriels qui se battent pour leurs produits en cherchant à présenter le meilleur ; la DGA ne produisant aucune synergie avec eux , voire introduisant des lourdeurs administratives bien françaises dans le processus (phénomène du « fromage ») . On le paye régulièrement dans le produit fini , notamment dans la marine avec des bâtiments en deça de ce que l’industriel pouvait faire , et notoirement sous-armés . Vous prenez le cas du F35 : mauvais exemple à mon sens , car énorme succès industriel et bénéfique pour l’Amérique , qui ne mégote pas sur ses budgets de défense . A contrario , le programme Rafale a failli disparaître par le mépris de la classe politique française pour la défense , qui n’a cessé d être une variable d’ajustement . Ce qui n’est pas le cas des scandales budgétaires entourant les budgets sociaux .

        • Aramis dit :

          Je ne pense pas que la DGA soit responsable de ce que vous lui prétez. Elle ne décide pas du budget qui limite fortement les possibilités.

  9. Alfred dit :

    Pour aller jusqu’au bout du raisonnement, le prochain concept sera en bois, avec composteurs et sanitaires secs pour être ecoresponsable ET durable, sans parler des munitions qui seront biodégradables après usage. Mais, ce ne sera pas non plus un sous marin à ce qu’il paraît….

    • précision dit :

      pour aller jusqu’au bout du raisonnement, le navire le plus écologique est celui qu’on ne construit pas ^^.

  10. SLIL dit :

    l’ideologie fait des ravages meme dans l armée

    • M.W dit :

      SLIL………………..

      oh que oui , se souvenir du Foch , et tutti frutti du Charles de Gaulle avec ses imams autoproclamés, qui doit rentré en urgence en France , suite a plusieurs sabotage et afin d’éviter une mutinerie a bord….

      Des « imams autoproclamés » à bord du Charles-de-Gaulle, au début des années 2000

    • Manomano dit :

      L’industrie militaire, pas l’armée. Cette dernière est juste le client du premier.

    • lolo dit :

      tout à fait on se souvient notamment du refus de l’armée française de s’équiper de drones pour des raisons éthiques. Puis finalement « que » pour observer, avant finalement d’accepter de lancer des bombes avec. On ne peut désormais que constater les dégâts niveau dotation. Dans le même genre on a eu l’arrivée de l’arbalète, de l’aviation, et des tanks/retrait de la cavalerie à cheval. On souvent eu un train voir deux trains de retard.

  11. Liber dit :

    Bon alors !
    Elle est bio ou pas la frégate ?
    Et les ennemis détruits de manière « éco-responsable » seront-ils compostés ?
    J’espère, car sinon ça va gravement polluer la planète !
    Nous avons eu la guerre « en dentelle » aujourd’hui c’est la guerre « écolo »
    Faits moi vite un napalm non polluant
    Que je puisse mourir sans regrets

    • Félix GARCIA dit :

      « Et les ennemis détruits de manière « éco-responsable » seront-ils compostés ? »
      😮

  12. Themistocles dit :

    Il paraît qu’en plus elle est gender compatible et gay friendly. Pour la cambuse, c’est menu vegan.

  13. DarkCed dit :

    Vous m’entrez une 20taine ! Juste parce qu’il a de la gueule.

  14. Bohé dit :

    Impressionnant, j’adore le style 🙂
    Mais faudrait en savoir un peu plus sur l’équipement combat.
    On dirait 2 rapid Fire à l’arrière?
    Vitesse 30 nœuds c’est bien, on a eu tendance à réduire un peu trop les vitesses maxi en France.
    Peut-il mettre en œuvre des drones sous-marins?
    En tout cas bravo, Naval Group ils m’impressionnent toujours, depuis les 1ers Frégates furtives, l’étrave inversée, le sous-marin SMX…
    Faudrait juste en commander une grosse dizaine 🙂

    • Requin dit :

      Faut vous plaindre à l’auteur de l’article. Sur d’autres sites spécialisés, on apprend par exemple qu’il y a 32 silos sur la plage avant et globalement, vu la surface et le volume dispo, on peut mettre autant de systèmes d’armes que sur une frégate ordinaire.
      Mais chacun ses priorités entre dézinguer bêtement tout ce qui est taxer d’écolo ou expliquer les atouts militaires de l’écoconception en pleine crise énergétique. Pour réduire de 50% le bilan CO2, sur une frégate qui fait toujours 5.000 t, cela ne joue pas uniquement sur la conso mais aussi les matériaux de construction. Il est plus que probable qu’au moins superstructure soit d’une fibre composite ou une autre au lieu d’acier issue de fonderie très énergivore dans un contexte de pénurie et surcoût énergétique.

  15. ScopeWizard dit :

    L’ objet est magnifique ; bon , faut aimer l’ art moderne et bientôt nous aurons carrément droit à du street art….

    Mais c’ est ce truc d’ une « éco-responsabilité » qui me fait tiquer….

    Doit-on comprendre qu’ une fois envoyée par le fond , la pollution serait moindre qu’ avec une frégate actuelle….?

    La frégate bio-dégradable , en quelque sorte ?

    Bon , trêve de plaisanterie ; le problème de ces concepts à la con , par ailleurs promettant d’ être excellents en temps de paix et si la mort n’ est pas violente , et probablement très efficaces en temps de guerre , c’ est précisément ce type de conception voulue à la pointe de l’ ultra-moderne sophistication .

    On ne va pas se mentir , ne serait-ce que les matériaux de construction ou son électronique informatisée n’ auront rien d’ écologique .
    Faut pas prendre les cons stupides que pour des buses , non-plus .

    Construire une telle embarcation sera friand en métaux ou minerais rares ; or , nous vivons dans un monde fini ( dans le sens où nombre de ses ressources mettent très longtemps à se renouveler tandis que la population humaine comme ses besoins augmentent toujours plus ) qui risque de devenir de plus en plus difficile et coûteux à exploiter quant aux ressources dont de surcroît nous sommes le plus souvent importateurs .

    Et il est en train de nous arriver le même plan avec le « tout électrique » promu par tous ces génies , notamment en matière automobile .

    HEIN ?

    Pourquoi je me cabre ?

    Parce que c’ est nous qui mettrons la main à la poche , pardi .
    C’ est pas Macron , va , te fais pas de souci ; ni aucun de cette oligarchie , c’ est NOUS .

