Agression à l’arme blanche contre un militaire de l’opération Sentinelle à Paris (MàJ)

Ce 15 septembre, vers 6H15, un homme armé d’un couteau a tenté de s’en prendre à un militaire qui patrouillait à la station de métro de Châtelet-les-Halles, à Paris, aux côtés d’une équipe de la BRF (Brigade des Réseaux Ferrés).

L’agresseur, muni d’une lame de vingt centimètres, a visé le soldat à la gorge en criant « Allah Akbar, vous êtes des mécréants ». Rompu aux Techniques d’interventions opérationnelles rapprochées (TIOR), le militaire visé a maîtrisé lui-même son agresseur, qui a été par la suite interpellé. Personne n’a été blessé.

A priori, cet individu n’avait, jusqu’à présent, jamais été impliqué dans une procédure judiciaire. Toutefois, selon BFMTV, il est connu des services de renseignement pour sa « proximité » avec les idées de l’islam radical. Mais il n’est ni fiché S, ni inscrit au Fichier des signalements pour la prévention de la radicalisation à caractère terroriste.

D’après LCI, l’agresseur aurait affirmé qu’il attendait la patrouille des militaires de Sentinelle depuis 5H30 et expliqué qu’il suivait un traitement médical pour des troubles psychiatrique. La Brigade criminelle de la Police judicaire de Paris a été chargée de l’enquête. La section antiterroriste du Parquet ne s’est, du moins pour le moment, pas saisie de l’affaire.

Depuis le lancement de l’opération Sentinelle, en janvier 2015, plusieurs tentatives d’attaque contre des soldats ont eu lieu, comme encore le 23 août dernier, à Lyon, où un individu « déséquilibré » a tenté d’étrangler une militaire avant d’être rapidement maîtrisé.

MàJ-1 : Plus tard, le parquet de Paris a anoncé que la section antiterroriste venait de se saisir de cette affaire, « au regard du mode opératoire et de la cible (…) visée ». Une enquête pour « tentative d’assassinat sur personne dépositaire de l’autorité publique, en relation avec une entreprise terroriste » est donc désormais en cours.

Photo : Archive

Conformément à l'article 38 de la Loi 78-17 du 6 janvier 1978 modifiée, vous disposez d'un droit d'accès, de modification, de rectification et de suppression des données vous concernant. [Voir les règles de confidentialité]