Le ministère des Armées lance deux projets pour doter l’armée de Terre de « munitions rôdeuses »
« Munition rôdeuse », « munition maraudeuse », « munition télé-opérée » ou encore « drone d’attaque sacrifiable »… Les appellations ne manquent pas pour désigner un « drone kamikaze », comme les modèles Switchblade et Ghost Phoenix que le Pentagone a fournis aux forces ukrainiennes pour leur permettre d’attaquer les positions de leurs adversaires russes, voire leurs lignes logistiques.
L’efficacité de tels engins fut démontrée lors de la denière guerre du Haut Karabakh [octobre-novembre 2020]. Et un rapport du Sénat, publié quelques mois plus tard, avait préconisé d’en doter les forces françaises.
« Aussi bien les conflits récents que les développements technologiques envisagés par nos partenaires montrent qu’il s’agit d’une capacité d’avenir à ne pas négliger si nous souhaitons que nos armées puissent tenir leurs rangs dans les guerres futures », avait ainsi justifié le sénateur Cédric Perrin, avant d’expliquer que ces drones « sacrifiables » pourraient notamment être « utilisés, à la place ou en compléments des moyens aériens classiques pour pénétrer les défenses aériennes de plus en plus robustes ».
Et d’ajouter : « Nous pourrions envisager d’acquérir : des micro-drones simples destinés à servir de leurre ou à mener des attaques saturantes, des micro-drones armés [non autonomes], des drones d’attaque plus gros [de type mini-drones] capables d’emporter une charge d’explosifs, comme les munitions télé-opérées, qui sont à la frontière des drones et des missiles ».
D’où les deux appels à projets que vient de publier l’Agence de l’innovation de Défense [AID], qui, au passage, préfére parler de de drones dotés de « charges opérationnelles actives permettant une capacité de neutralisation de cibles. »
Appelé « LARINAE », le premier appel à projets concerne la mise au point d’un système à bas coût ayant une capacité de « neutralisation de cibles à longue élongation », soit au-delà de 50 km de son point de départ. Le second, baptisé COLIBRI, vise à développer un appareil du même genre, pour viser des objectifs située à seulement cinq kilomètres de distance.
Ces drones devront permettre de neutraliser au moins un véhicule léger avec une précision métrique. Leur mise en oeuvre devra être rapide et « accessible à un homme seul sans formation spécialisée ». En outre, ils devront être insensible au brouillage électronique ou à toute tentative adverse visant à en prendre le contrôle et disposer d’une « fonction robuste permettant d’informer l’opérateur de l’état du système en cas de non utilisation sur la cible ».
Évidemment, qui peut le plus peut le moins… Aussi, l’AID précise que l’analyse des candidatures prendra en compte des « extensions fonctionnelles », comme par exemple des effets sur des cibles de nature différente [véhicule blindé, blindage lourd, infrastructure, navire], une capacité de récupération si la charge n’a pas été actionnée ou encore une autonomie plus importante.
Les projets COLIBRI et LARINAE visent avant tout à préparer « plusieurs opérations d’armement dans le domaine des drones de contact et des drones tactiques », indique par ailleurs l’AID, qui attend des propositions d’ici le 6 juillet prochain et espère procéder à des démonstrations en 2024.
Photo : SMDR
Des équivalents des « V-BAT » et des « Switchblades » pour la France !
Un « Celera 1000L dronisé » et « porte-Switchblades », ça aurait de la gueule.
Des « V-BAT » sur des « Bases Navales Expéditionnaires » (« BNE », ou « ESB », « Expeditionary Sea Base »).
Des « Switchblades » sur différents véhicules : navires, blindés, paniers pour hélico/drones, « vaisseaux-mères » (« porte-Switchblades » : terrestre [type TOR], aérien et naval [surface et sous-marin]), « lances-Switchblades » (artillerie type « LOCUST »).
Des drones-relais pour assurer le maintien des connections avec les munitions rôdeuses et les drones ?
Une artillerie type « LOCUST » pourrait aussi faire de la défense aérienne (notamment maritime) si l’on développe des munitions rôdeuses anti-aériennes basées sur les « MISTRAL » :
– Des munitions rôdeuses (type Switchblades) à « têtes MISTRAL 3 » : préprogrammées pour activer leur têtes (et donc leur « charge de refroidissement ») au bout d’une certaine durée/distance, ou activées à distance
—> Envoyées à plusieurs dizaines de kilomètres de distance, celles-ci « vagabonderaient » dans la direction pré-programmée (dans les environnements avec brouillage) ou bien dirigées à distance, s’activant (refroidissement et recherche de cible) dans le « rayon de 15/20 km » de la position estimée de l’aéronef / drone / missile, avec une forte capacité d’accélération lors de cette dernière phase (charge propulsive).
Ce serait cependant peut-être « plus simple » avec des « Starstreak ».
Il faut Haut Karabach plus Ukraine pour réagir là dessus… et bien sûr pour faire une micro commande.
Comme il a fallu l’Ukraine pour que certains comprennent l’intérêt d’avoir des bombes guidées sous les ailes des avions, comme il a fallu l’Ukraine pour comprendre que la Russie est un tigre de papier.
