Covid-19 : Le 12e Régiment de Cuirassiers va gérer un « pôle militaire de vaccination » dans le Loiret

« Vacciner, vacciner, vacciner. » Tel est le mot d’ordre lancé le 31 mars dernier par le président Macron, afin de mettre un terme à l’épidémie de covid-19. Étant donné qu’il faut jongler avec les livraisons et les stocks de vaccins autorisés, lesquels supposent l’injection de deux doses, la campagne de vaccination compte plusieurs phases. Et, après avoir concerné le public le plus fragile, ce n’est qu’à partir de la mi-juin qu’elle sera ouverte à tous les Français.

Pour tenir l’objectif de vacciner 30 millions de personnes d’ici l’été, il a été décidé de mettre en place des « vaccinodromes ». Et, comme a eu l’occasion de le dire Alain Fischer, le président du conseil d’orientation sur la stratégie vaccinale, « l’armée va être impliquée » car « elle sait faire, elle a une logistique ».

Le 3 avril, le ministère des Armées a indiqué que ses hopîtaux d’instrution des armées [HIA], à l’exception de celui de Lyon, allaient « augmenter leurs capacités d’accueil […] dans le cadre de l’accélération de la campagne de vaccination », avec l’objectif d’injecter 50.000 doses de vaccins par semaine.

« Dans chacun des hôpitaux militaires, l’acte de vaccination sera assuré par le personnel du service de santé des Armées. La chaîne logistique sera intégralement assurée par des militaires spécialisé », avait-il précisé, avant d’évoquer la mise en place de « centres militaires de vaccination en région », en fonction des demandes du ministère des Solidarités et de la Santé [MSS].

C’est dans ce contexte que, dans le cadre de l’opération Résilience, le 12 Régiment de Cuirassiers va ouvrir un premier « centre militaire de vaccination de circonstance », encore appelé « Pôle militaire de vaccination » [PMV], à Olivet [Loiret]. Cette structure ouvrira ses portes le 12 avril.

Ce PMV va nécessiter la mobilisation de 60 à 80 militaires, lesquels seront chargés de l’accueil, du filtrage et de l’accompagnement des personnes qui souhaiteront se faire vacciner. Ils auront à s’occuper de la direction et du soutien logistique. Quant aux actes de vaccination, ils seront assurés par du « personnel soignant du MSS ».

Comme l’explique le ministère des Armées, « l’offre des armées répond au principe de complémentarité, en aucun cas de concurrence » étant donné que la règle dite des 4I s’applique dans le contexte actuel, c’est à dire que les moyens militaires sont mobilisés lorsque ceux du civil sont « insuffisants, indisponibles, inexistants ou inadaptés. »

Image par Muhammad Naufal Subhiansyah de Pixabay

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