La Marine nationale veut un drone sous-marin océanique mis en oeuvre depuis un navire de surface

En octobre 2021, Naval Group a dévoilé un démonstrateur de drone sous-marin océanique [DSMO] développé sur ses fonds propres, avec le concours de Thales [capteurs] et Delfox, spécialiste de l’intelligence artificielle. Affichant un déplacement d’une dizaine de tonnes pour une longueur de dix mêtre, cet engin peut naviguer à 150 mètres de profondeur et à la vitesse de 15 noeuds grâce à une pile à combustible fonctionnant avec de l’hydrogène.

« On l’a conçu comme un système de renseignement », avait expliqué, à l’époque, Cyril Lévy, directeur des programmes « drones » chez Naval Group. En effet, grâce à ses capteurs [radar, caméra, sonar], ce DSMO pourrait être utilisé pour patrouiller au large d’une base navale afin d’identifier d’éventuelles menaces ou bien servir d’éclaireur pour un groupe aéronaval.

Cela étant, interrogé au sujet de ce projet de Naval Group lors d’une audition au Sénat, quelques semaines plus tard, le chef d’état-major de la Marine nationale, l’amiral Pierre Vandier, s’était montré plutôt réservé à son égard.

« Il n’y a pas eu de discussion entre la Marine et Naval Group sur le drone sous-marin. C’est un projet intéressant pour les marines du Golfe persique par exemple puisqu’il s’agit d’un mini sous-marin à qui on peut confier des missions non éloignées des côtes. La Marine nationale n’a pas exprimé de besoins dans ce domaine-là », avait estimé l’amiral Vandier. « En revanche, avait-il continué, on regarde avec intérêts les développements technologiques de ce projet dans la mesure où ils pourraient converger un jour avec nos besoins militaires ».

Visiblement, la réflexion sur les drones sous-marins océaniques a avancé. En effet, le projet d’en doter la Marine nationale figure la dernière version du Document de référence de l’orientiation de l’innovation de défense [DrOID], publiée cette semaine par l’Agence de l’Innovation de Défense [AID].

« L’enjeu majeur est la capacité à faire évoluer les frégates de premier rang existantes et les sous-marins de la classe Suffren dans tous leurs domaines de lutte respectifs », explique l’AID au sujet des développements capacitaires intéressant la Marine nationale.

« Les autres enjeux concernent l’amélioration des capacités de lutte sous la mer avec des travaux sur les sonars ainsi que l’accroissement des performances de guerre électronique, des futurs moyens de guerre des mines et des futurs moyens d’interdiction », poursuit l’agence, qui n’oublie pas de citer les travaux relatifs à un nouveau système de lutte anti-torpilles, au renouvellement de la composante « porte-avions » et à la capacité de patrouille maritime aéroportée.

En outre, il s’agit également de développer davantage les technologies ayant trait au combat collaboratif, en particulier pour les navires de premier rang.

Ainsi, le DrOID évoque le développement de technologies permettant de « contrer les menaces antinavires les plus modernes tels que les missiles hypervéloces », d’optimiser la « capacité de lutte sous-marine des bâtiments de surface et des aéronefs », d’améliorer le « leurrage sonar » ou encore d’améliorer la « sécurité incendie, la résilience au choc et la maîtrise des signatures des plateformes et des navires ».

Le document insiste sur la poursuite des recherches sur les technologies nécessaires pour la maîtrise des grands fonds marins [jusqu’à – 6000 mètres], conformément à la stratégie récemment dévoilée par le ministère des Armées pour ce domaine. Ce qui suppose des efforts en matière de robotique.

À ce propos, le DrOID mentionne des « travaux de montée en maturité des technologies préparant les premières démonstrations » de drones [dont le type n’est pas précisé, ndlr] mis en oeuvre depuis un sous-marin à l’horizon 2025-26. Et il est aussi question d’un « démonstrateur de drone sous-marin océanique longue endurance pouvant être mis en œuvre et récupéré à partir d’un bâtiment de surface ». Faut-il en conclure que Naval Group a su convaincre de l’utilité de son DSMO?