Ben oui, les guerres sont révélatrices de certaines choses qui ne sont pas forcément évidentes. En 14 on savait parfaitement le potentiel d’une mitrailleuse, pourtant on lançait encore des charges de cavaleries comme avant.
La guerre de « retard », on fait toujours comme si ce serait un truc bien français, en vérité, c’est une généralité et ce sont toujours les pays qui font la guerre qui révèleront les obsolescences et les choses à développer ou à créer.
« Ben oui, les guerres sont révélatrices de certaines choses qui ne sont pas forcément évidentes. » Sauf que là c’était évident et depuis 10 ans au moins.
« En 14 on savait parfaitement le potentiel d’une mitrailleuse, pourtant on lançait encore des charges de cavaleries comme avant. » Non on n’envisageait plus la charge que contre de la cavalerie.
« La guerre de « retard », on fait toujours comme si ce serait un truc bien français, en vérité, c’est une généralité » Non les Ukrainiens étaient prêt. Les Russes n’étaient pas en retard mais juste pas prêt et ont attaqué avec un plan irréaliste.
Autre chose évidente notre armée est à la rue et on le sait depuis des années.
@Aramis
Sur l’emploi de la cavalerie en 1914-1918, @Dodo a raison.
A la déclaration de la guerre, l’état-major français pense encore pouvoir utiliser la cavalerie comme il l’avait fait pendant la guerre de 1870-1871. En août 1914, c’est considéré comme une arme d’élite, une force de pointe, légère et mobile, la plus rapide sur le champ de bataille.
Elle sera donc engagée :
– Charge héroïque du 4e Chasseurs d’Afrique à Heidwiller près d’Altkirch en Alsace – septembre 2014, face à de l’infanterie armée notamment de mitrailleuses.
– Charge de cavalerie de la troupe du Lieutenant Gaston de Gironde le 9 septembre 1914, près de Villers-Cotterêts, contre une escadrille d’aviation (!!!) allemande au repos stationnée sur un plateau.
– Charge du 5ème hussards le 25 septembre 1915 à Beauséjour, en Champagne, entre des tranchées, en appui de l’infanterie.
– 19 septembre 1918, charge du Régiment de marche de cavalerie du « détachement français de Palestine-Syrie » (DFPS), dans la Plaine du Sharon, en Palestine, lors d’une offensive alliée et face à de l’infanterie et des multiples positions d’artillerie en position à Tulkerem.
-La manœuvre d’Uskub (aujourd’hui Skopje) qui se conclue par une charge, le 29 septembre 1918, dans les Balkans.
Malheureusement, les nouvelles armes et la guerre de tranchées auront raison de la cavalerie qui verra dans la Première Guerre Mondiale ses barouds d’honneur…
« A la déclaration de la guerre, l’état-major français pense encore pouvoir utiliser la cavalerie comme il l’avait fait pendant la guerre de 1870-1871. » Non clairement pas.
Comme pour l’infanterie la doctrine n’a pas forcément été respectée sur le terrain mais clairement dans sa doctrine l’armée française avait pris en compte les armes modernes.
@Aramis
Ben si, clairement si… 🙂
Je reprends en insistant sur certains points pour que vous compreniez bien : A LA DECLARATION DE LA GUERRE, l’état-major français pense encore pouvoir utiliser la cavalerie comme il l’avait fait pendant la guerre de 1870-1871. EN AOUT 1914, c’est considéré comme une arme d’élite, une force de pointe, légère et mobile, la plus rapide sur le champ de bataille.
Vu les points sur lesquels j’insiste ?
Et j’ajoute maintenant devant votre insistance malvenue : À partir de l’automne 1914, la guerre de tranchées a pour conséquence de diminuer fortement le rôle de la cavalerie : une partie des régiments abandonne ses chevaux, forme des » divisions de cavalerie à pied » et participe aux combats en tant que fantassins. La reprise de la guerre de mouvement en 1918 redonne à la cavalerie une utilité, comme infanterie montée.
« …dans sa doctrine l’armée française avait pris en compte les armes modernes. »
Non, clairement pas… 🙂
À la mobilisation, en août 1914, l’idée de guerre courte prédomine dans les états-majors. Elle implique une guerre de mouvement offensive. Dans cette doctrine, la cavalerie demeure un élément essentiel car elle est l’arme la plus rapide de l’armée.
Et puis pensez :le règlement sur le service des armées en campagne du 2 décembre 1913, précise que la cavalerie charge à l’arme blanche !!!
Cet exemple anachronique montre clairement, que la doctrine de l’armée française n’avait pas forcément pris en compte les armes moderne !… 😉
Tenez lisez donc ça : https://www.cairn.info/revue-guerres-mondiales-et-conflits-contemporains-2007-1-page-7.htm
Y a pas de quoi ! 🙂
» A LA DECLARATION DE LA GUERRE, l’état-major français pense encore pouvoir utiliser la cavalerie comme il l’avait fait pendant la guerre de 1870-1871. » Non. En 1870 la Cavalerie n’avait pas été employée en découverte. Là c’était bien le cas. Les charges n’étaient plus prévu que contre la cavalerie.
