Le Commissariat des Armées dévoile la nouvelle chaussure de combat « zone tempérée »

Quand elle présenta son projet « Combattant 2020 », en janvier 2019, l’armée de Terre avait surtout insisté sur le nouveau treillis F3 et l’équipement individuel du combattant. Et elle avait aussi précisé que chaque soldat recevrait deux paires de chaussures de combat, savoir l’une pour les milieux chauds, l’autre pour les milieux tempérés.

Plus de trois ans après, dans le dernier numéro de son magazine interne « Soutenir », le Commissariat des Armées a dévoilé le nouveau modèle de chaussure de combat que son centre interarmées du soutien équipements [CIEC] a retenu pour la « zone tempérées ».

Ainsi, selon la description qui en est faite, le modèle retenu est « totalement étanche et particulièrement robuste », tout en promettant un « confort renforcé ». En outre, il est « adapté l’aéro-cordage et au saut en parachute » ainsi qu’aux marches quotidiennes de plus de dix kilomètres et à celles, « exceptionnelles », de cinquante kilomètres.

L’accent a été mis sur le confort « thermique » puisque, explique le Commissariat des Armées, le but est et de « garder le pied au sec, même après une journée passée sur des terrains humides, boueux ou enneigés », voire de « dépasser les 72 heures de port ininterrompues, en cas de nécessité opérationnelle ».

Ces chaussures de combat pour milieu tempéré, au coloris « coyote », seront distribuées par Haix [60%] et Meindl [40%]. En tout cas, elles ne s’inspirent pas du « Brodequin de marche à jambière attenante » [ou Rangers], qui ont disparu du paquetage à partir de 2008… En revanche, pour la Marine nationale, le CIEC est revenu aux sources en relançant la production des « mythiques mi-bottes » du marin.

« Entre tradition et modernité, le logo d’origine a été conservé afin de respecter la symbolique, tout en améliorant les qualités techniques et ergonomiques du modèle, pour que la mi-botte soit conforme aux exigences des armées », explique Soutenir.

Ces mi-bottes seront fabriquées à la main, par un maître bottier, au sein de la société « Le Chameau« . « Tous les personnels embarqués sur des bâtiments de surface pourront les percevoir », précise le Commissariat des Armées.

Conformément à l'article 38 de la Loi 78-17 du 6 janvier 1978 modifiée, vous disposez d'un droit d'accès, de modification, de rectification et de suppression des données vous concernant. [Voir les règles de confidentialité]