Quoi qu’il en soit, lors de l’édition 2022 de « l’opération i-Naval« , organisée le 7 juillet dernier à base navale de Toulon par la Direction générale de l’armement [DGA] – Techniques Navales et l’Université de Toulon, il a été fait grand cas du « combat connecté sous-marin »… et donc de l’apport du DSMO de Naval Group mais aussi celui d’un relais acoustique sous-marin développé par Thales et Sercel Défense, d’un système de détection de menaces par la génération d’un champ électrique mis au point par Elwave, du mât hybride multicapteurs 360 [MTT1] de Photospace et de la technologie de guidage acoustique d’Arkeocean, laquelle permet de déployer un essaim de drones sous-marins.

Par ailleurs, Naval Group affiche de grandes ambitions dans le domaine des drones sous-marins, lesquelles vont se concrétiser par un investissement de 140 millions d’euros pour créer un « centre d’excellence des drones, systèmes autonomes et armes sous-marines » sur le site des Bormettes, dans le Var.

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33 contributions

  1. penandreff dit :

    Le DSMO peut être agrandi et transporter d’autre drones ou armes (mines torpilles), un tel drone permet une persistance discrète sur zone, de détecter tous engins sous-marins ou de surface, et de transmettre leurs positions via sa liaison satellitaire.
    le besoin de faire de ronds dans l’eau pour détecter sous marins et autres navires de surfaces disparait donc….

    • Patrico dit :

      Toujours interressant de lire vos articles ! Mais Naval Groupe et les 2 /3 entreprises industrielles citées et les autres domaines Militaires sont malheureusement souvent à la remorque des idées et créations des US et de la Chine ! Mais quant es ce que l on va ecouter certains créateurs voir visionnaires afin de passer devant la, remorque ! Vite ! Speed ! Créations, anticipations ! Ma réflexion est valable pour la Terre, le Sky et le Space ! Devant ! Toutes ! Ouvront , plutot Ouvrez vos champs de Visions de courtes focales !

      • Czar dit :

        ouais on dirait que t’es déjà bien « Space » Patoche.

        • Titeuf dit :

          Non pas du tout.
          L’attentisme et le nombrilisme sont monnaie courante depuis quelques décennies, on se pose des questions on se lamente et l’on perd du temps.

    • HMX dit :

      « le besoin de faire de ronds dans l’eau pour détecter sous marins et autres navires de surfaces disparait donc »
      Pas sûr que le besoin disparaisse : il va évoluer. Parce que la menace sous marine évolue également très rapidement, quantitativement et qualitativement. Les adversaires potentiels s’équipent eux aussi en sous-marins, et surtout en drones sous marins de toute taille…

      Ces drones sous marins océaniques ont évidemment vocation à être armés (en espérant vivement que nous dépassions nos tergiversations moralo-politiques ridicules des années 2000 en la matière, cf. les débats pathétiques qui ont retardé l’armement de nos Reapers et empêché de concevoir dès le départ une version armée du Patroler…).

      Outre de classiques missions de patrouille et de protection des approches maritimes, leur usage principal consistera à accompagner et protéger les déplacements de nos navires de surface et de nos SNA, en élargissant considérablement la bulle de protection ASM autour de ces unités. Un besoin rendu indispensable au vu de l’évolution de la menace ASM.

      Par ailleurs, pour peu qu’on ait la bonne idée d’y installer des lanceurs verticaux, ces drones viendront apporter une réponse efficace et intelligente au sous-armement dramatique de nos bâtiments « de premier rang ». Cette approche consistant à distribuer les senseurs et les tubes verticaux sur plusieurs plateformes connectées entre elles est en effet plus pragmatique, plus souple, et moins coûteuse que de concevoir d’énormes croiseurs de plus de 10 000 tonnes surarmés.