« Dans cette doctrine, la cavalerie demeure un élément essentiel car elle est l’arme la plus rapide de l’armée. » Elle a un rôle mais son rôle principal n’est plus de charger.
« le règlement sur le service des armées en campagne du 2 décembre 1913, précise que la cavalerie charge à l’arme blanche !!! » Oui une charge par définition c’est à l’arme blanche. Ce même règlement précise que la cavalerie charge contre une autre cavalerie.
L’armée française avait doctrinalement pris en compte les armes modernes. Le terrain a été une autre affaire.
D’ailleurs votre article me donne raison: »Mais cette notion de choc, depuis les échecs des charges de 1870, semble avoir disparu. Le nouveau Règlement de manœuvre de 1876 du général du Barail ne fait plus mention du choc frontal et insiste plutôt sur le rôle d’exploration, de reconnaissance et de sûreté, ainsi que sur la nécessité pour les cavaliers de maîtriser le combat à pied. « .
Et l’artice montre bien que la charge n’a été recherchée que contre de la cavalerie notamment « Certes les rapports de l’état-major font état de troupes de cavalerie française qui, face à la cavalerie adverse, prennent « nettement l’avantage à l’arme blanche ».
Y a pas de quoi !
Vous avez raison. D’ailleurs, tout le monde sait que TOUTES les armées du monde, excepté la France, possèdent déjà des munitions rodeuses… Bin koua ? J’ai dit une bêtise, là 😮 ?!?
Ce n est parce que certains font des erreurs qu il faut les imiter.
Et 2 ans pour développer quelque chose qui existe déjà. Ça se branle sévère à la dga et chez les industriels…
Il est grand temps de se mettre à jour! On est complètement largués…
On est tout de même frappé par le manque d’innovations de notre Defense depuis une centaine d »années et de notre conservatisme
Depuis l’arme blindée des années 30 aux munitions rodeuses (10à15 ans de retard sur Israel..) en passant par le cyber ou le SEAD /Elint.
Cela n’est pas une affaire de coût,,souvent peu important dans ces cas mais bien de conservatisme, suivant les US avec 5/10 ans de retard, comme pour éviter de prendre des risques
A contrario vivant en paix nous ne sommes pas forcer à innover (innover c’est résoudre un nouveau problème..)
Si c est bien un problème de budget. Si on ne le fait que la c est parce qu on a débloqué un budget pour.
Sinon la France est en guerre quasi permanente depuis 1991. Les seules périodes de paix se situent entre 1996 et 1999, entre 2000 et 2001 et entre 2012 et 2013.
Il serait temps car on a quand même les industrie pour sortir un drone style BT-2 voire plus performant mais gaffe aux pris, car en France, quand c’est pour l’état, ça coute toujours plus cher, (un classique)
L’équivalent d’un TB3 (navalisé, ailes repliables, endurance et capacité d’emport accrues [masse maximale au décollage de 1.5 tonnes et capacité d’emport de 300 kg ?]) et un porte-drones (une petite catapulte et un brin d’arrêt, 50/80 drones) serait la cerise sur le gâteau.
Si c’est produit par l’industrie française, ça va couter stupidement trop cher =))
Parce qu on va en commander très peu très lentement ce qui empêche l effet de série.
Oui Bob vous avez raison
Le plus simple et rapide est d’acheter sur étagère ces munitions rodeuses qui sont en train de prouver leur efficacité
Je suis jaloux de l’avance des anglais sur nous alors même qu il s’agit d’une entreprise et industrie franco anglaise mais fabriqué chez les anglois et qu en matière de missiles nous avions (par le passé) une grande avance (bien mangée par les rostbifs). Encore un exemple de notre abandon de l industrie nationale au profit de la « mondialisation » et d’intérêts privés et étrangers de la part de nos élites…
Voire le mieux ce serait de construire nous même sous licence ces drones (Patrouilleurs et Souitche) dans un premier temps. On verrait ensuite comment créer, développer et produire nous même des drones de renseignement et d’attaque (on doit pouvoir aisément faire les deux) terrestres et aériens voire navals dont aériens HALE avec des missiles AIR AIR (contre aviation, drones et surtout missiles). La production du Patrouilleur sous licence et intégralement en France nous permettrait de nous astreindre d’une autorisation des allemands ou étasuniens, ce qui est un comble quand même alors même que nous sommes concurrents, pour des exportations. Aux juristes de trouver une parade. Et sinon aux ingénieurs d’innover après avoir copié pourquoi pas
Ensuite nous pourrons alors développer notre propre filière avec des drones vraiment autonomes donc dotés d’intelligence artificielle (sur un support Neuron de Dassault par exemple).
« Je suis jaloux….. »
non,
on est jaloux de ce qu’on possède déjà (ex: un mari jaloux, qui a pathologiquement peur de perdre sa compagne)
on est ENVIEUX de ce les autres ont déjà, mais qu’on ne possède pas soi-même
la confusion est fréquente, mais c’est quand-même une confusion
Justement jaloux d une industrie déjà possédée par la France…mais qui produi en GRANDE BRETAGNE
Bonsoir
Le projet de missile polyphem des années 1990 aurait peut être pu servir de base à ce projet.
