Mali : Cinq militaires français ont été blessés à Kidal

L’État-major des armées [EMA] a indiqué que cinq militaires français ont été blessés par des tirs contre le camp de la force Barkhane et des Casques bleus de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation du Mali [MINUSMA], à Kidal, où le Premier ministre malien, Soumeylou Boubeye Maïga était attendu, ce 22 mars.

« Ce matin à Kidal, sur la plateforme où sont colocalisées la Minusma et des unités de Barkhane, à 08h00 heure de Paris, cinq à six coups ont été observés, vraisemblablement venant de tirs de mortier déclenchés à distance », a en effet indiqué le colonel Patrick Steiger, le porte-parole de l’EMA. Cette nouvelle attaque aurait par ailleurs fait d’importants dégâts matériels.

L’intervention immédiate de la force Barkhane a permis d’interpeller quatre individus, « en lien plus que probable avec ces tirs », a précisé le colonel Steiger.

Cette attaque rappelle celle qui avait été commise en juin 2017 contre le camp de la MINUSMA à Tombouctou. Plusieurs militaires français, appartenant alors au Détachement de Liaison et d’appui opérationnel n°4 affecté auprès du 51e régiment des forces armées maliennes (FAMa), furent blessés.

La MINUSMA et la force Barkhane sont régulièrement la cible d’attaques à Kidal, où elles ne sont pas forcément les bienvenues pour certains notables locaux, dont ceux proches du Haut conseil pour l’unité de l’Azawad (HCUA), une formation touareg ayant « recyclé » les militants du groupe jihadiste Ansar Dine en 2013.

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