    Alors tu vas me dire : mais si on n’ essaie pas d’ innover et dans ce cas présent de préparer un navire de guerre dernier cri quitte à ce qu’ il soit conçu autour d’ une éthique écologique qui entre-autres permettra de moins s’ emmerder lorsqu’ il sera temps de le déconstruire , on fait quoi ?

    Parce que l’ innovation c’ est pas rien ; déjà ça signifie qu’ il y a du dynamisme dans la recherche et que par capillarité c’ est toute l’ industrie qui peut ainsi être irriguée et en tirer profit .

    Ben j’ en sais rien , figure-toi .

    Mais ce que je sais , c’ est que cette course effrénée au tout électrique comme au tout écologique , risque de révéler un envers du décor particulièrement moche .
    Et qui un jour pourra en plus nous être reproché ; et pas qu’ un peu !

    Perso , plutôt que partir sur de telles technologies , MAIS sans les ignorer pour autant , j’ aurais choisi de conserver les anciennes ( du moins en majorité ) mais de les perfectionner au maximum , mettons jusqu’ à attendre un ratio coût-performances-impact écologique quasi-nul , extrêmement élevé .

    Par exemple , nous étions sur une lancée fort prometteuse concernant les moteurs thermiques ; la difficulté est qu’ il était difficile de réunir suffisamment de couple ( basse vitesse , trajets courts ou urbains , huile-moteur longue à grimper en température ) ainsi que la puissance ( moteur rageur montant vite et haut dans les tours en vue de sportivité et de régimes élevés ) TOUT EN consommant peu .

    En général , même avec une technologie telle que le V TEC de HONDA qui mariait les deux ( moteur pouvant à la fois être coupleux et rageur par le fait d’ une distribution variable ) , principe progressivement adopté aujourd’hui sous d’ autres formes par la concurrence ( Prsche , BMW , Toyota ) , la difficulté majeure résidait dans la consommation .

    Apparemment , de grands progrès avaient tout de même été accomplis et ces moteurs devenaient aussi performants que peu gourmands en carburant ; le rendement était donc en nette hausse .
    Idem concernant les émissions polluantes quant à elles en baisse constante .

    Et le tout avec des prix à la vente plutôt maîtrisés et contenus , et ce , sur tous types de motorisations .

    D’ après ce que j’ en sais , il manquait quelques années , peut-être une dizaine , pour réussir à abaisser émissions , pollution générale , consommation , à de très bas niveaux .

    Une consommation maximale réelle de 3 litres en circuit urbain aux 100 km pour + 100 CV en circulation « heurtée » était l’ un des objectifs qui pouvait être rapidement atteint , il était à bonne portée .

    Mais ici en Europe , nous avons brisé cet élan qui de surcroît constituait une force industrielle et un avantage concurrentiel…..

    Il faut se représenter : véhicule à moteur thermique de 150 CV consommant moins de 1 litre aux 100 km à 90 km/h en circuit auto-routier avec maximum le quart des émissions polluantes par rapport aux actuels véhicules équivalents les plus sobres….

    Certains ambitionnaient même une même conso à 130 km/h avec le dixième des émission polluantes…..

    Bref , ou comment magistralement et pour des raisons idéologiques se tirer une balle dans la tête d’ anthologie ; sachant bien que ni aux USA , ni en Chine ou en Inde , de telles décisions de « transition écologique » n’ ont été prises à ce jour , du moins pas que je sache….

    Et sachant bien que ce n’ est pas le véhicule terrestre de monsieur tout le monde qui pollue le plus ; les usines , les bateaux , le recyclage , etc… sont beaucoup plus émetteurs de polluants .

    A ce stade , l’ hybride semble encore être le meilleur compromis , en attendant l’ hydrogène….

    Bref , je ne sais pas où l’ on va , mais on y va !
    Et tout droit .

    • précision dit :

      « ni aux USA , ni en Chine ou en Inde , de telles décisions de « transition écologique » n’ ont été prises à ce jour »

      En ce qui concerne la voiture, il me semble que si. Sur la voiture écologique les américains ont investi beaucoup, et espèrent bien rafler une grosse partie du marché. Ils semblent déjà y réussir sur le marché des véhicules d’entreprise et j’observe nombre croissant de Tesla que je croise sur nos routes alors que les voitures américaines étaient auparavant très peu présentes en France.

      La Chine et d’autres aussi ! 25% des voitures neuves en Chine seraient électriques
      https://www.tf1info.fr/transports/en-chine-25-des-vehicules-neufs-sont-ils-electriques-2235863.html

      • ScopeWizard dit :

        @précision

        Je ne sais pas .

        Je sais juste que l’ enfer est souvent pavé des meilleures intentions ou que le diable se cache dans les détails .

        Par conséquent , au nom d’ actions qui permettraient un mieux écologique , je m’ aperçois qu’ une fois de plus , nous avons droit à un deux poids-deux mesures .

        Ici , en Europe et plus spécialement en France , par exemple sur le plan industriel NOUS devons faire tels efforts QUAND ailleurs en des zones du monde encore plus polluantes comme les USA ou la Chine , les efforts seront bien moindres .

        Par conséquent , ou chacun se sent concerné et consent à la même chose , OU non seulement les efforts des uns seront insuffisants mais pires ils risquent de les affaiblir alors qu’ ils le sont déjà sans ça , OU chacun voit midi à sa porte et cherche à défendre ses intérêts , et donc toute cette préoccupation autour de ces changements climatiques soit-disant si annonciateurs de bouleversements aux conséquences gravissimes , devient une tragi-comédie qui tourne à la farce .

        Or , si réellement il y a urgence , une vague prise de conscience suivie d’ effets se contentant de superficiel , ne sert à rien .

        Et si tu veux , l’ un des grands problèmes dès lors que tu réfléchis froidement avec un minimum de sérieux , tient au fait que d’ une part les choix qui sont faits sont contestables et polémiques comme ces Allemands qui suite à l’ émotion suscitée par Fukushima décident de délaisser la production d’ énergie électrique par le nucléaire , se couvrent d’ éoliennes ( chez-eux , l’ expérimentation date de 1979 ) mais se mettent à exploiter comme jamais le charbon , et parmi le plus dégueulasse , la lignite .

        D’ autre part , l’ autorité scientifique de référence , le GIEC est elle-même sujette à caution .

        Et le fait est que jusqu’ à présent , mais peut-être en sais-tu plus à ce sujet , je n’ ai personnellement entendu personne en capacité d’ établir de façon à peu près sûre et précise , la part de l’ activité humaine étant cause de ces changement par rapport à ce que la Nature peut , par exemple via des cycles ou sa simple évolution , d’ elle-même provoquer .

