Hélicoptères Tigre : Thales annonce la qualification des premiers simulateurs de vol modernisés

En 2015, l’Organisation Conjointe de Coopération en matière d’Armement [OCCAR] avait confié à Thales et à Rheinmetall Defence Electronics de mettre 18 simulateurs aux derniers standards des hélicoptères d’attaque Tigre [appui/destruction pour les appareils de l’Aviation légère de l’armée de Terre et appui-antichar pour ceux utilisés par la Bundeswehr].

Plus précisément, il s’agissait de moderniser huit simulateurs de mission sur mouvement et dix entraîneurs de procédures cockpit [CPT].

Ce 3 décembre, via un communiqué, Thales a annoncé que les premiers simulateurs mis à niveau ont été « qualifiés à l’École franco-allemande Tigre au Cannet-des-Maures, dans le Var ».

Ainsi, explique l’industriel, de « nouveaux cockpits » comprenant « les systèmes d’armes dans la configuration appui-destruction dotée d’un nouvel armement, la visionique et l’avionique » ont été livrés.

Ces équipements ont reçu de nouvelles fonctionnalités pour la simulation des systèmes d’armes, des communications, des liaisons de données, des capteurs [dont le visuel du viseur de casque TopOwl], la dernière version du générateur de forces virtuelles [CGF, Computer Generated Forces] ainsi que son nouveau système de génération d’images [ThalesView]. Dans le même temps, de nouvelles bases de données visuelles, représentatives de situations opérationnelles que sont suceptibles de rencontrer les équipages de Tigre, ont été développées.

« Grâce à toutes ces nouvelles fonctionnalités, les environnements virtuel et tactique sont encore plus réalistes, permettant ainsi aux équipages d’acquérir et de développer des savoir-faire tactiques dans des conditions au plus près de la réalité opérationnelle, pour assurer le succès des missions », assure Thales.

« Priorités pour l’École franco-allemande, les nouvelles versions déployées sur les simulateurs de vol et de mission et les entraîneurs aux procédures de vol sont installées au sein des régiments d’hélicoptères de combat français à Pau et à Phalsbourg, et prochainement au sein du régiment allemand de Fritzlar », précise encore l’industriel français.

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