Un sauveteur-plongeur de l’escadron 1/67 Pyrénées a perdu la vie lors d’un exercice dans les Landes
Le 29 avril, l’armée de l’Air a été endeuillée par la mort, en service aérien commandé, d’un sauveteur-plongeur héliporté de l’escadron d’hélicoptères 1/67 Pyrénées, lors d’un exercice de treuillage aéroterrestre [Search & Rescue], réalisé par un H225M Caracal, sur le site du Centre d’essais de lancement de missiles de Biscarrosse [Landes]. Un infirmier du Service de santé des Armées [SSA], affecté à l’antenne médicale de Cazaux, a été gravement blessé.
Le drame s’est produit vers 16 heures, a rapporté le quotidien Sud Ouest. Une source a évoqué, auprès de l’AFP, un « problème de filin » et une « chute de très haut » des deux militaires. Trois enquêtes [technique, de commandement et judiciaire] détermineront les circonstances de cet accident.
Le sauveteur-plongeur ayant perdu la vie dans cet accident est le sergent Pierre Pougin.
« C’est avec une immense tristesse que j’ai appris le décès du sergent Pierre Pougin, survenu lors d’une mission d’entraînement aérien. Au nom de tous les Aviateurs, je présente à sa famille, à ses proches et à ses camarades mes condoléances les plus sincères. […] Je tiens également à adresser toutes mes pensées à l’infirmier du service de santé des armées grièvement blessé « , a déclaré le général Philippe Lavigne, le chef d’état-major de l’armée de l’Air [CEMAA].
« J’ai appris avec une profonde tristesse le décès du sergent Pierre Pougin, lors d’un exercice de sauvetage en hélicoptère. J’adresse mon soutien à son frère d’arme, blessé. Chaque jour, ils sont des milliers à veiller sur nous en silence, avec abnégation. Ne l’oublions jamais », a réagi Florence Parly, la ministre des Armées.
Le sergent Pougin s’était engagé dans l’armée de l’Air en octobre 2013, pour devenir mécanicien. Affecté, à l’issue de sa formation, à la base aérienne 115 d’Orange, il avait changé de spécialité après avoir réussi le concours de sauveteur plongeur héliporté.
Son certificat de spécialité obtenu en mai 2019, le sous-officier l avait rejoint l’EH 1/67 Pyrénées – une unité des Forces spéciales Air – en vue d’obtenir sa qualification de sauveteur plongeur héliporté opérationnel. « Son décès survient alors qu’il se préparait à cette échéance importante », a précisé sa hiérarchie.
Célibataire et sans enfant, le sergent Pougin était titulaire de la médaille de la défense nationale échelon bronze.
Photo : Armée de l’Air
