Un avion militaire de transport russe s’est écrasé en Syrie
Un avion militaire russe de transport An-26 s’est écrasé à l’atterrissage, ce 6 mars, sur la base aérienne de Hmeimin, dont mise à la disposition à la Russie à la Syrie, en vertu d’un accord de défense. L’appareil transportait 33 passagers et 6 membres d’équipage. Aucun de ces 39 militaires n’a survécu.
Peu après le drame, le ministère russe de la Défense a indiqué que la piste d’un « problème technique » était privilégié, sans plus de détails. Une commission d’enquête va étudier « toutes les versions possibles de ce qui s’est passé », a-t-il ajouté. Selon un porte-parole du Parquet militaire russe, cité par l’agence TASS, l’hypothèse d’une possible « violation des règles de sécurité » est évoquée.
L’An-26, qui effectuait un vol régulier, est tombé à environ 500 mètres de la base de Hmeimin, récemment prise pour cible à deux reprises par des groupes rebelles syriens.
D’après le quotidien Kommersant, l’appareil appartenait à un régiment basé à Levachevo, près de Saint-Petersbourg. Certains médias russes ont avancé qu’il avait décollé de Kweires, en Syrie, pour rejoindre Hmeimim.
Ce n’est pas la première fois qu’un avion s’écrase dans les environs de la base de Hmeimim. En octobre 2017, un bombardier tactique Su-24 fit une sortie de piste au moment du décollage. Son équipage y avait laissé la vie.
L’An-26 ne passe pas pour être un avion très sûr. Depuis sa mise en service, il y a près déjà près de 50 ans, pas moins de 130 exemplaires ont été perdus, soit pour des raisons techniques, soit parce qu’ils ont été abattus. En octobre dernier, un avion de ce type, affrété pour les besoins de l’opération française Barkhane, s’était écrasé en Côte d’Ivoire.