        Donc comme rien n’ est réellement établi , « on » se contente de beaucoup d’ affichage , de « mesurettes » , de faire appel à des moyens ayant prouvé nuisance et inefficacité .

        Et pire , « on » te prend pour un con comme avec cette obligation citoyenne de devoir trier tes déchets de consommateur .

        Tu comprends , c’ est tout ça qui ne va plus .

        • anti-troll dit :

          Eh, au lieu de raconter n’importe quoi d’IDIOT, le climato-sceptique, va potasser les vidéos de Jancovici sur le Tube……

    • Leum dit :

      Si le terme éco-responsable est clairment pour apater les gogos, je me dis que réduire l’empreinte logistique dès la construction (plus de navires avec les mêmes ressources), durant toute la vie du navire (plus de distance parcourue avec la même quantité de carburant) et augmenter la discrétion sonore (plus efficace en role ASW) sont trois qualités positives pour un navire de guerre.

      • ScopeWizard dit :

        @Leum

        Les sentiments contradictoires éprouvés nous tiraillent , c’ est sûr .

        Il faut voir ; quels effets réels et mesurables aura eu cette recherche d’ éco-responsabilité sur l’ efficacité du navire .
        Ou par rapport aux bâtiments actuels , quelle sera leur supériorité si supériorité il y a ou si nous ne serons que dans de la modernisation amenant un mieux , évidemment et surtout sur le plan opérationnel à doctrine d’ emploi égale , ce qui paraît être la logique priorité….

        • Requin dit :

          Au cas où vous ne l’auriez pas remarquer, l’acier ne sort pas en rouleau des mines. Il faut un procédé très énergivore pour y arriver avec des fonderies alimentées au gaz. gaz qu’il n’y a pas en France et qui est en pleine crise d’approvisionnement et financier. Hors, pour réduire l’empreinte CO2 de 50% à masse égale, on ne joue pas que sur l’hydrodynamisme, il est donc plus que probable qu’au moins les superstructures soit en fibre composite. Ce qui réduit la réflexion radar tout en réduisant les coûts de construction. Réduire les coûts de déconstruction permet également plus d’investissement dans du matériel neuf. De manière général, penser coût global de la conception à la déconstruction permet de justifier un « surcout » à l’origine qui permettra à moindre coûts les 2-3 grosses mise à jour hardware militaire qu’il faudra faire durant la vie du navire pour rester militairement crédible au lieu d’une seule sur les précédents navires
          Il navire qui consomme bien va également moins sollicite sa propulsion pour aller à la même vitesse, ce qui est bien vis-à-vis de la menace sous-marine. Un trimaran est forcément plus resillent qu’un monocoque en cas d’explosion de torpilles sous le navire. Si une coque est percé, les 2 autres maintiennent le navire à flot.
          Un trimaran permet aussi d’avoir une large plage hélico et donc de permettre à des V-22 de s’y poser.
          Etc…
          Si vous ne voyez pas les atouts militaire de « l’éco-conception » en pleine crise énergétique et financière, c’est que le monde ne peut rien pour vous.

          • Conjonction dit :

            Conjonctions de coordination : mais, ou, et, donc, or, ni, car.
            Or, pas hors.
            Or, pour réduire l’empreinte. Pas « Hors, pour réduire l’empreinte ».
            Merci.

          • Requin dit :

            @ Conjonction
            Effectivement, mea culpa. Je devais être fatigué quand j’ai tapé ce post. Je n’ai pas du me relire avant d’envoyer.

        • ScopeWizard dit :

          @Requin

          Au lieu de sortir un commentaire digne de René Laquiche qui me fait dire ce que je ne dis pas et sans s’ embarrasser de nuances , lisez ce qui est écrit .

          Puis relisez-vous aussi .

          • Requin dit :

            T’es mignon, mais ton texte est parfaitement clair : il est totalement stupide de A à Z. C’est aussi simple que cela. Tu n’a STRICTEMENT RIEN COMPRIS à la transition énergétique qui est totalement lié à de la souveraineté. Ton histoire de moteur thermique à 3l/100 par exemple, cela n’intéresse AUCUN DECIDEUR EUROPEEN pour la simple et bonne raison que les réserves naturelles de pétrole en Europe s’épuisent. 3l/100, c’est encore 3 l de TROP. Que ce soit pour des motifs strictement d’économie circulaire (au lieu de financer Vlad l’Empaleur, les monarchies musulmanes du Golfe Persique ou des républiques bananières d’Afrique) ou de souveraineté, le pétrole et le gaz naturel doivent disparaitre d’Europe à terme.
            Mais cela, pour le comprendre, il aurait fallu que tu y réfléchisses un minimum au lieu de partir sur tes préjugés comme beaucoup ici, qui sont pourtant le meilleur moyen de perdre toutes les futurs guerres.
            En soit, le concept du Blue Shark ne repose que sur des technologies existantes : coque en acier en forme de trimaran, superstructure en composite (qui permet d’alléger le navire et réduire les coûts énergétiques de construction tout en réduisant la SER), foil (dont la conception remonte quand même aux années 70) armement classique de navire de 1er rang : canon de 127 et de 40 mm, 32 silo verticaux, missiles antinavires, lance-torpilles, grande plate-forme-hélico qui permet de recevoir en visite un V-22, canons non-létaux, radars à plan fixe, sonar d’étrave et remorqué, architecture numérique semblable aux FDI… moins classique mais sans rupture technologique aujourd’hui : drones aériens et sous-marins, captifs et autonomes. Propulsion sur moteurs électrique qui laisse donc le choix au futur client entre des thermiques-alternateurs, diesel ou ammoniac de synthèse (qui est aujourd’hui le favori du remplacement du pétrole sur les grands navires marchands océaniques), batteries, piles à combustibles (H2 ou méthane) mais que des technologies qui EXISTENT en 2022.
            Mais toi, dès le mot « écolo », t’as classé cela comme de la merde. Insultant par la même tous les ingénieurs et techniciens d’études qui ont travaillé sur le projet et qui s’y connaissent un rien plus que TOI sur les marines de guerre.
            Je ne vais donc pas m’excuser de trouver ton attitude pathétique et même pathologique.
            Et cela vaux pour beaucoup de posteurs ici.

          • ScopeWizard dit :

            @Requin

            Est-ce que tu te rends compte que tu réponds à côté ?

            Ton but c’ était donc me servir ta salade mais sans répondre tout en faisant mon procès et en imposant un point de vue .

            Bref , ça vaut zéro .

