Le dernier Falcon 50M SURMAR doté d’une capacité de sauvetage en mer a été livré à la DGA

En 2014, la Marine nationale a commencé à revevoir quatre Falcon 50 jusqu’alors utilisés par l’escadron de transport 00.060 [ex-escadron de transport, d’entraînement et de calibration 65, ndlr] pour le transport des autorités gouvernementales.

Mais avant de rejoindre l’aéronautique navale [et la Flottille 24F], ces appareils avaient été modifiés en version « SURMAR » [surveillance maritime] par Dassault Aviation et Jet Aviation. Ce qui s’était traduit par l’intégration d’un radar Ocean Master, d’un système optronique infrarouge, d’un nouveau système de missions, de hublots d’observation et d’une capacité de transmission par satellite.

Seulement, par rapport aux quatre autres Falcon 50 MI [I pour intervention] déjà en service au sein de la 24F, ces avions étaient dépourvus de la capacité à larguer des équipements de sauvetage [marqueurs, bouées, etc].

Lors de leur transfert à la Marine nationale, il avait été en effet estimé que leur intégrer une trappe était alors compliqué et coûteux étant donné qu’il aurait fallu modifier le passage des commandes de vol. Mais les nouveaux matériels de sauvetage étant désormais plus compacts, il a finalement été décidé de les doter d’une capacité de sauvetage en leur installant une mini-trappe de largage, via un nouveau marché confié à Dassault Aviation pour y remédier.

Ce programme a été rondement mené. Après la livraison d’un premier Falcon 50Ms ainsi modifié en novembre 2018, la Marine nationale en a reçu deux autres en 2019. À cause de la pandémie de covid-19, il était craindre que le dernier soit livré avec un peu de retard par rapport au calendrier prévu. Il n’en a rien été.

En effet, via Twitter, la Direction générale de l’armement [DGA] a annoncé avoir reçu le quatrième Falcon 50M Surmar [ou Ms] ayant désormais la capacité de larguer des équipements de sauvetage maritime.

« Les 8 Falcon 50M de la Marine nationale [dont 4 Falcon 50MI et 4 Falcon 50MS] sont maintenant tous en capacité de larguer des équipements de sauvetage ‘chaînes SAR’ [Search and Rescue/ Recherche et sauvetage], marqueurs ou bouées », a souligné la DGA.

Pour rappel, propulsés par trois réacteurs Garrett TFE 731-3-1C, les Falcon 50M, avec leur autonomie de 6.000 km et leur vitesse de 370 noeuds, assurent des missions de surveillance maritime et d’intervention dans le cadre de l’action de l’État en mer [sauvetage, lutte contre la pollution, soutien aux opérations de police des pêches, etc].

Photo : archive © Dassault Aviation

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