Avec 12 F-16 MLU, la force aérienne belge débarque en force sur la base aéronavale de Landivisiau
Sur les 43 chasseurs-bombardiers F-16 MLU encore en service au sein de la composante « Air » de la Défense belge, 12 exemplaires, appartenant au 2e Wing Tactique de Florennes, seront déployés pendant 18 jours à la base aéronavale [BAN] de Landivisiau, à compter du 6 septembre. Soit quasiment le quart de l’aviation de combat d’outre-Quiévrain…
Pour rappel, la BAN de Landivisiau abrite les Rafale M des flottilles 11F, 12F et 17F de l’Aéronautique navale. Celle-ci entretient d’étroites relations avec la force aérienne belge, notamment au travers de la Nato Tiger Meet Association, qui réunit les unités de l’Otan ayant pour un tigre pour emblème.
Enfin presque… Aucun tigre ne figure sur l’insigne de la Flottille 11F, sur lequel figure un hippocampe ailé. Mais cette unité a été admise au sein de la Nato Tiger Meet Association parce que, par le passé, elle fut affectée au porte-avions Clemenceau, dont le symbole était… un tigre.
Côté belge, seule la 31e escadrille est membre de la Tiger Meet Association. Cette unité relève du 10e Wing Tactique, basé à Kleine-Brogel.
« L’aéronautique navale entretient une relation historique et privilégiée avec la composante air belge, notamment par l’intermédiaire du NATO Tiger Meet, exercice aérien considéré comme l’un des plus importants rendez-vous tactiques européens », a cependant fait valoir la Marine nationale.
Celle-ci a par ailleur expliqué que ce déploiement de 12 F-16 belges à Landivisiau allait permettre de « forger les nouveaux savoir-faire indispensables aux opérations futures et préparer le GAé [groupe aérien embarqué à bord du porte-avions Charles de Gaulle, ndlr] aux combat de demain ». Et d’ajouter qu’il donnera l’occasion de « continuer à développer de nouvelles tactiques, notamment liées à l’arrivée du dernier standard du Rafale, le F3R » et de « réaliser un exercice de préparation opérationnelle de haut niveau ».
En effet, la BAN de Landivisiau est située à proximité immédiate de zones d’entraînement n’ayant aucune limite de plancher et de plafond, ce qui permet d’effectuer une large gamme d’exercices et voler à des vitesses supersoniques.
Photo : F-16 belge – archive