Le nombre de femmes incorporées dans les unités combattantes a atteint un niveau record en Israël
En 1995, l’armée israélienne a autorisé aux femmes la possibilité de s’engager dans ses unités combattantes. Et, depuis, après un démarrage relativement timide, le nombre de « soldates » n’a cessé d’augmenter.
Ainsi, en 2016, 2.100 femmes servaient dans des unités combattantes (contre 538 cinq ans plus tôt). Au cours de cette année, leur nombre est passé à 2.700, d’après les chiffres communiqués à la presse par un officier israélien.
Cette hausse a été constatées après les deux principales périodes d’incorporation dans l’armée israélienne, dont le fonctionnement repose pour une large part sur la conscription. Pour rappel, les hommes doivent effectuer un service militaire obligatoire de 2 ans et 8 mois. Une péruide réduite à deux ans pour les femmes.
Pour l’essentiel, les recrues féminines servent dans des unités mixtes, à l’image du nouveau « Bataillon combattant mixte », créé en mars dernier dans le sud de la Vallée du Jourdain, avec 150 femmes dans ses rangs.
D’après l’officier israélien, la proportion de femmes dans les unités de garde-frontières est passé de 15 à 35% en près de 4 ans. Le site de l’armée israélienne précise que les femmes constituent « 5,7% des combattants de Tsahal. » Et 20% d’entre-elles suivent le cours de commandants et 10% celui d’officiers.
Par ailleurs, le nombre de juifs ultra-orthodoxes ayant accepté d’être incorporés a atteint 2.850 en 2017. Un chiffre en-deçà des objectifs du gouvernement israélien, même s’il est en hausse par rapport aux années précédentes, essentiellement pour des raisons démographiques.
Selon une décision de la Cour suprême israélienne, les juifs ultra-orthodoxes (10% de la population), sont désormais tenus d’accomplir leurs obligations militaires au même titre que les autres. Mais cette décision, qui fait débat en Israël, a donné lieu à des heurts entre les membres de cette communauté et la police.
Photo : Tsahal.fr