          • ScopeWizard dit :

            @Requin

            De toute façon mon pauvre requin moitié marteau qui comme un idiot part bille en tête , t’ as rien compris .

            Tu lis quoi , là , grande gueule ?

            « le problème de ces concepts à la con , par ailleurs promettant d’ être excellents en temps de paix et si la mort n’ est pas violente , »

            Déjà rien que ça , ça voulait dire quoi , Prix Nobel ?

            Exactement l’ idée que tu défends , mais exprimée très différemment comme vaguement , et que pourtant le Mastermind que tu crois être me reproche….

            Tu y vois une méchanceté à l’ encontre des ingénieurs de Naval Group ?

            Je dis simplement que le concept sera très bon y compris sur l’ aspect « éco-responsable » à condition toutefois qu’ il n’ y ait pas d’ accident l’ envoyant par le fond , auquel cas une pollution tellement moins écologique n’ est évidemment pas à exclure .

            « et probablement très efficaces en temps de guerre , »

            Et là , du glandu ?
            Pareil , sans doute ? ?
            Idem , mais en temps de guerre ce qui inclut donc la supposée efficacité voire supériorité de ses technologies .

            Par contre sur ce qui suit , tu comprends quoi ?

            « On ne va pas se mentir , ne serait-ce que les matériaux de construction ou son électronique informatisée n’ auront rien d’ écologique . »

            Tu as compris , c’ est à ton niveau ?
            Concevoir un navire basé sur ces technologiques ne peut être écologique , du moins pas comme « on » te le vend .

            Tu piges ? AU STADE DE SA CONSTRUCTION ! et à partir de quoi elle se fait .

            Et c’ était précisé ici .

            « Construire une telle embarcation sera friand en métaux ou minerais rares »

            Puis expliqué dans tout ce qui suivait .

            « or , nous vivons dans un monde fini ( dans le sens où nombre de ses ressources mettent très longtemps à se renouveler tandis que la population humaine comme ses besoins augmentent toujours plus ) qui risque de devenir de plus en plus difficile et coûteux à exploiter quant aux ressources dont de surcroît nous sommes le plus souvent importateurs . »

            Quant aux sources et ressources d’ énergie fossile , ce que tu n’ as pas encore réalisé , c’ est qu’ à moins d’ une avancée majeure qui changerait réellement la donne , nous allons devoir encore y revenir , au moins pour un temps .

            Pourquoi , parce qu’ au stade technologique où nous en sommes le renouvelable ne marche pas et pose beaucoup plus de problèmes et comporte d’ inconvénients que le contraire .

            Avec facteur aggravant que du fait d’ avoir concentré nos efforts sur le renouvelable nous sommes en retard en termes d’ investissements et qu’ il faudra près de dix ans pour espérer commencer à inverser les choses .

            Or , les dix ans nous ne les avons pas ; il y a urgence .

            Et rien de tout ça ne m’ enchante plus que toi .

            Alors quand tu viens me bassiner avec tes « décideurs » surtout « européens » , je t’ en prie fais-moi rire .

            « Mais toi, dès le mot « écolo », t’as classé cela comme de la merde. »

            Mais je n’ en ai rien à foutre des écolos ; ce qui compte ce n’ est pas ce qu’ ils sont , c’ est ce qu’ ils en font .

            « Insultant par la même tous les ingénieurs et techniciens d’études qui ont travaillé sur le projet »

            C’ est ça oui ; pare-toi de la panoplie du chevalier blanc et prends-moi pour un con aussi .
            Où y avait-il des « insultes » , grand tordu ?

            Tu vas pas bien de prêter à ceux d’ en face de pareils propos ou intentions lorsqu’ elles ne sont pas ?

            Quand je disais que tu ne sais pas lire et que tu préfères raconter n’ importe quoi !

            « et qui s’y connaissent un rien plus que TOI sur les marines de guerre. »

            Et alors ? quel est le rapport ? C’ est sans-doute EUX qui vont mettre la main à la poche ?
            Et donc nul n’ aurait rien à dire ???

            « Je ne vais donc pas m’excuser de trouver ton attitude pathétique et même pathologique. »

            Ah parce que je t’ ai demandé de t’ excuser ?

            N’ empêche tu aimes beaucoup juger les autres mais pas pendre de retour….

            En fait , tu es moitié-sinoque quoi .

  16. Lucide dit :

    Nous allons tuer des gens mais avec une étiquette renouvelable sur nos cartouches et missiles

  17. Carin dit :

    Si pas de mature, je suppose que ce bateau est accompagné de drones de surface, pour lui servir de radar, en étant positionnés en limite d’horizon..,
    Parce que sinon, on retourne au 18eme siècle ou les marins « voyaient » que jusqu’à l’horizon…
    Après s’il est en groupe, il n’en aura pas vraiment besoin.
    Sinon, il a de la gueule ce bateau, il ne lui manque qu’une étrave inversée.

  18. Yrr dit :

    La décadence occidentale atteint la construction navale. Tuer ses enemis, oui, mais c’est mieux de façon écoresponsable, 90% de la planète se marre. Au passage, vive la francophonie avec le nom de l’entreprise et de son nouveau produit… On se sent bien défendus en tant que Français.

    • Requin dit :

      Ha, c’est « décadent » de construire un navire de premier rang moins cher qu’une FDI, tant en coût de construction qu’en fonctionnement et déconstruction ?
      T’es un bon toi !
      Genre l’argent n’est pas le nerf de la guerre depuis l’Antiquité !!!
      Tu devrais recevoir plein d’invitation à dîner par des inconnus !!!
      T’as déjà penser à aller voir un psy ?

  19. SLIL dit :

    la meilleur solution est de resortir les rames, les romains avec compris avant tout le monde avec leur galére

    • Requin dit :

      Commentaire amusant vu que c’est surtout avec des ULTRACONCERVATEURS dans ton genre qu’on en serait encore au rame. Ce navire représente lui l’Evolution ! Même pas une révolution puisque tout existe déjà, cela pour moins cher qu’une FDI en coût global.

  20. Sylvain dit :

    Il est bio, c est un début. Mais est il gender compatible, vegan et inclusif ? Sinon, c est has been… au fait « naval group » étant une entreprise française (si, si), serait ce trop demandé que les navires aient des noms en français ?

