L’auteur de l’attaque de Strasbourg a été abattu par la police

Plus de 48 heures après avoir semé la terreur dans les rues de Strasbourg, dans les environs du marché de Noël, Cherif Chekatt a été neutralisé par des policiers de Strasbourg-Entzheim, dans le quartier du Neudorf, près duquel sa trace avait été perdue après avoir échangé des tirs avec des militaires de l’opération Sentinelle.

Au cours de ces dernières heures, selon LCI, des riverains avaient affirmé avoir vu Cherif Chekatt marcher dans les rues du Neudorf. Des policiers du RAID s’étaient rendus sur place, sans pour autant réussir à le localiser. C’est donc une équipe de la « brigade spécialisée de terrain »  qui est tombée sur lui, par hasard.

« Il a tiré sur une équipe de policiers de la sécurité publique, qui a riposté », a confié une source policière à l’AFP. Ce qu’a confirmé, plus tard, Christophe Castaner, le ministe de l’Intérieur.

« A 21h00, un équipage de la brigade spécialisée de terrain composé de trois fonctionnaires de la police nationale ont aperçu un individu qui déambulait sur la voie publique dans le quartier de Neudorf. Ils l’ont interpellé.  Au moment de cette interpellation pour l’arrêter, ce dernier s’est retourné, faisant face aux fonctionnaires de police en tirant. Ils ont alors immédiatement riposté et ont neutralisé l’assaillant », a en effet raconté le ministre.

Déjà recherché pour une affaire de droit commun par les gendarmes qui n’avaient pas pu l’interpeller le jour de l’attaque, Cherif Chekatt était traqué par 720 membres des forces de l’ordre. Des équipes du RAID, du GIGN et de la BRI se tenaient prêtes dans la région pour éventuellement intervenir dans le cas où l’assaillant se serait retranché dans une « planque ».

Déjà condamné à plusieurs reprises pour des affaires de droit commun, tant en France qu’en Allemagne, Cherif Chekatt, 29 ans, faisait l’objet d’une « fiche S » pour son prosélytisme religieux et des actes de violence alors qu’il se trouvait en prison.

Le bilan de l’attaque de Strasbourg, qui n’a cessé d’évoluer, est officiellement de 3 morts. Cinq personnes sont gravement blessées, avec le pronostic vital engagé pour trois d’entre-elles.

Pour rappel, après cette attaques, le Premier ministre, Édouard Philippe, a annoncé que 1.800 militaires supplémentaires seront mobilisés pour surveiller et sécuriser les lieux publics – et en particulier les marchés de Noël – dans le cadre de l’opération Sentinelle.

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