Un détachement de la Légion étrangère intégré au sein d’un bataillon australien pour l’exercice Diamond Dagger

Les occasions de s’entraîner ensemble pour les forces terrestres françaises et australiennes, qui ont forgé leurs liens lors de la Première Guerre Mondiale, se font plutôt rares… Aussi, l’arrivée d’un détachement de la Légion étrangère à « Gallipoli Barracks », près de Brisbane, est un petit événement en soi.

En effet, selon le ministère australien de la Défense, 28 légionnaires – a priori du 2e Régiment étranger de parachutistes [REP] à en juger par leur insigne de béret – vont prendre part aux manoeuvres « Diamond Dagger », après avoir intégré la compagnie « Alpha » du 6e Bataillon du Royal Australian Regiment [6 RAR], subordonné à la 7e Brigade de l’Australian Army.

Les légionnaires français sont venus de Nouvelle-Calédonie, où ils ont été envoyés en mission de courte durée [MCD] au sein du RIMaP-NC [Régiment d’infanterie de marine du Pacifique – Nouvelle-Calédonie].

Après une mise en quarantaine dès leur arrivée en Australie [pandémie de covid-19 oblige], les légionnaires ont commencé par se familiariser avec les équipements et les procédures de la compagnie Alpha. Puis, ils vont ensuite entrer dans le vif du sujet avec le début des manoeuvres Diamond Dagger, qui doivent durer pendant plusieurs semaines.

« L’objectif est de voir comme les soldats de la compagnie Alpha du 6 RAR fonctionnent, de leur leur montrer nos savoir-faire et de travailler ensemble pour s’améliorer », explique le capitaine Paul, qui commande le détachement français. Pour les légionnaires, Diamon Dagger sera aussi l’occasion d’appréhender la brousse australienne, un environnement auquel ils ne sont pas habitués.

« Ils sont jeunes, ils sont énergiques, ils sont motivés, ils ont envie d’être ici, ils ont le même enthousiasme d’être en Australie que nous aurions si nous avions eu l’opportunité d’aller en France ou en Nouvelle-Calédonie », a commenté le lieutenant-colonel Richard Niessel, le chef de corps du 6 RAR.

« Le plus important est que nous renforcions nos relations avec les forces armées françaises, que nous construisions des liens plus solides, que nous développions notre interopérabilité et que nous apprenions les uns des autres », a poursuivi l’officier australien. « Renforcer le lien entre nos deux nations est vital car lorsque nous aurons besoin de travailler ensemble à l’avenir, les fondations seront déjà en place », a-t-il ajouté.

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