Cordialement
Le Polyphem nécessitait il me semble un opérateur avec caméra vidéo puisque le missile est filoguidé (60 kms de portée quand même à 300 m d’altitude maxi, donc un camion avec un rouleau de fibre optique ?).
Le suitche ou même surtout l’obus BONUS c’est mieux quand même…
ouais ou juste pour eradiquer frede6..
La réactivité de l’industrie française est digne d’une maison de retraite
Ne nous étonnons pas à la voir mourrir pour de bon dans quelques années. Elle a déjà un pied dans la tombe depuis près de 20 ans
C est le budget le problème.
« C est le budget le problème. » Mais pas que! Il y aussi cette très française propension de deviser sur le « sexe des anges ». Cela date de combien de temps où un aéropage composé de parlementaires, de philosophes de « sachants » et autres humanistes débattaient doctement si l’armée française devait être équipée de drones et si ces derniers devaient être armés? Pendant ce temps là, ailleurs………………………………………
Si on prend un missile antichar genre Javelin ou Milan, en plus petit,
– on lui met des petites ailes et des gouvernes pour voler seul, avec une autonomie de 6 heures en maraudage,
– un système de détection jour/nuit par vision infrarouge,
– une transmission données et vidéo,
– le tout lançable verticalement par un seul opérateur comme un v-BAT,
– et capable soit de fondre seul sur une cible blindée si on lui donne l’ordre depuis le sol, ou d’envoyer les coordonnées en temps réel à un système plus puissant,
on obtient la munition rôdeuse anti-blindés rêvée par les ukrainiens (et rêvée par beaucoup d’autres).
Oncle Sam a entendu la requête : il a pris un programme de munitions rôdeuse en cours de développement, l’a adapté en un temps record à ce cahier des charges ukrainien : la munition est aujourd’hui opérationnelle et s’appelle Phoenix Ghost. Les ukrainiens vont en recevoir très prochainement 120 exemplaires.
–
Preuve qu’on peut développer ce genre de munitions en un temps record. Y compris en France. Et donc y compris dans l’actuelle LPM budgétaire 2019-2025. Il faut juste s’y mettre vraiment.
Comme pour les drones low-cost presque tous les composants existent déjà sur étagère, notamment les parties les plus critiques comme les optiques et la charge utile, il suffit juste de les assembler.
Oui il semble que les tuiles technologiques identifiées soient déjà validées et utilisées par ailleurs.
Néanmoins, la prise de décision seule par la munition de se délivrer… Le peut-on technologiquement et éthiquement ?
Le concept de munition rôdeuse peut sembler séduisant mais en filigrane on voit qu’on finira par leur coller de l’IA pour les rendre autonome, et je trouve que dans un environnement urbain ou les positions des forces peuvent changer rapidement et s’imbriquer, on risque de faire monter les cas de tir fratricide drastiquement. Je préfère une solution TB2-like qui aura certes une boucle décisionnelle un peu plus longue (tout est relatif) mais qui permet de mieux différencier la cible et d’utiliser des effecteurs un peu moins high tech, et permettant une re-utilisation bon marché du vecteur porteur et de ses capteurs et donc solution soutenable dans la durée. C’est la même différence qu’entre la solution missile de croisière et avion+bombe guidée: si le conflit est bref, le missile de croisière est une solution viable mais chère, sur un conflit de plus de quelques jours ou semaines, cette solution est beaucoup plus chère que le couple avion+munition guidée et elle devient rapidement non viable du fait des coûts et cycles de fabrication très long des « munitions complexes ». La j’ai l’impression qu’on essaie de nous vendre des drones DJI++ en prétendant que cela ne coûtera a peine plus cher qu’une cartouche de 7.62, quand on voit déjà le prix d’un MMP… et c’est sans compter les tensions sur les semi conducteurs entrant dans leur fabrication. Je conçois l’avantage de la solution munition rôdeuse que dans un nombre de cas assez limités, et soit on fait du simple basique pas cher téléguidé, soit ça va encore nous coûter un bras pour un truc a l’intérêt échantillonnaire.
Un Milan ou un Javelin ont une autonomie de quelque secondes, imaginez la taille du réservoir à carburant nécessaire pour tenir 6 heures…
De là, les contraintes de taille et de poids, les inconvénients pour la discrétion, sans oublier les modules « détection » et « transmission » : On est là plus sur un modèle d’aéromodélisme « petit-gros » que sur du missile portable.
A hélice bien sûr pas à réaction!
Ah bin oui comme c’est simple, on a qu’à lui coller des ailes et puis zou ça ira bien !
La transmission de donnée pour un truc capable de faire des kilomètres, ça doit tenir sur une carte SIM, ça, aller c’est parti, collé à la super glue sur un coté, deux trous pour les fils et c’est good !
Rappelle, moi, un moteur fusée d’ATGM, ça fonctionne combien de temps ? Par rapport a ta cible au doigt mouillé, 100% arbitraire, de six heures en maraude, tu te sens a l’aise ou pas ?
L’IA pour engager une cible blindée tout seul, pareil, mon neveu il a fait un MOOC de machine learning sur Coursera, il a un Arduino qui traine, tranquille je vais lui demander. Peu importe les questions légales et morale de l’engagement automatique, les risques de blue on blue dans une guerre où tout le monde a des T-72, c’est des détails, je le rappelle, on a « juste a prendre un Milan » et on bricole avec.