      Pour illustrer la chose, une FDI peu armée, navigant avec 3 ou 4 de ces drones sous marin, pourrait disposer d’une puissance de feu équivalente à celle d’un croiseur, et surtout d’une palette de possibilités tactiques bien supérieure.

      • Frede6 dit :

        Des VLS sur un DSMO :o)

        • HMX dit :

          « Des VLS sur un DSMO :o) »
          Non, le projet de naval Group est précurseur (en Europe du moins), mais sans faire insulte aux équipes qui l’ont conçu, il s’agit encore d’un modèle réduit expérimental, particulièrement prometteur, mais pas vraiment taillé pour la haute mer et encore moins pour emporter de l’armement via des VLS… je parlais donc bien d’emport de VLS sur des drones sous marins océaniques, qui seront forcément de plus grande taille (XL-UUV).

          Pour vous donner une idée de quoi on parle, voyez plutôt de ce côté :

          https://www.opex360.com/2022/05/09/la-marine-americaine-va-entamer-les-essais-de-son-sous-marin-autonome-orca-xluuv/

          http://www.hisutton.com/USN_XLUUV.html

          https://www.navalnews.com/naval-news/2021/09/extra-large-submarine-drones-europe-could-jump-ahead-or-miss-out/

          A titre indicatif, le démonstrateur de Naval Group dévoilé en 2020 mesure 10 mètres pour 10 tonnes (mais sa longueur pourrait atteindre 25 mètres avec emport de torpilles F21 et adjonction d’un système AIP, selon les dires de Naval Group). l’Orca XL-UUV américain, déjà aux essais et commandé à plusieurs exemplaires par l’US Navy, mesure 26 mètres pour 50 tonnes : on commence à se rapprocher des dimensions requises pour l’installation d’un VLS.

          La suite de l’histoire est en train de s’écrire devant nous. Il ne faudra pas attendre 2030 pour voir apparaître des XL-UUV plus massifs et endurants, avec des capacités telles que décrites ci-dessus. Américains, chinois, et d’autres y travaillent d’arrache-pied. Espérons que la France soit à la pointe de cette évolution, car comme leurs collègues aériens, ces drones sous marins vont marquer une rupture dans la conduite des opérations navales, dans un avenir pas si lointain…

      • Harambe dit :

        Les navires français sont sous-armés par manque d’argent tout simplement, même si vous collez des VLS sur ce truc, ils vous sortiront à la DGA 36000 raisons pour n’en mettre que 4 quand d’autres pays en mettent 40. Regardez un peu les grands navires américains ou chinois, la facture en missiles doit coûter plus cher que le navire lui même alors la France a fait ce choix de sous-armement à la conception, comme ça, le budget tiens.

  2. Daniel BESSON dit :

    Cit :[ poursuit l’agence, qui n’oublie pas de citer les travaux relatifs à un nouveau système de lutte anti-torpilles, ]

    Et qué s’appelerio  » Araignée de mer  » ? ;0)
    https://www.seaspider.info/
    https://esut.de/2019/04/meldungen/ruestung2/12067/anti-torpedo-torpedo-seaspider-erfolgreich-getestet/

    Une bonne occasion de mettre en place une collaboration saine et fructueuse avec nos voisins d’Outre-Rhin après que les parlements respectifs aient définis le maitre d’œuvre selon le principe du  » meilleur athlète  » et répartis les charges de travail à l’aune des développements en cours ! ;0)

    • HMX dit :

      Une nouvelle coopération avec les allemands, quelle belle idée ! 😉 mais attention, exigeons d’entrée de jeu une co-maîtrise d’œuvre ! 😉

      Blague à part, nul besoin d’Atlas Elektronik et des allemands pour concevoir une torpille anti-torpilles… à noter que les USA équipent déjà leurs PA avec ce type de dispositifs hard kill anti-torpilles. Nous serions bien inspirés de faire la même chose pour l’ensemble de nos unités de premier rang, vu la prolifération des sous marins et drones sous marins dans le monde… nous nous sommes jusqu’à présent beaucoup trop focalisés sur les systèmes de brouillage/leurrage « soft kill », certes indispensables, mais pas suffisant face à l’évolution des menaces.