  21. Opexum dit :

    Mon Dieu, ils arrivent encore a mettre des mots français entre leurs Anglicismes ?
    Naval group, Blue Shark !
    Mince il en a que deux mais je ne vois qu’eux.
    Sinon le concept écolo c’est d’un grotesque. ils pensent les vendre à Greenpeace ?
    Qu’ils soient mieux conçu et moins polluant certe pourquoi pas mais de là à ne promouvoir que cela …

    • Requin dit :

      C’est vrai, c’est « grotesque » de concevoir un navire furtif moins cher pour le même armement qu’une FDI simplement en osant casser les habitudes.
      C’est pas comme si l’argent était le nerf de la guerre depuis l’Antiquité.
      Avec toi mon grand, on en serait encore à l’Age de Pierre.
      « Mon Dieu, un navire qui va sous l’eau, c’est une hérésie.
      Quoi, un navire qui embarque ces trucs volants qu’on appelle avions ?! Strictement aucun intérêt !!! »

  22. fourtis dit :

    Surtout il ne faudra pas oublier d’installer des bornes de recharge électrique un peu partout dans les océans !

  23. Mic dit :

    Toujours aussi nul les commentaires sur ce site…
    D’accord le blabla ecolo du commercial est nul je vous l’accorde…
    Mais je pense que c’est bourré de technologies de pointe, sur ce point je fait particulièrement confiance a Thales qui est dans ce domaine très en pointe, en particulier sur les systèmes de combat naval, radars et contre mesure…..
    Dois je vous rappeler qu’elle est le premier bâtiment « furtif » celui qui avait une signatur radar d’un chalutier alors que c’était une Fregate (Flf)

  24. Puzenat dit :

    Que de commentaires méprisants… c’est pitoyable. Vous semblez oublier que nous somme à une époque charnière où la pollution constitue un enjeu qui va déterminer l’effondrement ou non de notre civilisation. Alors riez, mais sachez que c’est gràce à ce genre d’initiative et de réflexions à tous les niveaux qui nous permettras d’avancer.
    Sur. e, je laisse ceux qui ne font rien et parlent beaucoup rire, tandis que je tire mon chapeau à naval group, ne serait-ce que pour montrer l’exemple.

    • Requin dit :

      C’est surtout que pollution est aujourd’hui synonyme de surcout énergétique monstrueux dans un contexte de GUERRE ENERGETIQUE créant pénurie et spéculations financières.
      Ce qui fait diviser par deux le bilan CO2 de ce navire, c’est certes une moindre consommation grâce à une forme plus hydrodynamique (ce qui est déjà un atout MILITAIRE), mais aussi sa superstructure en fibre composite, qui évite donc pour cette partie la case fonderie extrêmement énergivore et donc particulièrement couteuse en ce moment. Idem à la déconstruction, pour être recyclé, l’acier est refondu, la fibre broyée.
      Après tout l’argent n’est que le nerf de la guerre que depuis l’Antiquité.
      Pour le reste, ce navire reprend l’armement des FDI en mieux, 32 missiles en silo et en y ajoutant une panoplie de drones aériens et sous-marins, captifs et autonomes. Militairement, ce concept rend obsolète la FDI dont la première n’est même pas encore sortie de la cale d’assemblage.
      Et comme l’a rappelé « MIC », c’est quand même la France qui a lancé le concept de navires « furtifs », dès les années 90, avec les FLF.
      Ces « gens » montrent donc ici qu’ils n’y connaissent strictement rien à la guerre navale et qu’ils sont juste là pour débiter leurs haines à un niveau pathologique.

  25. Guilhom dit :

    à croire que l’avenir c’est le combat d’essaims de drones avec un vaisseau mere indetectable , limite le feu bientot sera déporté par les drones également.
    en soi c’est une taille de bulle de controle gigantesque tout en améliorant la survavibilité et en accroissant la puissance de feu et de renseignement.

  26. EchoDelta dit :

    Bon c’est un démonstrateur technologique pour montrer le savoir faire de NG.

  27. Sylph dit :

    Pour info avant d dcrire ou de critiquer on regarde bien la vidéo… il est prévu avec un canon principal de 127 + 32 vsl + 2 canons de 40cta arrière + torpilles + missiles anti navire et armes à énergie dirigée

    • fabrice dit :

      Merci, je pensais qu’il avait un lanceur de carottes bio…

    • Requin dit :

      oui, mais pour beaucoup ici, c’est déjà beaucoup trop demandé. Ils sont restés bloqué au dernier mot du titre sans même se rendre compte que militairement, c’est un atout. Pour la même masse et la même vitesse, réservoir carbu de même volume, ce trimaran aura plus d’autonomie. Ce qui est bien un premier atout militaire.

  28. Raymond75 dit :

    Dans ce superbe navire écoresponsable, il n’y a qu’un élément biodégradable et recyclable : l’équipage.

  29. Marco dit :

    Pour tous les grognons, ecolo-allergiques: l’argument eco-responsable n’est bien sûr pas là pour le temps de guerre mais pour tout le temps qu’il passe hors zone de guerre. Et ça représente une très grosse part de son temps à la mer ou à quai.

    https://www.defense.gouv.fr/marine/environnement

    • Requin dit :

      C’est aussi un argument en temps de guerre. Un trimaran consomme moins d’énergie qu’un navire classique de même masse et avec une superstructure en composite, on réduit aussi les coûts énergétique des fonderies. L’argent étant toujours le nerf de la guerre.

  30. breer dit :

    Dans la Marine, ce sera bientôt définitivement fini… les parties de pêche sur la plage avant et les pass latéraux…. reste la plage arrière…

  31. FJAG dit :

    Entre les ligne, une « éco-responsabilité » qui réduit les émission de CO2 tout au long de la vie du bâtiment, quand je croise ça avec la coque de trimaran, j’entends « propulsion frugale en énergie », donc portée accrue.
    Bref, un argument d’opérabilité destiné aux militaires, déguisé en argument politique pour limiter les contestation budgétaires des opinions publiques.

    Blague à part, le chaos climatique qui s’annonce va à la fois générer des guerres de survie, pour s’accaparer les ressources, et des « opération spéciales » d’écoterrorisme, quand on commencera à vouloir fermer de force le robinet pétrolier et les mines de charbon pour se donner bonne conscience. Des éco-guerriers équipés d’éco-armes, c’est dans le ton.

    Si l’état-major Brésilien a étudié le scénario d’une guerre avec la France, c’est d’abords pour les beaux yeux de Kourou ou l’or, mais il le justifie par les remontrances française sur la déforestation de l’Amazonie.

  32. Bref dit :

    Un « Independence-class littoral combat ship » version « basse conso » dans les projets de Naval Groupe … espérons que Naval Groupe prenne en compte les « erreurs » des navires US des classes Independence LCS dans son projet de frégate « Blue shark ».