Y’a des gens qui se posent pas assez de questions par ici, et qui ont une appréciation très discutable de ce que c’est que de l’ingénierie des systèmes embarqués..
Redescendez sur terre, on parle d’un simple drone télécommandé, dont une des vertus principale est justement d’être rustique et de ne pas coûter cher. Pas de technologies avant-gardiste ni de fonctionnalités superflues, on prend ce qui existe sur étagère (cellule, optronique, charge militaire, liaison de données) et on adapte cela intelligemment, et surtout au plus vite. Et miracle, ça fonctionne, pour un coût réduit… C’est exactement ce que font les américains avec le Switchblade ou le Phoenix Ghost.
Les missiles infrarouge comme le Milan fabriquent dès le tir de l’azote liquide pour refroidir le capteur (procédé Joule Thomson), cela poserai un problème d’autonomie, mais le nouveau MMP de MBDA aurait des capteurs infrarouge non refroidis
Milan ne avait pas « capteurs infra rouge » sur le missile…
Tout à fait d’accord. Les américains démontrent que quand on le veut vraiment, on peut aller vite.
Dans le détail, le Phoenix Ghost était déjà en cours de développement par la société AEVEX Aerospace avant la guerre en Ukraine. Le projet aurait pu être abandonné, et on n’en aurait peut être jamais entendu parler si l’USAF n’avait pas pris le projet à bras le corps pour l’adapter en urgence aux besoins ukrainiens, et lancer simultanément la production en masse. L’affaire n’aura pris que quelques semaines, ce qui est remarquable, et il est probable que la production et les livraisons vont désormais aller crescendo…
à comparer avec notre appel d’offres, qui prévoit de premières démonstrations dans 2 ans, si tout va bien, et une date encore inconnue pour la commande et les premières livraisons à nos forces… La notion « d’urgence opérationnelle » semble étrangère à nos décideurs…
@ HMX
Il y a aussi une histoire de comptables.
https://www.opex360.com/2022/05/11/avis-de-gros-temps-pour-le-budget-des-armees/
Enfin…! Nous avons toutes les techniques et entreprises pour avoir les bons outils.
De même un drone armé plus adapté à la haute intensité (discrétion) que les Patroller serait nécessaire.
Le tout en maîtrisant les coûts et délais. 🙂
@kamelot
C’est quoi « un drone armé plus adapté à la haute intensité (discrétion) » ?
–
« Le tout en maîtrisant les coûts et délais. « . C’est vrai qu’on commence toujours un programme industriel en se disant qu’on va avoir des surcoûts et des délais….
Maîtriser les coûts et les délais ça veut dire que pour un engin techniquement parfaitement abordable comme un drone on ne met pas 20 ans pour avoir un truc beaucoup plus cher que la concurence en tout petit nombre. On prend ce qu’on a fait sur la gestion des programmes de MALE et on fait tout le contraire.
@Macabou
« On prend ce qu’on a fait sur la gestion des programmes de MALE et on fait tout le contraire. ». Vu que vous avez l’air d’être expert dans la gestion de ce programme, pouvez vous m’expliquer ce qu’on y a fait ?
–
Pour faire la bande-annonce de votre réponse, je vous annoncerai tout de suite qu’un programme européen devait être lancé et que c’est la France qui l’a fait échoué.
« Vu que vous avez l’air d’être expert dans la gestion de ce programme, pouvez vous m’expliquer ce qu’on y a fait ? » Lancer le premier projet en 2007 et 15 ans plus tard être à peu près au même point après beaucoup de pognons dépensé.
« Pour faire la bande-annonce de votre réponse, je vous annoncerai tout de suite qu’un programme européen devait être lancé et que c’est la France qui l’a fait échoué. » On a juste un programme européen en cours et la France en fait bien partie.
« je vous annoncerai tout de suite qu’un programme européen devait être lancé et que c’est la France qui l’a fait échoué. »
Je ne sais si @Macabou est un expert dans la gestion des programmes de drone, mais toi mon cher @NRJ toujours pas ! 🙂
Tu vas ainsi nous rabâcher tes sornettes et autres fadaises sur Talarion ? Si c’est le cas, toujours rien appris de tes erreurs…
@Macabou
« On a juste un programme européen en cours et la France en fait bien partie. ». Le programme Eurodrone n’est que le successeur d’un autre programme. C’est ce premier programme que la France a lâché et qui nous a mené à la situation complexe que nous avons actuellement.
–
« Lancer le premier projet en 2007 et 15 ans plus tard être à peu près au même point après beaucoup de pognons dépensé. ». C’est quoi « beaucoup de pognons dépensé » ?
@Alpha
je sais que les faits sont gênants pour les trolls, pardon les membres des entreprises de sécurité, qui travaillent pour Dassault. Mais les faits sont les faits.
–
« Si c’est le cas, toujours rien appris de tes erreurs… » Quelles erreurs ? Ce n’est pas parce que la vérité ne vous fait pas plaisir pour votre propagande de débiles que ça en fait une erreur.