      Le système le moins coûteux consisterait à utiliser des mortiers (ou roquettes ASM) avec des charges de profondeur, détonnant au bon endroit et au bon moment sur la trajectoire de la torpille assaillante. C’est le principe du RPK-8 russe, par exemple. Ce système a l’avantage de prendre relativement peu de place, et de pouvoir lancer des leurres et des charges explosives ce qui en fait un système polyvalent soft kill/hard kill pour de petites unités (corvettes, patrouilleurs hauturiers).

      Mais le système le plus efficace serait effectivement une mini torpille, guidée (ou filoguidée) par le système de combat du navire. Les mini-torpilles seraient placées dans des containers prêts au tir sur le pont du navire. Il serait également envisageable de concevoir une version évoluée de la Mu90, pour lui donner une capacité anti-torpilles en plus de ses capacités ASM.

      • Frédéric dit :

        Aux dernières nouvelles, les mini torpilles anti torpilles américaines serait retiré. Voici ce que j’avais écrit en 2019 sur le wiki : Un système de défense actif anti-torpilles élaboré par le Pennsylvania State University Applied Research Laboratory (en) et les laboratoires de la marine a été installé sur des porte-avions depuis 2013, le Surface Ship Torpedo Defense. Il comprend un sonar remorqué (Torpedo Warning System), une mise en relation avec le système d’information de combat du navire et des contremesures anti-torpille, comprenant des leurres et une mini-torpille Countermeasure Anti-Torpedo (CAT) de 17,145 cm de diamètre capable d’une interception directe de la torpille assaillante. La mini-torpille est installée dans des conteneurs de six placés tout autour du navire à protéger. Elle réalise soit une interception directe soit elle porte un leurre destiné à attirer la torpille assaillante loin de sa cible. En octobre 2016, il est en phase d’essai et cinq porte-avions en sont équipés dont les USS Nimitz (CVN-68), USS Dwight D. Eisenhower (CVN-69), USS Theodore Roosevelt (CVN-71) et USS George H. W. Bush (CVN-77) qui a été le premier à l’être[33],[34]. Début 2019, à la suite d’essais peu concluants, il est annoncé qu’ils seraient retirés d’ici 2023[

    • sepecat dit :

      Je vous sens d’humeur taquine envers les Teutons sur ce coup là… Juste pour info, un article intéressant de La Tribune (https://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/la-france-major-de-la-premiere-promotion-du-fonds-europeens-de-defense-926826.html) revient sur la récente répartition des attributaires dans le cadre du Fonds Européen de Défense. France 178 / Italie 156 / Espagne 147 / Allemagne 113 et Grècs 75. Oups, y a comme un loupé dans l’histoire pour la Teutonie… Airbus n’a semble-t-il pas réussi à imposer ses vues lors de ce choix et les « best athletes » ne sont pas aux couleurs allemandes. Comme le souligne l’article, y a toutefois des choix qui paraissent étonnants dans ce palmarés en ce qui concerne l’hypersonique.

      • Sa dit :

        Quand on parle de défense nationale, on se situe au maximum sur le seuil de sa porte, quand la france parle de golf persique, il faut parler de pirates…

        • Alpha (α) dit :

          le golf persique ??? C’est où ? C’est quoi ? Un 9 trous ou un 18 trous ? Un parcours de links ou un parkland ?… 🙂

      • Gaulois78 dit :

        @Sepecat
        L’article étant payant, vous avez quoi comme info sur l’hypersonique made ni Germania.

  3. Félix GARCIA dit :

    Excellent !

    Depuis des navires de surface ? ESB ? Frégates ? PHA ?
    Donc LARS (Launch And Recovery System) ou « chambre d’immersion » ?