  33. Le Corse dit :

    Ca fait rêver tout cela. Mais pour quand ?

  34. James dit :

    Prestation moyenne de ce directeur technique et puis moins de commercial et plus technique ce serait mieux

  35. Patatra dit :

    Sans mat la question du radar de surface se pose…
    Drône ?

    • Mic dit :

      Et les antennes radar planes du mat des FDI cela vous parle ? Je pense que non ….
      Dans le futur plus besoin de mat….
      Les antennes radar planes seront directement intégré sur les parois de la structure du bâtiment….

    • Requin dit :

      t’es quand même au courant que les radars sur plan fixe sont un standard depuis les Croiseurs type Ticonderoga au tout début des années 1980. il y a donc plus de 40 ans ?
      Et pour ce qui concerne les drones, je vous conseille de regarder la vidéo…

  36. Achille-64 dit :

    Pour l’après FREMM et l’après FDI, ça sera la ‘Sandrine Rousseau’ ou le ‘Julien Bayou’ ?

    Bon un petit sourire ne fait pas de mal.

  37. SKoh6371 dit :

    où sont les sabords pour faire passer les rames de cette nouvelle galère ,ramer n’est il pas le summum de la navigation écoresponsable ? et si en plus il est équipé de toilettes sèches .

    • Requin dit :

      Encore un fanatique débile qui n’a toujours pas compris en 2022 qu’écologie était synonyme de PERFORMANCE ENERGETIQUE, cela en pleine GUERRE ENERGETIQUE.
      Ce navire est plus puissamment armée qu’une FDI et présente un meilleur potentiel d’autonomie propulsion.

  38. forêt10 dit :

    Vous ne trouvez pas une certaine ressemblance avec les « fameux » ZUMWALT?
    Espérons qu’ils auront un meilleur sort…

  39. hoche38 dit :

    Cela réchauffe le cœur. C’est avant tout le développement d’un concept nouveau, celui du navire de combat du futur. C’est très intéressant. C’est ce qu’on fait dans toutes les industries qui veulent avoir un avenir. Le reste fait partie du bavardage commercial et médiatique indispensable dans ce genre d’opération.

  40. Czar dit :

    Bon de toute façon ce Bloucharque et son nom à la con n’existe qu’en images 3 D : c’est juste une incarnation de la nouvelle approche industrielle de la production navale avec cette soi-disant « éco-conception » qui vise à faciliter le futur démantèlement et à réduire l’empreinte logistique tant dans sa vie opérationnelle que dans sa phase de production.

    je vois l’intérêt d’incarner ainsi l’idée, mais s’il s’agit de présenter un bâtiment ex-nihilo, sans s’être appuyé sur ce que souhaite la Marine, ça n’a guère de sens

    donc il s’agit d’un « concept-car », sauf qu’il s’épargnent le coût de la faire en maquette

  41. Lotharingie dit :

    Bonjour,

    Au delà des avancées technologiques, l’effort stylistique de Naval group pour ce futur navire est à souligné.

    Bien cordialement.

  42. Clavier dit :

    Il est presque aussi laid qu’un Zumwalt et aussi bizarre qu’un littoral combat ship ….
    Manque évidemment une voile d’appoint pour sa propulsion …et il sera parfait

  43. Le Lorientais dit :

    Écoresponsable? comme des frégates du type « Hermione », propulsion vélique, coque en bois, système d’armes: 800 marins nourris de fayots, de gourganes et de pinard, munis de sabres « cuillère à pot »? on avance!on avance!!!!

    • Sempre en Davant dit :

      http://enfantdesarbres.canalblog.com/archives/2015/07/23/32393588.html

      L’amiral et la mérule – La marine anglaise vaincue par un champignon

      • Le Lorientais dit :

        si j’ai fait allusion à l’Hermione, c’est parce qu’elle est au bassin, victime de la mérule…

    • Requin dit :

      T’es mignon mais tu devrais arrêter l’alcool. Ce navire est le strict opposé de TES PREJUGES IDIOTS !!!
      Coque acier en forme de trimaran, foil, superstructure en composite, radar plan, 32 missiles en silo à l’avant, missiles antinavires à l’arrière, lance-torpilles, armes à énergie dirigée, canon de 127, canons de 40 mm, plate-forme pouvant recevoir un V-22, sonars de coque et remorqué, panoplie de drones aériens et sous-marins, captifs pour une autonomie en marche illimitée et d’autres autonomes pour aller plus loin, architecture informatique semblable aux FDI qui réalise un bon technologique par rapport au FREMM, forme hydrodynamique qui améliore l’autonomie de propulsion par rapport à un navire de forme classique. réduction des coûts énergétiques de construction et déconstruction grâce au composite. Intégration de la gestion du navire sur toute sa vie dès la conception avec une modularité et une facilité de mise à jour matériel (à l’opposé des F70AA dont le SM1 n’a jamais PU être remplacé malgré son obsolescence seulement 10 ans après la mise en service du Cassard), etc.
      C’est plutôt avec TON ULTRACONCERVATISME, qu’on en serait encore avec des barques en bois pour faire la guerre !!!
      Ce navire représente le futur, toi le passé !!!

  44. Guillaume dit :

    Cet article a fait ma journée hier.

    Imaginez en réunion dans un brain-storming un gars qui leve sa main et propose de faire une fregate de combat, eco responsable. et son superviseur lui dire, surper idée, good job on va travailler la dessus.

    lol
    c est ennorme.

    • Requin dit :

      C’est bien, tu prouves juste que tu es complétement IDIOT. Et qu’en plus tu t’en VANTES.
      Je suis plié en DEUX PUISSANTE INFINI.
      T’es même pas capable de comprendre que ce navire est nettement plus puissant et résilient qu’une FDI, cela pour MOINS CHER en construction de coque et en coût de propulsion. Ce dernier point permettant donc un autonomie plus grande pour des réservoirs de même taille. Ce qui est bien un atout MILITAIRE, surtout pour un navire sensé pouvoir resté SEUL près des cotes « non-amis » que ce soit pour du rens. électromagnétique, du soutient aux ops spéciales, blocus portuaires, luttes anti-terrorismes et anti-trafics illicites… qui occupe bien une bonne partie du temps des frégates FRANCAISES, avec en plus des capacités de frappes contre la terre avec un canon de 127 mm d’une portée LARGEMENT supérieur au 76 mm standard des frégates françaises et des MdCN. Une autodéfense renforcée avec en plus des ASTER des canons de 40mm et des armes à énergie dirigée. Le tout en étant parfaitement équipé pour faire de la lutte ASM avec sonars de coque et remorqué, lance-torpilles et hélico. Cerise sur le gâteau, une panoplie de drones aériens et sous-marins, captifs pour rester indéfiniment en mission ou autonomes pour voir plus loin et une plate-forme hélico suffisamment grande pour recevoir un V-22 en visite.
      Ce navire est donc capable d’effectuer en mieux toutes les missions d’une FDI ou d’une FREMM. Les rendant même obsolète.
      Mais TOI, tu t’es juste arrêté au mot « éco-responsable » dont tu ne connais même pas le sens industriel.
      Bref, t’es un vrai champion du monde !!! A croire que tu n’as ni lu l’article, ni regardé la vidéo avant de commenter.