« Le programme Eurodrone n’est que le successeur d’un autre programme. C’est ce premier programme que la France a lâché et qui nous a mené à la situation complexe que nous avons actuellement. » Résultat des courses c’est bien ce que je disais: 15 ans après toujours au même point.
« C’est quoi « beaucoup de pognons dépensé » ? » Dès qu’on dépasse quelques centaines de millions je trouve comme contribuable que c’est beaucoup car c’est mes impôts.
« Le tout en maîtrisant les coûts et délais. »
Les politiciens qui ont des campagnes à financer régulièrement par les industriels vont te répondre : pas assez cher mon fils…
Le Patroller serait parfait pour la surveillance de notre ZEE, il es peu adapté aux conflits haute intensité en raison de sa vulnérabilité. Il manque au-delà des projets expérimentaux annoncés, un drone d’attaque capable de faire de la SEAD, de l attaque anti navire et de la contre batterie l’on distance pour supprimer les lanceurs de missiles semi balistiques. Un drone d’une portée de plus de 500 kms. On peut également se poser la question du budget dépensé tour a tour pour l ANL de 15 kms de portée et pour le futur missile anti char longue portée (8kms!) prévu pour le Tigre, au lieu de développer pour un usage identique un missile rôdeur d’au moins 30 kms de portée.
Il vaut mieux tard que jamais. Il me semble que c’est surprenant que nous nous y mettions que maintenant.
Et le Patroller de Safran… Toujours pas à l’heure !
Quelle aventure décidément.
Depuis 1990 nous avons mis au point des munitions qui ciblent les véhicules lorsqu’elles redescendent (obus Bonus tirés par les CAESAR). Le concept est très efficace.
Pourquoi ne pas embarquer ce type de munitions avec un drone comme vecteur?
Il suffit de leur adjoindre un petit propulseur pour leur donner de la vitesse initiale.
Après, en descendant elles se dirigent d’elles même vers toute cible à leur portée.
Les chars et convois russes auraient du mal à y échapper, même s’ils sont en mouvement.
Et 2 ans pour développer quelque chose qui existe déjà. Ça se branle sévère à la dga et chez les industriels…
Enfin !!!
mieux vaut tard que jamais… et puisque on parle de retard, il est étrange de fixer une date de réponse au 6 juillet, et des démonstrations qui n’auront lieu que dans 2 ans (!) en 2024. On parle ici d’un « simple » drone kamikaze, pas d’un nouveau système d’arme ultra-complexe coûtant plusieurs centaines de milliers d’euro l’unité. Sachant par ailleurs que la plupart des composants sont déjà disponibles sur étagère (cellule, charge utile, liaison de données), et que l’écosystème industriel en France pour les drones concerne plusieurs centaines de sociétés, dont les « majors’ du secteur (Thalès, MBDA, ECA…), mais aussi une myriade de PME certainement capables de concevoir et fabriquer très rapidement un prototype répondant aux besoins de l’armée française, en s’appuyant sur leur production actuelle. Pourquoi passer 2 ans là dessus ? Cela retardera d’autant la commande, puis les premières livraisons aux alentours de 2026-2028, alors que nous sommes déjà très en retard et que le besoin est plus qu’avéré, depuis le Haut Karabagh et l’Ukraine…
Réveil !
Mieux vaut tard que jamais.
Mais enfin, nos ploucs de décideurs sont souvent en retard d’une décennie.
Rien ne sert d’afficher des matériels high-tech mis en service récemment (MMP, Jaguar, Guépard, Caesar), s’il y a des trous dans la raquette collective qui vont diminuer fortement la valeur de ces innovations.
La Défense est un ensemble collectif, y’a pas le droit à l’erreur sur une seule des composantes, au risque de dégrader tout l’ensemble.
Ukraine, drone contre char, y’a pas photo.
Des drones bricolés se placent à la verticale de char et balancent grenade, roquettes, m’importe quoi.
Même un pot de peinture fluorescent ferait l’affaire.
https://twitter.com/UAWeapons/status/1517278456790269952
https://www.youtube.com/watch?v=1d0I2-0a4hY
De plus, si les drones de ciblent pas, ils remontent beaucoup d’informations en temps réel afin de suivre les évolutions et l’état de l’adversaire, et de valider ou corriger des frappes.
https://air-cosmos.com/article/aerorozvidka-les-drones-qui-ont-permis-la-reprise-d-hostomel-et-l-arret-de-la-colonne-de-60-km-en-ukraine-29017
Pour le prix du remplaçant du char Leclerc, combien pourrait on acheter de dizaines de drones, de missiles antichars et grenades antichars contre le prix d’un seul futur char?
A terre, l’avenir c’est l’infanterie motorisée, très mobile et super équipée, et l’artillerie guidée avec de l’allonge tout aussi mobile. Avec des modules de défense antiaériennes légers et très mobiles.
Il faudrait beaucoup des 4×4 anti-aériens très légers. Même mieux, anti-aériens et antichars. Et un tube antichars pour les lanceurs individuels (comme celui du MMP) qui puisse aussi tirer des missiles antiaériens.
AID à moi tout seul, moi-même !
C’est bien vous qui aviez proposé de remplacer les systèmes de protection active par des petits drones qui se placeraient sur la trajectoire des roquettes/obus/missiles pour détonner à proximité ?
