Un Mirage F1B s’est écrasé à l’atterrissage en Floride

En décembre 2020, l’US Air Force avait annoncé que la société ATAC [Airborne Tactical Advantage Company], filiale du groupe Textron, allait déployer six Mirage F1 sur les base aérienne de Tyndall, dans le cadre du programme ADAIR [Adversary Air Services], lancé par le Pentagone afin de fournir une opposition aux pilotes de chasse de l’aviation américaine.

Et de préciser que, pour entraîner le 43th Fighter Squadron [F-22A] ainsi que le 58th Fighter Squadron [F-35]. le contrat attribué à ATAC prévoyait 1.100 sorties annuelles devant être assurées par ces Mirage F1, ayant précédemment volé sous des cocardes françaises.

En effet, pour répondre à l’appel d’offres du Pentagone, qui portait également sur la fourniture de prestations ADAIR sur d’autres bases de l’US Air Force, ATAC s’était procuré 63 Mirage F1 que l’armée de l’Air & de l’Espace [aAE] avait retirés du service en 2014.

En août 2019, ATAC devint la première société militaire privée à faire voler un Mirage F1 aux États-Unis. En l’occurrence, il s’agissait de l’appareil immatriculé 118-SW [n°502] quand il était en service au sein de l’Escadron de reconnaissance 2/33 « Savoie ». L’une des dernières missions de cet avion avait consisté à survoler les Champs-Élysées lors du 14-Juillet 2014.

Si l’on en juge par les sites de suivi du trafic aérien, cet appareil, désormais immatriculé N601AX, aura été le premier Mirage F1 à s’écraser outre-Atlantique…

En effet, le 25 février, la base aérienne d’Eglin a annoncé qu’un Mirage F1 appartenant à ATAC s’était écrasé en bout de piste, vers 11h25. Les deux pilotes, dont un s’est s’éjecté, ont été blessés. Hospitalisés, leur état de suscite pas d’inquiétude. Le commandant de la base de Tyndall a dit travailler « en étroite collaboration avec ATAC » pour faire la lumière sur les circonstances de cet accident.

Les données de suivi montrent que le Mirage F1B immtriculé N601AX s’est dirigé, en évoluant à basse altitude, au-dessus de la mer, où il a effectué plusieurs cercles avant de revenir se poser à Tyndall.

« ATAC recueille toujours des informations sur l’incident et nous travaillerons avec les autorités compétentes pour en déterminer la cause », a fait savoir la SMP, dans un communiqué.

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