  45. Khay dit :

    je valide complètement les impératifs de cycle de vie des équipements, logistique, conso de carburant etc… mais sérieux, faut virer le commercial qui a décidé qu’ils allaient pitcher le concept avec le terme « eco-responsable »

  46. ONERESQUE dit :

    Encore une opération Comm à la limite du dérisoire….Une frégate, en CODOG, CODAG ou autres, consomme entre 30 et 50.000 L/ jour (moyenne), voire beaucoup plus si manœuvres sur turbines, avec 0,80 €/ L même avec une détaxe complète départ France-Saint-Mandrier, les budgets CARBU sur 25 jours d’opération grimpent déjà vers 500.000 à 750.000 € la mission…..ALORS, après le peak oil (2027 voir les journaux spécialisés), cela montera à 1 M€ en 2030 et de 2,5 à 4 M€ au-delà de 2035-2040…..Why not ? de 0,3 à 2% du CAPEX du NAVIRE sortie Lorient à chaque mission de 25 jours comme noyau central du budget OPEX…..sans compter la raréfaction générale globalisée car la demande véhicules à fossiles va bondir sur Afrique et Asie-Pacifique…..Face aux bouleversements pétroliers des 20 prochaines années, l’écologie n’es plus qu’une superfétatoire précaution cosmétique sur un catalogue de salon……les Marines du futur qui seront encore crédibles, autonomes et hyper-résilientes en CHI du futur seront HAUTEMENT nucléarisées…..n’en déplaisent à l’hypocrite bienséance de la Comm….

    • PK dit :

      Tiens, tiens, exactement ce que je propose depuis des années…

      • Nexterience dit :

        Vous soutenez effectivement la prop atomique. Je me permets de vous qualifier d’écolo engagé.
        Car mettre un K-15 ou un plus petit réacteur sur une frégate coûterait une fortune: pour se donner un ordre d’idée, les smr civils en projet sont devisés entre 0.5 et 1 milliard d’euros. Cela doublerait donc le prix d’un bâtiment.
        Mais je suis d’accord avec votre choix, ce serait une solution de décarbonation majeure de la marine nationale , et peut-être aussi exportable que les diesels de mtu.

        • PK dit :

          Le prix est actuel : en série, cela coûterait beaucoup moins cher. Et à raison de 40 ans de vie, on est largement gagnant…

    • Requin dit :

      Mais oui mon grand, les navires de commerce de 100.000 t vont être propulsé au nucléaire…
      t’es un vrai champion du monde, toi…
      Ca t’arrives de regarder plus loin que le bout de ton nez ?
      Si tu t’intéressais un minimum au sujet, tu aurais remarqué que ce ne sont pas les recherches menés par les industriels en lien avec les armateurs qui manquent pour remplacer le pétrole sur les grands navires hauturiers. La solution en tête aujourd’hui étant une propulsion à l’ammoniac (NH3) de synthèse fabriqué à partir d’H2 issue d’électrolyse et d’azote qui est présent dans l’air. Si le procédé n’est pas simple, il présente l’avantage de pouvoir être produit partout dans le monde, y compris des pays qui n’ont ni gaz ni pétrole sur leur sol comme la France, cela en fait donc une énergie SOUVERAINE, CONTRAIREMENT au NUCLEAIRE (PAS de mines d’uranium en FRANCE) et ne demandant pas un surcoût notable par rapport à un moteur thermique naval ordinaire, contrairement à un petit réacteur nucléaire qui avoisine le milliard d’euros, TRIPLANT ainsi le prix d’une frégate, ce qui est juste insoutenable pour un format d’une 20taine de frégates. Cela en gardant la facilité de stockage et RAM d’un carburant liquide.
      De plus, ce concept de Blue Shark est modulaire sur la production d’énergie avec une propulsion électrique qui laisse non-seulement le choix au client pour la production d’énergie mais qui la rend en plus réversible lors d’une IPER. Avec par exemple de simples DA au neuvage et 15-20 ans après un passage à la pile à combustible alimenté au méthane.

  47. Tina dit :

    Bjr NVG!
    Merci pour le commentaire !
    J’ajouterai ceci, a titre personnel :
    Je refuse les idées/pensées/discours/ actions physiques de ces écrologistes, écologistes . Je préfère celles et ceux des ecologues, bien plus près de la réalité multi- centenaires et conservatrice du darwinisme (dépassé et lâché par tous les scientifiques, chercheurs , de tous les secteurs confondus).

    • breer dit :

      Je suis sans doute hors sujet, mais pas tant, en disant que l’écologie est un concept qui devrait être pris en compte à tous les niveaux dans les institutions et les industries, y compris par chaque individu. C’est une vaste fumisterie d’en avoir fait un semblant de parti politique, qui n’est qu’une dérive de plus de militants qui n’ont qu’une vision idéologique incomplète de notre monde, qui sont souvent des gauchistes invétérés prônant tout et son contraire, dans d’autres domaines, sans aucune anticipation des conséquences.

  48. Pascal, (l'autre) dit :

    Pourquoi s’étonner aujourd’hui tout doit être « écoresponsable » il n’y a qu’à voir les reportages à la téloche, à la radio, dans les médias écrits où quel que soit le sujet cela doit être écoresponsable et bon pour la planète, ca vous pose un homme! L’écoresponsabilité est aux « intelligents » ce que le piment d’Espelette est aux cuisiniers O.B.L.I.G.A.T.O.I.R.E!