Je trouve que l’idée est excellente.
« Il faudrait beaucoup des 4×4 anti-aériens très légers. Même mieux, anti-aériens et antichars »
Octoptères ou 4×4 terrestre ?
4×4 terrestre anti-aérien et anti-tank, je trouve l’idée bonne.
De même que celles de quads et buggys avec pilote/fusiller et opérateur/tireur embarqué (pilote de petits drones [imaginons l’opérateur à l’arrière, même lors de la manœuvre, pilotant un petit drone qui survole et fait de la reconnaissance pour le groupe léger, afin d’avoir une meilleure évaluation de la situation], tireur de précision, Switchblades, AT4 CS, ENFORCER, ERYX, MMP, MISTRAL, Starstreak, mortier, MAG 58 etc …), pour un maximum de mobilité/létalité.
Des petits drones, comme des Camcopter, qui embarqueraient 2 missiles (antichar ou antiaérien), à disposition des troupes terrestres, ce serait pas mal. De même que des petits drones quad/hexa/octo-coptère pour larguer des munitions explosives à la verticale des cibles, ou des munitions planantes / rôdeuses.
@Félix GARCIA
« les systèmes de protection active par des petits drones »
Non, pas moi
D’accord.
Advanced New Capabilities Demonstrated for the S-100 Drone
« According to the company, the S-100 can carry underslung payloads as large as 50kg from ropes as long as 30 metres, or smaller payloads in conformal storage bays. This new capability, which has not been previously demonstrated, is intended to help flush out the S-100s suite of capabilities and make it a truly multi-role asset.
A variant of the same conformal cargo bay can also be used to carry and deploy an unspecified number of sonobuoys. This will provide the S-100 with a limited anti-submarine warfare capability, albeit only in detection, prosecuting targets will remain the domain of manned assets for the foreseeable future. »
https://www.navalnews.com/event-news/indo-pacific-2022/2022/05/advanced-new-capabilities-demonstrated-for-the-s-100-drone/
BlueSauron@Blue_Sauron
First documented use of the domestically made Ukrainian « Punisher » drone during the war.
As a result a Russian forward base/gathering point was destroyed.
https://twitter.com/Blue_Sauron/status/1524710330940678148?cxt=HHwWiICz0ff97agqAAAA
For reference, « PUNISHER – is a high-precision alternative to long-range artillery or missile weapons for the destruction of enemy targets at distances of 25-45 km. Has a predicted localization of impact. Due to its characteristics. »
https://twitter.com/Blue_Sauron/status/1524710340545900546
@TheDeadDistrict
A UAV drop bomb destroyed the enemy’s storage of the Grad rockets.
1646/
https://twitter.com/TheDeadDistrict/status/1524737899849261057?cxt=HHwWgoC5gdTC-qgqAAAA
L’objectif est d’arriver à détruire artillerie et tank puis blindés…
Je suis surpris que le coût de l’engin ne soit pas indiqué (2 à 3000€) et de son taux de réussite.
Le niveau technologique des éléments est important, vitesse de production etc…
S’il faut un processeur hyperpuissant compliqué fabriquer, des ajustements mécaniques complexe : c’est mort !
Raspberry pi et production avec des imprimantes simples : produire dans un garage est le plus important s’il en faut tout d’un coup 10 000 en une semaine.
Il faut gagner les guerres avec des gens ingenieux, ne pas faire plaisir aux ingénieurs des grandes écoles…
Les parlementaires ont leurs mots à dire sur les affaires militaires mais les besoins doivent être énoncé par les militaires quand même. Le conflit azéro-arménien date de 2020, la guerre de Libye de 2020 avec ces munitions kamikazes. On peut se poser la question des besoins depuis 2020 et du retard encore pris par les forces armées françaises. La guerre d’Ukraine a certainement accéléré les besoins. Comme avec les drônes, la France et l’Europe sont en retard d’une génération. On peut remercier les ukrainiens de mettre en place de nouvelles armes en contexte opérationnelle et en haute intensité, un vrai laboratoire d’essai.
On se réveille? On a su faire des missiles sol sol comme le ss11puis le Milan et le hot mais après gros trou et perte totale de capacité cohérente couple drone missile courte et longue portée.on se réveille vraiment ?
Sinon le plus simple pour l’instant et qui a l’avantage d’être à disposition et surtout fabriqué en France : fabriquer davantage d’obus BONUS et beaucoup plus de camions CAESAR mais en 8X8.
Le mieux : des obus BONUS avec une portée plus longue (60 à 70 kms)toujours lancés par CAESAR 8X8 donc avec une cadence de 10 par minute.
Un achat de 200 CAESAR dont la moitié serait à destination de l’Ukraine (et ayant l’avantage d’être cofinancés voire intégralement par l’UE) serait formidable. Et une très forte production des obus BONUS par NEXTER dans la foulée. Relance économique locale par la croissance de la production industrielle militaire.
Cette phase de très forte inflation et de crise diplomatique actuellement est une mauvaise mais aussi une bonne nouvelle pour notre industrie militaire, nos armées toute notre industrie et donc notre économie au final, il est plus que temps de se dépêcher à produire des outils pour nos armées et nos alliés qui les achèteront ensuite. Notamment les ukrainiens.
