À Lyon, un militaire du 28e Régiment de Transmissions a sauvé un enfant suspendu à un balcon

Alors qu’il était en quartier libre entre deux patrouilles « Sentinelle », le caporal « Steven », du 28e Régiment de Transmissions (RT), basé à Issoire, s’est porté au secours d’un enfant âgé de 18 mois, accroché à un balcon du premier étage d’un immeuble situé dans le 7e arrondissement de Lyon.

Quand il a vu le bambin suspendu à trois mètres du sol, le militaire n’a pas hésité une seule second. Il a d’abord franchi le mur d’enceinte de la résidence puis a atteint le balcon.

« J’ai couru pendant que d’autres témoins appelaient les secours. J’ai pu monter sur un muret et j’ai attrapé le petit garçon. Il ne pleurait pas, mais était tétanisé. J’ai eu du mal à le décrocher », a raconté le caporal au quotidien Le Progrès.

Ayant échappé à la vigilance de ses parents, l’enfant avait franchi un espace de la grille du balcon pour récupérer une chaussette. D’où la position dans laquelle le militaire du 28e RT l’a trouvé.

Après avoir été remercié par les parents, le militaire s’est rapidement « éclipsé, en toute discrétion », rapporte le journal La Montagne. Sans doute qu’il recevra la médaille d’honneur pour acte de courage et de dévouement, qui « récompense toute personne qui, au péril de sa vie, se porte au secours d’une ou plusieurs personnes en danger de mort. »

Cette affaire rappelle celle de Mamadou Gassama, ce jeune malien en situation irrégulière qui, le 26 mai, a grimpé plusieurs étages d’un immeuble pour sauver un jeune garçon également suspendu à un balcon. Reçu à l’Élysée après son exploit, il obtenu un carte de séjour de 10 ans, délivrée par la préfecture de Seine-Saint-Denis. Puis, comme il le souhaitait, il effectuera un service civique de 10 mois à la Brigade des Sapeurs-Pompiers de Paris (BSPP), avant éventuellement de s’y engager, quand il aura la nationalité française.

Ensuite, le général Jean-Claude Gallet, le commandant de la BSPP, a accueilli Mamadou Gassama à la caserne de Champerret, dans le XVIIe arrondissement de Paris. « Mamadou a risqué sa vie pour sauver un jeune français de 4 ans mais je rappellerai également que 21 jeunes français sont morts au combat, au Mali, pour préserver la liberté du peuple malien », a-t-il tenu à souligner.

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