Pendant qu’on rabote le budget des Armées, les opérations continuent : 12 jihadistes ont été neutralisés au Mali

Le 9 juillet, un convoi des Forces armées maliennes (FAMa) est tombé dans une embuscade tendue par des jihadistes présumés à une soixantaine de kilomètres de Ménaka (nord-est du Mali). Selon un dernier bilan, cette attaque aurait fait 3 tués et 5 disparus.

Le lendemain, dans la même région, lors d’une mission de reconnaissance, deux hélicoptères de la force française Barkhane ont été la cible de tirs provenant de deux pick-up transportant de nombreux hommes armés.

La réaction ne s’est pas fait attendre : des commandos héliportés sur place ont engagé le combat contre les terroristes, au cours duquel, d’après RFI, « plusieurs » d’entre eux ont été tués « grâce à l’appui feu des hélicoptères ». Et d’ajouter : « Durant toute l’opération, ce sont les soldats maliens prévenus dans la foulée qui ont assuré la couverture de la zone en appui des Barkane. »

Plus tard, un autre jihadiste a été neutralisé par les soldats maliens alors qu’il était en train de poser, avec un complice, un engin explosif improvisé dans les environs de la localité de Talataye, près d’Ansongo.

L’armée malienne a confirmé ces opérations menées conjointement avec la force Barkhane, en précisant qu’elles avaient permis de mettre « une douzaine de terroristes » hors d’état de nuire et de faire un prisonnier. « Il s’agit de sorties de routine ayant abouti à l’élimination de combattants jihadistes », a commenté une source militaire, dont les propos ont été rapportés par l’AFP.

Par ailleurs, une semaine plus tôt, les militaires français – notamment ceux du groupement tactique désert blindé (GTD-B) reforcés par des commandos de montagne – ont effectué une importante saisie d’armes et de munitions au cours de l’opération Saraka, menée dans le nord du Mali (l’État-major des armées n’a pas précisé l’endroit exact).

Ainsi, plus de 1.000 cartouches, des roquettes, de l’armement (dont des lance-roquettes) et des moyens de communication ont été découverts dans une maison et deux bâtiments annexes. « Le propriétaire, soupçonné d’être un trafiquant d’armes, a été capturé », a précisé l’EMA.

« Depuis le début de l’opération Barkhane, plus de 400 terroristes ont été mis hors de combat ou remis aux autorités des pays partenaires. Plus de 20 tonnes d’armes ont également été saisies ou détruites soit près de 2 tonnes par trimestre », a souligné l’État-major.

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