L’ingénieur général hors classe Vincent Imbert a été nommé Délégué général pour l’armement par intérim

Étant donné que le mandat qu’exerçait Laurent Collet-Billon en qualité de Délégué général pour l’armement (DGA) s’est achevé le 30 juin, la nomination de son successeur n’aurait pas dû tarder. Peine perdue.

À l’issue du dernier Conseil des ministres, il a en effet été annoncé que l’ingénieur général hors classe Vincent Imbert assumera les fonctions de Délégué général pour l’armement « par intérim ». Un choix logique pour une solution provisoire dans la mesure où ce dernier était le numéro deux de Laurent Collet-Billon.

Cela étant, l’on s’attendait à une nomination définitive. En effet, d’après les « confidentiels » de l’hebdomadaire Challenges, l’ingénieur général Laurent Giovachini tenait alors la corde pour prendre les rênes de la Direction générale de l’armement.  »

« L’impératif d’une nomination d’un dirigeant ‘Macron-compatible’, capable de relayer les orientations budgétaires élyséennes, fait pencher la balance en faveur de Laurent Giovachini. Cet ingénieur général de l’armement a fait l’essentiel de sa carrière à la DGA avant de diriger successivement CS Systèmes d’information puis la SSII Sopra Steria », avait expliqué le magazine économique.

Mais le nom de l’IGA Giovachini n’est le seul à avoir été cité. Celui du Brunon Sainjon, l’actuel président de l’Office national d’études et de recherches aérospatiales (ONERA) circule, de même que ceux de Monique Legrand-Larroche, actuellement chargée de la conduite des programmes et opérations d’armement, et de Caroline Laurent, directrice de la stratégie de la DGA.

Renouvellement de la dissuasion, programme Scorpion, avions ravitailleurs, coopérations industrielles franco-britannique et franco-allemandes, maintien en condition opérationnelle (MCO) des hélicoptères, etc… Les dossiers importants que le Délégué général pour l’armement à traiter ne manquent pas, d’autant plus qu’une revue stratégique de défense est en cours et qu’une nouvelle Loi de programmation militaire sera prochainement soumise au Parlement. En outre, les coupes budgétaires de 850 millions qui vont affecter le programme 146 « Équipements des forces » compliqueront davantage une équation qui l’est déjà bien assez.

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