De plus (je vais sans doute fâcher certains et en charmer d’autres) le fait d’accueillir des jeunes ukrainiens sur notre sol va aussi dans le bon sens : davantage de jeunes dans nos écoles et cela est bon pour le monde rural (à condition d’en accueillir plus que quelques milliers comme actuellement), relance de la croissance par la consommation locale, finanacement via l’UE de leurs besoins et donc hausse de la demande, intégration facile d’européens bien formés débrouillards et parlant facilement le français à terme en plus du fait que ceux là seront très vite et mieux intégrés que des réfugiés provenant de pays islamiques – et je poursuis dans mon « fascisme » : comme il y n’a aucun homme, cela va compenser tous ces hommes jeunes et seuls barbus et venus de ces pays aux moeurs et coutumes et religion aux antipode des nôtres.
On va un peu plus équilibrer quoi.
Et en plus cela soulagera les polonais et roumains des millions de réfugiés qu ils accueillent, on fera une BA.
je salue mes détracteurs !
« à condition d’en accueillir plus que quelques milliers comme actuellement » Encore faudrait il qu’ils veuillent venir en France.
Vous pensez qu ils préfèrent la Pologne ?
Ni l’un ni l’autre, ils veulent rester proche de leur pays pour y revenir.
Bon on connait la musique, ça n’arrivera pas entre les mains de nos soldats avant 2035 soit 1 guerre mondiale de retard.
On a toute la technologie pour fabriquer cet armement mais la légendaire lourdeur française va encore plomber ce genre de projet comme le Patroller ect…
Oui les premiers spécimens be seront livrés qu’après un certain temps, mais ce n’est pas trop grave, l’important c’est qu’ils vont passer illico à la caisse !
Pour l’avoir utilisé avec les F.S U.S dans la corne de l’Afrique, le « Switchblade » est vraiment très bien. Compact et simple à mettre en oeuvre…
Vous l’avez utilise contre une population civile analphabète…contre de vrais soldats bien entraînés, tes couches même de marque Pampers seraient pleines…
Drones suicides portée max de 5km, 50km.
vs. Mortier, Canon de 155 longue portée, dont munitions de précision? vs. Missiles? Intérêt? !? !? Eviter un feu de contre batterie? !?
Ce genre de drones c’est bien en style IED, ou laissés derrière des lignes ennemis pour des groupes infiltrés, mais pour un front militaire avec des moyens militaires l’intérêt me semble 0. Et puis il y a des solutions pour contrer ce genre de drones, contrairement à des obus, demandez donc à Israël.
Si le drone est manoeuvrable par un soldat, il peut aussi être manoeuvrable par un terroriste, une bombe au dessus de vos têtes est un cadeau inestimable pour celui que vous empêchez de vivre dignement, que vous oppressez quotidiennement, que vous chassez des écoles qu’il a payé par ses impôts des enfants que vous livrez à la rue…cet argent que vous récupérez sur ses impôts pour le tuez, lui appartient, et il saura en faire un bon usage…
Quand aux armées ennemis, ils ont des avions plus gros, plus rapides et plus sûr, et des défenses aériennes qui feront tomber facilement vos mouches…
« Intérêt? !? »
Demandez aux ukrainiens… quand on fait face à un ennemi largement doté en artillerie et en blindés, et qu’on ne dispose pas/plus des moyens équivalents pour les contrer, ces drones kamikazes représentent un formidable rapport efficacité/coût. Pour moins de 5000 dollars (certains évoquent 2 à 3000 dollars), vous pouvez neutraliser un véhicule, un groupe d’infanterie, une position d’artillerie, un système sol/air, ou attaquer un convoi logistique, avec une forte probabilité de réussite, un petit nombre d’opérateurs, une faible logistique, et sans avoir besoin d’une formation très poussée. Sans parler du fait qu’en plus d’être une arme, les images captées par ces drones constituent au passage un moyen de renseignement… et même une arme de communication (cf. les vidéos diffusées sur internet mettant en scène les destructions).
Vu la taille du switchblade et son allonge, il doit être très dur à repérer..d’autant plus qu’il peut opérer de nuit
Une constante: nous sommes toujours à la traîne quand il s’agit d’équiper nos armées de matériels performants avec suffisance, alors que notre industrie d’armement possède souvent le savoir faire. Nos élus sont incompétents car fainéants. Notre force de frappe nucléaire n’offre pas une assurance totale. Les pays prédateurs peuvent se lécher les babines en lorgnant nos 11 millions de kilomètres carrés de zone économique. D’ailleurs il serait temps de se soucier de les exploiter. Bref, c’est le bordel!
oui cela a toujours été , on a sérieux problème de formation et de connaissance des élus.
notre souci budgétaire : on veut tout faire avec un budget contraint
munition rôdeuse en retard d’une guerre; sans le tube porteur donc juste le conso COLIBRI : 20.000 euros, LARINA : 200.000 euros .
mais on habite oû là ??? ,idem le MMP trop coûteux pour nos budget donc nous n’avons ne faisons que dans l’artisanat high tech.
le seul risque est que faut pas ca pète à notre prote.