Selon Mme Parly, 600 militaires sont atteints du Covid-19

Le 26 mars, lors d’un entretien donné à BFMTV, la ministre des Armées, Florence Parly, avait indiqué qu’environ 400 militaires [206.317] étaient contaminés par le SARS Cov-2, le virus responsable de la maladie Covid-19.

L’épidémie semblait alors avoir gagné rapidement du terrain puisque, cinq jours plus tôt, la ministre avait parlé de « quelques dizaines de cas » parmi les militaires, lors d’un passage à l’antenne de France 2.

Sur son site, le ministère des Armées a publié une « foire aux questions » pour faire le point sur l’impact de l’épidémie de Covid-19 ainsi que sur les mesures prises pour le limiter.

« Les militaires et le personnel civil du ministère ne sont pas mieux protégés ni moins protégés que les autres Français. Ils sont donc touchés au même titre que tous nos concitoyens par cette épidémie.  Toutes les mesures barrières sont déployées comme dans n’importe quelle autre entreprise, sur n’importe quel lieu de travail. Le devoir du ministère est de protéger son personnel afin qu’il puisse continuer, dans la durée, à mener ses missions et notamment ses missions pour le combat collectif contre l’épidémie », y lit-on.

Cela étant, le nombre de cas de Covid-19 parmi les militaires a une nouvelle fois augmenté en une semaine.

« Nous avons 600 militaires atteints du Covid-19. Cela correspond à un ordre de grandeur, car il est évolutif. Nous suivons cela de très près et adaptons nos dispositifs en conséquence », a en effet affirmé Mme Parly, dans un entretien donné au groupe groupe de presse quotidienne régionale Ebra, rapporte l’AFP. « Mais notre posture opérationnelle n’est pas impactée », a-t-elle assuré.

S’agissant, justement, des opérations, l’État-major des armées [EMA] a fait état de quatre officiers testés positifs au Covid-19 alors qu’ils étaient déployés au Sahel, dans le cadre de l’opération Barkhane. « Tous les cas ‘contact’ ont été identifiés et placés en quatorzaine en zone dédiée », a expliqué le colonel Barbry, son porte-parole. « Ces cas de contamination, de même que les dispositions prises pour préserver le personnel de la force n’ont pas d’impact sur les opérations, qui se poursuivent à un rythme soutenu », a-t-il souligné.

À sujet, Mme Parly a dit noter que les « premiers cas de Covid-19 commencent à se multiplier dans cette zone. » Pour le moment, le Burkina Faso est le pays du G5 Sahel le plus touché, avec, un peu plus de 300 cas selon les derniers chiffres. Viennent ensuite le Niger et le Mali. Le nombre de cas au Tchad et en Mauritanie reste, pour le moment, marginal.

« La pandémie étant mondiale, ce n’est pas une surprise », a dit la ministre; Quoi qu’il en soit, a-t-elle souligné, « nos forces restent concentrées sur leurs missions de combat anti-jihadistes » et Barkhane « remporte des succès », comme l’ont montré les actions de ces derniers jours, avec par exemple la destruction d’un campement jihadiste dans le Liptako malien.

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