    Essais du LARS des Chantiers de l’Atlantique
    https://www.youtube.com/watch?v=TNHLb_NRo-c

    Sea Air Space 2022 – Day 3: HII, EPF Flight II and new ESB variants
    https://www.youtube.com/watch?v=_rh2tYoQCTo
    (Les ESB [Expetionnary Sea Base] et leur chambre d’immersion à partir de la 10ème minute).

    • Lotharingie dit :

      à Félix Garcia

      Bonjour,

      Une  » sacrée  » évolution pour un ou plusieurs de nos PHA :

      Drones sous- marin et bateaux-drone dans le radier,
      Drones à voilure fixe et à voilure tournante sur le pont
      Drones terrestre à débarquer, dans les cales.
      ( Sans oublier quelques LRU sur le pont )

      De quoi  » bloquer » une petite ville portuaire depuis le large.

      Bien à vous.
      Le tout, dirigé depuis le poste de commandement du navire grâce aux prémices de l’IA.

      Bien à vous.

      • Félix GARCIA dit :

        Bonsoir Lotharingie,

        En effet ! Avec un PHA qui pourrait être « convertit » en porte-drones.
        Et dont l’hôpital serait transformé en Centre de Commandement et de Pilotage ( CCP contre PCC ? 😀 ) des drones ?

        Je préfèrerais cependant que l’on dispose de navires dédiés (les ESB/BNE) pour garder nos PHA comme porte-hélicoptères.

        Cordialement.

        PS : Est-il possible de faire décoller un MQ-9 SeaGuardian VTOL depuis un PHA ?

        • Lotharingie dit :

          Félix GARCIA

          « ………….Est-il possible de faire décoller un MQ-9 SeaGuardian VTOL depuis un PHA…….. »
          .
          Bonjour,

          Je crois qu’en l’état, un PHA est un  » peu court » pour faire décoller et/ou atterrir des drones à voilure fixe, il faudra ( ait ) procéder à des aménagements idoines ( catapultes, rampes, câbles d’arrêts, filets,….)..

          Bien à vous.

      • Félix GARCIA dit :

        PPS : Votre idée des LRU sur navires me titille ;
        Et pourquoi pas sur des ESB/BNE ?
        De même qu’une artillerie type « LOCUST » (avec des munitions rôdeuses type Switchblades/Hero) et plusieurs VTOL type V-BAT avec charge explosive (largable ou non) ?
        Cela donnerait une sacrée capacité de renseignement, de déni d’accès et d’appui-feu (notamment par saturation) si accompagné d’une frégate (FDI/FREMM).

        • Lotharingie dit :

          Félix GARCIA

          « …………….PPS : Votre idée des LRU sur navires me titille………. »
          .
          « ……………..La DGA a commandé en septembre 2015 pour un contrat d’un montant de 333 330 € une étude à Airbus DS aidée de Sagem et de Krauss-Maffei Wegmann (KMW) pour examiner le fonctionnement de la conduite de tir EFCS (European Fire Control System) du système LRU développé à partir du M270 MLRS installé sur le châssis chenillé de type Bradley M2 et dont treize exemplaires équipent le 1er Régiment d’Artillerie.

          Ce système est capable de tirer des roquettes guidées jusqu’à 70 km de distance, avec une très grande précision de 5 m et un angle d’impact permettant de conduire des opérations en milieu urbain ou sur des terrains complexes.

          Cette étude a conclu à la faisabilité de mettre en œuvre un LRU depuis les BPC, sans qu’il n’y ait besoin de modification matérielle majeure.

          Une feuille de route a été proposée à la DGA pour parvenir à une démonstration……………. »
          .
          https://fr.wikipedia.org/wiki/Classe_Mistral

  4. Catoneo dit :

    Il y a un marché pour les drones submersibles et les logiciels de meute.
    Naval Group ne devrait pas attendre la commande publique pour l’investir car il y possède de bonnes références.