    • Gaulois78 dit :

      @Pascal, (l’autre)
      ಠ⁠︵⁠ಠ
      Par contre votre ironie dans un proche avenir pourrait vous valoir quelques ennuis avec le mantra des escrologistes, nous avons de magnifiques contrées en France pour y bâtir des résidences de rééducation, pardon de repos …Morvan, Jura, Cantal, Lozère, Ardèche, vous compléterez la liste…

      • Pascal, (l'autre) dit :

        « Morvan, Jura, Cantal, Lozère, Ardèche, vous compléterez la liste… »
        Morvan, parfait en tant que collectionneur de minéraux il y a d’anciennes mines je pourras assouvir ma chasse aux « cailloux »
        Jura, parfait en tant que plongeur (il y a de beaux lacs) et aussi la gastronomie, les vins (ah le Château-Chalon !)
        Cantal, Lozère, Ardèche les grands espaces, j’adore! et là aussi minéralogiquement parlant très intéressant pour de belles prospections!
        « Par contre votre ironie » Hélas pas vraiment simplement la constatation d’un état de fait!
        Ardèche, magnifique

        • Gaulois78 dit :

          Pascal (l’autre)
          C’était il y a longtemps, ma première vraie descente spéléo dans la région de Mende, une ancienne mine de fluorine…Je n’étais pas rassuré ce jour là, un puit central de 30 m de vide et plusieurs dizaines de d’eau…J’ai encore quelques affreux cailloux sans intérêts géologiques, seulement celui de les avoirs arrachés des entrailles de la terre…

        • Gaulois78 dit :

          Pascal (l’autre)
          Il y a très très longtemps, la région de Mende, ma vraie première virée en spéléo dans une ancienne mine de fluorine, un puit de 30/40 mettre de vide et plusieurs dizaines d’eau de nappe phréatique.

          J’ai encore quelques affreux cailloux sans intérêts géologiques arrachés aux entrailles de la terre…

          Ma dernière excursion est la Combes aux Prêtres en Côte d’Or, il est souhaitable d’avoir une bonne condition physique, sinon on en ch.e, un bon souvenir, on en prend plein les yeux…

          Bon, je m’égare, je suis hors sujet militaire, quoique un peu éco-responsable en parlant de notre patrimoine paysager

          • Pascal, (l'autre) dit :

            @ Gaulois 78 « Il y a très très longtemps, la région de Mende, » Ne serait ce pas la mine du Piboul?
            https://www.mindat.org/loc-229563.html!
            De magnifiques fluorites jaunes (aussi belles que celles issues du filon « jaune » de la mine de Valzergues dans l’Aveyron
            Fluo du filon « jaune »
            http://le-comptoir-geologique.com/_media/img/large/c34-26-082021-3.jpg
            « il est souhaitable d’avoir une bonne condition physique » Capahuter pour accéder aux sites (pas toujours accessible, parfois noyés dans la végétation dans le cas d’exploitations anciennes artisanales, grattages de filons et dépilages de surface) puis évoluer en technique de spéléo minière (descente & remontée de puits, descenderies) sur cordes nécessite effectivement une excellente condition physique! J’ai souvent bien transpiré dans la combarde de spéléo malgré la fraicheur du milieu!
            A Laurent Lagneau, désolé pour ce H.S. minéralo spéléo

    • ScopeWizard dit :

      @Pascal, (l’autre)

      Obligatoire , dites-vous….

      Hmm….

      https://www.youtube.com/watch?v=3bihDJKL0Uw

  49. Alex Delalibre dit :

    Demain la dissuasion nucléaire éco-friendly.

    • PK dit :

      C’est très écologique le nucléaire de toute façon. Hormis la blague des Grünen allemands qui soutiennent désormais les centrales nucléaires allemandes restantes, et l’arrière-petite nièce de Rothschild, Greta Machin qui soutient aussi à fond le nuke désormais, on ne fait pas plus naturel comme énergie : c’est le ressort de l’univers, à l’origine de la vie partout.

      Et pour les darwinismes absolues, l’unique proposition pour faire évoluer les espèces 🙂

  50. Gaulois78 dit :

    Mouais…
    Je suis sceptique sur ce genre d’annonces, tant que le couple Rafale NG ( pour green) + ASMP-A éco responsable ne sera pas validé je resterai circonspect…(⁠(⁠(⁠;⁠ꏿ⁠_⁠ꏿ⁠;⁠)⁠)⁠)

    D’ailleurs qu’en est-il de la verdisation des SNA/SNLE, de la discrimination positive des équipages…

  51. breer dit :

    Ce qui est bizarre, c’est que 3 paragraphe plus haut il est dit que Naval Group, perd tous ses contrats ou s’en voit refuser de nouveau, en ce qui concerne nos navires de combat ??? à ce rythme d’ici qu’ils mettent la clef sous la porte, on est pas prêt de voir de nouveaux concepts prendre forme un jour… !!

    • Requin dit :

      J’aimerais voir vos « 3 paragraphes plus haut » dans le contexte actuel où il faut plutôt s’attendre à une augmentation notable des frégates et sous-marins à travers le monde, y compris pour la France, faisant par là arriver vite à saturation les moyens de production de Naval Group (doublement de la commande de FDI pour la France ? 7e SNA ?… Sans oublier l’histoire des soum australiens alors qu’avec le changement de bord politique. L’actuel gouvernement australien a non-seulement compris que le précédent c’était complétement fait avoir par les commerciaux US et UK mais qu’en plus, cela les menait dans le mur à court terme avec des soum actuel qui seront en fin de vie bien avant l’arrivée hypothétique de ces SNA. In fine, Naval Group pourrait se voir notifier la construction de plusieurs SM classiques en urgence à Cherbourg SANS transfert de techno et même la reprise de la construction du chantier naval en Australie pour y construire des SNA, le tabou de la vente de réacteurs étant tombé avec cette histoire. Coté FDI, la première export grec est entrée en cale d’assemblage à Lorient.
      Le Blue Shark est un concept de navire de 1er rang plus proche de l’armement d’un Destroyer que d’une Frégate avec une coque MOINS CHER à construire et moins gourmande en propulsion. Ce sont des arguments politiques et économiques auquel ne sont pas insensibles les ministres de la Défense/Armées qu’ils soient Français ou de pays clients potentiels, en particulier dans la GUERRE ENERGETIQUE actuelle. Cela avec une propulsion électrique qui laisse donc le choix aux clients du type de production électrique, du simple D-A à la pile à combustible H2 ou méthane en passant par l’ammoniac de synthèse.

  52. Requin dit :

    Ce qui est synonyme d’économie dans le contexte actuel, en réduisant le cout de la coque à la construction et en consommation de propulsion.