  5. Joseph dit :

    Peut être ce type de système peut être intéressant dans le domaine de lutte anti sous marine, mis en œuvre depuis une FREMM ASM par exemple.

    • HMX dit :

      Mais pourquoi limiter l’usage d’un tel système hard kill aux seules frégates en charge de missions ASM ??? Ce système est intéressant pour l’ensemble de la flotte de surface, et en priorité la flotte dite « de premier rang » (frégates, PAN, BPC), ainsi que pour les SNA et SNLE. En clair, tous les navires susceptibles d’être ciblés par des torpilles en cas de conflit.

  6. VinceToto dit :

    Ha! Ha! Ha! Je sens venir les barrières problèmes de couts et de com. avec les drones sous-marins. pour les projets US/OTAN.

  7. LaMeuse dit :

    Effarant qu’un CEMM dise ouvertement que « la Marine nationale n’a pas exprimé de besoins (pour) des missions non éloignées des côtes dans ce domaine-là ».

    La concentration des efforts sur nos intérêts vitaux en Méditerranée et en Atlantique Nord (approches portuaires, réseaux en Mer du Nord, transmanches, transatlantiques, transméditerranéens, etc…). C’est là que ce type de drones avec des bases côtières aurait un impact fort d’interdiction sur les fonds et en surface. Ce devrait être prioritaire sur les illusions de la 2eme ZEE qui n’est qu’une charge nationale pour l’essentiel, comme l’OM d’une façon plus générale.

    PS: Au rayon 3D , il serait utile d’ajouter une défense aérienne du meilleur niveau à nos ports, y bloquer une frégate à temps plein y serait un non-sens.

    • Félix GARCIA dit :

      + Partenariats ?
      —> Norvège/Danemark (Baltique, Atlantique et Arctique), Grèce/Italie/Espagne (Méditerranée) ?

      Ports « BlueRing » comme « ports d’attache » de ces drones ?
      http://www.bluering.fr/fr/

  8. Fralipolipi dit :

    Ce DSMO « d’une dizaine de tonnes pour une longueur de dix mêtres » …
    pourra-il-contenir dans le Dry Dock Shelter du SNA Suffren ? (qui doit déjà accueillir le PSM3G).
    .
    De ce que j’ai lu, le DDS du Suffren doit faire 11 mètres de long (et 3m de large) … avec un DSMO à 10 mètres, on serait un peu juste.

    • Marco dit :

      C’est aussi ce que je pensais mais au lieu de le rentrer dans le DDS, plutôt le fixer à la place du DDS avec un berceau dédié. Niveau dimensions, oui, ça se tient.

      • Fralipolipi dit :

        @Marco
        Si le DSMO ne nécessite pas d’entretien particulier entre 2 missions (à sec dans le DDS), et qu’un docking externe direct sur la coque suffit pour recharger ses batteries, alors oui, ce serait idéal.
        Mais faudra alors que le DSMO en question ait une hydrodynamique quasi aussi fluide que celle du DDS pour ne pas trop détériorer la discrétion acoustique du Suffren … (un autre ?)

  9. Swarmz dit :

    Les petits drones sur l’image sont aussi d’une société française, Arkeocean, qui fait des merveille en acousitque et qui a justement gagné un prix de l’innovation pour leur Tech

  10. L'ignorant dit :

    @LaMeuse
    Soit c’est un leurre, nos entreprises travaillant d’arrache-pieds sur les projets d’avenir, de ruptures, soit il prépare son départ chez Airbus où LM…

  11. Félix GARCIA dit :

    Xblue and ECA Group demonstrate successful subsea asset tracking to Polish Naval Academy
    iXblue and ECA Group recently demonstrated successful subsea asset tracking in shallow waters using iXblue Gaps M7 USBL (Ultra Short BaseLine) positioning system and ECA Group new R7 ROV (Remotely Operated Vehicle).
    https://www.navalnews.com/naval-news/2022/07/ixblue-and-eca-group-demonstrate-successful-subsea-asset-tracking-to-polish-naval-academy/